Mon compte
    L'Evénement
    Note moyenne
    3,9
    2925 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Evénement ?

    183 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    98 critiques
    3
    35 critiques
    2
    21 critiques
    1
    3 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Enzo D.
    Enzo D.

    3 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    C'est très poignant, fort et inspirant.
    On se mets réellement dans la peau de cette jeune femme qui tente par tout les moyens d'avorter en période où c'était considéré comme un crime. Les scènes sont crues, mette à l'honneur la puissance de la femme, et reste un sujet malheureusement toujours d'actualité. (Au Texas par exemple)
    Medelguer
    Medelguer

    9 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Dans les années 60, dans une fac de Lettres, Anne (Anamaria Vartolomei) tombe enceinte, alors qu'elle aborde les examens d'entrée pour l'université. A cette époque, avorter est illégal, et peut mener soit à la mort, soit en prison. Elle doit alors jongler entre sa cité U, le secret, la débrouille, le système D, les faiseuses d'ange...

    C'est dans ces moments là que le cinéma est construit dans un but de réflexion, pour nous choquer, nous faire bouger. Quand on assiste à la saisissante reproduction d'une époque incompréhensible de nos jours, par l'asservissement du corps féminin aux volontés masculines, on ne peut qu'être glacé d'effroi. La quête de l'héroïne (et c'est une héroïne, vu ce qu'elle traverse), va la mener à travers des supplices incroyables, tant physiques qu'émotionnels, où rien n'est épargné, tant à elle qu'au spectateur.
    Ce film c'est un peu le moment où même sans avoir d'utérus j'ai eu envie d'hurler quand quelques scènes montrent la souffrance de l'actrice principale, quand elle subit des violences absolument insoutenables - le film est hyper cru et graphique - et quand on a tantôt envie de la serrer dans nos bras pour l'aider, tantôt envie de secouer les médecins pour qu'ils l'aident.

    Rien n'est camouflé, tout est soit montré en plein champ, soit laissé fortement à l'imagination des spectateurs. On serre les dents, on tente de ne pas s'imaginer les tortures infligées...la fin du film restera comme beaucoup dans la catégorie des moments où on ne s'imagine pas qu'une caméra puisse continuer à tourner, pour montrer ce qui malheureusement était monnaie courante pour beaucoup de femmes privées de leurs droits à cette époque.

    On m'avait décrit ce film comme une claque, c'est pour moi plutôt un uppercut, qui prend bien le temps d'imprégner ses phalanges dans les gencives, pour y laisser une marque incroyablement tenace. Anamaria Vartolomei est vraiment incroyable dans ce film, qui la suit dans des plans séquences serrés, le format carré de l'image canalisant une angoisse graphique sur son incroyable bouille d'ange qui ne montre rien des tourments infâmes qu'elle subit.

    On en sort secoués, parfois nauséeux, et on se souvient que dans les années soixante, les femmes avaient quelques libertés, mais que, comme aujourd'hui, elles étaient encore bien loin d'avoir LA liberté. Ce film est une pépite incroyablement brute et pure. Il est grand temps que ce cinéma social et politique prenne sa place, fasse bouger les lignes, et surtout les idées.
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    Étrange qu'un film traitant du corps manque finalement autant de chair, ou disons : d'incarnation. La faute à des anachronismes gênants : je doute qu'en 1963 une jeune étudiante s'exprime avec autant d'insolence et d'assurance, et se rende en amphi les épaules constamment dénudées. Ou joue à la fille facile alors qu'elle est censée être obnubilée par cet avortement qu'elle doit à tout prix réussir. En somme : le personnage est peu crédible.
    Quant à la mise en scène, il serait bon qu'on en finisse avec cette caméra à l'épaule qui signifie combien le personnage principal vit une épreuve - Rosetta des frères Dardenne a définitivement épuisé cette méthode, ça ne fonctionne plus.
    Mais soyons juste : le film sait aussi faire monter le stress chez le spectateur, à mesure que le temps passe et l'échéance finale de plus en plus incertaine. Les dernières scènes sont difficiles à soutenir, sans qu'on puisse soupçonner la réalisatrice de complaisance.

    Lion d'or à Venise, on se pince un peu, on suppose une probable prime au sujet. En matière de cinéma, on est loin du compte.
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    "L'évènement" a fait du bruit, c'est donc tout à fait normal d'avoir des attentes. Et il n'en a comblé aucune. Déjà, ça saute aux yeux, mais il est particulièrement mal rythmé. Volontairement lent, c'est un parti pris qui ne fonctionne pas. En plus d'être lent, il possède bien trop de longueurs qui cassent le pauvre rythme déjà peu présent. Les personnes ne sont pas attachants, notamment Anne dont on se fiche pas mal du sort tant ce personnage est vide. C'est une coquille sans âme. Un personnage écrit qui n'a pas réussi à transmettre quoi que ce soit à l'écran. Car niveau émotion, ça ne passe pas non plus. Au vu de son sujet, je m'attendais à des scènes fortes, des personnages forts et une certaine tension. BINGO, aucun des trois. Aucune scène ne marche vraiment. Seule la scène d'avortement où elle tente par elle-même de s'en sortir provoque quelque chose. Même la vraie scène d'avortement par la suite est ratée. La violence ne passe pas et, encore une fois, ce personnage est vide.
    Finalement "L'évènement" est un film qui ne réussit pas grand chose. Je ne connaissais pas tant la réalité sur l'avortement dans les années 60. Et maintenant, après 2 heures de film, je ne suis toujours pas plus avancé. Oui, c'est difficile. Et même ça je ne l'ai pas ressenti dans le film.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Alors que la France vient de « constitutionnaliser » le recours à l'IVG, se plaçant donc ici en héritière du titisme (dans sa constitution de 1974, la Yougoslavie avait instauré « un droit humain de décider librement de la naissance de ses enfants »), mais, en l'espèce, avec plus encore de « progrès », puisque notre droit positif permet d'avorter légalement jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée, quand la version titiste précisait que « le droit à l'avortement » inscrit dans la loi fondamentale « peut s'exercer jusqu'à 10 semaines de grossesse » (voir la loi Veil, dans sa rédaction d'origine, en 1975...), le service public télévisuel diffuse « L'Événement », encensé par le boboland et récompensé à Venise, en 2021, par un complaisant « Lion d'Or » ! Cette 2e réalisation de l'écrivain (« écrivaine » est un barbarisme) Audrey Diwan cochait en effet toutes les cases du néo-féministe invasif– d'abord parce que adaptation du « roman » autobiographique d'Annie Ernaux, la compagne de route du communisme... nobélisée en 2022. Heureuse coïncidence donc – ou excellente temporalité ! Le film est une énième fiction (ou « fiction ») sur le sujet de l'avortement, largement illustré cinématographiquement parlant, de « Une Affaire de femmes » (1988) à « Annie Colère » (2022), en passant par « 4 Mois, 3 Semaines, 2 Jours » (2007). Simples exemples... Le film de Chabrol avait le mérite d'illustrer, par bon faiseur, la question du point de vue « historique ». Les deux autres, et ce « L'Événement », ne sont que des pensums militants, d'un pesant ennui ! Faut-il, au moins, sauver la Franco-Roumaine Anamaria Vartolomei (l'avortée) ? Même pas, eu égard à son air renfrogné constant et son jeu crispé.
    P.S : Angoulême n'est une ville (très partiellement) universitaire que depuis quelques dizaines d'années – la scène est en... 1963. Et n'a, même aujourd'hui, aucun département d'études littéraires !
    Par ailleurs, on doit supposer que l'héroïne (« Anne/Annie ») est une étudiante tardive, qui, à 23 ans, n'est pas encore en fac, mais sans doute en propédeutique (ce que, vu le niveau lamentable des bacheliers actuels, l'on pourrait remettre au goût du jour avec profit...). « Contextualiser » (pourquoi ce retard?) aurait été intéressant, au lieu de narrer plutôt, par le menu, les étapes (souvent sordides) de sa quête abortive.
    Hugo C.
    Hugo C.

    50 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    un des meilleurs films de l année. interprétation. narration. lumière. tout est d une grande justesse.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    695 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Anne, 23 ans, est une étudiante brillante.
    Suite à une brève relation avec un jeune homme, elle tombe enceinte contre sa volonté.
    Nous serions en 2021, la situation serait assez simple même si une IVG est toujours difficile à vivre psychologiquement.
    Malheureusement, nous sommes en 1963 et l'avortement est illégal et passible de prison...
    Adapté du roman éponyme paru en 2000, la réalisatrice Audrey Diwan nous fait vivre, sans détour ni sensationnalisme, la détresse d'une jeune fille face à cette situation avant la loi Veil de 1975.
    Ce drame choque et interpelle quand on se transporte seulement quelques dizaines d'années en arrière et que l'on réalise la difficulté d'une femme à pouvoir disposer de son corps.
    Il est dommage qu'un tel sujet soit en partie gâché par une mise en scène "caméra à l'épaule" multipliant les gros plans pénibles, et par une réalisation manquant de souffle et de cohérence par moments...
    Un thème profond traité convenablement, mais sans réel éclat.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Le film traite de l’avortement dans les années 60; il est alors illégal. On suit le parcours du combattant de Anne, une jeune provinciale qui voudrait poursuivre ses études à tout prix; enceinte, elle ne peut envisager de garder le bébé……

    Le film nous expose toutes les difficultés qu’Anne doit affronter: l’annoncer à ses parents, dialoguer avec ses amis garçons et filles, poursuivre ses études enceinte, les médecins, la « faiseuse d’anges » le risque pénal.

    L’hypocrisie, la lâcheté de l hommes qui fuit sa responsabilité. La réalisatrice serre au plus près Anne, dans les moments joyeux comme dans la crudité. Audrey Diwan nous place dans la situation dérangeante d’assister à l’avortement!!!
    C’est un film fait de « chair », qui nous dérange et nous émeut!

    Le film expose aussi, toutes les difficultés qu’Anne doit affronter: l’annoncer à ses parents, le dialogue avec ses amis garçons et filles, et poursuivre ses études enceinte, les médecins, la « faiseuse d’anges » le risque pénal. L’hypocrisie, la lâcheté de l hommes qui fuit sa responsabilité.

    Comment j’aurais réagi à cette époque, ouverture au dialogue, on se pose ces questions; on est « bousculé » !
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Excellent film, des actrices au top (les acteurs aussi...) , scénario bien ficelé, l'époque est bien restituée sans tomber dans la facilité. Une grande économie de moyens, pour un résultat très percutant
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    "L'Événement " Lion d'or du dernier festival de Venise, acclamé par la critique est un drame puissant . En effet saluons tout d'abord la performance exceptionnelle de la jeune Anamaria Vartolomei qui joue le rôle d'une étudiante dans les années 1960 confrontée à une grossesse non désirée à une époque où l'avortement est illégal , certaines séquences sont difficiles, envoutante , réaliste dans un film féministe avant tout, la réalisatrice du film Audrey Diwan proposant un plaidoyer puissant pour que les femmes puissent jouir de leurs corps avec un dénouement haletant et bouleversant, une réussite.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    177 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Indiscutablement, Audrey Diwan a fait un film extrêmement bien joué et réalisé, une mise en scène forte, sèche, crue qui remue longtemps après sa vision. Pourtant le film semble un peu "périmé" dans la France actuelle où l'avortement est un combat gagné depuis longtemps. Les faits brûlants des années 60 n'ont pas le même écho que ces images réalisées en 2020. Ce qui est néanmoins très beau, c'est le combat presque surhumain, d'une totale dignité du personnage principal pour réussir à se libérer. Formidable talent de l'actrice principale Anamaria Vartolomei
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 892 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2022
    En 1975 Simone Veil a permis de dépénaliser l'avortement. Le film nous plonge dans les années 60 où la sexualité était contrainte, dissimulée, honteuse. Les images sont dures, mais l'empathie nous envahit.
    400F pour un avortement clandestin très risqué, nous le vivons dans le détail, dans une atmosphère glauque et sordide.
    Magnifique interprète filmée en multiples plans rapprochés : c'est un véritable coup de poing!
    Sandy S
    Sandy S

    11 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Bof. Le sujet était en or massif, mais cette réalisation caméra épaule héritée des frères d’Ardenne est juste devenue impossible. La mise en scène est très pauvre et les comédiennes manquent cruellement d’incarnation. Je n’ai jamais été en empathie avec la comédienne principale qui tire la gueule pendant tout le film alors qu’il lui arrive merde sur merde.
    On sent le féminisme des années 2020 qui est à l’œuvre dans la façon de parler des personnages qui rend ce film complètement anachronique et militant, poussif. Le message est asséné au forceps, pas le droit de dire « avortement » comme si elles allaient finir la tête au bout d’un pic. On se croirait parfois dans un film d’espionnage.
    Bref on est à 1000 lieues d’un autre film au sujet similaire : 4 mois, 3 semaines et 2 jours, véritable chef d’œuvre lui !
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    Le film débute alors qu'on a déjà les tenants et aboutissants, à savoir l'issue même du processus vers l'avortement. Mais la cinéaste n'a cessé d'insister sur l'autre partie qui lui importe, il y a donc la volonté de lier la question du désir, et sur ce point on est un peu perplexe. Le désir reste surtout lié au plaisir, au bonheur qu'on ne ressent jamais dans le film. Que ce soit en famille, entre amis ou en soirée ou avec un homme les filles ne semblent jamais franchement heureuses ou même insouciantes. Donc la thématique du désir reste trop sous-exploité, reste alors que le drame de l'avortement et sur ce point Audrey Diwan est dans le juste, l'authentique, l'humain dans un récit porté par une actrice éblouissante. La mise en scène est au service de son personnage central, le film est ainsi filmé en format 1.37 pour se concentrer uniquement sur son personnage et laisser l'arrière-plan juste en filigrane. Audrey Diwan signe un film beau et tragique, mais il est dommage que la dimension du désir soit restée lettre morte et que l'émotion soit figée uniquement sur le drame.
    Site : Selenie
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    55 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Vu hier, le film aura été un véritable choc que je ne suis pas sûr d’avoir eu le temps de digérer.

    En 1963, Anne est une étudiante promise à un bel avenir universitaire. Malheureusement, elle va tomber enceinte d’un enfant non-désiré et va devoir se battre contre les lois pour disposer de son corps et de son avenir, à une époque où l’avortement est tabou et surtout condamnable.

    Si je vous en parle, c’est que le film a été un coup de cœur (ÉNORME coup de cœur). Mais clairement, ce qui fait pour moi la grande force du film risque de diviser. A savoir sa radicalité, que ce soit dans son scénario et sa mise en scène.

    Audrey Diwan prend le parti de se focaliser sur sa protagoniste et sa course contre la montre. Combat qu’elle devra vivre seule, dans la honte, tant le sujet est tabou, au pire engendrant la haine de certains, au mieux la peur ou le déni des autres. Rarement la solitude n’aura été aussi bien retranscrite sur un écran. Le film prenant même parfois des allures de film de résistance avec ses rencontres discrètes pour trouver une aide ou juste parler de l’innommable, avec cette peur incessante d’être surpris par la mauvaise personne. D’ailleurs, le mot avortement ne sera jamais directement prononcé…

    Ce sentiment de solitude est intensifié par une mise en scène exemplaire, sans fioriture ni artifice, mais d’une grande efficacité. Le format 4/3 enferme le personnage d’Anne, souvent filmée de dos, caméra à l’épaule, avec un énorme jeu sur les focales et la profondeur de champs qui font qu’elle est souvent la seule chose net à l’écran. Ça et l’utilisation de nombreux plans séquences, font que le spectateur se retrouve en immersion avec elle, seul et oppressé avec cette peur du regard des autres.

    Alors, oui le film est dur, TRÈS DUR, et certaines scènes sont extrêmement éprouvantes, même si la réalisatrice a la dignité de ne jamais être dans le frontal et utilise énormément le hors champs (même si souvent ce qu'on ne voit pas est pire que ce que l'on voit). Et même si elle n’est pas graphique l’horreur pour le spectateur est bien là. Même si la véritable horreur est de se dire que pour de nombreuses femmes c’était le quotidien. On pense à nos mères nos grands-mères qui forcément ont été un jour touchées de près ou de loin par ce fléau.

    Mais bien sûr, pour que le film fonctionne, il fallait une grande actrice, d’autant plus que le personnage d’Anne est de quasiment tous les plans. Et Anamaria Vartolomei est flamboyante, avec un jeu d’une justesse impressionnante, qui prend aux tripes, sans jamais être dans le patho. On a peur, on espère, on souffre avec elle. L’effet est au moins aussi saisissant que son interprétation.
    Elle est entourée de nombreux seconds rôles qui donneront une réelle épaisseur à l’histoire et sur le regard de la société de l’époque sur l’avortement.

    Le film à un côté intemporel dans ses décors ou bien ses costumes et on met un certain temps pour identifier réellement l’époque. Comme pour nous rappeler que cette histoire se passait, en France, il n’y a pas si longtemps que ça… Voir pire c’est toujours le vécu de nombreuses femmes dans le monde…

    Le film fait énormément écho avec une fabuleuse pièce de théâtre de Fanny Cabon, LES GARDIENNES, retraçant la vie de ses femmes de l’ombre et de leur combat. Un constat terrible de la situation des femmes de cette époque…

    Bref un TRÈS GRAND film qui perdrait énormément à être découvert sur une TV. Un film intense et bouleversant, dont je suis sorti groggy, les larmes aux yeux, des nœuds dans le ventre et qui va trotté longtemps dans ma tête. Un film essentiel, qui mériterai d’aller taquiner les Texans aux prochains Oscars…

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top