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Votre avis sur Gogo ?
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Un joli documentaire qui soulève la problématique de l'éducation en Afrique en particulier celle des filles. C'est encore plus poignant quand la vielle dame, Gogo, agée de 94 ans retrourne sur les bancs de l'école parmi des élèves de CM2 pour réapprendre à lire, à écrire et à compter. Encore plus poignant quand Gogo est la porte parole de l'importance de l'éducation et est l'instigatrice de la construction d'un dortoir pour 300 filles. Encore plus poignant, quand le hasard de la projection en avant première vous fait découvrir une Gogo, maintenant agée de 98 ans, accompagnée d'une de ses arrières petites-filles venues à Paris et sont entourées par l'équipe du film. J'étais assise devant elles... Gogo était heureuse, elle a levé les bras comme une sportive victorieuse et a aussi dansé, un peu comme un certain Nelson Mandela. Un mouvement sur place avec que le balancement du haut de son corps et de ses bras pliés... émotion sincère.
Le documentaire de Pascal Plisson est un documentaire qui ressemble beaucoup à une fiction : pas de voix off (à part au tout début pour expliquer le contexte), pas de témoignage face caméra, Pascal Plisson suit discrètement Gogo dans sa vie d’écolière avec une tendresse qui transpire dans chaque image. « Gogo » est l’occasion de montrer à l’écran le système éducatif kenyan, très différent de ce qui fait notre quotidien ici : uniformes, levée des couleurs, marche au pas mais aussi pédagogie très axée sur la répétition. Dans les classes de primaires kenyanes, on ânonne, on psalmodie beaucoup, on chante aussi énormément. Les petits écoliers sont sages, entassés dans des salles de classes rudimentaires et je ne parle même pas de la cantine ! Ce fonctionnement quasi militaire est surement un des héritages de la colonisation britannique, le même documentaire dans un pays francophone montrerait une réalité surement différente. Pascal Plisson, à l’occasion d’une classe verte en pays Massaï, a l’occasion de filmer la savane, les baobabs, les animaux sauvages (qui émerveillent tout autant les petits kenyans que nous) et nous faire des jolis plans digne de « Out Of Africa ». C’est un peu bateau mais force est de constater que ça fonctionne toujours. Son film dure 1h30 et se déroule sur une année scolaire (qui a l’air d’être calée sur une année civile). On ne va pas se mentir, il y a des moments plus intéressants que d’autres, certaines scènes durent un peu trop longtemps, certains dialogues aussi mais ce n’est pas bien grave. Il nous offre un documentaire dont la caméra semble très vite d’être faite oublier, bien peu de gamins la regardent au final, comme si on était dans une fiction. C’est un peu scénarisé, il y a des moments plus gais et des passages plus tristes avec la musique qui va avec mais rien de cela n’est réellement gênant. Ce qui m’a carrément gêné, en revanche, c’est le doublage. Je n’ai plus l’habitude des films doublés, et je regrette que le film français, qui se passe en pays anglophone, ait cédé aux sirènes du doublage. Je suis sure que l’on perd énormément d’émotion à cause de cela et pour moi, c’est le vrai défaut de forme du film, pas rédhibitoire mais pas loin… Sur le fond, difficile de résister à Gogo et à son enthousiasme. A son âge, elle veut apprendre pour apprendre, par pur gout de la connaissance et il n’y a rien de plus admirable que cela. Alors évidemment, c’est très difficile car elle doit partir un an en pension, dormir en dortoir, abandonner les jeunes femmes du village (elle est sage-femme en plus de tout le reste) et elle doit s’accrocher car sa vue l’abandonne. Elle ne voit plus d’un œil et l’autre souffre de cataracte, alors elle déploie des ruses pour s’en sortir (apprendre par cœur et réciter au lieu de lire), ce qui évidemment ne trompe personne et surtout pas l’institutrice. Mais elle force l’admiration par son obstination et aussi son franc parler. Le futur dortoir des jeunes écolières prend du retard : elle houspille le chef de chantier qui ne moufte pas trop devant cette quasi centenaire qui pourrait être sa grand-mère ! Elle essaie de convaincre sa copine, presque aussi âgée qu’elle et totalement illettrée, de s’inscrire au CP, elle s’inquiète partout où elle va de la scolarisation des petites filles, elle est formidable et méritait bien un documentaire de cinéma qui porte son nom. Le message du film est fort et universel, au travers de Gogo c’est la scolarisation de toutes les filles, toutes les femmes qui est à l’honneur. La plus vieille écolière du monde porte sur son dos fragile un des combats les plus essentiels à l’avenir de l’humanité : l’égalité Homme/Femme devant l’instruction et la connaissance. Si une seule raison suffisait pour aller saluer le combat de Gogo au cinéma, il n’y aurait pas à aller chercher plus loin.
un documentaire bouleversant qui suit l'histoire incroyable de Gogo et nous prouve qu'on peut poursuivre ses rêves à n'importe quel âge
quel beau documentaire
comment ne pas être ému devant cette femme qui a démarrer l'école à plus de 90 ans pour montrer la voie à des petites filles du Kenya
comment ne pas être ému devant cette femme qui a démarrer l'école à plus de 90 ans pour montrer la voie à des petites filles du Kenya
🎬 RENGER 📼
Priscilla Sitienei, dit « Gogo » à 94ans (au moment du tournage) et est déterminée à avoir son diplôme et surtout, à suivre une scolarité, car durant sa plus tendre enfance, elle en a été privée. Elle est donc la plus vieille écolière au monde. Veuve depuis plus de 60ans, elle a eu 3 enfants, qui lui auront donné 22 petits-enfants et 53 arrière-petits-enfants ! Gogo n’est donc pas une élève comme les autres, du fait de son grand âge, elle ne voit pas bien et entend mal, mais cela ne l’empêche pas de vouloir suivre des études et prouver qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre.
C’est en voulant montrer l’exemple à des milliers de petites filles du Kenya (et par le biais du film, auprès de milliers de jeunes filles du monde entier), que Gogo se bat jour après jour et va tenter de réussir son examen de fin de primaire, sur les bancs de son école "Leader Vision".
Après son très beau documentaire Sur le chemin de l'école (2013), qui suivait le parcourt de 4 enfants au Kenya, au Maroc, en Patagonie et en Inde, on allait les yeux fermés découvrir le nouveau travail de Pascal Plisson. Mais quel ne fut pas notre surprise de découvrir que son plaidoyer universel pour la scolarisation des filles sonne indéniablement faux. Pire, à aucun moment, on ne parvient à s’émouvoir de cette kényane analphabète. Pourtant on aurait voulu y croire, elle est touchante Gogo, elle est adorable aussi, mais rien à faire, on reste hermétique à son personnage et pour cause, le réalisateur ne nous donne pas les clés pour s’y intéresser. On ne sait au final que très peu de chose à son sujet, pourtant, vu son grand âge, il y avait des choses à nous apprendre la concernant.
On est censé voir un documentaire, pourtant la mise en scène prête à confusion, est-ce une fiction ? La réponse est non, mais pourtant, les cadrages et le montage indiquent le contraire, donnant l’impression que tout est joué, tout est calibré, tout est prévu. Résultat, ça sonne faux et le voyage en pays Massaï tombe à plat. Il ne suffit pas d’enchaîner les (très) beaux plans et une photo soignée (que l’on doit à Michel Benjamin), il ne suffit pas non plus d’y mettre de bonnes intentions, il faut aussi que tout tienne la route, sans en faire des caisses.
Alors certes, le message est beau et très fort, inciter les petites filles du monde entier à s’instruire, c’est important, voir vital, mais le réalisateur semble être dépassé par le personnage qu’il filme et aurait dû se concentrer davantage sur la mise en scène et rester dans les clous du documentaire à proprement parler, plutôt que de nous servir un film guimauve ultra-storyboardé, à l’enrobage soigné mais très ennuyeux.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
C’est en voulant montrer l’exemple à des milliers de petites filles du Kenya (et par le biais du film, auprès de milliers de jeunes filles du monde entier), que Gogo se bat jour après jour et va tenter de réussir son examen de fin de primaire, sur les bancs de son école "Leader Vision".
Après son très beau documentaire Sur le chemin de l'école (2013), qui suivait le parcourt de 4 enfants au Kenya, au Maroc, en Patagonie et en Inde, on allait les yeux fermés découvrir le nouveau travail de Pascal Plisson. Mais quel ne fut pas notre surprise de découvrir que son plaidoyer universel pour la scolarisation des filles sonne indéniablement faux. Pire, à aucun moment, on ne parvient à s’émouvoir de cette kényane analphabète. Pourtant on aurait voulu y croire, elle est touchante Gogo, elle est adorable aussi, mais rien à faire, on reste hermétique à son personnage et pour cause, le réalisateur ne nous donne pas les clés pour s’y intéresser. On ne sait au final que très peu de chose à son sujet, pourtant, vu son grand âge, il y avait des choses à nous apprendre la concernant.
On est censé voir un documentaire, pourtant la mise en scène prête à confusion, est-ce une fiction ? La réponse est non, mais pourtant, les cadrages et le montage indiquent le contraire, donnant l’impression que tout est joué, tout est calibré, tout est prévu. Résultat, ça sonne faux et le voyage en pays Massaï tombe à plat. Il ne suffit pas d’enchaîner les (très) beaux plans et une photo soignée (que l’on doit à Michel Benjamin), il ne suffit pas non plus d’y mettre de bonnes intentions, il faut aussi que tout tienne la route, sans en faire des caisses.
Alors certes, le message est beau et très fort, inciter les petites filles du monde entier à s’instruire, c’est important, voir vital, mais le réalisateur semble être dépassé par le personnage qu’il filme et aurait dû se concentrer davantage sur la mise en scène et rester dans les clous du documentaire à proprement parler, plutôt que de nous servir un film guimauve ultra-storyboardé, à l’enrobage soigné mais très ennuyeux.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Un très beau sujet gâché par une réalisation digne d'une mauvaise pub pour l'UNICEF. C'est vraiment dommage !! Gogo méritait mieux!! Tout apparaît mis en scène, du coup même si je suis sure que l'histoire est vraie, tout sonne faux! Sans parler de l'atroce musique sirupeuse digne des pires téléfilms se passant en Afrique . J'ai été terriblement déçue, et cela a été pénible d'aller jusqu'au bout! Surtout que je me suis fait avoir j'ai eu droit à une séance en VF avec doublage de gogo par la doubleuse de woopy golberg ! Dur dur !! Dommage! Allez voir plutôt 143 rue du désert!!
velocio
Pascal Plisson n’en est pas à son premier film alliant une histoire humaine à un plaidoyer en faveur de l’école : les deux films précédents de ce réalisateur qui avait quitté l’école à 15 ans avaient également l’éducation comme sujet. Le plus connu a pour titre "Sur le chemin de l’école", César du meilleur documentaire en 2014, un film tourné en Inde, au Kenya, au Maroc et en Argentine, un film qui montrent les difficultés que doivent surmonter des écoliers de ces pays pour arriver à être assidus à l’école. Un film qui, malheureusement, n’était disponible qu’en version française. Une erreur qui, heureusement, n’a pas été commise pour Gogo. critique complète sur https://www.critique-film.fr/test-dvd-gogo/
Heureusement qu'il est précisé que c'est un documentaire car cela sonne faux. On a l'impression que c'est scénarisé et écrit. Et le doublage , caricatural au possible. il fallait impérativement garder les vraies voix et faire du sous titrage.
Vraiment irritant car la détermination de cette dame est remarquable.
Vraiment irritant car la détermination de cette dame est remarquable.
intéressant mais malheureusement un peux vide d'histoire , vide de développement de personnage... c'est très dommage
Gogo est un documentaire réalisé par Pascal Plisson sorti en 2021.
Ce documentaire suit une femme de 94 ans qui décide de suivre l'école au milieu des jeunes enfants au Kenya. Ce portrait est très émouvant parce qu'il montre les difficultés du système éducatif au Kenya, en particulier pour les jeunes filles. En outre, la protagoniste principale, sage-femme depuis 75 ans et illettrée, par sa force et son combat, est une source d'inspiration absolument remarquable. L'angle choisi par le réalisateur, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, renforce l'émotion transmise par les images, en particulier dans les rapports entre les jeunes élèves et Gogo.
Ce documentaire est un très beau témoignage des lacunes éducatives au Kenya. A voir.
Ce documentaire suit une femme de 94 ans qui décide de suivre l'école au milieu des jeunes enfants au Kenya. Ce portrait est très émouvant parce qu'il montre les difficultés du système éducatif au Kenya, en particulier pour les jeunes filles. En outre, la protagoniste principale, sage-femme depuis 75 ans et illettrée, par sa force et son combat, est une source d'inspiration absolument remarquable. L'angle choisi par le réalisateur, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, renforce l'émotion transmise par les images, en particulier dans les rapports entre les jeunes élèves et Gogo.
Ce documentaire est un très beau témoignage des lacunes éducatives au Kenya. A voir.
etit retour sur Gogo vu ce matin et dont la bande annonce m'avait intrigué. Donc passé la surprise de découvrir que notre Hanouna national était co producteur du film voici ma critique objective.
Allez voir la VF avec vos enfants. J'ai vu plein de famille qui amenaient leurs jeunes enfants probablement pour leur mettre un peu de plomb dans la tête vu que le message principal du film c'est que l'école est la moyen d'être libre et de choisir son destin et comme il est indiqué à la fin "120 millions de petites filles ne vont pas à l'école de part le monde". La VF n'est pas très bien faîte pour nous adultes.
On est sur du "film docu" à la Nicolas Philibert. C'est plaisant et en plus si on s'intéresse à cette partie de l'afrique (Kenya / Tanzanie) on en prend plein les yeux question paysages (et animaux) sauvages.
L'histoire est touchante et on est pas dans la "happy end" dégoulinante car le film réside plus dans ce qu'il signifie en dehors de sa propre temporalité
En conclusion un vrai outil pédagogique pour les sorties en familles mais il pourrait aussi directement sortir en télé.
Allez voir la VF avec vos enfants. J'ai vu plein de famille qui amenaient leurs jeunes enfants probablement pour leur mettre un peu de plomb dans la tête vu que le message principal du film c'est que l'école est la moyen d'être libre et de choisir son destin et comme il est indiqué à la fin "120 millions de petites filles ne vont pas à l'école de part le monde". La VF n'est pas très bien faîte pour nous adultes.
On est sur du "film docu" à la Nicolas Philibert. C'est plaisant et en plus si on s'intéresse à cette partie de l'afrique (Kenya / Tanzanie) on en prend plein les yeux question paysages (et animaux) sauvages.
L'histoire est touchante et on est pas dans la "happy end" dégoulinante car le film réside plus dans ce qu'il signifie en dehors de sa propre temporalité
En conclusion un vrai outil pédagogique pour les sorties en familles mais il pourrait aussi directement sortir en télé.
Une magnifique histoire et une leçon de vie pour toutes et tous vis à vis de l'éducation ! Bravo Monsieur Plisson et bravo Gogo
Très touchant. Je recommande, belle leçon de vie.
Bouleversant par moment. Beau et touchant à chaque instant.
Bouleversant par moment. Beau et touchant à chaque instant.
Magnifique moment d'émotion, une belle surprise , un film engagé mais qui ne tombe pas dans le manichéisme
J’ai eu la chance de voir le film en avant première, et je n’ai pas été déçu !! Film touchant, magnifique et instructif !! Je le recommande a 100%
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