Mon compte
    Profession du père
    Note moyenne
    2,5
    1254 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Profession du père ?

    72 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    19 critiques
    3
    24 critiques
    2
    15 critiques
    1
    7 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    selenie
    selenie

    6 385 abonnés 6 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Comme à son habitude Améris opte pour un style qui flirte avec la comédie, un ton faussement léger, une fantaisie acidulé pourrait faire croire à du bonheur mais il s'agit bien d'un drame, familial et psycho-social qui va même ouvrir sur une porte derrière laquelle il pourrait faire froid dans le dos. L'effet miroir passant du père au fils est aussi intéressant, où comment un enfant peut mimétiser son père. Le jeune Jules Lefebvre joue bien sans pour autant impressionner, sans doute aussi pas aider par un personnage d'enfant qui semble assez naïf pour ses 11 ans. Poelvoorde est parfait, impressionnant quand il est violent et dangereux, touchant quand il est en mode complice père-fils. Audrey Dana est sans doute l'atout coeur en maman soumise, peureuse aussi mais tellement aimante. Notons aussi quelques séquences marquantes émotionnellement, comme la ceinture, le rendez-vous ultime chez le directeur où le "comble de la carpe". Améris signe donc un drame familial terrifiant et émouvant, déchirant même à la fin. Un très beau film à conseiller.
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2023
    Un film dur qui semble jouer sur un registre de complicité père-fils mais qui est plutôt glaçant dans sa démonstration. Un âge où l'enfant est véritablement sous l'emprise de l'adulte qui est son référent unique. Quelle maturité a-t-il pour se révolter ou même comprendre les enjeux de cet amour inconditionnel ??
    Pas mal du tout.
    traversay1
    traversay1

    3 675 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2021
    De l'Irlande au Liban, les livres de Sorj Chalandon évoquent le plus souvent des conflits et combats fratricides. A priori, Profession du père se situe sur un autre registre mais en vérité il y est aussi question de guerre : psychologique celle-ci et d'autant plus terrible qu'elle concerne l'ascendant d'un père sur son fils, l'histoire d'une énorme série de mensonges qui ont duré des années avec toute la monstrueuse perversité qu'elle suppose. L'adaptation de ce roman assumé comme autobiographique par son auteur reprend bien le fil du récit mais la couleur en est différente, bien moins noire en vérité. Quitte à trahir la tonalité du livre, Jean-Pierre Améris aurait pu choisir d'approfondir le regard sur la mère, par exemple, mais il a préféré rester à hauteur d'enfant, ce qui a pour conséquence d'édulcorer le propos. Poelvoorde n'est pas une erreur de casting mais il emmène souvent le film vers l'absurde, on n'ose dire loufoquerie, et quand Profession du père revient à une tonalité dramatique, son personnage peine à effrayer, comme il se devrait. Très décevante, la mise en scène se contente d'une illustration neutre et fade sans donner de l'ampleur à la narration. En revanche, rien à reprocher à la direction d'acteurs avec un Jules Lefebvre parfait et une Audrey Dana qui parvient à faire exister son personnage, pourtant ingrat et effacé.
    moket
    moket

    545 abonnés 4 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2022
    Un étrange mélange de gravité et de légèreté pour ce film qui se place à hauteur d'un enfant en proie aux délires paternels. Benoît Poelvoorde est excellent.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Adaptée du roman autobiographique de Sorj Chalandon, une chronique familiale tragi-comique sensible mais traitée de manière assez fade, sur les dommages causés sur son fils, par le trauma et les affabulations délirantes d’un père complotiste, sous le regard d’une mère vivant dans le déni.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 juillet 2021
    Réalisé par Jean-Pierre Améris à qui l’on doit “Les émotifs anonymes” ou ‘L’homme qui rit”, “Profession du père” est l’adaptation du roman de Sorj Chalandon. Livre à la fois biographique de l’auteur et portrait authentique de la vie du réalisateur, l’histoire raconte celle d’un enfant de douze ans qui vit avec son père excessif et sa mère soumise. Ce père est un exemple pour son fils qui obéit à toutes ses demandes saugrenues pour sauver l’Algérie du Général de Gaulle. Influencé, l’enfant est alors embrigadé par la folie de son père. Le mélange du bourreau et du tyran domestique est bouleversant. Malheureusement, Benoît Poelvoorde est loin de faire honneur à cette revanche sur ces pères. Maniérant chacun de ses gestes, l’acteur issu de la comédie abîme tous les souvenirs et en fait une intrigue malaisante. Seul, le jeune comédien de onze ans, déjà à son troisième long-métrage, porte le film sur ses épaules. Le douloureux best-seller de Sorj Chalandon est gâché par un brouillon théâtralisé au plus haut point.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Pas facile pour un enfant de 12 ans d'avoir pour père un homme qui, pour lui, fait figure de héros mais est en fait complètement mythomane. C'est dans le roman homonyme de Sorj Chalandon que Jean-Pierre Améris est allé chercher la matière de son film, lui qui avais eu également un père mythomane. Dans le film, André Choulans est un père mythomane mais pas que : véritable dictateur envers sa femme, violent avec son fils, à qui, en plus il confie des "missions" insensées, comme d'aller faire des inscriptions de soutien à Salan, Challe et Jouhaud sur les murs de la ville ou d'aller porter des lettres de menace à qui ne partage pas ses idées pro OAS. Le sujet est traité avec beaucoup de tact par Jean-Pierre Améris. Concernant le jeu de Benoit Poelvoorde, interprète de ce père, certains trouveront qu'il en fait trop. Pour le réalisateur, on doit penser à ce que faisaient Alberto Sordi ou Vittorio Gassman dans la comédie italienne de la grande époque, ce qui n'est pas faux. Audrey Dana est excellente dans le rôle de la mère, ainsi que le jeune Jules Lefebvre dans le rôle du gamin.
    defleppard
    defleppard

    393 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Film d'une très forte intensité dramatique, un plein d'émotions montant créchendo, une vraie réussite, 4 étoiles et demie!
    Alain D.
    Alain D.

    603 abonnés 3 301 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Cette comédie extrêmement dramatique délivre une ambiance lourde, un drame se révélant aussi captivant qu'effrayant. La mise en scène sobre et très efficace de Jean-Pierre Améris nous montre des scènes très violentes dans la forme et dans l'esprit.
    Le casting très réussi explique le grand intérêt pour ce film ; Audrey Dana est parfaitement en place et Jules Lefebvre démontre beaucoup de naturel et une grande efficacité dans le rôle du jeune Émile âgé de 12 ans. Quant à Benoît Poelvoorde, il se montre comme toujours excellent dans un rôle délicat de mythomane parano.
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    Lyon. 1961. Émile a onze ans. Son père (Benoît Poelvoorde) exerce sur lui une emprise que sa mère (Audrey Dana) peine à endiguer. Partisan de l'Algérie française, opposant enragé à De Gaulle, il l'a enrôlé dans une organisation imaginaire qui fomente des attentats en métropole. Sous la coupe de ce père autoritaire et violent, Émile est incapable de lui opposer la moindre résistance et entraîne bientôt un jeune camarade dans son délire.

    Je suis un fan inconditionnel de Sorj Chalandon. Je le découvre en 2006 grâce au prix Médicis qui couronne son deuxième roman, "Une promesse". Je lis dans la foulée tous les autres avec une préférence pour le diptyque "Mon traître"/"Retour à Killybegs" sur le conflit irlandais. Jean-Pierre Améris, qui a l'habitude de s'inspirer d'auteurs contemporains (Anne Wiazemsky, Olivier Adam, David Foenkinos...), adapte son antépénultième roman sorti en 2015. Il y retrouve Benoît Poelvoorde qu'il avait déjà dirigé dans Les Émotifs anonymes et dans Une famille à louer.

    Ce choix de casting est peut-être un des défauts du film. Car Poelvoorde est avant tout un acteur de comédie. Il a certes fait de nombreuses incursions dans la tragédie ; mais ses apparitions souvent bouffonnes prêtent plus souvent à rire qu'à trembler. Or le père de cette histoire n'est pas un personnage drôle. Au contraire, c'est un caractère violent, terrifiant. Ses apparitions devraient nous glacer, d'autant que ni sa femme, ni son fils ne lui opposent de résistance, laissant libre cours à sa mythomanie délirante. Le problème de Benoît Poelvoorde est qu'il ne nous fait pas peur.

    Il y aurait de quoi. Car l'histoire est poignante qui confronte un homme malade, emporté par sa folie, et une femme et un enfant incapables de lui résister, victimes condamnées par avance de son emprise autoritaire. Le film de Jean-Pierre Améris est hélas un peu trop sage, sa reconstitution du début des années soixante un peu trop appliquée. Sa réalisation un peu fade peine à s'élever au-dessus du standard télévisuel.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2023
    Pour le coup, mes attentes étaient sensiblement différentes à l'égard de ce film. Loin des autres réalisations d'Améris, il y a ici beaucoup de noirceur derrière le sujet, et la tentation de sourire devant les emportements de Benoît Poelvoorde disparaît assez vite, pour focaliser sur la construction de cette relation père-fils, en définitive assez basique même si, par séquences brèves, le film fournit matière à réflexion sur les violences conjugales. Sans vraiment prendre une tournure magistrale dans sa démonstration, il y a de quoi être perturbé à la sortie du visionnage, devant le caractère implacable de cette histoire.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    149 abonnés 3 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2023
    Adaptation d'un livre de 2015 c'est un récit dramatique et un peu historique avec la fin de la guerre d'Algérie et c'est un peu dommage pour la portée du contenu mais au delà de cela si l'histoire est intéressante et les acteurs convaincants, le film est gâché par la fin qui révèle des intentions inappropriées qui en font une histoire particulière et dédramatisée. C'est un sujet universel que la guerre ou sa proximité et ses conséquences, cela joint à une famille où le père disjoncte de par son inactivité et sa volonté d'un part d'autorité et d'autre part de complicité avec son fils de 12 ans. La fin gâche le film spoiler: on arrive à un point d'intensité dramatique certes en épilogue mais celui ci s'arrête net pour laisser place à un 25 ans après incongru, malvenu dans une sorte d'happy end abscons
    et la véritable portée de l'histoire qui est universelle et concerne une bonne partie de l'histoire humaine: l'influence du père ou des plus proches, les relations conjugales, les difficultés des débuts de l'adolescence tout cela comme souvent soumis à une folie humaine, arrogance et brutalité plus ou moins forte.
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 611 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juillet 2021
    Histoire pourtant pas inintéressante mais impossible de suivre cette histoire avec passion et même film très ennuyeux.
    Audrey L
    Audrey L

    654 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2021
    L'adaptation du roman de Sorj Chalandon a beau être honnête, s'offrir un Benoït Poelvoorde en très grande forme et un jeune Jules Lefebvre désarmant, on a un peu l'impression d'avoir navigué à vue dans ce Profession du père. Premièrement, la direction artistique semble être en conflit avec le contenu du film, ce qui pose vite problème : l'intrigue est très dure, sombre et violente (un enfant qui se fait battre à coups de ceinturon, subit une violence psychologique inouïe de la part de son père, une mère complètement assujettie et aveuglée par son amour, un autre enfant envoyé en maison d'arrêt alors qu'il n'a rien fait... Élu film déprimant de l'année.) mais pendant ce temps, la musique est guillerette et enfantine, semble ne même pas comprendre sur quelles images elle se pose... Le sujet est dur et montré sans aucune bulle d'air (impossible de sourire aux deux ou trois "simili-gags" que compte l'ensemble du film), ce qui nous donne une impression d'accablement continu (on a la cerise bien vite...) sans pour autant aller dans l'émotion (la musique gâche le drame), dans une poésie de l'enfance qu'on aurait pu attendre d'un Jean-Pierre Améris (qui nous avait enchanté avec son Les Émotifs Anonymes), ou même dans une sympathie pour les personnages que l'on n'aura jamais. On rêve d'étrangler le père, de secouer la mère, et on déplore les agissements du fils qui tourne comme son géniteur mythomane et dangereux (sans chercher de happy-end, on aurait aimé voir plus d'évolution positive vers la fin du film, car on ne constate que la pente descendante du gamin durant une heure trente, puis deux minutes finales de lucidité qui ne rattrapent pas l'antipathie qu'on avait forgée à son encontre). Aussi, si l'on n'est pas très à l'aise avec la Guerre d'Algérie, le film vous laisse vous débrouiller tout seul (on aurait dû mieux écouter à l'école... On a parfois été un peu perdu au début : dates, acronymes, événements...). Un film sur lequel on aurait pourtant parié gros, après le sublime Les Émotifs Anonymes, mais qui a saboté son côté dramatique (trop copieux) en y mettant une musique et une direction artistique qui ne lui vont pas au teint.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2022
    MON TRAITRE. Un ordre sur une fenêtre invisible: la fascination. Papa est fou, papa ce fou, papa ce médaillon de la gloire. Aveugler par un déséquilibre dans l'approche, Ameris coince.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top