Cata de chez cata, tout simplement, parce que chiant. Voilà, c'est dit.
Il commence à se passer quelque chose au bout d'une heure 8. Sur un film d'une heure 58, c'est un peu long comme "longueur". Et puis, pendant cette heure et 8 mn, on n'a que des gros plans du visage de l'acteur/réa, peu suffisant pour créer une réflexion philosophique sur... quoi ? "Le thème du plan serré dans le cinéma du 21e siècle", ou "Tout sur les techniques d'implantation de barbe" ? Mystère.
Ensuite, il se passe (enfin) quelque chose, dans un vaisseau spatial mais, malheureusement, les acteurs jouent mal, sauf le personnage à qui il arrive quelque chose de fâcheux. Dommage, on aurait justement aimé le voir plus longtemps.
Après, on a droit à du délire physiologique quand un personnage tombe dans de l'eau à 1° suite à un bris de glace (non remboursé par votre assurance), en ressort (comment ?) et continue tout mouillé sa progression dans une tempête où le vent doit souffler à moins 50° (ou moins 25° c'est pareil). Irréaliste, le personnage aurait dû geler sur place, tout simplement. On oublie de dire que le personnage en question retrouve son chemin sans boussole ni repère d'aucune sorte, le scénariste a dû l'oublier dans un tiroir, la boussole...
Et puis, au bout d'une heure 57,
on comprend (enfin) que la charmante demoiselle qui l'accompagne était une hallucination. Drôlement réaliste, l'hallucination
. Faut dire que le réalisme en question, joué par LA révélation du film, Caoilinn Springall, vous obligera à faire une sieste, boire un chocolat chaud et prendre deux aspirines pour
piger que c'en était une
.
Bref, aucun intérêt. Georges aurait dû revoir, 2001, 2012 et La Légende avant de faire ce film.