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    Le blues de Ma Rainey
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    49 critiques spectateurs

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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    606 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Le Blues de Ma Rainey est un film intelligent, bien écrit et bien rythmé. Mise en scène théâtrale inattendue, dialogues efficaces, personnages impactant. Les sujets sociaux, artistiques et politiques, sont abordés avec finesse, à travers un semi huit clos passionnant.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-le-blues-de-ma-rainey-avec-chadwick-boseman-un-huit-clos-passionnant.html
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    " Le Blues de Ma Rainey " diffusé sur Netflix est un drame musical très moyen dans son ensemble. En effet commençons par les points positifs de ce film: Tout d'abord ce film marque la dernière apparition du regretté Chadwick Boseman disparu cette année qui a de bonnes chances de remporter l'oscar du meilleur acteur l'an prochain, belle performance aussi de Viola Davis avec une superbe voix ( nomination au oscar possible), j'ai également apprécie l'univers du film qui retranscrit bien les années 1920 et ses quelques sons jazz ( malheureusement trop peu selon moi), cependant j'ai trouvé l'ensemble très bavard , trop théâtral sans réelle émotion, en tant que spectateur j'ai un peu subi l'histoire destiné à une certaine catégorie de cinéphile. Vite oublié à la fin de la projection.
    Audrey L
    Audrey L

    560 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2021
    Le Blues de Chadwick... Dernier film avec Chadwick Boseman, Le Blues de Ma Rainey ne sera pas la sortie de scène que l'acteur méritait, et l'on s'attriste que les récompenses (nominations aux Golden Globes, certainement aussi aux Oscars...) se souviennent subitement de lui pour ce rôle caricatural (qu'il tient comme il peut) alors qu'il avait offert des prestations magistrales dans Message from the King ou encore Get on up, passées sous silence. Mais il n'est pas le seul à faire les frais de la réalisation inaboutie de ce drame tiré d'une pièce de théâtre, on ne comprend pas bien la nomination de Viola Davis également, avec les dix minutes d'interprétation que l'on en voit, d'autant plus avec un personnage qui n'a qu'une expression faciale à offrir : lèvres pincées et paupières mi-closes. Un peu comme nous devant notre téléviseur, au final, quand on subit les premières 45 minutes enfermées dans une seule pièce à voir des musicos répéter et palabrer sans fin (infernal d'ennui), quand on constate le peu de soin apporté aux musiques du film (pas de BO mémorable si ce n'est un tranquille jazz d'ascenseur, et une chanson-thème qui est coupée lors de la séquence-clé en plein milieu ou entendue depuis la salle d'à côté, avec des bruits parasites qui la gâchent... pas vraiment un film musicophile). Le scénario déçoit aussi, ne racontant pas grand-chose sur l'heure trente, l'enregistrement passant allègrement en second-plan au profit des discussions inutiles entre musiciens (l'histoire de la mère de Levee qui sort de nulle part en pleine dispute, et constitue un argument qui dure des plombes sans que la partie adverse ne sourcille...Un monologue très mal amené qui passe encore au théâtre mais est improbable dans ce film). La seule sympathie évidente que l'on peut avoir pour Le Blues de Ma Rainey est son discours militant pour la cause des personnes de couleur, à qui le monde de la musique a tout volé à l'époque (il n'y a qu'à voir les origines "noires" des tubes d'Elvis Presley pour s'en convaincre) comme le montre le dernier plan du film, si réaliste bien que "prêt-à-penser" (on nous force un peu l'avis, en opposant volontairement des musiciens de couleur avec des habits clinquants, qui dansent, vivent la musique, à un groupe de "Blancs" qui restent statiques, chantent placidement et sans envie évidente... Une mise en scène légèrement "forcing d'opinion"). Le fond du message est bien là, et le hold-up musical remis sur le devant de la scène en dernière partie de film rattrape le dérapage scénaristique qui le précède ("He stepped on my shoes !!!"... Ou comment finir de saccager le personnage de ce pauvre Chadwick). L'hommage à la chanteuse Ma Rainey, la dédicace du film à la mémoire de Chadwick Boseman et son message engagé sont les bons points à retenir de cette piètre réalisation qui nous file le blues.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2021
    Près de trois ans après « La Vie immortelle d'Henrietta Lacks », George C. Wolfe trouve refuge dans une autre pièce d’August Wilson, où Denzel Washington nous avait déjà introduit un « Fences » maladroit. Ici, la mise en scène, sans être flamboyante, rend davantage service au huis clos, qui s’amuse à donner de l’élan à des conflits que nous connaissons que trop bien. Même s’il n’est pas surprenant de retrouver des thématiques raciales et sociétales de la communauté afro-américaine sur une plateforme qui prône la diversité, il restera encore du chemin avant de rendre l’ensemble aussi percutant que séduisant. Trop bavard et pas assez spontané, le film souffre du format de théâtre filmé, si bien que les émotions ne peuvent diffuser leur subtilité de notre côté de l’écran.

    Pourtant, les signaux commençaient à prendre forme et à prendre vie, lorsqu’on nous dévoile la figure emblématique de la mère du blues sur sa scène. Le caractère de Ma Rainey (Viola Davis) nous évoque ainsi une combattivité des plus admirables. Et dans cette même lancée, il est possible de percevoir une détresse ou une forme d’ivresse qu’elle transforme en force, à travers ses paroles et son indépendance, aussi bien sous le projecteur qu’en-dehors. Il suffit de la voir s’imposer dans des conflits avec son manager et son producteur, pour qui le business de la voix est unidirectionnelle. La fièvre du racisme baigne ainsi le décor des années 20, dans une Amérique encore sous l’emprise d’une incompréhension à la culture d’autrui. A la place, on se permet de s’approprier la matière grise, en laissant le talent crouler et se faire piétiner par la névrose des soumis.

    Le devoir de patrimoine hurle donc son chant du cygne, à l’image du regretté Chadwick Boseman, dont l’interprétation du trompettiste Levee transpire d’émotion. Lui, qui chausse d’une ambition des plus prometteuse, subit le revers des lois de son monde. De sa colère, naît des aveux émouvants, liés à ses traumatismes et à son rapport à la foi. Et malgré les portes qu’il parvient à ouvrir, l’espoir ne dure qu’un temps, avant qu’il ne rebrousse chemin dans la dure réalité où il évolue à peine. Ce qu’il faut comprendre, c’est bien entendu la déroute des droits civiques qui pèse dans l’esprit du jeune homme, fier de ses perspectives, fier de ses souliers. Des mots et du réconfort qui viennent de la chair, donc. Ce morceau semble tout de même poursuivre sa route, encore jusqu’à aujourd’hui, s’inscrivant de plus en plus dans les mœurs, comme nécessité et comme testament.

    Entre ces deux personnalités, qui campent amèrement des positions justifiées, il y a de quoi bâtir une symphonie cathartique, à défaut de songer à une harmonie des plus prospère. Mais comme chacun exerce son droit d’imposer sa culture et ses motivations, « Le blues de Ma Rainey » (Ma Rainey’s Black Bottom) empoigne ce sens de cette révolte, occulter par un affreux épilogue, dont la radicalité transperce le cœur et l’âme de ceux qui ont composé dans leur sang toute leur vie. Mais au-delà des faux-semblants, il reste une partition des plus tendre qui ne parvient pas à exalter, malgré une narration qui suit le rythme du Black Bottom. Les protagonistes sont bien trop statiques dans ce qu’ils cherchent à véhiculer, quand bien même les enjeux méritent d’être débattus.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    158 abonnés 2 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Boseman est lumineux comme il ne le sera jamais plus. Un presque huis clos étourdissant par cette performance d'acteurs que Denzel Washington provoque comme pour son surprenant passage derrière la caméra. Le blues se joue à tout instant dans les gestes et le cadre qui l'accompagne ainsi que les mots. Une belle subtilité.
    nokidoki
    nokidoki

    65 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2021
    Comme ça, c'est clair, on sait à qui va aller l'oscar du meilleur acteur. Si Chadwick Boseman ne l'a pas à titre posthume, il n'y a pas de justice.
    Et Viola Davis a de fortes chances de l'avoir aussi. La concurrence est grande, mais elle a ses chances.
    Quant au film, un magnifique huis-clos, même si on bavarde beaucoup, superbement filmé. Caméra, image, lumière, ... tout est parfait.
    Un veritable chef d'œuvre produit par Netflix.
    Le D.
    Le D.

    180 abonnés 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2021
    "Le blues de Ma Rainey" est un film plutôt sympa avec une histoire intéressante et les personnages sont sympathiques. J'ai trouvé qui y avais un peu de longueurs et une fin de film un peu décevante.
    Victor A.
    Victor A.

    53 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2020
    C'est un grand oui pour Le blues de Ma Rainey et un grand oui pour la dernière performance de Chadwick Boseman qui nous offre peut-être sa meilleure prestation de sa carrière dans ce film ! Tiré d'une pièce de théâtre (et ça se sent !), le film manque parfois de subtilité mais est toujours juste et important ! Les dialogues sont inégaux mais parfois très bien écrits. Une vraie énergie se dégage de ce film !
    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Le concept est intéressant mais laisse entrevoir les longueurs et le meurtre final n'est pas nécessaire. Cependant le récit et le propos importants convainquent.
    Le Popcorn critique
    Le Popcorn critique

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Je me suis laissé embarquer dans ce film je l’avoue surtout pour l’acteur Chadwick Boseman, grand acteur faisant sa dernière apparition devant les caméras, mais aussi pour le côté musical. Même si ce n’était pas sa meilleure performance, j’ai été encore une fois épaté par le jeu de ce grand acteur partit si tôt, mais j’ai été déçu car cela est plus un film autour de la musique mais pas sur la musique.
    Nanoune
    Nanoune

    22 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2020
    C'est un film vraiment magnifique les scènes de chants et des musiciens sont superbes viola davis alias ma rainey est EXCEPTIONNELLE comme d'habitude et chadewick boseman est EXTRAORDINAIRE le casting est très bon A regarder !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 507 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2021
    Cela ne ressemblait même pas à une pièce de théâtre adaptée au cinéma. Ce n'était vraiment qu'une pièce de théâtre qui a été filmée. La haute estime que la plupart des spectateurs accordent à cette pièce est due à leur amour pour Viola et Chadwick (que je partage) mais même leurs performances n'ont pas pu sauver cette histoire. Des dialogues sans fin pour faire avancer le film car il n'y a pas de véritable histoire. J'aime Viola Davis mais j'ai été très déçu. D'abord cette pièce n'aurait pas dû être transformée en film. Ça ne marche pas car les pièces ne se transforment pas facilement en films et celle-ci échoue. Peut-être que j'en attendais trop à cause du titre. Il ne s'agissait même pas d'elle mais du trompettiste joué par Chadwick Boseman. Il était bien mais le scénario était mauvais. Encore une fois le problème était d'essayer de transformer une pièce de théâtre en film...
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2021
    1927 à Chicago, la mère du blues chante son BLACK BOTTOM.
    La diva est désagréable à l'extrème et est très capricieuse.
    Les disputes des musiciens entre chaque prise sont trop bavardes et naïves.
    Le trompettiste a un trop gros égo et tout tourne autour de lui, jusqu'au dénouement improbable à cause de belles chaussures.
    Les blues sont très bons mais trop peu nombreux.
    Avec une légère évocation des tensions musicales entre blues traditionnel et nouvelle vague.
    On reste sur notre fin...
    Jipéhel
    Jipéhel

    45 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2022
    Blues party

    Ce drame musical est le 1er film de George C. Wolfe qu’il m’est donné de voir. Et je n’ai pas perdu mon temps avec cette adaptation de la pièce d'August Wilson, lauréat du prix Pulitzer, Les tensions s'exacerbent et les esprits s'échauffent au cours d'une séance d'enregistrement, dans le Chicago des années 20, tandis que plusieurs musiciens attendent la légendaire Ma Rainey, artiste avant-gardiste surnommée "la mère du blues". Arrivant en retard, l'intrépide et volcanique Ma Rainey se lance dans un bras de fer avec son manager et son producteur blancs, bien décidés à lui imposer leurs choix artistiques. Tandis que les musiciens patientent dans la salle de répétition, l'ambitieux trompettiste Levee, attiré par la copine de Ma, est déterminé à faire sa place dans le milieu de la musique. Poussant ses camarades à se confier, il provoque un déferlement d'anecdotes, de vérités et de mensonges qui bouleverseront à jamais le cours de leur vie… Ces 94 minutes ont été couvertes de prix, 2 Oscar, 2 Bafta Awards, 1Golden Globes…amplement mérités.
    D’aucuns se plaindront que c’est du théâtre filmé. Certes. Mais bien filmé, bien écrit et surtout bien joué. Voilà déjà 3 arguments forts en faveur de ce film hélas seulement visible sur Netflix depuis deux ans. Mais qu’importe, reste la grande force de cette page de l’histoire du jazz et donc de l’Amérique. L’action se situe au début des années 20, - reconstitution parfaite -, donc des 1ers moments de la prohibition, mais aussi de la 1ère évolution de la musique de jazz, qui se résumait jusqu’alors au seul blues, style dont Ma Rainey était considérée une des reines. Ce scénario nous raconte donc une journée plus qu’agitée d’enregistrement d’un disque de Ma Rainey et de ses 4 musiciens. La performance, outre les interactions entres les personnages, c’est d’arriver en si peu de temps à dresser un état de la place des noirs dans la société du nord des USA – l’action se situe à Chicago -, et à nous faire sentir les débuts de l’évolution du jazz vers des musiques plus écrites, plus orchestrées, plus formelles dont certains musiciens blancs comme Bix Beiderbecke ou Glenn Miller deviendront les têtes d’affiche. C’est passionnant, drôle et dramatique à la fois et bourré de musique… et de la bonne. Un régal.
    Côté casting, Viola Davis, totalement méconnaissable, nous gratifie d’un numéro exceptionnel. Tout comme le jeune Chadwick Boseman, qui mourra à l’âge de 40 ans peu après le tournage. Coleman Domingo, Glynn Turman, Michael Potts, Taylor Paige, Jeremy Shamos, Jonny Coyne, complètent avec bonheur une distribution parfaite. Un tourbillon d’une heure et demie dans un huis clos étouffant qui oscille en permanence de la comédie au drame. Impressionnant même si on peut reprocher son côté verbeux et théâtral. Les défauts de ses qualités.
    Le Video Club De Sabrina
    Le Video Club De Sabrina

    30 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2021
    Chicago durant les années 20, la « mère du blues » Ma Rainey, intraitable et caractérielle, nous invite à l’enregistrement de son morceau le plus célèbre « The black Button ».
    Dans l’attente de l’arrivée de la diva, les musiciens ont une discussion agitée sur les conditions de vie de la population noire victime de la ségrégation raciale dont le jeune et ambitieux trompettiste Levee a fait les frais dans son enfance, tous se livrent à de douloureux souvenirs.
    La tension monte crescendo entre Ma Rainey et ses producteurs blancs, compliquant ainsi la séance d’enregistrement venant à s’éterniser, situation qui conduira inévitablement au drame !
    Adaptation de la pièce de théâtre d’August Wilson, lauréat du prix Pulitzer et produite par Denzel Washington, Le Blues de Ma Rainey confirme le talent de Viola Davis qui nous livre une interprétation puissante.
    Il s’agit également du dernier film du regretté Chadwick Boseman (Black Panther).

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