AlloCiné
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Cinememories
Qu’avons-nous retenu du symbole de la Résistance Française lors de la drôle de guerre ? À la fois de l’estime et un acharnement aveugle dans l’espoir de retrouver des campagnes pleines de vie. Cependant, Gabriel Le Bomin échoue misérablement dans sa mise en scène qui ne contemple sa figure nationaliste que d’un côté, en plus de se répéter tout au long de son essai. Pourtant, il y a déjà goûté avec “Nos Patriotes” et “Les Fragments d'Antonin” et il n’y avait pas de quoi s’enthousiasmer pour autant. L’existence même de ce film constitue un combat dont on ne parvient pas à en tirer quelconque leçon. On se contente simplement de dérouler cette figure mythique qui a fait qu’un avec la France dans des moments de doutes, chose que l’on ne sentira pas un seul instant dans ce drame. Et la transparence du personnage n’aide pas non plus à remodeler son manque de profondeur, de même que sa bêtise morale ne saura pas rectifier cette sacralisation à la fois plate et hideuse.
Il ne faudra pas longtemps pour comprendre dans quelle sorte de piège le réalisateur s’est enfermé, malgré ses intentions louables. Or, ce film ne repose que son une date anniversaire dont il serait judicieux de repenser sur un support différent. Cet épisode de l’Histoire ne s’éparpille pas et sait de quoi il veut parler, mais l’appel du 18 juin 1940 relève d’une nuance plus forte, dans le sens patriotique du terme. L’intrigue traine allègrement dans les allers-retours entre la vie privée et la vie professionnelle d’un homme qui ne se caractérise pas forcément de lui-même. Il gravite autour de ce repas de famille que l’on interrompt par un soupçon de méfiance quant au gouvernement qui manipule ses valeurs et qui implose de l’intérieur. Cependant, la démarche est maladroite. Mettre en avant une enfant atteinte d’une trisomie que l’on considère égal à l’attachement morale d’une France « résistante » ne peut satisfaire tout le monde, même les plus indulgents. Il en va de même dans ce jeu systématique de vouloir identifier le grand Charles De Gaulle, interprété par un Lambert Wilson qui ronronne, par la caricature de son profil. Nous en sommes à ce point de non-retour, à cette rupture qui manque de rigueur et à ces plans imparfaits, comme s’il y avait un contre-jour pour gâcher un symbole ou une pensée.
Mais s’arrêtera donc cette triste épopée, si ce n’est dans l’inconscient du public du moment ? Il fallait donc placer la femme de ce guerrier dans le même jeu et en face d’une autre plus sournoise. La dualité fonctionne sans doute sur papier, mais sur l’écran, l’hésitation entraine des failles beaucoup trop visibles et profondes pour qu’on les néglige ou qu’on les oublie. Pourtant, ces moments de légèrement auprès d’une famille d’aisée devraient ramener le spectateur sur le front que les hautes instances redoutent et esquivent. Mais pour le peu que cela fonctionne, rien n’est sans limites. Lorsque le film se confronte à ses idéologies et ses échanges conflictuelles, l’impasse sur « Les Heures Sombres » semble inévitable. Mais la personnalité britannique reste plus palpable dans un projet de ce genre, qu’un homme qui ne vit et qui s’alimente uniquement dans le symbole d’une renaissance. Et toute la complexité de l’homme politique revient nous provoquer à chaque instant où il trouvera l’opportunité de hisser le drapeau tricolore au sommet d’une nation, appauvrit par ses mœurs et une crise omniprésente de l’amour pour sa patrie.
Cet entêtement peut en convaincre quelques-uns, mais tel manque de recul sur l’appréciation de « De Gaulle » à l’écran peut plus que troubler, car nous y extirperons de la frustration. Tout aura beau promettre le courage et la détermination du discours de conclusion et d’ouverture pour une nouvelle génération, mais les ambitions font rarement mouche ou se condamnent bien avant l’exécution. Il suffit d’observer l’écriture des personnages s’opposant aux héros pour comprendre que la subtilité peut rendre nerveux. Le périple est donc sans retour et ironiquement sans appel, sachant l’enchantement que l’on a négligé dans l’intime et le quotidien de personnages secondaires, presque plus imposants qu’un personnage emblématique qui piétine la réalité historique.
Il ne faudra pas longtemps pour comprendre dans quelle sorte de piège le réalisateur s’est enfermé, malgré ses intentions louables. Or, ce film ne repose que son une date anniversaire dont il serait judicieux de repenser sur un support différent. Cet épisode de l’Histoire ne s’éparpille pas et sait de quoi il veut parler, mais l’appel du 18 juin 1940 relève d’une nuance plus forte, dans le sens patriotique du terme. L’intrigue traine allègrement dans les allers-retours entre la vie privée et la vie professionnelle d’un homme qui ne se caractérise pas forcément de lui-même. Il gravite autour de ce repas de famille que l’on interrompt par un soupçon de méfiance quant au gouvernement qui manipule ses valeurs et qui implose de l’intérieur. Cependant, la démarche est maladroite. Mettre en avant une enfant atteinte d’une trisomie que l’on considère égal à l’attachement morale d’une France « résistante » ne peut satisfaire tout le monde, même les plus indulgents. Il en va de même dans ce jeu systématique de vouloir identifier le grand Charles De Gaulle, interprété par un Lambert Wilson qui ronronne, par la caricature de son profil. Nous en sommes à ce point de non-retour, à cette rupture qui manque de rigueur et à ces plans imparfaits, comme s’il y avait un contre-jour pour gâcher un symbole ou une pensée.
Mais s’arrêtera donc cette triste épopée, si ce n’est dans l’inconscient du public du moment ? Il fallait donc placer la femme de ce guerrier dans le même jeu et en face d’une autre plus sournoise. La dualité fonctionne sans doute sur papier, mais sur l’écran, l’hésitation entraine des failles beaucoup trop visibles et profondes pour qu’on les néglige ou qu’on les oublie. Pourtant, ces moments de légèrement auprès d’une famille d’aisée devraient ramener le spectateur sur le front que les hautes instances redoutent et esquivent. Mais pour le peu que cela fonctionne, rien n’est sans limites. Lorsque le film se confronte à ses idéologies et ses échanges conflictuelles, l’impasse sur « Les Heures Sombres » semble inévitable. Mais la personnalité britannique reste plus palpable dans un projet de ce genre, qu’un homme qui ne vit et qui s’alimente uniquement dans le symbole d’une renaissance. Et toute la complexité de l’homme politique revient nous provoquer à chaque instant où il trouvera l’opportunité de hisser le drapeau tricolore au sommet d’une nation, appauvrit par ses mœurs et une crise omniprésente de l’amour pour sa patrie.
Cet entêtement peut en convaincre quelques-uns, mais tel manque de recul sur l’appréciation de « De Gaulle » à l’écran peut plus que troubler, car nous y extirperons de la frustration. Tout aura beau promettre le courage et la détermination du discours de conclusion et d’ouverture pour une nouvelle génération, mais les ambitions font rarement mouche ou se condamnent bien avant l’exécution. Il suffit d’observer l’écriture des personnages s’opposant aux héros pour comprendre que la subtilité peut rendre nerveux. Le périple est donc sans retour et ironiquement sans appel, sachant l’enchantement que l’on a négligé dans l’intime et le quotidien de personnages secondaires, presque plus imposants qu’un personnage emblématique qui piétine la réalité historique.
videoman29
La plupart des grands « Chefs » emblématiques de la seconde guerre mondiale ont été depuis longtemps immortalisés sur grand écran (Churchill et Patton bien sûr, mais aussi Hitler et Heidrich, pour ceux qui me viennent immédiatement à l'esprit). Il est donc bien légitime que notre bon vieux « De Gaulle » obtienne, à son tour, le coup de projecteur qui lui revient de droit. A ce titre, le film de Gabriel le Bomin (« Nos patriotes ») était attendu par bon nombre d'historiens en herbe et d'admirateurs du Général. Malheureusement, il faut vite se rendre à l'évidence... il ne nous apprend pas grand chose sur l'incroyable destin du personnage public. En effet, le scénario se concentre sur une courte période, allant des derniers combats de la bataille de France au fameux appel du 18 juin. Ces quelques semaines sont parfaitement réalistes mais sans la moindre surprise et seuls les profanes y trouveront une réelle source de réflexion. Ceci dit, l'ensemble n'est pourtant pas totalement dénué d'intérêt... il nous permet également d'entrer, sur la pointe des pieds, dans l'intimité de ce militaire d'apparence rigide. Ses relations passionnées avec sa famille forcent d'ailleurs le respect et lui donnent une grande humanité (qui est assez nouvelle dans l'idée qu'on se fait habituellement de lui). A signaler, également, le très bon travail des acteurs principaux, qui ne ressemblent pas forcément à leur personnage (physiquement s'entend) mais qui jouent avec conviction, sans les trahir un seul instant. Au final, ce « biopic » aurait sans doute pu être approfondi, historiquement parlant, mais il se suit toutefois sans ennui... ce qui n'est déjà pas si mal.
ManoCornuta
Si le film déroule une partition assez connue, il sait aussi adopter des angles d'attaque plutôt intéressants, apportant un éclairage sur l'homme intime (souvent ignoré) par contraste avec l'homme politique naissant, confronté à la solitude de son combat face à un pouvoir abdiquant. Lambert Wilson, sans en rajouter, est confondant de mimétisme tout en magnifiant les sentiments torturés de son personnage, et la belle relation des époux De Gaulle est joliment abordée, tout au long d'un film sans grosses surprises mais qui parvient à éviter de traîner en longueurs inutiles. Il n'y a pas le clinquant des productions américaines, mais le souffle de l'Histoire est bien présent.
S’il existe une figure mythique de l’Histoire de France du XXème siècle, c’est bien Charles de Gaulle ! Il est donc surprenant que celui-ci soit resté quasiment absent des écrans hexagonaux. On peut imaginer que cela peut être dû à son physique et à sa voix si particulière qui peut pousser un acteur à se ridiculiser en voulant l’imiter. Lambert Wilson réussit à éviter cet écueil en ne cherchant pas le plagier. Ainsi, après quelques premières secondes où on réalise la différence avec la personne d’origine, on accepte Wilson dans le rôle et on oublie le temps de la projection son modèle. Cela est dû à une interprétation juste de l’acteur en accord avec le reste du casting (à l’exception peut-être d’Isabelle Carré qui ne semble pas tout à fait faite pour le rôle). En dehors de cet aspect, De Gaulle de Gabriel Le Bomin peut intéresser par l’exactitude de son aspect historique même si on peut regretter qu’il ne s’intéresse qu’à une minuscule partie de la vie du célèbre Général, à l’inverse de son titre qui aurait pu laisser suggérer une biographie complète. Hélas, le film souffre d’une présence trop grande de la vie privée du Grand Charles à une époque où les événements étaient tellement graves que le personnel se devait de passer derrière le public et surtout d’un académisme trop présent. On a ainsi souvent l’impression d’assister à un téléfilm de luxe plutôt qu’à un véritable film de cinéma : on suit un spectacle anecdotique là où le sujet aurait nécessité une vraie force de mise en scène. Un film à regarder essentiellement d’un point de vue historique.
Suffisamment romancé pour en faire un film attractif et fidèle pour être historiquement intéressant. Lambert Wilson joue la sobriété et vue la stature du personnage c'est plutôt juste de ne pas trop en faire. En choisissant de se concentrer sur l’année 1940 le film ne se disperse pas et va au bout des choses. On retrouve le De Gaulle publique et on découvre le De Gaulle privé, père et mari tendre et aimant. J’ai eu honte de si mal connaître l’histoire et la personnalité d’un homme qui à joué un si grand rôle dans l’Histoire.
J'ai particulièrement apprécié la manière dont ce film rend humains les personnages historiques de cette période. J'ai appris des choses sur les événements de juin 40. Je recommande ce film.
Un biopic qui ne décolle jamais vraiment,et pourtant il y avait de quoi faire avec un personnage comme De Gaulle!Alors ce n'est pas scandaleux et ça se regarde mais on n'apprend rien de plus que ce que l'on sait déjà,à part quelques anecdotes sur la relation entre De Gaulle et sa famille qui d'ailleurs sont touchantes parfois mais pas passionnantes non plus, et en ce qui concerne la tension politique suite à la défaite de la France elle ne monte jamais vraiment ou ne se fait que peut ressentir.Il y avait pourtant un énorme potentiel à faire un biopic sur ce personnage historique est respectable qu'est le général De Gaulle et il n'est clairement pas exploité,bien trop fade et sans surprise dans sa réalisation.2,5/5
T-Tiff
Qu'il est difficile de faire un film sur Charles De Gaulle, un des plus grands personnages de l'Histoire de France et le plus contemporain. Et c'est justement cela qui pose problème, car aujourd'hui encore la figure du Général suscite les passions. Certains auraient pu reprocher au film d'éviter tout questionnement autour du personnage et de dresser un portrait idéalisé, quand d'autres auraient pu crier à l'affront de voir leur icône caricaturée. Gabriel Le Bomin s'attelle donc à cette tâche difficile avec "De Gaulle". Nous avons été plutôt satisfaits du résultat pour ce biopic. Certes, on sent que le film veut rendre la figure du Général plus humaine, en insistant beaucoup sur la relation de celui-ci avec sa famille. Le film s'ouvre d'ailleurs sur une scène intime entre De Gaulle et sa femme. On pourra quand même trouver le film un peu trop insistant sur le handicap d'Anne, la fille du Général atteinte de trisomie. Le film a surtout l'intelligence de se concentrer uniquement sur les quelques mois qui ont précédé l'armistice et qui ont conduit De Gaulle à faire son célèbre appel du 18 juin, devenant ainsi le chef de la France libre. Si l'histoire est bien sûr connue de tous, il est intéressant de voir le déroulement des différentes péripéties. Lambert Wilson s'en sort plutôt bien, même si on regrette qu'il se laisse par séquence un peu enfermer dans sa volonté d'être le Général plus que de l'incarner, notamment dans la scène de l'appel du 18 juin, qui est à notre avis un peu ratée. Le reste du casting est très juste. "De Gaulle" relève plutôt bien le défi d'être l'un des premiers biopics sur un personnage marquant de notre Histoire.
À la suite de moult documentaires, séries et téléfilms, Charles De Gaulle voit sa première adaptation au cinéma sous les traits de Lambert Wilson (Colette, une femme libre, Catwoman, Des hommes et des dieux). Très ciblé, le film se concentre sur les mois de mai et juin 1940, alors que Paris est sur le point de céder face à l’Allemagne nazie. Confronté au défaitisme du gouvernement français (« Il est l’heure, sans honte et sans déshonneur, de reconnaître notre défaite. »), De Gaulle doit trouver le moyen de sauver la France de l’horrible menace qui l’attend. Le film met alors en scène plusieurs personnages historiques avec des acteurs arborant un certain charisme dans leurs interprétations accompagnées de répliques poignantes, à commencer par Paul Reynaud, joué par Olivier Gourmet (Coluche, l’histoire d’un mec, Mesrine : l’ennemi public n°1, Edmond), partagé entre le combat et la reddition (« Je ne vous permets pas, De Gaulle !! »).
« En ces heures douloureuses, c’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat… »
Lors d’un conseil de guerre, passage-clé du scénario, le maréchal Pétain est présent mais plutôt effacé, et régulièrement présenté comme assoiffé de pouvoir. Rejoignant Londres, De Gaulle tente un accord avec le premier ministre Winston Churchill, interprété par un Tim Hudson convaincant, dans le but de remotiver les Français par le biais de la BBC, sur un large plan valorisant les deux hommes. Le film est également l’occasion d’en apprendre davantage sur les enfants et la femme du général. Jouée par Isabelle Carré (Les enfants du marais, Respire), Yvonne De Gaulle doit s’exiler pour échapper aux Allemands et tenter de rejoindre son mari en Angleterre. Correctement interprétée, elle reste cependant assez timide, témoignant en partie du manque d’envergure de la narration.
« Les mots, ce sont les seules armes qu’il me reste. »
Si les décors et les costumes sont bien reconstitués dans une réalisation offrant des passages solides comme le plan-séquence durant lequel De Gaulle traverse un champ de bataille avec le conflit en fond, la violence des situations n’est pas suffisamment marquée et les personnages auraient mérité d’être davantage mis en valeur. Pour autant, Lambert Wilson interprète un De Gaulle avec une poigne de fer à sa hauteur, entre déterminisme (« Quoi que nous fassions, cette guerre sera mondiale, décidons de continuer le combat ailleurs. »), remise en question (« Je suis surtout un homme qui a tout quitté : son pays, ses fonctions, et qui a laissé sa famille dans un pays à feu et à sang. ») et rejet du nouveau pouvoir en place (« Vous êtes dégradé et déchu de la nationalité française. »). Le célèbre appel du 18 juin 1940 marque le dernier acte du long métrage, dont l’intérêt réside essentiellement dans le choix de la courte période qu’il traite et dans les quelques bons passages qu’il en retire.
« En ces heures douloureuses, c’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat… »
Lors d’un conseil de guerre, passage-clé du scénario, le maréchal Pétain est présent mais plutôt effacé, et régulièrement présenté comme assoiffé de pouvoir. Rejoignant Londres, De Gaulle tente un accord avec le premier ministre Winston Churchill, interprété par un Tim Hudson convaincant, dans le but de remotiver les Français par le biais de la BBC, sur un large plan valorisant les deux hommes. Le film est également l’occasion d’en apprendre davantage sur les enfants et la femme du général. Jouée par Isabelle Carré (Les enfants du marais, Respire), Yvonne De Gaulle doit s’exiler pour échapper aux Allemands et tenter de rejoindre son mari en Angleterre. Correctement interprétée, elle reste cependant assez timide, témoignant en partie du manque d’envergure de la narration.
« Les mots, ce sont les seules armes qu’il me reste. »
Si les décors et les costumes sont bien reconstitués dans une réalisation offrant des passages solides comme le plan-séquence durant lequel De Gaulle traverse un champ de bataille avec le conflit en fond, la violence des situations n’est pas suffisamment marquée et les personnages auraient mérité d’être davantage mis en valeur. Pour autant, Lambert Wilson interprète un De Gaulle avec une poigne de fer à sa hauteur, entre déterminisme (« Quoi que nous fassions, cette guerre sera mondiale, décidons de continuer le combat ailleurs. »), remise en question (« Je suis surtout un homme qui a tout quitté : son pays, ses fonctions, et qui a laissé sa famille dans un pays à feu et à sang. ») et rejet du nouveau pouvoir en place (« Vous êtes dégradé et déchu de la nationalité française. »). Le célèbre appel du 18 juin 1940 marque le dernier acte du long métrage, dont l’intérêt réside essentiellement dans le choix de la courte période qu’il traite et dans les quelques bons passages qu’il en retire.
Charles De Gaulle est clairement l'une des personnalités politiques les plus marquantes de ces 100 dernières années en France. "De Gaulle" est donc un film qui vient tenter de nous romancer une partie de sa vie, à savoir son rôle au sein de la Seconde Guerre Mondiale. Un parti-pris intéressant donc, et qui va vite s'avérer assez prenant. Globalement, je trouve que le film est plutôt correct dans son ensemble, mais avec de grosses qualités et de gros défauts. Globalement, le tout reste quand même assez rapidement résumable, car il y a peu d'éléments extrêmement marquants au sein de celui-ci. Sa principale force sera donc clairement son sujet, et son ton, essayant de coller le plus possible aux événements réels. Cela semble assez respectueux, et les nombreux échanges entre ses différentes grandes personnalités historiques seront intéressants. Par ailleurs, Lambert Wilson se débrouille assez bien dans le rôle du général, et il est aussi un plutôt bon choix de casting au niveau de la ressemblance physique avec le véritable Charles De Gaulle. L'ensemble est donc assez intéressant, on y apprend certaines choses que nous ne savions pas forcément, le film réussit le pari d'être assez ludique. À vrai dire, le seul gros bémol de cette histoire sera de ne pas réussir à se concentrer uniquement sur les gros événements. Elle ira beaucoup de fois prendre le point de vue d'Yvonne De Gaulle pour combler les quelques trous du scénario. Sauf que cela se ressent malheureusement un peu trop, ces séquences se perdant un peu dans l'Histoire avec un grand H. Cependant, pour le reste, le film réussit son pari et est un biopic correct sur ce grand moment de l'histoire de France. J'aurais peut-être apprécié que le long-métrage aille un peu plus loin, même au niveau de la conclusion, c'est-à-dire que le film ose s'arrêter encore plus loin, mais cela ne reste que des détails. L'ensemble reste satisfaisant et se regarde assez bien. Pour conclure, une bonne reproduction historique.
Un de Gaulle très humain et très bien interprété par Lambert Wilson, une mise en scène soignée, une fidèle reconstitution historique. De bons ingrédient spour un film réussi meme si parfois il y manque un souffle épique.
De Gabriel Le Bomin (2020)
Une année très particulière . En effet c'est le dernier film vu le dimanche 15 mars avant la fermeture des cinémas suite à la pandémie du Covid 19. Et le premier film que j'ai voulu voir (à nouveau) dès l'ouverture des salles le lundi 22 juin 2020.
La première qualité du film est la mise en perspective des évènements avec les nombreux aspects de cette période trouble et agitée. La chaos d'un pays en guerre avec ses bombardements, ses armées en déroute et surtout l'incompréhension de cette situation tant par les français que par les politique est très bien montré. Comme la volonté à peine cachée d'une partie des gouvernants de laisser le pays à la merci des allemands. Le point de vue évoqué par De Gaulle est mis en perspective au regard aussi du point de vue du Maréchal Pétain acquis non pas peut^être à la cause allemande mais surtout à la cause d'un état fort pour mettre à bas le régime démocratique et la République. Le film oscille sans cesse entre ses deux conceptions antagonistes. L'autre qualité du film est dans cette tranche de vie de De Gaulle , tranche de vie qui a fait rencontrer l'homme et l'histoire est de montrer le De Gulle de l'intérieur , du point de vue familial. Et notamment tl'histoire qui a beaucoup marqué le couple de sa fille handicapée qu'il n'a jamais abandonné dans des institutions. Et dans les années 1940, assumer un enfant handicapé était vraiement un acte fort . La personnalité de sa femme maginifiquement abordée par une Isabelle Carré rayonnante et emplie d'ampathie. Un film fort sur un grand personnage . Si bien qu'on pardonnera peut être le coté légende que le film essaie d'imposer parfois. Lambert Wilson est incroyable et semble habité par son personnage. Une pléiade d'acteurs au service d'un récit passionnant : Olivier Gourmet,Catheine Mouchet,Laurent Stocker et Gilles Cohen.
Une année très particulière . En effet c'est le dernier film vu le dimanche 15 mars avant la fermeture des cinémas suite à la pandémie du Covid 19. Et le premier film que j'ai voulu voir (à nouveau) dès l'ouverture des salles le lundi 22 juin 2020.
La première qualité du film est la mise en perspective des évènements avec les nombreux aspects de cette période trouble et agitée. La chaos d'un pays en guerre avec ses bombardements, ses armées en déroute et surtout l'incompréhension de cette situation tant par les français que par les politique est très bien montré. Comme la volonté à peine cachée d'une partie des gouvernants de laisser le pays à la merci des allemands. Le point de vue évoqué par De Gaulle est mis en perspective au regard aussi du point de vue du Maréchal Pétain acquis non pas peut^être à la cause allemande mais surtout à la cause d'un état fort pour mettre à bas le régime démocratique et la République. Le film oscille sans cesse entre ses deux conceptions antagonistes. L'autre qualité du film est dans cette tranche de vie de De Gaulle , tranche de vie qui a fait rencontrer l'homme et l'histoire est de montrer le De Gulle de l'intérieur , du point de vue familial. Et notamment tl'histoire qui a beaucoup marqué le couple de sa fille handicapée qu'il n'a jamais abandonné dans des institutions. Et dans les années 1940, assumer un enfant handicapé était vraiement un acte fort . La personnalité de sa femme maginifiquement abordée par une Isabelle Carré rayonnante et emplie d'ampathie. Un film fort sur un grand personnage . Si bien qu'on pardonnera peut être le coté légende que le film essaie d'imposer parfois. Lambert Wilson est incroyable et semble habité par son personnage. Une pléiade d'acteurs au service d'un récit passionnant : Olivier Gourmet,Catheine Mouchet,Laurent Stocker et Gilles Cohen.
Ce film n’est pas du tout un biopic sur le Général de Gaulle mais sur les quelques jours qui ont précédé son appel du 18 juin 1940 et beaucoup plus encore sur sa vie familiale, notamment ses relations avec son épouse et Anne, leur fille handicapée.
Il était intéressant de mettre un peu plus en lumière Yvonne, son épouse, surnommée ”Tante Yvonne” qu’on a souvent représentée comme une femme sinon insignifiante, du moins très effacée qui faisait du tricot silencieusement à l’ombre de son mari.
La réalisation offre une mise en scène soignée, les acteurs s'en sortent plutôt bien mais l'ensemble est plus proche d'un film TV que d'un film pour grand écran.
Même maquillé au mieux pour ressembler au Général de Gaulle, on voit surtout Lambert Wilson.
Il faut dire que depuis que j’ai vu en 2005 Bernard Farcy dont la ressemblance était extraodinaire dans le film TV en deux parties ”Le Grand Charles”, je ne trouve aucun comédien pouvant l’égaler.
Bref, ce ne fut pas tout de même une amère déception mais assurément pas une magnifique réussite.
Il était intéressant de mettre un peu plus en lumière Yvonne, son épouse, surnommée ”Tante Yvonne” qu’on a souvent représentée comme une femme sinon insignifiante, du moins très effacée qui faisait du tricot silencieusement à l’ombre de son mari.
La réalisation offre une mise en scène soignée, les acteurs s'en sortent plutôt bien mais l'ensemble est plus proche d'un film TV que d'un film pour grand écran.
Même maquillé au mieux pour ressembler au Général de Gaulle, on voit surtout Lambert Wilson.
Il faut dire que depuis que j’ai vu en 2005 Bernard Farcy dont la ressemblance était extraodinaire dans le film TV en deux parties ”Le Grand Charles”, je ne trouve aucun comédien pouvant l’égaler.
Bref, ce ne fut pas tout de même une amère déception mais assurément pas une magnifique réussite.
DE GAULLE : un film historique sympathique, un Lambert Wilson charismatique et un discours patriotique !!!
Mou, long et ennuyeux, les rares scènes suscitant un minimum d'intérêt sont celles de négociations et des savoureux échanges avec Churchill....pas un biopic mais un film relatant les quelques semaines qui précédent l'appel du 18 juin, avec ces rebondissements et ses dialogues proches du téléfilm. Très dispensable.
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