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Roub E.
977 abonnés
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4,0
Publiée le 15 novembre 2024
Bien avant Tony Scott et Tom Cruise, Howard Hawks et Cary Grant faisaient ce proto Top Gun qui nous montrait des pilotes d avion trompe la mort qui fument presque autant qu ils boivent. Parfaitement réalisé, prenant, nous faisant découvrir tout une galerie de personnages et mettant en avant l amitié viril, il est encore un vrai plaisir à découvrir aujourd hui; même si évidemment les rapports hommes femmes décrits ont pris un vilain coup de vieux. Du blockbuster avant l heure et la découverte de Rita Hayworth qui démarrait sa carrière.
Exotisme, amitiés viriles entre pilotes de l'aéropostale, irruption de femmes dans ce cercle misogyne, aventures drames et rédemption. Pas mal fait mais bien trop long du fait d'un montage bâclé qui laisse trop de longueurs. Quant à Cary Grant, il surjoue dans un rôle de dur à cuir cynique qui ne lui siet pas. Pas le meilleur film de Hawks.
Étonnant film de 1939 relatant la vie d’une base aéropostale perdue en altitude dans les Andes sud-américaines. Étonnant, car malgré les moyens limités de l’époque, on adhère à 100% aux risques encourus par les pilotes (montagnes, pluie, brouillard) avec des effets spéciaux convaincants, sans compter la vie à la base très crédible malgré une scène cinématographique limitée (on se croirait au théâtre !). Une belle réalisation de Howard Hawks , avec un casting réussi (on note la présence de Rita Hayworth débutante qui n’avait pas encore ses allures de garce de service.). Une curiosité à voir.
« Seuls les Anges ont des Ailes » est axé essentiellement sur ses personnages plutôt que sur l’histoire des pionniers de l’aéropostale dont il s’est inspiré. Un savoureux équilibre de genres (bravoure, drame, humour, romance) orchestré par le grand Howard Hanks avec Cary Grant, Jean Arthur, Thomas Mitchell, Richard Barthelmess ainsi que la jeune Rita Hayworth qui sera la révélation de cet excellent film de 1939.
Un film d’aventures au charme suranné, avec des scènes de vols spectaculaires (pour l’époque), qui nous plonge dans le quotidien de pilotes zélés accros au vol, porté par un casting impeccable. 3,25
L'écran pas assez grand en streaming et des sous-titres rikiki ne favorisent pas une vision confortable et valorisante de ce film, qui mélange les genres avec bonheur: l'aventure aérienne des débuts de l'aviation commerciale, la comédie des hommes au repos chez le tenancier hollandais de service, la romance inévitable entre le jeun Cary Grant et la bouclée Joan Arthur laquelle a détrôné Joan Crawford dans le cœur du chef de poste endurci. L'humour adoucit la dureté de la mort, on joue son destin à l'aide d'une pièce à deux faces identiques, possédée par le second rôle épatant qu'était Thomas Mitchell. Avec un scénario alerte et des dialogues percutants, on ne s'ennuie pas un instant. cinetek - décembre 23
Prouesse technique et spectaculaire à l'époque pour ses plans d'Altidude en contre plongée. Gary Grant en John Wayne Cow boy des airs misogyne dur à cuire qui en fait des tonnes. On croit à un drame antique avec des femmes qui prendront corps et air, et des ennemis jurés qui se déchireront dans la mort aérienne, mais Hollywood veille, chacun sa place et Happy end.
Je n'ai pas accroché à ce film que je trouve trop bavard. Même si à l'époque, filmer des avions était une prouesse. Peut-être le revoir plus tard 2,7/5
Incroyables ces critiques dithyrambiques ! Elles m'ont fait regarder ce film... qui est très très mauvais sur tous les plans. Le scénario s'inspire mais reste une pâle copie des romans de St Exupéry racontant les débuts de l'aéropostale. Le comportement et les réactions des personnages ne sont pas crédibles, le scenario ne tient pas debout, les ficelles sont énormes, les décors ressemblent à ceux d'un théâtre fauché... Je suis pilote et je peux dire que tout ce qui concerne l'aviation dans ce film est ridicule : ils cassent les avions comme s'ils ne valaient rien, et envoient les pilotes au casse-pipe sans état d'âme. Rien à voir avec la réalité (lisez Saint Exupéry). Le comble, c'est les femmes apparaissent en robe du soir alors qu'on est dans un espèce de bar-hôtel miteux tropical. Bref, du grand n'importe quoi. Les pilotes se promènent avec un pistolet à la ceinture dans toutes les scènes, ce qui est là aussi du dernier ridicule. Bon je m'arrête là mais on pourrait continuer. Ce film est nullissime.... je ne parviens pas à mettre zéro, donc va pour 0.5
Assez pessimiste, ce récit montre des individus, femmes incluses, qui ne vivent que par l'adrénaline de la dangerosité, quitte à y laisser santé (mentale) ou même vie (intérieure). Difficile de s'attacher à des personnages dont le sort funeste est lié à des incapacités personnelles malgré les prestations impeccables du réjouissant casting. Mettant en scène le quotidien de pilotes de l'aéropostale, l'intérêt pour l'aviation paraît souvent requis, puisque les conditions météorologiques ne laissant guère de doutes sur l'issue des vols le suspense mis en place dure peu... Une sorte de Top Gun avant l'heure, à replacer dans son contexte pour lui pardonner ses maladresses numériques!
Un film bien construit un Cary Grant attachant malgré le style gros macho US qui ne sait pas bien parler aux femmes qui toutes lui courent après et qui surtout ne leur demande jamais rien
Bien avant les films d’aviations, Howard Hawks avait déjà, parmi sa longue filmographie, rendu hommage aux aviateurs. Le cinéaste nous emmène au pied de la Cordillère des Andes où un groupe d’hommes prennent de gros risques pour assurer le transport de courrier. Les lieux sont restreints mais ça n’empêche nullement l’histoire de nous tenir en haleine. Howard Hawks détaille ses personnages et développe ainsi une multitude de sentiments entre chacun. L’arrivée d’une belle femme va d’ailleurs faire chavirer bon nombre de situations et le milieu masculin va alors devoir se poser des questions sur leurs rapports avec les femmes. Seuls les anges ont des ailes est à la fois un drame fort et un film d’action spectaculaire ou les maquettes d’avions sont considérablement réalistes. Très noir, ce chef d’œuvre est également un film plein d’espoir comme nous le prouvera le happy-end. Réalisé en 1939 et restauré en 2016, Seuls les anges ont des ailes éprouvant et magnifique. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
H. Hawks rêvait de mettre en scène une histoire d'aviateur et il y parvint en 1939 signant au passage un film sublime, marqué par plusieurs séquences de haute volée. Bénéficiant d'une affiche de standing avec un duo C. Grant et J. Arthur dans les rôles principaux, le film déroule une histoire d'amour qui s'articule autour de différents personnages vu que R. Hayworth viendra faire un petit tour aussi. L'actrice compose un personnage féminin qui va peu à peu apprivoiser cet univers marqué par le danger permanent, un taux de testostérone atteignant des sommets et une ambiance à la fois mortifère et joyeuse. Les scènes d'action sont rares mais bénéficie du travail toujours aussi formidable du cinéaste tandis que C. Grant sort une prestation magistrale qui joue sur différents registres. AU final, un film à voir pour apprivoiser cette atmosphère et une étude de caractères d'une rare acuité. Beau film. D'autres critiques sur
Howard Hawks est l’un des plus grands réalisateurs américains. Il a réussi à signer des chefs-d’oeuvre dans les genres les plus différents : le film de gangster (« Scarface »), le film noir (« Le Port de l’angoisse »), la comédie (« Les Hommes préfèrent les blondes »), le western (« La Captive aux yeux clairs », « Rio Bravo »).
Il tourne en 1939 « Only Angels have Wings » avec deux stars, Cary Grant (qu’il vient de diriger dans « L’impossible Monsieur Bébé ») et Jean Arthur, ainsi qu’une débutante prometteuse, Rita Hayworth. Son action se déroule dans un aérodrome sud-américain au pied des Andes où Cary Grant dirige une compagnie aéropostale.
« Seuls les anges ont des ailes » rassemble tous les ingrédients du film hawksien : une communauté soudée par une virile solidarité, un machisme qui réduit les femmes à un élément perturbateur, le rejet de celui qui a failli au code de l’honneur et sa rédemption, le refus pudique de tout sentimentalisme. D’où vient sa réussite qui lui permet de traverser le temps sans vieillir ? De sa capacité à trouver un parfait équilibre entre la tragédie et la comédie, d’alterner le rire et les larmes. Comme nous le rappelle « Seuls les anges ont des ailes », Hawks constitue aujourd’hui encore une référence et un modèle indépassable.
Une belle réalisation prenant pour base l' histoire d'une petite compagnie de courrier aérien et qui mêle ainsi drame, amitié et d'histoire d'amour à la je t'aime moi non plus de manière fort réussie. Pour cela Cary Grant propose un jeu plus sérieux qu' à l'accoutumé même si parfois on sent que le naturel revient au galop. Par ailleurs Il est très bien entouré je ne citerai que Thomas Mitchell qui jouera pour cette fois les gentils.