Derniers Avis : De Gaulle - Page 19

Trés, très décu par ce film ! Un film fade, ennuyeux, lent On apprend rien sur De Gaulle de son séjour à Londres. Le film s'attachant à la relation avec sa femme et de sa fille handicapée.

Loin d'être un biopic sur toute la vie de l'homme, le film se concentre sur la période qui a fait de De Gaulle le général qui sauva la France. En effet, l'histoire se concentre sur les mois précédents le célèbre appel et sur les raisons qui ont mené le général à s'opposer à la défaite. On en apprend aussi un peu plus sur sa vie de famille et particulièrement Yvonne et leur fille Anna, atteinte de trisomie. On comprend les liens forts et les besoins de se retrouver ensemble. La réalisation est un peu trop classique, on aurait aimé plus d'audace pour relancer la deuxième partie un peu mollassonne. On aurait aimé que le plan classique de l'homme qui marche dans un champ de blé, les caresse du bout des doigts avec le soleil couchant, c'est beaucoup trop déjà vu. La musique est un peu trop omniprésente, comme c'est souvent le cas pour ce genre de film. Lambert Wilson et Isabelle Carré sont excellents et portent réellement le film. Un bon film sur l'histoire de France mais qui manque d'originalité.

Très déçue par le film De Gaulle, autant par son contenu, que par son aspect technique. On observe pendant la moitié du film des plans tremblotants et un focus mal fait sur les personnages, venant donner l'impression de voir flou la moitié du temps. Les transitions entre les plans sont brusques, parfois trop rapides, n'apportant pas la beauté des plans qu'auraient du permettre les décors et les costumes, eux de belle qualité. Je suppose qu'il y a eu un petit problème avec le monteur, car les mêmes plans sont parfois réutilisés (comme pour montrer l'exode des Français sur les routes) à moins d'une minute d'écart. Sans parler des enregistrements sonores, la voix d'Isabelle Carré résonnant parfois comme si elle avait été enregistrée dans la rue et pas dans un studio.
Parlons maintenant du film en lui-même : je reste persuadée que l'aspect mou, niais et terriblement long du film vient de la réalisation plus que des acteurs : les dialogues ne coulent pas, certains sont même grotesques, notamment les interactions avec des personnalités anglaises dont les accents sont plus que mal imités. Les répliques d'Isabelle Carré, Félix Back, et Lucie Rouxel, les font passer pour de jeunes bourgeois niais effarouchés et déconnectés de la réalité - pas pour une famille courageuse et iconique. En parlant d'icône : j'avais pensé voir, avec l'appel du 18 juin, quelque chose du même style que le Discours d'un roi, de la même envergure et de la même éloquence. Nullement, car Lambert Wilson tente d'imiter un accent gaullien à la limite de la parodie, dont l'échec est exacerbé par une mise en scène laissant tomber les conséquences de son discours complètement à plat. Une musique dramatique se place en arrière plan du film, installant un ton bien plus grave que ce qu'on voit à l'écran, donnant un décalage ruinant complètement le ton du film.
Pourquoi avoir choisi Lambert Wilson pour un tel rôle, puisque ce n'est pas son registre, et qu'un maquillage permet de rendre d'autres acteurs français tout aussi ressemblants de De Gaulle ?

Pour moi, le problème ne vient pas du concept du film : bien qu'il se focalise sur une période courte de temps, elle est remplie de détails et d'éléments pertinents pour amorcer une réflection sur De Gaulle. Ici, le problème vient d'une trame mal mise en place, d'images et d'un montage chaotiques, et d'acteurs dont le potentiel n'est pas mis en valeur puisqu'on leur demande de prendre un ton évaporé à chaque réplique, même les plus passionnées.
A recommander uniquement aux jeunes publics, qui, eux, profiteront d'une trame narrative simplifiée, et encore, car la durée d'1h49 peut sembler longue pour leurs accompagnateurs.

Très bien; Beau film. Une interprétation peut-être nouvelle, je ne sais pas, de la fin de la drôle de guerre et de l'entrée en fonction de la lâcheté pour détruire la République. Film à voir et à regarder.

Un film bouleversant qui mêle habilement la petite et la grande histoire. En 1940, en pleine débâcle de l'armée française, on y voit la légende de De Gaulle naitre au travers des allers et retours du général en Angleterre et de ses confrontations parfois vives avec Churchill.
En alternance, on découvre une Yvonne quasi héroïne du quotidien, qui avec ses enfants traversent une France dévastée, désemparée, pour finalement réussir à rejoindre Londres dans des conditions dramatiques à bord d'un navire hollandais surchargé de soldats anglais et de civils hébétés.
La fin du film, avec la famille De Gaulle réunie à Londres, porte un message d'espoir quasi universel.

Très bon film, les acteurs jouent merveilleusement bien vous resterais bouche bais à la fin du film ! Bonne séance à vous !

Une facette de De Gaulle peu révélée jusqu'à présent. Il est toujours intéressant de savoir ce que sont les grands hommes dans leur intimité, et l'on découvre ici le parcours des siens en parallèle des actions qui l'ont mené au fameux Appel. Acteurs justes et crédibles, dans, la retenue. Je reste cependant sur ma faim car je n'ai ressenti aucune intensité dramatique alors que je m'attendais à un film un peu plus sous tension, avec plus d'intensité dramatique, moins lisse.

Vu au ciné "DE GAULLE" de Gabriel Le Bomin, biopic du célèbre général mais uniquement centré sur quelques semaines, celles qui précédent son fameux appel du 18 Juin 1940 (lui qui affirmait que les mots sont souvent les meilleures armes), période clef pour la France et son héros, le film, très romanesque mais au bon sens du terme, alterne évolution stratégique et politique du personnage et vie privée et personnelle avec sa femme et ses enfants, et plus particulièrement sa relation particulière avec sa fille trisomique (à l'époque on disait mongolienne), dans les deux cas il s'agit de résistance, résistance à la capitulation, à la défaite annoncée, refusant l'armistice proposé par Pétain, et résistance aux institutions qui voulaient mettre sa fille dans une maison spécialisée, l'éloignant de sa famille (fait rare à l'époque, il a tout fait pour avoir sa fille handicapée auprès de lui et des siens), l'histoire intime qui croise la Grande Histoire, le destin d'un homme ambitieux et volontaire mais aussi profondément humain, humaniste, avec aussi beaucoup d'amour pour sa femme, elle qui, pourtant souvent éloignée de lui pendant ces moments graves, a joué un rôle de support et de force, de courage (derrière chaque grand homme il y a une femme dit-on). Si la mise en scène est très classique elle n'en demeure pas moins passionnante, la reconstitution est solide (notamment les scènes d'exode prenantes), les reunions politiques assez captivantes et les séquences intimistes remplies d'une belle sobriété dans l'émotion. Mais pour réussir un portrait de cette légende de l'histoire de France il fallait évidemment un grand interprète, un immense comédien: LAMBERT WILSON est bien évidemment de cette trempe là et dès son apparition il "est" De Gaulle: son charisme, sa stature assurent et déroulent sans jamais en faire trop, il incarne vraiment De Gaulle avec une belle sobriété et son puissant magnétisme (après l'Abbé Pierre et le Commandant Cousteau il confirme qu'il a la carrure et le talent pour incarner de telles "figures" de notre patrimoine) à ses côtés l'excellente Isabelle Carré apporte au personnage d'Yvonne De Gaulle à la fois beaucoup de douceur et aussi une bouleversante douleur, avec beaucoup d'humanisme qu'on retrouve constamment au sein de ce couple soudé, les seconds rôles sont aussi très bien à l'image d'Olivier Gourmet en Paul Raynaud, un film efficace et réussi!

Beau film historique respectant la chronologie des faits.
Très bonne interprétation de Lambert Wilson.
Cependant un peu superficiel et manquant de piment.

film intéressant, on apprend deux trois trucs sûrs c'est 15 jours de sa vie, cadrage et image du film très mauvaise (une habitude c'est dernier temps dans le cinéma Français c'est dommage).
Les acteurs tienne bien voire très bien (pour certain) leurs rôles.
manque selon moi d'un peu d'action.

Résumé le général de Gaulle a seulement quelques jours de juin 1940 c est bien triste. Très déçu du contenu du film.... pourtant une belle interprétation par wilson c est bien dommage j aurai préféré une série avec tout les moments importants de ce grand homme.

Une très bonne fresque historique sur le général De Gaulle incarné par Lambert Wilson convaincant dans son rôle.

Le titre est trompeur, et le réalisateur Gabriel Le Bomin aurait pu batailler pour qu’on lui en donne un autre, moins « bateau » car non, « De Gaulle » ce n’est pas le premier biopic de De Gaulle ! L’action se déroule sur un peu plus de 30 jours, c’est peu au regard d’une vie. Mais c’est vrai que ces 30 jours auront fait basculer à la fois le destin de Charles de Gaulle et aussi le destin de la France du XXème siècle. « De Gaulle » est un film qui passe bien, très rythmé et monté de façon intelligente. L’action se déroule sur deux fronts, si j’ose dire. Il y a la Grande Histoire, l’histoire politique et militaire du fameux mois de juin 1940 qui se joue à la fois à Paris, à Londres et à Bordeaux. Et puis il y a l’autre Histoire, celle des français et de l’exode. Elles sont toutes les deux leur forces et leur intérêt mais le choix de monter en alternance l’une et l’autre permet à De Bomin de proposer un film équilibré, qui montre à la fois l’Homme d’Etat mais aussi l’homme tout court. Quelques flash back viennent ponctuer le long métrage, toujours au sujet d’Anne, sa fille trisomique, qui focalise toute l’attention et l’affection de ses parents, des scènes courtes et touchantes mais pas larmoyantes. La réalisation, très propre, cède parfois à l’emphase et au grandiloquent, mais avec un sujet comme De Gaulle, c’était difficilement évitable ! Il y a des scènes fortes, on pourrait évidemment évoquer la fameuse allocution du 18 juin, proposée par le film in extenso. Mais j’en relèverais deux autres. La première, cette réunion du conseil ou s’affrontent les défaitiste (Weygand, Pétain) et ceux qu’on qualifiera bientôt de Gaulliste, arbitré par un Paul Reynaud dépassé par les évènements : tous les enjeux de la défaite de 1940 et de la future collaboration sont là, sous nos yeux, et c’est limpide. La seconde, c’est la scène du bateau, très forte, où la peur est tellement palpable qu’on pourrait la toucher avec le doigt. La musique est discrète, la reconstitution assez soignée, notamment dans les scènes d’exode. Elles ne sont pas impressionnantes au sens premier du terme mais nul besoin de monter des colonnes entières de gens en train de marcher pour faire passer l’émotion, quelques scènes bien filmées, même minimalistes, peuvent suffire. Au casting, beaucoup de comédiens excellents comme Olivier Gourmet, Laurent Stocker, Gilles Cohen, ou encore Catherine Mouchet. Mais c’est évidemment le duo Isabelle Carré/Lambert Wilson qui était attendu au tournant. Isabelle Carré d’abord, campe une Yvonne de Gaulle courageuse et amoureuse, qui cherche à fuir comme des milliers de françaises, sans savoir si elles reverront un jour leur mari. Sa relation avec sa fille Anne est très forte. Elle a refusé son internement (parce qu’elle en avait les moyens, bien-sur) et bien lui en a pris quand on sait ce que la France de Vichy a réservé comme sort aux handicapés mentaux pendant l’Occupation (pour ceux qui l’ignorent, elles les a tout simplement laissé mourir de faim livré à eux même). Elle est très bien Isabelle Carré et elle nous offre une « Tante Yvonne » très différente de l’image surannée qu’on a eue d’elle après la Guerre. Lambert Wilson, affublé de prothèse qui lui donne un vrai air de De Gaulle (de profil c’est bluffant) sans le dénaturer, fait de son mieux dans un rôle hyper difficile. Ce n’est pas un hasard si le cinéma français ne s’était jamais aventuré du côté du Grand Charles, sauf de façon anecdotique. Son phrasé, son attitude, tout est difficile à reproduire (sans singer) tant De Gaulle est inscrit dans la mémoire de chaque français. Il incarne un De Gaulle inédit, je dois dire, amoureux de son épouse (qu’il lutine en scène d’ouverture !), immensément attaché à ses enfants et à sa petite Anne, préoccupé par leur sort comme il est préoccupé par le sort de son pays. Montrer ce De Gaulle là, jamais montré avant, est un parti pris qui se défend. Comme je l’ai dit, le scénario oscille entre le Grande Histoire et la petite, chacune répondant à l’autre. On pourrait se dire que le périple d’Yvonne et des enfants ne fait pas le poids face aux enjeux que son mari tente de faire valoir, mais Yvonne est un symbole : elle représente tous les français, terrifiés et déboussolés par les décisions prises justement par le Gouvernement de Paul Reynaud. Toute la partie politique est très claire, très pédagogique même, et assez cruelle avec Paul Reynaud, montré comme une girouette sous l’influence de sa femme. C’est un peu injuste quand même, être Président du Conseil en 1940, c’était le pire moment pour faire de la politique ! Le personnage de Pétain est assez bien croqué, je dois dire : plein de morgue, anti républicain, antisémite bon teint (comme beaucoup de français du reste, les 4 ans d’occupation le prouveront). Le De Gaulle que le scénario propose est à l’image du personnage, volontaire, pugnace, parfois exaspérant, poussant à la roue pour obtenir ce qu’il veut (de Churchill surtout), adepte du « fait accompli », plein d’emphase et le verbe haut, de ce côte là pas grand chose de subversif. Montrer un De Gaulle plus hésitant, plus désemparé, plus indécis aurait été audacieux, et probablement mal reçu par un public encore très majoritairement « gaulliste ». Le choix de se focaliser sur ce moment là de la vie de Charles de Gaulle, plutôt que d’évoquer la Libération, l’après-guerre ou sa prise de pouvoir en 1958, est plus consensuel, c’est certain. Mais historiquement, c’est de loin la partie la plus intéressante et on peut considérer ce film comme le miroir des « Heures Sombres » ce très bon film de 2018 qui montre exactement les même évènements, mais côté anglais. Je ne m’y attendais pas vraiment, mais le film de Gabriel de Bomin tient bien la route et c’est plutôt une bonne surprise. On peut le trouver consensuel et un peu ampoulé, mais en dépit de ces deux défauts que je lui reconnais volontiers, c’est un film non dénué d’intérêt.

Un film intéressant sur les mois et les jours qui ont précédés l appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle à la BBC depuis Londres. Le film essaie de montrer la vie personnelle du général avec son épouse Yvonne et leur petite fille Anne atteinte de trisomie.
Malheureusement ce 1er biopic sur De Gaulle ne fera pas parti des grands films de l histoire. Les personnages ne sont pas toujours très bien interprétés et certaines scènes manquent de crédibilité.
Un film vu, apprécié mais qui sera vite oublié

Le film est davantage bon par sa portée historique que par ses qualités intrinsèque de film, les acteurs sont la moitié du temps à côté (sauf Lambert Wilson qui joue De Gaulle, militaire assez peu expressif et neutre ce qu'il rend très bien). La mise en scène n'a rien de réellement impressionnant et offre parfois des plans tremblants qui semblent assez hors sujet dans des scènes de dialogues en face à face. Pour le reste le film joue énormément (presque trop) avec le profil de Wilson qui est pour le coup très ressemblant à De Gaulle, c'est au final un très bon film pour les fans du personnage et un film intéressant historiquement pour les autres, ni puissant ni nul, c'est tout simplement un film moyen.