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    Le blues de Ma Rainey
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    Le Video Club De Sabrina
    Le Video Club De Sabrina

    32 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2021
    Chicago durant les années 20, la « mère du blues » Ma Rainey, intraitable et caractérielle, nous invite à l’enregistrement de son morceau le plus célèbre « The black Button ».
    Dans l’attente de l’arrivée de la diva, les musiciens ont une discussion agitée sur les conditions de vie de la population noire victime de la ségrégation raciale dont le jeune et ambitieux trompettiste Levee a fait les frais dans son enfance, tous se livrent à de douloureux souvenirs.
    La tension monte crescendo entre Ma Rainey et ses producteurs blancs, compliquant ainsi la séance d’enregistrement venant à s’éterniser, situation qui conduira inévitablement au drame !
    Adaptation de la pièce de théâtre d’August Wilson, lauréat du prix Pulitzer et produite par Denzel Washington, Le Blues de Ma Rainey confirme le talent de Viola Davis qui nous livre une interprétation puissante.
    Il s’agit également du dernier film du regretté Chadwick Boseman (Black Panther).

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 février 2021
    "Le Blues de Ma Rainey" aurait pu être une superbe lettre d'amour au jazz. Malheureusement, il en ai bien loin. Tout est mécanique, sans folie, plat et insipide. Chadwick Booseman et Viola Davies ne joue même pas bien. Comment deux acteurs talentueux surtout elle, ont pu se lancer dans une expérience aussi médiocre ? Un des plus échecs de Netflix, niveau cinéma hollywoodien ! Ce qui revient à dire de beau, vrai, bon cinéma.
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2021
    Le Blues de Chadwick... Dernier film avec Chadwick Boseman, Le Blues de Ma Rainey ne sera pas la sortie de scène que l'acteur méritait, et l'on s'attriste que les récompenses (nominations aux Golden Globes, certainement aussi aux Oscars...) se souviennent subitement de lui pour ce rôle caricatural (qu'il tient comme il peut) alors qu'il avait offert des prestations magistrales dans Message from the King ou encore Get on up, passées sous silence. Mais il n'est pas le seul à faire les frais de la réalisation inaboutie de ce drame tiré d'une pièce de théâtre, on ne comprend pas bien la nomination de Viola Davis également, avec les dix minutes d'interprétation que l'on en voit, d'autant plus avec un personnage qui n'a qu'une expression faciale à offrir : lèvres pincées et paupières mi-closes. Un peu comme nous devant notre téléviseur, au final, quand on subit les premières 45 minutes enfermées dans une seule pièce à voir des musicos répéter et palabrer sans fin (infernal d'ennui), quand on constate le peu de soin apporté aux musiques du film (pas de BO mémorable si ce n'est un tranquille jazz d'ascenseur, et une chanson-thème qui est coupée lors de la séquence-clé en plein milieu ou entendue depuis la salle d'à côté, avec des bruits parasites qui la gâchent... pas vraiment un film musicophile). Le scénario déçoit aussi, ne racontant pas grand-chose sur l'heure trente, l'enregistrement passant allègrement en second-plan au profit des discussions inutiles entre musiciens (l'histoire de la mère de Levee qui sort de nulle part en pleine dispute, et constitue un argument qui dure des plombes sans que la partie adverse ne sourcille...Un monologue très mal amené qui passe encore au théâtre mais est improbable dans ce film). La seule sympathie évidente que l'on peut avoir pour Le Blues de Ma Rainey est son discours militant pour la cause des personnes de couleur, à qui le monde de la musique a tout volé à l'époque (il n'y a qu'à voir les origines "noires" des tubes d'Elvis Presley pour s'en convaincre) comme le montre le dernier plan du film, si réaliste bien que "prêt-à-penser" (on nous force un peu l'avis, en opposant volontairement des musiciens de couleur avec des habits clinquants, qui dansent, vivent la musique, à un groupe de "Blancs" qui restent statiques, chantent placidement et sans envie évidente... Une mise en scène légèrement "forcing d'opinion"). Le fond du message est bien là, et le hold-up musical remis sur le devant de la scène en dernière partie de film rattrape le dérapage scénaristique qui le précède ("He stepped on my shoes !!!"... Ou comment finir de saccager le personnage de ce pauvre Chadwick). L'hommage à la chanteuse Ma Rainey, la dédicace du film à la mémoire de Chadwick Boseman et son message engagé sont les bons points à retenir de cette piètre réalisation qui nous file le blues.
    Agaloz
    Agaloz

    44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2021
    L'Amérique au visage blanc-noir qui qui ne s'assume pas et vit avec son passé semble sans arrêt avoir livré toutes ses histoires, de la plus sordide à la plus héroïque. Il reste pourtant tant de personnages surgis de ce passé torturé qui nous réserve des comptines d'un moment. Ma Rainey en fait partie. A son échelle, l'espace d'une vie de gloire, elle renverse les codes, entourés de musiciens obligés de s'y soumettre encore et toujours. Ce drame en huis-clos (ou presque) est déroutant, dans le bon sens du terme. Chacun joue de son influence, joue une partition empreinte d'un passé tâché et d'un présent qu'il faut bien subir. Les personnages sont savoureux, les dialogues parfois un peu longuets mais souvent pointus, la photo est épatante, l'ambiance est prenante, le jeu des acteurs est juste. Il faut attendre un moment avant d'avoir un peu de rythme à cette intrigue aux multiples facettes.
    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2021
    Ce film vaut le coup d'être vu pour la dernière prestation de Chadwick Boseman, et que dire à part que c'est la consécration, un rôle fort pas évident a tenir et en intensité , ou l'acteur donne de sa personne, il est bien accompagné par une viola Davis mégalo en diva.
    mais mis a part ces deux comédiens, le film est long, et on s'y perd dans ce film qui dénonce la ségrégation dans les années 20.
    J'ai aimé
    - Chadwick Boseman, je lui aurais attribué le gloden globe 2020
    - Les années 1920 sont bien restitués
    j'ai pas aimé
    - rythme lent
    bon film construit pour mettre en avant les acteurs, mais il manque le petit plus pour en faire un film d'exception.
    Le D.
    Le D.

    204 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2021
    "Le blues de Ma Rainey" est un film plutôt sympa avec une histoire intéressante et les personnages sont sympathiques. J'ai trouvé qui y avais un peu de longueurs et une fin de film un peu décevante.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2021
    Près de trois ans après « La Vie immortelle d'Henrietta Lacks », George C. Wolfe trouve refuge dans une autre pièce d’August Wilson, où Denzel Washington nous avait déjà introduit un « Fences » maladroit. Ici, la mise en scène, sans être flamboyante, rend davantage service au huis clos, qui s’amuse à donner de l’élan à des conflits que nous connaissons que trop bien. Même s’il n’est pas surprenant de retrouver des thématiques raciales et sociétales de la communauté afro-américaine sur une plateforme qui prône la diversité, il restera encore du chemin avant de rendre l’ensemble aussi percutant que séduisant. Trop bavard et pas assez spontané, le film souffre du format de théâtre filmé, si bien que les émotions ne peuvent diffuser leur subtilité de notre côté de l’écran.

    Pourtant, les signaux commençaient à prendre forme et à prendre vie, lorsqu’on nous dévoile la figure emblématique de la mère du blues sur sa scène. Le caractère de Ma Rainey (Viola Davis) nous évoque ainsi une combattivité des plus admirables. Et dans cette même lancée, il est possible de percevoir une détresse ou une forme d’ivresse qu’elle transforme en force, à travers ses paroles et son indépendance, aussi bien sous le projecteur qu’en-dehors. Il suffit de la voir s’imposer dans des conflits avec son manager et son producteur, pour qui le business de la voix est unidirectionnelle. La fièvre du racisme baigne ainsi le décor des années 20, dans une Amérique encore sous l’emprise d’une incompréhension à la culture d’autrui. A la place, on se permet de s’approprier la matière grise, en laissant le talent crouler et se faire piétiner par la névrose des soumis.

    Le devoir de patrimoine hurle donc son chant du cygne, à l’image du regretté Chadwick Boseman, dont l’interprétation du trompettiste Levee transpire d’émotion. Lui, qui chausse d’une ambition des plus prometteuse, subit le revers des lois de son monde. De sa colère, naît des aveux émouvants, liés à ses traumatismes et à son rapport à la foi. Et malgré les portes qu’il parvient à ouvrir, l’espoir ne dure qu’un temps, avant qu’il ne rebrousse chemin dans la dure réalité où il évolue à peine. Ce qu’il faut comprendre, c’est bien entendu la déroute des droits civiques qui pèse dans l’esprit du jeune homme, fier de ses perspectives, fier de ses souliers. Des mots et du réconfort qui viennent de la chair, donc. Ce morceau semble tout de même poursuivre sa route, encore jusqu’à aujourd’hui, s’inscrivant de plus en plus dans les mœurs, comme nécessité et comme testament.

    Entre ces deux personnalités, qui campent amèrement des positions justifiées, il y a de quoi bâtir une symphonie cathartique, à défaut de songer à une harmonie des plus prospère. Mais comme chacun exerce son droit d’imposer sa culture et ses motivations, « Le blues de Ma Rainey » (Ma Rainey’s Black Bottom) empoigne ce sens de cette révolte, occulter par un affreux épilogue, dont la radicalité transperce le cœur et l’âme de ceux qui ont composé dans leur sang toute leur vie. Mais au-delà des faux-semblants, il reste une partition des plus tendre qui ne parvient pas à exalter, malgré une narration qui suit le rythme du Black Bottom. Les protagonistes sont bien trop statiques dans ce qu’ils cherchent à véhiculer, quand bien même les enjeux méritent d’être débattus.
    nokidoki
    nokidoki

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2021
    Comme ça, c'est clair, on sait à qui va aller l'oscar du meilleur acteur. Si Chadwick Boseman ne l'a pas à titre posthume, il n'y a pas de justice.
    Et Viola Davis a de fortes chances de l'avoir aussi. La concurrence est grande, mais elle a ses chances.
    Quant au film, un magnifique huis-clos, même si on bavarde beaucoup, superbement filmé. Caméra, image, lumière, ... tout est parfait.
    Un veritable chef d'œuvre produit par Netflix.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 563 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Le concept est intéressant mais laisse entrevoir les longueurs et le meurtre final n'est pas nécessaire. Cependant le récit et le propos importants convainquent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2021
    Cela ne ressemblait même pas à une pièce de théâtre adaptée au cinéma. Ce n'était vraiment qu'une pièce de théâtre qui a été filmée. La haute estime que la plupart des spectateurs accordent à cette pièce est due à leur amour pour Viola et Chadwick (que je partage) mais même leurs performances n'ont pas pu sauver cette histoire. Des dialogues sans fin pour faire avancer le film car il n'y a pas de véritable histoire. J'aime Viola Davis mais j'ai été très déçu. D'abord cette pièce n'aurait pas dû être transformée en film. Ça ne marche pas car les pièces ne se transforment pas facilement en films et celle-ci échoue. Peut-être que j'en attendais trop à cause du titre. Il ne s'agissait même pas d'elle mais du trompettiste joué par Chadwick Boseman. Il était bien mais le scénario était mauvais. Encore une fois le problème était d'essayer de transformer une pièce de théâtre en film...
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2021
    Pour ce film adapté d'une pièce de théâtre George C. Wolfe n'a pas su ou n'a pas voulu s'écarter d'un jeu très théâtral, beaucoup trop théâtral. En plus, on n'entend pas autant de musique qu'on aurait souhaité. C'est dommage car les comédiens et les comédiennes, au vu de leurs qualités, auraient su donner leur maximum dans ce qui aurait pu être un véritable film de cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    À Chicago, pendant l’été 1927. « Ma » Rainey (Viola Davies), surnommée, « la mère du blues » est au sommet de sa gloire. Elle doit enregistrer un disque dans le studio de son producteur. Ses musiciens l’attendent en discutant. Parmi eux, Levee (Chadwick Boseman) affiche fièrement ses rêves d’émancipation. Quand la diva arrive enfin, flanquée de son neveu bègue dont elle exige qu’il participe à l’enregistrement et d’une débutante à laquelle Levee fait du rentre-dedans, la tension est à son comble.

    "Le Blues de Ma Rainey" est un produit Netflix à haute valeur ajoutée. C’est l’adaptation d’une pièce du grand dramaturge August Wilson, dont l’œuvre décrit les conditions de vie des Noirs en Amérique au XXème siècle. "Fences", prix Pulitzer, avait été adapté par Denzel Washington en 2016 et avait valu à Viola Davis l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. On ne change pas une équipe qui gagne : c’est Denzel Washington qui produit "Le Blues de Ma Railey" et c’est Viola Davis qui en interprète le rôle principal.

    "Le Blues…" a les mêmes qualités et les mêmes défauts que "Fences". "Fences" était une radioscopie des années cinquante ; "Le Blues…" documente les années vingt, le "Cotton Club", la Harlem Renaissance qui voient une bourgeoisie noire en pleine ascension sociale s’installer avec sa musique (le blues, le jazz, le charleston, le "black bottom"…) dans les États du Nord des Etats-Unis. Cette aisance matérielle fraîchement acquise n’occulte pas les traumatismes encore récents que cette minorité a vécus. C’est au personnage de Levee de le rappeler dans la scène la plus poignante du film où il raconte l’agression subie par sa mère quelques années plus tôt dans le Sud.

    Le problème du "Blues" – comme celui de "Fences" – est d’être trop fidèle à la pièce dont il est tiré et d’en respecter scrupuleusement l’ordonnancement figé. La conséquence est de nous infliger d’interminables dialogues auxquels des mouvements de caméra certes virtuoses ne parviennent pas à donner un peu de vie. On comprend vite qu’on ne sortira guère de ce studio confiné à l’atmosphère surchauffée et on n’a d’autre alternative que de prendre son mal en patience en attendant que des personnages stéréotypées (la diva toquée, le trompettiste révolté, l’impresario mielleux, la starlette allumeuse…) aillent au bout de leur rôle. Le film/la pièce se conclue par un coup de théâtre dramatique assez peu plausible dont le seul intérêt semble être d’avoir essayé de lui donner le piment qui lui manque.

    "Le Blues de Ma Rainey" est le dernier film de Chadwick Bosmean, le héros de "Black Panther", mort à quarante-trois ans seulement d’un cancer de colon qui y fait une ultime apparition, les traits défigurés par la maladie.
    Ilan Rozenwajn
    Ilan Rozenwajn

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2021
    Cette foie si on est face à un film qui est surprenant, les personnages sont très bien développé battement celui de Chadwick Boesman qui est un personnage très profond, les autres personnages sont bien écrit mais ils sont sur tout présent pour qu'on puisse encore plus comprendre la personnalité de Levee. D'ailleurs la fin est très inattendu, tout en étant totalement compréhensible. La mise en scène offre une colorimétrie très jaune et illuminé lorsqu'on est à l'extérieur ce qui fait contraste avec les scènes en intérieur bien plus intimiste. Il y'a énormément de plan séquence, ce qui facilite grandement le rythme du film. L'ambiance musicale est très fidèle à l'époque à la quelle elle s'inscrit, tout en offrant des musique très bien orchestré. Le film parle très bien de son message, ça parle de racisme de manière banale mais efficace tout en étant une bonne critique du rêve américain. Pour conclure le blues de Ma Rainey est très bon, il est assez simpliste dans ce qu'il fait et certain personnages auraient mérité plus développement comparé à d'autre mais c'est très bien réalisé tout en étant intelligent et surprenant.
    Clément Canaux
    Clément Canaux

    5 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Un magnifique film !
    Viola Davies est parfaite dans son rôle de Ma Rainey, le regretté Chadwick Boseman nous offre une prestation endiablée et pleine de vie pour sa dernière apparition à l'écran.
    Ce huis-clos nous offre une atmosphère agréable et chaleureuse. A voir !
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    208 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Boseman est lumineux comme il ne le sera jamais plus. Un presque huis clos étourdissant par cette performance d'acteurs que Denzel Washington provoque comme pour son surprenant passage derrière la caméra. Le blues se joue à tout instant dans les gestes et le cadre qui l'accompagne ainsi que les mots. Une belle subtilité.
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