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nikotator
2 abonnés
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0,5
Publiée le 23 septembre 2021
Outre le fait que la bande annonce spoil les gags de la moitié du film. Le reste est une suite de moments gênant et de blagues franchement limites. Les acteurs quand à eux n'ont pas peur d'aller au bout du jeu ce qui est appréciable.
n'hésitez surtout pas a ne pas aller voir ce film !
Jean-Louis, 40ans, donne l’impression d’avoir réussi sa vie (une épouse, une situation financière et professionnelle sans anicroche, ainsi qu’un bel appartement parisien), mais la réalité est toute autre. Sa vie de couple bat de l’aile, lui comme elle s’emmerde prodigieusement et un beau jour, il se rend compte que son cœur ne bat plus. Est-il mort ou encore en vie ? Pour le savoir, il devra remonter à la source de ses problèmes, à savoir sa mère et plus précisément… son sexe.
Bien évidemment, le titre est un clin d’œil au célèbre (et tant décrié) tableau de Gustave Courbet. Pour son premier long-métrage, l’acteur Laurent Lafitte adapte ici la pièce de théâtre homonyme (2013) de Sébastien Thiéry et en restitue une savoureuse comédie, à la fois désopilante et qui ne cessera de nous mettre mal à l’aise.
Les personnages sont particulièrement exquis, aussi bien le couple de bobos (Laurent Lafitte & Karin Viard), le vétérinaire morne (Vincent Macaigne) en passant par la coach de vie holistique (Nicole Garcia) ou encore, celle qui vole la vedette à l’ensemble du casting, la mère de famille (Hélène Vincent) dont le sexe devient tellement convoité que l’on se sent terriblement mal à l’aise pour elle.
Cette quête freudienne prend alors des proportions ahurissantes, donnant lieu à des séquences particulièrement dérangeantes et savoureuses. Ce qu’ils font subir à cette pauvre Hélène Vincent ne cesse de prendre l’ampleur au fur et à mesure que le film avance. Cette dernière porte littéralement le film sur ses épaules aux côtés de Laurent Lafitte. Imaginez le cul-bénit de La vie est un long fleuve tranquille (1988) se faire harceler par son fils et ou son meilleur ami pour obtenir une photo de sa vulve est à mourir de rire.
Le film prend par moment des proportions abracadabrantesques, c’est caustique et grinçant, gênant, drôle et à la fois terriblement malaisant pour la pauvre Hélène Vincent. Une comédie jusqu’au-boutiste sublimée par ses acteurs et des répliques qui font mouche, le tout, sans jamais tomber dans la vulgarité.
Ce film n'est pas une comédie, mais un OVNI cinématographique comme on peu en voir de temps en temps et qui casse certains codes de narration qui peuvent déstabilisés C'est le premier film de Laurent Lafitte et pour un premier film, non seulement il prend des risques et s'en tire bien, même si on sent qu'être acteur dans son propre film n'était peut être une bonne idée, il aurait du attendre d'avoir un peu plus d'expérience dans la réalisation Le rythme du film n'est pas trés bien maitrisé, mais on sent qu'il y a un style chez Laurent Lafitte qui demande qu'a s'étoffer Les acteurs autour de Laurent Lafitte s'en tire trés bien et porte le film, Macaigne, Viard, Vincent sont excellent dans leur rôle, c'est un film d'acteur. La qualité de ce film c'est que rien n'est prévisible, on va de surprise en surprise et certaines scènes posent des questions sur notre rapport avec ses amis, son conjoint, ses parents. Dans ce film il y a deux scènes qui ont le potentiel de devenir culte, c'est le temps qui parlera J'ai entendu un critique dans l'émission de radio "le masque et la plume" que ce film est misogyne, je cherche encore à quel moment, aucun personnage n'est épargné. Mais vu notre époque victimaire, il est possible que certains ont tendance à voir le mal partout.
Déception complète. J'adore pourtant Laurent Laffite et tous les autres acteurs, mais là c'est lourd, c'est pesant, et c'est pas drôle, Sans queue ni tête, des scènes de nu dont on ne comprend pas l’utilité, et des choses qui moi me choquent! J'aurais voulu aimer ce film, mais j'en suis loin. Seul le début m'a arraché quelques sourires. Le reste c'est plutôt la consternation.
Première réalisation de l’acteur Laurent Lafitte, L’Origine du monde adapte au cinéma la pièce de théâtre de même nom montée au Théâtre du Rond-Point de Paris, pièce qui avait fait parler d’elle pour la crudité avec laquelle elle abordait des interdits. Le long métrage restitue l’audace avec fidélité, surprend son spectateur par des scènes tout à la fois hilarantes et révoltantes en raison de leur grossièreté voire de leur vulgarité, échoue pourtant à justifier à l’écran, par sa mise en scène et par son scénario, cette obsession du scabreux qui devient une finalité en soi et tourne vite en rond. Lafitte ne parvient pas à intégrer ses séquences dans une dynamique d’ensemble, ses sketchs s’articulent mal les uns avec les autres et se répètent ad nauseam – par exemple, la consultation chez la coach de vie holistique réitère encore et encore les interventions inopportunes de Valérie – ; pourtant, il tire de son entêtement une rugosité tonale mêlant le cocasse et l’indécent, pied-de-nez à la comédie populaire française telle qu’elle se pratique à la chaîne avec son happy end mielleux et son éloge du sens de la famille. En lieu et place, le film compose une galerie de monstres : qu’il s’agisse du couple principal qui semble lancé dans un concours de vacheries, le meilleur ami vétérinaire qui se transforme en agresseur sexuel récidiviste ou la mère âgée de quatre-vingt-trois ans dont les révélations successives ternissent l’innocence, tous les personnages dévoilent à un moment un visage atroce, miroir dans lequel se réfléchissent l’hypocrisie et la méchanceté de l’humain. Cette redistribution généralisée de la faute érige L’Origine du monde en théâtre de la cruauté, plus proche de la pièce filmée propulsée en performance que de l’œuvre de cinéma à proprement parler – les entrées et sorties font théâtre, l’enchaînement des répliques et leur diction font théâtre, la gestuelle et la direction d’acteurs font théâtre. Les quelques partis pris esthétiques n’apportent rien, au risque même d’engluer le film dans une ambition auteuriste qui le dessert. Une curiosité à découvrir.
J'aime bien les films qui vont au bout de leur idée et Laurent Lafitte est du genre à ne pas avoir froid aux yeux. Il ose tout et ça marche, j'ai ri de bon coeur à un humour qui frôle le scabreux sans y tomber. Et il délivre quelques messages au passage sur le couple et surtout les mères ! Hélène Vincent est parfaite comme dans un écho d'Un long fleuve tranquille et tous les acteurs qui ne surjouent pas et servent des dialogues savoureux. La réalisation et la direction artistique sont sobres mais élégants. A voir si vous aimez l'humour grinçant un peu à l'anglaise.
J'ai passé un très bon moment avec des répliques et des scènes où j'ai franchement rit. Les auteurs sont très bons notamment Hélène Vincent que j'ai trouvé excellente.
Que sont allées faire Hélène Vincent et Nicole Garcia dans cette comédie dont la Bande Annonce est plutôt aguichante, mais dont le résultat global reste peu probant. C'est bien dommage, car on a un casting d'excellent niveau, une mise en scène des plus théâtrales, mais un fil rouge qui ne tient pas la longueur. Et Karin Viard ou Laurent Lafitte sans oublier Vincent Macaigne, ont beau donner de leur personne, la déception n'en est que plus grande. Les scènes soit disant comiques de nus pour accréditer l'obtention d'une photo (non numérique) via Polaroïd, des bijoux de famille de Brigitte (H Vincent) sont trop caricaturales. L’ensemble indigeste réjouira je ne sais quel public ? Quelques personnes ont quitté la salle de projection.... je ne peux les blâmer.... Comment ce film a t il pu être sélectionné à Cannes..... incroyable.. !!**
Vu au ciné "L'ORIGINE DU MONDE" de et avec Laurent Lafitte, adaptation cinématographique de la pièce du même nom de Sébastien Thiery, le pitch: un avocat d'une quarantaine d'années, marié depuis 17 ans, est en pleine crise existentielle, s'interrogeant sur son couple et sur le sens de sa vie.Un jour il découvre que son coeur ne bat plus, il vit mais n'a plus aucune pulsation, il en fait part à sa femme (pas trop étonnée, elle, qu'il n'ait pas de coeur!) qui le dirige vers sa psy, une espèce de gourou qui lui explique que son coeur cosmique et son coeur physique se sont séparés et lui donne la solution: il a 3 jours pour retrouver son coeur (sinon il mourra) mais pour cela il doit revenir à la source...à sa propre source...à son origine en rapportant à sa psy une photo du vagin de sa mère, ce qui va être le départ de quiproquos et de situations pittoresques! Dit comme ça ça peut paraître absurde et complètement barge et effectivement ça l'est! Politiquement incorrect, malaisant même parfois mais jamais vulgaire, à condition qu'on accepte de rentrer dans cette fable psychanalytique qui évoque les mensonges et les non dits, à travers ces rapports compliqués mère-fils (on comprend mieux vers la fin avec les révélations de la maman), on rit beaucoup même si c'est parfois grinçant et gonflé et la mise en scène évite le piège du théâtre filmé malgré la presque unité de lieu et puis le film s'appuie surtout sur l'aplomb de quatre comédiens au top et qui osent beaucoup: Laurent Lafitte d'abord en déclencheur, Karin Viard en épouse un peu folle, et deux habitués aux superbes seconds rôles et qui ici trouvent vraiment des personnages pittoresques: Vincent MacCaigne, physiquement méconnaissable en pote vétérinaire qu'on dit raté mais qu'on "utilise"(on pense au Villeret du "Dîner de cons") et la formidable Hélène Vincent en mère à l'origine de tout, elle est époustouflante dans la dernière partie de cette comédie assez inclassable, qui évoque par instants le surréalisme à la Blier, c'est joyeusement irrévérencieux, teinté d'un humour noir bienvenu, bref ca dépote et ca décoiffe suffisamment pour casser les codes des comédies formatées!
Du théâtre filmé souvent drôle, assez rythmé, original, bien écrit et très bien servi. U' bon moment mais étonnement, il reste peut de choses quelques heures plus tard. Un bon film de dimanche après midi en salle, de dimanche soir à la télé.
Sans plus j'ai trouvé les acteurs essaient de défendre le film. Mais bon ça ne fait pas très rire. Karin Viard excelle comme tjs. Et superbe l'actrice qui joue la maman.