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Charlotte28
123 abonnés
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4,0
Publiée le 3 décembre 2021
Bien qu'un peu âgé pour le rôle, Alex Lutz confère à son personnage la profondeur psychologique et subconsciente nécessaire pour nous permettre de saisir en un instant la difficulté éprouvée par tous ces athlètes classés incapables de vivre de leur passion. Aux réalités des coulisses d'un événement sportif vécu par un participant de seconde zone s'ajoutent les impacts familiaux et personnels d'un choix de vie consacré à un hobby professionnalisant, à travers l'exemple du héros mais aussi des enfants entraînés dans son académie. A travers ses choix de mise en scène, le réalisateur nous immerge tant dans l'intériorité du joueur que dans l'enceinte vibrante d'un court de Roland-Garros, osant même filmer un match comme s'il était retransmis en direct. Dommage cependant que cet itinéraire s'interrompe sans que l'on sache si ce tournoi symbolisait une renaissance ou un chant du cygne... Une plongée néanmoins lucide dans cet univers tennistique.
Thomas (Alex Lutz) est un tennisman moyen, il était un grand espoir du tennis français à 17 ans mais depuis sa défaite en demi-finale de Roland Garros, il n’est jamais allé très loin sur les tournois. Cela reste une grande frustration pour lui, il reste persuadé que sa carrière n’est pas terminée malgré son âge (37 ans) et malgré les conseils de ses proches, en particulier son épouse (Ana Girardot) et sa mère (Kristin Scott Thomas). On croit totalement à l’histoire, c’est d’ailleurs un point de vue original, le fait de s’intéresser à un sportif à la recherche de sa gloire passée, quasi un inconnu, connaissant les difficultés financières, voyant passer devant lui tous les nouveaux espoirs, se raccrochant à de petits tournois pour avoir un peu d’argent, obligé de donner des cours de tennis. Les acteurs sont hyper crédibles, ce qui permet de rendre l’histoire très réaliste. Le match de fin permet de s’immerger encore plus dans l’univers, on est vraiment comme dans un vrai match, c’est très bien fait.
C'est un film sans prétention. On a de longs points filmés façon Roland Garros. L'enjeu du film est intéressant (vieillir dans le monde du sport et la crainte de ne plus être au niveau) mais spoiler: dommage que l'on reste sur notre fin ... 3,1/5
Un film sur le tennis ça ne se râte pas ! Beaucoup de bonnes choses dans ce film. Un joueur de tennis prometteur qui a eu sa minute de gloire à 17 ans. 20 ans plus il n'arrive pas à raccrocher persuadé qu'il peut encore réussir quelque chose … pour le plus grand désespoir de son entourage qui n'en peut plus des difficultés financières, de ne pouvoir se projeter … une bonne réflexion sur le tennis d'aujourd'hui quand on ne s'appelle ni Djokovic ni Federer
Petite déception au visionnage de ce film porté par Alex Lutz. Quelques longueurs par la répétition de certaines scènes qui ne font pas avancer le scénario, ni nous permet d'entrer dans la psychologie des personnages. J'ai trouvé le film globalement plat et sans intérêt malgré le jeu plutôt convaincant des deux acteurs principaux.
Thomas Edison (Alex Lutz) a été un jeune prodige du tennis plein d'avenir comme ce sport en connut tant. Mais après avoir échoué d'un cheveu à se qualifier en finale de Roland-Garros en 2001, il a plongé dans les profondeurs du classement ATP. Aujourd'hui, à près de trente-huit ans, marié à Ève (Ana Girardot), une ex-championne de tennis elle aussi, père d'un petit garçon, il vivote grâce à quelques maigres cachets et quelques cours particuliers. Malgré son âge, il n'a pas renoncé à la compétition. Le tournoi de Roland Garros 2019 lui donnera peut-être l'occasion d'un ultime baroud d'honneur. Mais, il lui faut d'abord franchir les trois tours des qualifications avant d'affronter une jeune gloire montante du tennis français, Damien Thosso.
Le tennis est un sport extrêmement télégénique. Qui n'a pas passé des heures cloué devant son poste à regarder une finale de Grand Chelem ? Pourtant, les films sur le tennis sont rares : "Borg/McEnroe" raconte la rivalité qui opposa les deux stars au jeu si dissemblable et qui culmina lors de la finale de Wimbledon de 1980, "Battle of the Sexes" évoque, autour de la figure de Billie Jean King (interprétée par Emma Stone), le tennis féminin des 70ies et sa quête laborieuse de légitimité. On peut rajouter à cette liste bien courte deux documentaires récents : "L'Empire de la perfection" en 2018 et "Guillermo Vilas : Un classement contesté" en 2020.
Ce que réussit à merveille "5ème set" est précisément de recréer l'ambiance électrique qui entoure une balle de match, le silence autour du court, la fébrilité anxieuse qui précède le point décisif. On tremble devant ce film, comme on tremble devant un match, les paumes moites de l'adrénaline qu'il déclenche. Le jeune réalisateur Quentin Reynaud sait y faire : il fut lui-même un bon joueur de club avant d'abandonner sa carrière sur blessure. Il place sa caméra sur le cours, juste derrière l'épaule des joueurs, nous donnant des angles de vue que les retransmissions classiques n'offrent pas. Le jeu y devient plus rapide, plus physique, plus âpre : les balles fusent, la terre battue gicle, les joueurs ahanent...
Le film est porté à bout de bras par Alex Lutz. On connaissait son immense talent depuis sa composition dans "Guy" qui lui valut en 2018 le César du meilleur acteur. Il n'avait jamais touché une raquette de tennis avant ce film et nous donne l'impression étonnante de posséder un niveau professionnel (trucage ? angle de caméra ?). Face à sa femme, face à sa mère, il incarne l'obstination têtue du sportif en fin de carrière qui n'accepte pas de raccrocher.
Le film se termine sur un plan surprenant. Comment l'interprétez-vous ?
A 36 ans, Thomas n’a jamais vraiment brillé au tennis. Pourtant, il y a 17 ans, il était l’un des plus grands espoirs du tennis. Mais une défaite en demi-finale l’a traumatisée. Aujourd’hui, il se prépare pour son dernier tournoi. Du moins en théorie, car il refuse d’abdiquer, malgré les pressions de sa mère, de sa femme et des journalistes. Ce long-métrage avec Alex Lutz n’est pas un film de sport à proprement dit, mais plutôt sur le déclin d’un homme qui refuse d’admettre la réalité. Rythmé sur une intrigue très pessimiste, le film s’étire un peu en longueur. C’est dommage, car la dramaturgie s’avère passionnante. Le match final d’une durée de vingt minutes aurait pu quant à lui être palpitant, mais sa mise en scène et ses choix de cadrage et de musique ne l'illustrent pas sous son meilleur angle. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un tennisman de 37 ans qui ne veut pas s’avouer que sa carrière est derrière lui se lance dans les qualifications de Roland Garros. 5ème set est une rareté dans le cinéma français qui s’intéresse rarement au sport. Il montre particulièrement trois personnages celui de Thomas donc (Alex Lutz convaincant) un sportif passé à côté d’une carrière prometteuse et qui espère encore pouvoir faire ses preuves alors que son corps le lâche. Celui de son épouse (brillante Ana Girardot) qui elle a stoppé sa carrière tennistique suite à la naissance de leur enfant et celui de la mère (Kristin Scott Thomas) de Thomas qui a mis beaucoup de ses propres espoirs dans la carrière de son fils. Le tennis sport de duel à distance s’avère très ciné génique et même si les astuces pour dissimuler le fait qu’Alex Lutz n’est pas un joueur de tennis sont voyantes elles ne gênent pas le récit en tout cas beaucoup moins que si les scènes de match avaient été ratées. Même s’il n’évite pas certains clichés du film de sport (surtout dans le match final) c’est tout de même une belle réussite sur le thème de la petite mort du sportif.
"5è Set " assez bien accueilli par la critique est un drame sportif plutôt réaliste. En effet le film doit beaucoup à Alex Lutz dans la peau d'un tennisman de 38 ans en fin de carrière, le réalisateur dépeint d'une manière cruelle et sincère le quotidien des sportifs qui doit se démener pour vivre de leur passion dans un scénario qui tient la route.
Un drame puissant qui par son histoire et surtout sa réalisation nous permet de découvrir une autre facette du sport de haut niveau. Celle de ceux qui galèrent, qui luttent. Les acteurs sont très bons et le final est un très grand moment de suspense.
Pas mal du tout. Entre douleurs et résilience, ce film nous fait entrer dans la tête d’un joueur de tennis pro de 37 ans, ancien jeune espoir qui n’a jamais confirmé. L’immersion est réussie et crédible tout comme la performance d’Alex Lutz. Idem pour Ana Girardot.
Ce film est une véritable pépite ! On suit un tennisman aux portes de la retraite qui tente de revivre ses jours de gloire et franchement c'est passionnant, gênant, triste & envoûtant tour à tour ! Prometteur, il y a 20 ans, il a perdu un match bêtement et 20 ans après, ça le poursuit encore et franchement c'était génial à suivre... on voit son entrainement, ses qualifs, les internationaux de Roland Garros et c'est palpitant mais en plus, en parallèle, on suit sa vie de famille et honnêtement c'est délicieux à suivre ! En plus Alex Lutz est prodigieux dans ce rôle ! Il est habité, il joue super bien au tennis et on s'attache à lui comme y a pas jusqu'au drame... bravo ! Mille fois bravo !
Un drame dans le milieu du tennis professionnel, porté par la détermination de son personnage campé par Alex Lutz, formidable, mais gâché par sa fin. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/
Si les deux acteurs principaux sont excellents avec chacun leurs doutes, leurs angoisses et leurs envies, que l'on a l'impression d'être véritablement sur le terrain avec les joueurs (et qu'Alex Lutz joue véritablement à ce niveau !) et que l'intimité des professionnels ainsi que leur quotidien ou leur vie d'après sont bien rendus car bien circonscrits, on regrettera toutefois le côté un peu trop convenu du film. Si on vu pas mal de métrages mélodramatiques avant, on sait en effet à peu près ce qu'il va se passer jusqu'à la fin quant au déroulé des matchs voire même en ce qui concerne la mère lorgnant pas mal sur Tony Nadal. On aura toutefois apprécié ce métrage, qui montre une facette de la vie des sportifs qu'on ne connaissait pas forcément.