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Cinéphiles 44
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1,5
Publiée le 14 janvier 2021
Sortie discrètement sur la plateforme Netflix, la septième réalisation de George Clooney est un film de science-fiction inspiré du roman “Good Morning, Midnight”. Derrière et devant la caméra, Clooney interprète les derniers jours d’un scientifique solitaire basé dans l’Arctique en 2049. Ses collègues ont quant à eux quitté la Terre dévastée par une catastrophe mondiale. Le personnage tente une dernière mission, celle d’alerter et sauver un équipage parti dans la région de Jupiter de ne pas revenir sur Terre. Sur le papier “Minuit dans l’univers” intrigue. Dans les faits, le film est un grand vide où rien ne se passe. George Clooney avait plein d’idées, mais celles-ci sont retranscrites avec un fourre-tout considérable avec une pseudo aura spirituelle incompréhensible. Les comédiens jouent d’ailleurs sans conviction. “Minuit dans l’univers” est raté et manque cruellement d’entrain. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Gros ratage Minuit dans l'Univers. George Clooney se prend les pieds dans le tapis a travers cette aventure post apocalyptique inintéressante. Les thématiques sont éculées, le scénario est d'un vide abyssal. Le cinéaste s'inspire des meilleurs, mais il ne raconte pas grand chose.
Ma cinquième incursion dans la filmographie de George Clooney en tant que réalisateur et probablement son oeuvre qui m'a le moins convaincu à ce jour sans pour autant que je boude mon plaisir. Un long-métrage bien plus proche de la quête initiatique que du blockbuster rutilant même si le message écologiste le rapproche beaucoup de films comme "Gravity" d'Alfonso Cuaron ou "Interstellar" de Christopher Nolan. A travers une inexorable fin du monde, un ensemble qui s'interroge sur la transmission, l'héritage, délaissant ainsi toute grandiloquence scénaristique pour une atmosphère plus intimiste, poignante. A mon sens, de la science-fiction plutôt correcte quoique parfois excessivement lente qui ne méritait ni l'engouement médiatique ni les systématiques attaques critiques.
George Clooney nous propose de le SF en mode survival tout en lenteur mais très bien filmée. L’ennui dans lequel « Minuit dans l’Univers » nous plonge se dissipe quelque peu au moment où les deux histoires que l’ont suivaient en parallèles se connectent enfin. Ayant le sentiment d’avoir eu devant moi une sorte de melting-pot d’autres films du genre, je suis resté sur ma faim.
Si les mots ne touchent pas autant que l'intention et son propos, que le rythme colle plus à du Soderberg sous remake, Clooney oeuvre avec passion et touche. On n'est pas contrarié et on ne peut qu'encourager, lui qui a appris des plus grands et ne cherche pas à reproduire mais à faire usage de compétences pour se réinventer sur un sujet qui touche, la sauvegarde de l'espèce humaine.
Un film très sombre mais bien réalisé et joué. Sur les 2 twistes, l'un se devine facilement mais pas le second. L'histoire est en parti original. Dommage que le film se découvre sur notre triste contexte actuel. La partie se déroulant sur Terre est la plus captivante.Clooney y joue juste.
Lancé sans avoir regardé les détails, j'étais sûr qu'avec un rythme aussi lent et décousu il s'agissait d'une série. Pas du tout, rideau de fin au bout de 2h sans qu'on n'ait rien compris du lien entre la base où se trouve le personnage de George et le vaisseau, encore moins la recherche des parents de la fillette ou les autres humains restés sur Terre, où va le vaisseau qui part...ailleurs...n'importe quoi...
Ce soir, je voulais un petit film spatial sans prise de tête. Bonne pioche. Alors oui, le film n'a pas vraiment d'ambition mais c'est parfait pour se vider la tête. Ça réussit même une mixture intéressante entre le zen et l'oppressant qui ne laisse pas indifférent. La fin du monde ainsi euphémisée devient confortable, et on s'abandonne facilement.
Un fait notable toutefois : le film se passant à la fois sur Terre et dans l'espace, Clooney n'hésite pas à prioriser tour à tour l'un sur l'autre (à une longue période passée à un endroit succède un long moment passé à l'autre), ce qui crée une distance entre ces deux points à peine reliés par une communication radio fluctuante, tout en nous mettant face à notre attachement pour les personnages : ils nous manquent vite et ça maquille bien les déjà-vus.
La stratégie n’est pas très prudente pour un mash-up avoué de Gravity et The Revenant, mais elle est adéquate puisque c'est cet attachement qui finira par l'emporter (en tout cas pour un mood sans prise de tête). Et puis, bien sûr, le coup de bluff : on avait pourtant toutes les raisons de deviner qu'un des personnages était le fruit de l'imagination du héros livré à lui-même dans un Antarctique aux portes de l'Apocalypse, mais la douceur simple de sa relation avec la fillette ne laissait rien soupçonner. De la SF simple saupoudrée de tendresse : un mood solide pour un bon film d’ambiance auquel il ne faut pas trop demander.
Je suis naturellement plutôt client de ce genre de film de science-fiction réaliste, un genre qui a donné naissance à quelques chefs-d’œuvre au cours des dernières années. George Clooney a probablement voulu également inscrire son film, "Minuit dans l'Univers" à leur côté, mais malheureusement il rate le coche. Alors, contrairement à de nombreuses critiques, nous n'avons pas trouvé le résultat catastrophique. L'acteur-réalisateur incarne ici un scientifique fatigué, qui veille sur la Terre après que les Hommes l'aient quittée à la suite d'une catastrophe écologique. Il doit notamment entrer en contact avec un vaisseau revenant d'une mission sur une lune de Jupiter. Le film alterne donc les séquences sur Terre où George Clooney barbu doit survivre dans le froid de l'Arctique avec les scènes dans l'espace où Felicity Jones, Kyle Chandler et le reste de l'équipage rentrent de leur mission affrontant quelques petites péripéties. Mélangeant donc "The Revenant" avec "Gravity", le film semble parfois devenir une copie mal inspirée de ces films, lui donnant un regrettable air de déjà-vu. Les visuels du film sont plutôt soignés, mais rien d'exceptionnellement novateur, en particulier dans l'espace. On apprécie toutefois le rythme calme du film, et le ping-pong entre Terre et espace. Le tout conduit vers un final encore une fois pas très original mais efficace. "Minuit dans l'Univers" avait les ingrédients pour faire un grand film, mais la recette est connue et pas très bien réalisée.
Même si les décors sont réussis et les acteurs assez crédibles, il manque à ce film quelque chose qui pourrait le rendre captivant ! C'est assez (trop) long et il ne se passe pas grand chose même si on peut comprendre que c'est un peu le thème du film.. Bref, assez déçu
George Clooney, réalise et joue dans cette production Netflix, acteur surestimé, il montre ici, qu'il n'a rien a dire, c'est mou, c'est long, c'est ennuyeux, seule une scène ou deux dans le vaisseau vaut le coup d'œil, mais cela nous fait penser à Gravity, alors ce n'est pas réussi, pas de climax, pas de sensation, une histoire qui tient sur le revers d'une pochette d'allumettes.
Vu The Midnight Sky, Bon c'est pas forcément mauvais selon moi disons que le film prend son temps sans réellement répondre à des questions laisser sans réponse un film SF follement mélancolique et un peu lent mais qui vaut tout de même le coup d'oeil ⭐⭐
Propre. Minuit dans l’Univers n’a pas eu les honneurs de la sortie en salles en France puisque c’est une production Netflix. C’est probablement dommage car il y avait de quoi exploiter un grand écran. A noter qu’il s’agit déjà de la 7ème réalisation de Clooney. Nous sommes dans un futur assez proche et l’humanité semble être touchée par un cataclysme mal identifié. Le Dr Lofthouse est seul dans le cercle arctique, une zone qui n’est pas encore touchée par le phénomène. Il est seul ou presque car il a une petite gamine sur les bras, « oubliée » sur place par ses parents. Il déprime et doit subir des dialyses régulièrement. C’est pas la fête quoi. Un jour il rentre en contact avec une équipe spatiale qui tente de revenir sur Terre et qui ne sait rien de ce qui se passe à la maison. Ce qui n’est pas expliqué ne nécessite pas d’explication parce que ce n’est peut-être pas explicable, fameux théorème SFien. On n’en saura donc pas beaucoup plus sur la situation terrienne. Le développement de l’intrigue prend son temps et joue sur l’ambiance plus que sur le spectaculaire. La photo est magnifique, crépusculaire, et les couleurs sont aussi froides que les matériaux des décors. Ça donne donc un film posé et parfois légèrement déprimant. Creux et vainement esthétisant ? Peut-être aussi. Mais ma foi, ce n’est jamais désagréable. On aime le rapport qui s’installe entre ce Clooney Droopy et cette gamine pas causante. Ils semblent se comprendre par leurs regards, celui de Clooney, caché dans sa barbe et celui de la môme, de gigantesques et magnifiques yeux bleus. Parallèlement, les scènes d’action et de tension viennent surtout du récit des astronautes. La finalité de tout ça est bien-sûr la construction de la compréhension par le spectateur du rapport entre les deux lieux et les personnages. A la clé, de l’inattendu. En bref, un film d’anticipation plutôt sympa, esthétiquement très réussi, que l’on suit avec plaisir malgré quelques longueurs et une petite impression de poudre de perlimpinpin m’as-tu-vu, voire un peu de déjà-vu.
J'ai vu tellement de mauvaises critiques sur ce film que je m'attendais à un véritable navet. Et finalement ce n'est pas si mal.
C'est long très long c'est un fait et c'est malgré les effets spéciaux plutôt agréable un assez gros défaut du film.
La dualité entre un Georges Clooney seul et l'équipage du vaisseau spatial est intéressante mais malheureusement assez mal amené et parfois quelques peu maladroite.
Reste quelques scènes fortes des acteurs qui font le job et une navette spatiale bien filmée et joliment réalisée.
Personnellement le film ne m'a pas bouleversé ni amené à réfléchir sur le sens de la vie mais ça se laisse regarder sans attendre grand chose.
Le twist final est sympa mais très maladroitement amené ce qui gache l'effet de surprise. On passera outre aussi les incohérences scénaristiques pour ne retenir que les points positifs du film