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tixou0
711 abonnés
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1,5
Publiée le 6 novembre 2021
"Mon père, ce zozo..." Le problème étant que "André Choulans" (Benoît Poelvoorde, familier du cinéaste, la voix plus éraillée que jamais - au moins 20 ans de trop par rapport au personnage, eu égard aux propos de la mère quant au service militaire de son mari, effectué juste après la 2e Guerre mondiale, en Algérie - passons..) est atteint de mythomanie pathologique. Mais loin d'être un simple hurluberlu rigolo (prolo professionnel du chomdu, en période de plein emploi pourtant : "Profession du père" - cruauté de la fiche de rentrée de son rejeton, il repeint un quotidien morose aux couleurs de son imagination... fertile et héroïque), il ne supporte pas la contradiction, et à la première frustration, il joue du ceinturon pour corriger "Emile", 11 ans, ou laisse son épouse (Audrey Dana) dormir sur le paillasson ! On est en 1961, au temps du "putsch des généraux" et du premier attentat (raté) contre de Gaulle alors occupé à liquider l'Algérie française. Le jeune Emile (Jules Lefebvre) passe (difficilement) en 5e, est asthmatique, doué pour le dessin, et cherche à faire au mieux selon les obsessions de son géniteur, quitte à prendre de (dangereuses) initiatives... Puis arrive 1962... Avec épilogue (particulièrement lourdingue) 25 ans plus tard. Adaptation laborieuse du livre homonyme (largement autobiographique) de Georges ("Sorj") Chalandon, par un Jean-Pierre Améris peu inspiré. Seule la reconstitution d'époque retient l'attention.
Poevoorde est un acteur souvent amusant ,mais il s est fourvoyé dans le rôle d un para béret rouge qui n a pas réussi sa conversion dans le civil Monstrueux de prétention et de mythomanie il martyrise ses proches sa femme et son fils Ceci dit les rôles sont magistralement interprétés surtout par Audrey Dana et les 2 enfants ainsi que par tous les interprètes La réalisation est bien faite en continuité et sans temps mort
Pourtant quel intérêt de voir un tel film sensé vous divertir si ce n’est est pas du voyeurisme sur la souffrance des autres Le choix de cette histoire qui passe dans un livre n a pas sa place dans un film sensé être un divertissement
Réalisé par Jean-Pierre Améris à qui l’on doit “Les émotifs anonymes” ou ‘L’homme qui rit”, “Profession du père” est l’adaptation du roman de Sorj Chalandon. Livre à la fois biographique de l’auteur et portrait authentique de la vie du réalisateur, l’histoire raconte celle d’un enfant de douze ans qui vit avec son père excessif et sa mère soumise. Ce père est un exemple pour son fils qui obéit à toutes ses demandes saugrenues pour sauver l’Algérie du Général de Gaulle. Influencé, l’enfant est alors embrigadé par la folie de son père. Le mélange du bourreau et du tyran domestique est bouleversant. Malheureusement, Benoît Poelvoorde est loin de faire honneur à cette revanche sur ces pères. Maniérant chacun de ses gestes, l’acteur issu de la comédie abîme tous les souvenirs et en fait une intrigue malaisante. Seul, le jeune comédien de onze ans, déjà à son troisième long-métrage, porte le film sur ses épaules. Le douloureux best-seller de Sorj Chalandon est gâché par un brouillon théâtralisé au plus haut point. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
J'ai lu le livre, qui est largement mieux. Adapter un livre pour faire ça, c'est vraiment pêcher. Et réussir à faire un si mauvais film avec Poelvoorde, c'est aù delà du pêché. Bref. Lisez le livre qui pour le coup est vraiment magnifique.
Le cliché sur : les femmes dans les années 1950? La guerre d’Algérie et l’OAS? Sur les valeurs de la famille ….??? Le mensonge ? Le rôle d’une maman ? Le rôle de l’école et de la police ? La politique ? Bref un film plutôt monotone déception de le voir également classé dans la catégorie comédie dramatique et non drame historique …….Merci de bien préciser également que le film est tourné sur Lyon pourquoi pas Paris Marseille Bordeau???? Dommage les performances des acteurs ne sont pas toutes a jetées mais reste malgré tout fades et sans dynamique la plus part du temps .
Ce film n'est tout simplement pas regardable Poelvoord a l'age d'un grand pere, plutôt ? Audrey Dana m'a fait penser ,par son jeux a "histoires sans paroles " sur l'ORTF dans les années 70 Les décors sont creux de toute vie . Ça ressemble a une campagne présidentielle du ps ,un échec .