Avis : The Prom - Page 2

L'histoire est tellement sans intérêt et le film tellement long, que c'est dur d'aller au bout. Les prestations des acteurs ne sont pas à remettre en cause, elles sont excellentes, en particulier celle de Meryl Streep mais ça ne suffit pas. C'est artificiel au possible.

Alors oui, on a des grands acteurs, le message est important, le réalisateur fait partie des plus importants de notre époque, mais ce film n'est pas bon ! On ne s'attache à personne, il y a beaucoup de ventre mou (même certaines chansons ne parviennent pas à redynamiser l'histoire), et le côté show de cette comédie musicale n'apparaît à aucun moment ! alors on se retrouve avec un film plutôt long, bancal, et ennuyeux ! Reste une histoire intéressante !

Une orgie de chansons, de chorégraphies, de numéros de cabotinage, de costumes flamboyants, de couleurs clinquantes, de bavardages amusants sur le destin contrarié d'une jeune lesbienne, divertissante mais un peu longue l'orgie quand même...

Loin des clichés ou, au contraire, de la bienpensance actuelle, "The Prom" a simplement trouvé le ton juste pour aborder l'intolérance.

Et plus particulièrement l'homophobie, sous toutes ses formes même celle qui paraît la plus bégnine.

On suit donc un groupe de stars de Broadway en manque de publicité positive qui se lance dans la défense d'une lycéenne privée de bal de promo parce qu'elle souhaite y aller avec sa copine.

Le film joue sur le décalage entre le monde de Broadway (qui se veut ouvert d'esprit et progressiste mais qui est obnubilé par son nombril et rempli de clichés sur les États ruraux) et le milieu plus conservateur de l'Indiana. Ces premiers vont se croire investi d'une mission presque civilisatrice à l'égard des seconds, ce qui réserve quelques bonnes vannes.

"The Prom" adapte une pièce de Broadway et cela se ressent : tout brille, tout est grandiloquent, surtout les décors et les scènes de danse, et le rendu est très énergique.

Cependant, il hérite aussi des défauts de ces pièces : tout va vite donc les personnages changent d'avis de manière très rapide, il n'y a pas de vrai progression dans le temps. Et puis les dénouements sont express.

Par ailleurs, j'ai adoré les scènes où les lycéennes chantaient, je les trouvais très puissantes. En revanche, celles de Meryl Streep ou de James Corden ont beaucoup moins fonctionnées sur moi. Il y a une vraie inégalité en terme de qualité entre les chansons du film.

Cela dit, ça reste un divertissement très honnête et qui porte un joli message sans enfiler de gros sabots.

Ryan Murphy frappe encore avec cette comédie musicale survoltée et pleine de paillettes ! Déjà à l'origine de séries Netflix emblématiques, le cinéaste renoue avec la réalisation d'un long-métrage après dix ans. "The Prom" est adapté d'une comédie musicale de Broadway, elle-même inspirée de l'histoire vraie d'une lycéenne qui se voit refuser l'accès au bal de promo de son établissement auquel elle voulait participer avec sa petite amie. Bien que la concernée soit devenue une figure militante médiatisée malgré elle, la fiction lui apporte le soutien de stars de la scène new-yorkaise qui sautent sur l'occasion pour défendre une cause tout en redorant leur image publique. Je ne connaissais pas du tout le synopsis et j'avoue que lorsqu'il y a Meryl Streep au casting, je fonce, peu importe le film ! Mais cette comédie musicale teenage à la sauce Disney Channel, bourrée de bons sentiments, de néons et de chorégraphies déchainées se révèle peu surprenante. Certes, "The Prom" est engagé dans son message prônant la différence et la tolérance, mais j'ai eu une grosse sensation de lassitude, de niaiseries et de déjà-vu. Qu'on connaisse "Glee", "High School Musical" ou n'importe quel film teenage abordant les questions d'identité sexuelle au lycée, ce nouveau bonbon acidulé ennuie rapidement car il repose sur un fil rouge déjà bien usé. La présence de Meryl Streep, Nicole Kidman et Kerry Washington apportent néanmoins du crédit à l'ensemble grâce à leur talent incontestable et quelques scènes comiques et sincères. Les scènes de romance de Streep sont pour moi les meilleures. Bref, on se plaît à les observer se déhancher parmi cette foule d'ados. Sans elles, le film aurait été bien insipide car même si ça joue bien, les deux jeunes actrices principales ne font pas mouche. Pour ce qui est des musiques, je les ai trouvé trop nombreuses, assez longues et insignifiantes pour la plupart (chaque personnage a son petit moment de gloire). Heureusement, il y en a une ou deux qui se démarquent mais pas suffisamment pour qu'on ait envie de les réécouter. En fait, le gros défaut de "The Prom", c'est que c'est trop, tout le temps : trop de chansons, trop de flash-mobs, trop de kitsch, trop de clichés (gay modélista, lesbienne en toxido, stars opportunistes et égocentriques...), trop de bons sentiments, trop de déjà-vu, trop d'énergie si bien que j'ai fini par me noyer et à pas retirer grand chose si ce n'est un film gonflé d'optimisme et de show à l'américaine. Cela dit, à la veille de Noël, et surtout par les temps qui courent, "The Prom" peut s'avérer "essentiel" pour la plupart de celles et ceux qui le regarderont...

J’ai trouvé ce film vraiment moyen. Avant de me lancer dans le vif, si je devais résumer ça serait géniale sur la forme, mais vide sur le fond. Je m’explique. J’ai beaucoup aimé tout ce qui est musical. Alors certes quand on s’amuse à prendre les traductions, certaines chansons n’ont pas grand intérêt. Cependant, elles sont toujours rythmées avec des acteurs qui maitrisent ce qu’ils font. C’était pour moi les meilleurs passages. De plus, elles sont accompagnées de chorégraphie sympathique. J’ai aussi été satisfait de tout ce qui est éléments visuels. Les costumes et décors sont agréables à regarder. J’étais content de retrouver Meryl Streep et Nicole Kidman qui sont deux très bonne actrices. Elles font honneur à leur réputation. Andrew Rannells aussi m’a accroché, tout comme Keegan-Michael Key. Malheureusement, l’actrice clé Jo Ellen Pellman n’est pas encore à leur niveau. Le gros problème vient de la façon dont est construite l’histoire. Déjà elle se base sur une vision trop stéréotypée. Surtout qu’on aura à faire à de nombreuses facilités scénaristiques assez agaçante. Le thème, au départ sérieux, dérive dans le divertissement bon marché. De plus, il y a trop de personnages, et au bout d’un moment on perd le fil. On s’éparpille à droite et à gauche dans des intrigues secondaires et cela devient brouillon. Il y a une volonté de trouver un nouvel élan au milieu du film mais c’est raté.

Un p'tit Ryan Murphy mineur. Ca en fait trop (c'est le but), mais le tout devient trop naïf, trop nier, trop en tout. C'est mignon tout pleins, mais aller dans la nuance ou la retenue ne m'aurait clairement pas déplus, et aurait rendu un grand service au scénario ou au casting.

Ici c'est comme un bonbon sucré a mort. Un conte merveilleux pour le bal de promo, mais qui ne fonctionne pas aussi bien qu'il devrait, car les émotion sont exagérer a en avoir la nausée ^^.

Reste une belle production (une photo sublime), des chorégraphie superbement mis en scène. Quand a Andrew Rannells, il est dans une forme olympique, il fait le show a chacune de c'est apparition (a quand une meilleur carrière ?). Je vous conseil Black Monday avec Don Cheadle, il est éblouissant dedans.

Meryl Streep est aussi délicieuse dedans, bien qu'elle cabotine un peux trop, on sent qu'elle se fait plaisir. Nicole Kidman en perso secondaire, charmante mais je me demande encore ce qu'elle fait ici. Par contre, celui qui n'a pas sa place, c'est clairement James Corden. Il ne fonctionne absolument pas dans le rôle de Barry. Dommage, un autre acteur aurait livré de trés belle scène (Nathan Lane par exemple ^^).

Catastrophique ce film est bourré de clichés et absolument inintéressant les chansons sont Boring et même le jeu des acteurs laisse à désirer et pour que Meryl Streep semble mal à l'aise dans un rôle c'est que le scénario est minable
Murphy doit arrêter de penser au profit avant la qualité.

Un film sur la cause LGBT qui renforce les clichés sur cette population ! Complètement passé à côté de l’objectif donc ! Des célébrités majoritairement gaies, égocentriques, narcissiques et excentriques à l’extrême vont aider une jeune fille qui fait face à une fronde d’hostilité anti-gay dans son lycée. Des chansons qui sont toutes un ramassis de pseudo leçons de tolérance, chantées donc par ces personnages caricaturaux insupportables d’égoïsme qui se permettent de donner des leçons hyper convenues de tolérance aux « rétrogrades » habitants de l’Indiana. Aucune nuance. Le tout dans des décors et costumes hyper flashy. Sans compter que faire un film aussi long sans scénario, c’est aussi une prouesse en soi. A fuir donc !

Un bon film très feel good, très coloré, très entraînant grâce à ses musiques qui fait du bien. Les acteurs sont bons ils s'éclatent et il y'a quand même un très gros casting. Les chansons sont bien, elles sont entraînantes et on ne s'ennuie pas. C'est très fun, les couleurs sont vraiment clinquantes tout est violet jaune ou vert et c'est super plaisant à regarder. Il y a quand même quelques facilités scénaristiques car tout est beau et tout est rose mais bon ça reste un film.

Le début est éblouissant. Un régal. De la grande comédie musicale hollywoodienne. Meryl Streep qui va donc continuer à être de plus en plus talentueuse jusqu'à la fin, Nicole Kidman qui retrouve sa séduction et James Corden brillant et attachant. Quant à Kerry Washington, quel plaisir de la voir débarrassée des pauvres mimiques de Scandal. L'impression de retrouver cette magnifique actrice qui crevait déjà l'écran dans Le Dernier Roi d'Ecosse.
Le propos est juste, le traitement sympathique, la musique entrainante, les arrangements de qualité, l'hmour omniprésent pour éviter de sombrer dans le mélo qui tache, les chorés au top.
Malheureusement, c'est trop long et ça ne tient pas la distance. Il y a une grosse demi-heure en trop et notamment les numéros d'Andrew Rannels, vraiment pas au niveau. Sa scène dans le centre commercial plombe le film qui ne retrouvera plus le rythme du début, qu'au prix d'artifices un peu criants. Il fait perdre un gros point à lui tout seul. Dommage.

Aïe aïe aïe!!
Tout ce que l'Amérique peut charrier de médiocrité est dans ce film.
Couleurs criardes inesthétiques, musique d'une banalité stupéfiante, scénario d'une pauvreté indicible.
Mais qu'ont été faire Meryl Streep et Nicole Kidman dans cette galère?

J'ai regardé le film surtout parce que c'était nouveau, sur Netflix, et bien sur totalement emballé par les acteurs. Après quelques moments, j'ai réalisé que le film était tout simplement un peu mauvais. Je suis pourtant un très bon public, car ouvert à toute proposition, j'aime le thème, mais la sauce ne prenait pas. Attention, cela reste agréable à regarder et sympathique. J'ai essaye d'analyser le pourquoi, et ai pensé peut être à tord, que le film n'avais pas été assez travaillé, mais voilà quand on se met en plein milieu d'un film à se demander pourquoi un film est mauvais on a déjà la réponse.
J'ai découvert ensuite que le cinéaste était Ryan Murphy, dont je suis totalement fan (même avec Glee, j'adore particulièrement Hollywood, the Politician, mais c'est vrai qu'il a fait aussi Mange,Prie, aime, que je trouve personnellement insupportable). Ce n'est pas grave, il fera mieux la prochaine fois. A revoir du coup, Lala Land, sans modération.

Pour dire une dernière chose positive, l'actrice joue très bien, les acteurs font le job, les chansons sont insipides (oups), les chorégraphies bien faites.....Dommage, dommage, est ce que trop d'argent tuerait n'importe quel don? trop de facilité?

Grande attente et sans doute un peu trop . J avoue aimer beaucoup les musicals sur scène pour en avoir vu pleins soit à Londres ou à Broadway. Du coup l idée d en avoir avec cette distribution une adaptation sur écran je m en réjouissait. Le but est atteint c est agréable à voir mais sur la durée c est trop long et parfois le réalisateur se perd dans des scènes qui ne servent à rien. Sans doute le problème de Ryan Murphy qui tourne beaucoup et se perd dans des détails pas nécessaire. Meryl Streep est à nouveau royale .

Ryan Murphy signe une comédie musicale légère mais plutôt entraînante. Sans être une surprise remarquable, The Prom se laisse regarder sans déplaisir.
Adapté d'un spectacle de Broadway, lui-même inspiré d'un vrai fait divers (qui s'est déroulé au Mississippi et non dans l'Indiana), on suit le parcours d'une jeune fille qui se voit refuser l'accès au bal de fin d'année à cause de son homosexualité.
Révoltés, des stars du musical mais sur le déclin y voient une occasion de défendre une cause qui leur fera en même temps de la pub.
Comme c'est une comédie musicale, The Prom est bien sur ponctué de chansons et de danses, plutôt agréables à écouter et gentiment chorégraphiés (j'ai bien aimé le passage dans le Mall, ces immenses centres commerciaux américains).
Parfois, on dirait que les acteurs s'amusent plus que nous, le casting est assez côté notamment grâce à la présence de Meryl Streep et Nicole Kidman, la jeune lesbienne est jouée avec enthousiasme par Jo Ellen Pellman, une jeune actrice qui a du potentiel pour devenir une actrice importante de la décennie.
C'est un film sympathique, mais qui préfère la légèreté à la profondeur. Et malgré que tous s'enchaînent assez vite, il y a par moment des baisses de régime.
Dommage aussi que cela manque un peu de folie, une comédie musicale sympathique et divertissante le temps qu'elle dure, toutefois The Prom n'a rien de vraiment mémorable à nous proposer.