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Y Leca
34 abonnés
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2,0
Publiée le 1 février 2021
Vendetta graphique du troisième âge dans un Naples désert. Scénario et dialogues pas crédibles, prothèse nasale du héros grotesque. Seul la photo, façon Sin City, est soignée. Cela ne suffit pas.
Il s’agit encore d’une bande dessinée adaptée à l’écran par son propre auteur...sauf que celle-ci, je ne la connais pas, aussi célèbre qu’elle puisse être auprès des amateurs. A l’écran, ‘5 est le numéro parfait’ déroule une dramaturgie fort basique, à base d’imperméables et de sulfateuses...mais quand même pas aussi basique que ça car on y parle aussi de transmission, de vengeance et de regrets. Il y a visiblement eu peu de moyens injectés dans ce projet, les décors sont simples et nus, j’ai le sentiment diffus qu’on est presque dans de la transposition case-par-case et que l’auteur/réalisateur ne cherche pas à s’en cacher et pourtant, le rythme est là et le film fonctionne au-delà de toute espérance. Est-ce la prothèse nasale de Toni Servillo qui confère un repère physique instantané à ce vieil homme qui médite sur sa carrière du mauvais côté de la loi ? Est-ce la pluie torrentielle qui semble ne jamais vouloir s’arrêter de tremper les rues de Naples, ville où le soleil ne se lève apparemment plus ? Ou peut-être ces néons criards, qui annoncent forcément les lieux où se terre la canaille ? Avec sa parfaite obéissance à tous ses codes obligatoires, ‘5 est le numéro parfait’ est un pur Film Noir à la mode d’autrefois. Avec son esthétique criarde et consciemment artificielle, il évoque également une version italienne de ‘Sin city’, tandis que son goût pour l’exagération, la violence libératrice et démonstrative et les digressions interminables lui donnent des airs de cousinage avec le cinéma de Tarantino. C’est sûr, le résultat est un peu plus vulgos que les grands Classiques d’autrefois, qu’il est aussi moins frontal et moins novateur visuellement que ne l’avait été ‘Sin city’, et fatalement moins audacieux et percutant, notamment dans ses dialogues, que les oeuvres de Kwintine. Mais enfin, la conjonction, même partiellement menée à son terme, de ces trois sources d’inspiration ne peut fatalement pas donner de mauvais résultats.
Film plutôt original, tiré d'une BD, et le réalisateur n'en fait pas mystère, avec de nombreux inserts. L'histoire est des plus classiques: une vengeance entre maffieux. Mais il faut reconnaître que la photographie est adéquate, que l'on ne s'ennuie à aucun moment, car les péripéties ne sont pas prévisibles. Bon d'accord ce n'est pas Le traître ! Il s'agit quand même d'un honnête divertissement.
Oui le film a sa petite patte graphique, oui... rien de bien dingue non plus en fait. Mais c'est de mon point de vue tout ce qui maintient le film à flot car pour ce qui est de l'histoire qui nous est racontée... et bien elle ne présente pas grand intérêt. Deux vieux hitman participent à des fusillades, voilà. Dans le genre graphique le récit peut passer au second plan pour n'être qu'un prétexte à un déploiement esthétique plus ou moins saisissant (Sin City se posant en maitre étalon du genre) mais ici le travail sur la forme tant vanté ne suffit clairement pas à transcender ce scénario inconsistant, de même que les dialogues anecdotique et l'écriture superficielles des personnages.1h40 de "mais à quoi bon?"
Tres original sur la forme de par son coté BD, son atmosphere et ses effets de style qui lui procurent un charme certain, le film reste par lui meme plutôt insipide... Personnellement je n'ai accroché ni à l'intrigue simpliste, ni aux personnages auxquels on ne s'attache jamais, ni à la mise en scène... Je passe mon tour sur ce coup la, mais cela ne reste que mon avis perso ! 2,5 pour le style particulier qui sort du lot..
Alors oui, j'ai adoré ce film! c'est remarquablement filmé, les cadrages serrés sont superbes, l'ambiance qui se dégage donne à ce long métrage, une tristesse mélancolique qui magnifie tous les plans. les décors ressemblent à des peintures de De Chirico.
quelque part entre Sergio Leone pour le sens de la narration et l'esthétique, et Roberto Benigni pour cette façon presque joyeuse de raconter une histoire sombre. Enlevé, graphique et visuel ce film est jubilatoire. Il nous replonge dans cette mafia qui sent bon les années 70, presque comme un Scorsese version Les Affranchis. Si en plus on y rajoute une bande son qui contribue fortement à l'ambiance (qu'aurait pu-du écrire Ennio Morricone?) et de vraies trouvailles visuelles ce film permet de passer un véritable moment pour cinéphiles.
J'ai adoré ce film. C'est un film sur la mafia alors ça se tue à la pelle. Mais c'est un film décalé, avec de l'humour et très esthétique. Toni Servillo est génial !
ça se regarde facile. 1h45 sympa (génerique inclus) j'ai bien accroché le cahier des charges du polar noir est bien respecté dans le rythme, l'esthétique. il plaira aux amateurs
Servillo Magistral, l'un de ses plus grands rôles, peut-être le plus grand ! 5 EST LE NUMÉRO PARFAIT est servi par des acteurs exceptionnels et un twist final à la hauteur de l'adaptation du roman graphique éponyme.