AlloCiné
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Votre avis sur Drunk ?
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Ma copine m'a traîné voir ce film qui ne m'attirait pas a priori.
Quelle belle surprise
Touchant, drôle, juste, bien interprété, original...
Tout y est.
Je recommande sans modération.
Quelle belle surprise
Touchant, drôle, juste, bien interprété, original...
Tout y est.
Je recommande sans modération.
Imaginez un monde où, par mesure hygiéniste, chacun devra tenir, du matin au soir, ses 0,5 g d'alcool par litre de sang... On y court! Un monde où il n'y aurait plus de dépressifs et plus, naturellement, de terroristes islamiques... Et si de plus, l'histoire nous est narrée par le génial Thomas Vinterberg, l'auteur de Festen, on y court deux fois plus vite.
Thomas Vinterberg est bien trop intelligent pour être resté longtemps Dogmatik, et bien trop intelligent pour réaliser un film à thèse. Son opus n'est ni moral, ni immoral, il est a-moral. Chacun en prendra ce qu'il veut.... Mais ce qu'on peut en retenir, c'est que ce film si drôle est en même temps très désespéré. Ce merveilleux Danemark dont on nous rebat les oreilles, un modèle de civilisation, d'ouverture aux autres, etc.... est aussi un pays où on picole bien trop (et bien trop tôt!) pour échapper à l'ennui; où hommes et femmes vivent dans des mondes séparés, elles gardiennes du foyer, et eux passant des soirées entre copains...
Le film commence par une scène hilarante de compétition étudiante, une course autour d'un lac, chaque équipe portant un imposant pack de bières (pas le petit pack de 6....) qu'ils doivent ramener vide à l'arrivée (mais ils ont le droit de vomir en route...)
Ce sont quatre amis, quatre profs de terminale. Martin (Mads Mikkelsen), professeur d'histoire, a une femme charmante (mais leurs nuits agitées sont bien loin derrière eux...) et deux beaux garçons. Et il s'ennuie vaguement, prépare mal ses cours et se fait de plus en plus chahuter. Et voilà que Nicolaj (Magnus Milliang), heureux père de trois petits blondinets, met la main sur une fort sérieuse étude scientifique démontrant que, pour vivre bien, l'être humain a besoin de 0.5 g d'alcool dans le sang. Il est alors moins déprimé, plus entreprenant, plus introverti, plus sociable, plus disert.... La bande se lance dans l'expérience. Mais en faisant ça très sérieusement, contrôlé par alcotest, et le premier verre au réveil, forcément. Et ça marche! Les cours redeviennent vivants, les élèves paniquards réussissent leurs oraux grâce à un petit adjuvant administré avant de se présenter devant l'examinateur, et même le petit binoclard malingre entraîné par Tommy, le prof de sport (Thomas Bo Larsen), marque un but!
Mais 0.5, finalement, est ce la bonne dose? Ne serait ce pas intéressant d'aller plus loin, pour voir? Bon, vous verrez la suite mais vous présumez déjà que ça risque de déraper.....
C'est brillant, insolent, et ils sont tous magnifiques, sans oublier le quatrième larron, Peter (Lars Ranthe). Le problème -si on peut dire-, c'est que Mad Mikkelsen fait partie de ces rares acteurs qui ont une telle personnalité, un tel charisme qu'il bouffe l'air de tous ceux qui partagent la pellicule avec lui
A voir évidemment, un film aussi original et intelligent en ce moment ça ne se rate pas!
Imaginez un monde où, par mesure hygiéniste, chacun devra tenir, du matin au soir, ses 0,5 g d'alcool par litre de sang... On y court! Un monde où il n'y aurait plus de dépressifs et plus, naturellement, de terroristes islamiques... Et si de plus, l'histoire nous est narrée par le génial Thomas Vinterberg, l'auteur de Festen, on y court deux fois plus vite.
Thomas Vinterberg est bien trop intelligent pour être resté longtemps Dogmatik, et bien trop intelligent pour réaliser un film à thèse. Son opus n'est ni moral, ni immoral, il est a-moral. Chacun en prendra ce qu'il veut.... Mais ce qu'on peut en retenir, c'est que ce film si drôle est en même temps très désespéré. Ce merveilleux Danemark dont on nous rebat les oreilles, un modèle de civilisation, d'ouverture aux autres, etc.... est aussi un pays où on picole bien trop (et bien trop tôt!) pour échapper à l'ennui; où hommes et femmes vivent dans des mondes séparés, elles gardiennes du foyer, et eux passant des soirées entre copains...
Le film commence par une scène hilarante de compétition étudiante, une course autour d'un lac, chaque équipe portant un imposant pack de bières (pas le petit pack de 6....) qu'ils doivent ramener vide à l'arrivée (mais ils ont le droit de vomir en route...)
Ce sont quatre amis, quatre profs de terminale. Martin (Mads Mikkelsen), professeur d'histoire, a une femme charmante (mais leurs nuits agitées sont bien loin derrière eux...) et deux beaux garçons. Et il s'ennuie vaguement, prépare mal ses cours et se fait de plus en plus chahuter. Et voilà que Nicolaj (Magnus Milliang), heureux père de trois petits blondinets, met la main sur une fort sérieuse étude scientifique démontrant que, pour vivre bien, l'être humain a besoin de 0.5 g d'alcool dans le sang. Il est alors moins déprimé, plus entreprenant, plus introverti, plus sociable, plus disert.... La bande se lance dans l'expérience. Mais en faisant ça très sérieusement, contrôlé par alcotest, et le premier verre au réveil, forcément. Et ça marche! Les cours redeviennent vivants, les élèves paniquards réussissent leurs oraux grâce à un petit adjuvant administré avant de se présenter devant l'examinateur, et même le petit binoclard malingre entraîné par Tommy, le prof de sport (Thomas Bo Larsen), marque un but!
Mais 0.5, finalement, est ce la bonne dose? Ne serait ce pas intéressant d'aller plus loin, pour voir? Bon, vous verrez la suite mais vous présumez déjà que ça risque de déraper.....
C'est brillant, insolent, et ils sont tous magnifiques, sans oublier le quatrième larron, Peter (Lars Ranthe). Le problème -si on peut dire-, c'est que Mad Mikkelsen fait partie de ces rares acteurs qui ont une telle personnalité, un tel charisme qu'il bouffe l'air de tous ceux qui partagent la pellicule avec lui
A voir évidemment, un film aussi original et intelligent en ce moment ça ne se rate pas!
Un excellent film. La réalisation est tellement belle, travaillée, et a beaucoup de sens. C'est extrêmement bien découpé et chapitré, entre les différentes phases de l'expérience des protagonistes. Le récit m'a beaucoup touché ; et la chorégraphie finale rendant hommage à la finalité tragique de leur expérience est vraiment magnifique.
Je dirais même que c'est un film sur la vie, plutôt que sur sa relation à l'alcool et ses conséquences.
A regarder sans modération et en urgence !
Je dirais même que c'est un film sur la vie, plutôt que sur sa relation à l'alcool et ses conséquences.
A regarder sans modération et en urgence !
Très bon film, mélange tragi-comique d'une société complexe où la sphère familiale et professionnelle exigent un dynamisme qui peut se perdre avec le temps. L'alcool peut-il résoudre cette équation ? D'après un psychologue Norvégien, oui. À raison de 0,5g/l d'alcool dans le sang. Quatre professeurs amis vont tenter l'expérience. À leurs dépens.
Ce film est un petit bijou avec un grand Mads Mikkelsen comme à son habitude.
À déguster avec plaisir.
17/20
Ce film est un petit bijou avec un grand Mads Mikkelsen comme à son habitude.
À déguster avec plaisir.
17/20
Thomas Vinterberg signe avec Drunk un film euphorisant où il dresse le portrait de quatre hommes accablés par les blessures et la monotonie de leurs existences. Ces quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool. Chacun relève alors le défi avec une rigueur pas toujours scientifique. C’est à partir de ce postulat extravagant que le cinéaste danois examine comment la consommation d’alcool libère les gens. Si Drunk est une célébration de l’ivresse, il est aussi un portrait lucide sur ses effets dévastateurs. En revanche, la grande force du film est qu’il résiste justement à toute tentation moralisatrice. Les scènes se déroulent, la caméra observe mais ne dicte jamais l’action. Mads Mikkelsen et ses comparses titubent petit à petit dans ce drame transgressif où chacun se retrouve emporté par la nébuleuse de l’alcool. Parfois impertinent mais particulièrement touchant, Drunk est un grand cru cinématographique porté par un casting de haut rang où la mise en scène enivrante de Thomas Vinterberg est à l’appui d’un récit dramatique d’une grande intelligence.
La modération, qui va de pair avec la consommation d’alcool, ne s’applique pas au film de Thomas Vinterberg. Défiant une théorie saugrenue selon laquelle l’homme naît avec un déficit de 0.5 grammes d’alcool dans le sang, quatre potes vont pousser leur expérimentation éthylique jusqu’à l’extrême. S’apprêtant de prime abord à la rigolade, « Drunk » m’a marqué par sa profondeur et l’humanité qui s’en dégage. Un enivrant petit tour de force qui, synonyme d’intelligence, évite en plus d’être moralisateur. Maître es-émotion, le magnétique Mads Mikkelsen est, une fois encore, magistral. Ses collègues Magnus Millang, Lars Ranthe et Thomas Bo Larsen ne sont de loin pas en reste non plus. Grand… très grand film.
Séance de rattrapage pour ce formidable film de Thomas Vinterberg oscarisé à Hollywood dans la catégorie "Meilleur film étranger". Cela commence par une théorie bancale sur le besoin d'alcool dans le sang (0,5 g) pour ensuite prendre des proportions qui vont vite dépasser ces quatre enseignants. Entre rires et larmes, Mads Mikkelsen livre une prestation superbe dans cette oeuvre. Le réalisateur sait aussi montrer les dégâts de l'alcoolisme sur soi et surtout sur son entourage sans pour autant être moralisateur. Un film arrosé qui dépeint surtout le mal-être d'une génération avec drôlerie et sensibilité, ponctué d'une musique géniale qui reste en tête après la séance.
MediaShow
Un scénario profond, dramatique et rempli d’humanité. Une touche d'humour justement dosé. Le sujet autour de l’alcool est maîtrisé dans les moindres détails sans jamais en faire une apologie. Une œuvre remarquable ! Mon avis complet sur YouTube: https://youtu.be/Df599F4k4qk
J’ai trouvé ce film excellent. J’avais entendu beaucoup de louange de ceux qui l’avait vu en avant-première, j’y allais donc avec une certaine attente, et je n’ai pas été déçu. De la première minute, à la dernière, j’ai été captivé. On ouvre le bal avec la musique « What A Life » de Scarlet Pleasure, et cela va dicter le rythme de l’œuvre à suivre. Vous l’aurez compris rien qu’avec le titre et l’affiche, la thématique centrale est l’alcool. Cette bande d’amis se base sur la théorie d’un philosophe pour tenter le pari fou d’être constamment en état d’ébriété léger. Cela pourrait être les bases d’une comédie, mais là, on va plus voir le côté dramatique et ce qui peut être néfaste avec la consommation d’alcool. Le but est de voir l’impact sur la vie des protagonistes. Chacun est différent, et ils n’auront pas les mêmes retombées. Pour autant, ce n’est pas un film pour condamner l’alcool ou la fête entre amis mais plutôt son utilisation comme échappatoire malsain. Cela va entrainer des situations vraiment touchantes. J’ai été ému par le désemparement et la solitude exprimé par Martin, dont le breuvage va servir à oublier cette réalité. Il y aura une montée en puissance pour que ce soit encore plus impactant. Mads Mikkelsen est un acteur fantastique. Il m’a cloué. Ce Danois n’est pas inconnu du grand public avec des prestations dans plusieurs blockbusters comme Doctor Strange (2016), Casino Royale (2006), Rogue One (2016) et bien d’autres. Ses compagnons le sont tout autant, notamment Magnus Millang.
Qui a aimé "Festen", film de Vinterberg sorti en 1998, verra "Drunk" du même auteur ("Another Round" pour les anglo-saxons). Qui aime Kierkegaard ira aussi voir ce film, car c’est un plaisir de le dénicher, étant omniprésent du début à la fin. Y joue Mikkelsen, acteur capable de tout, avec excellence dans chaque rôle (de celui de Stravinsky face à Coco Chanel à celui du Chiffre face à James Bond). Donc, quand en plus de ces trois danois d’exception, on aime les productions scandinaves, on court voir ce film, qui transporte dans le monde froid mais hypersensible des danois. Quand on réunit ces conditions, on en sort aux anges, d’autant que ce n’est pas aussi sulfureux que Festen. Quand on ne réunit pas ces conditions, attention à la déception parce que, même si c’est bien réalisé et bien joué, ce n’est ni simple ni drôle (en plus c’est en danois !). On ne rappellera pas l’histoire, bien résumée dans les synopsis. Le truc, c’est qu’il s’agit de soi et du dépassement de soi, des raisons de notre comportement, des raisons de notre sagesse. Chacun peut donc se voir dans un rôle, et s’y trouver à l’aise ou pas, car ces problèmes sont à la fois universels et personnels ––parfois, on passe sa vie entière sans les résoudre. "Je ne vois plus grand monde" dit l’un au début : la caméra le montre bien, quand on le voit scruter un orchestre au loin, alors que ses amis boivent et rient ––les talents de Vinterberg + Mikkelsen. Son état dépressif explique le chaos mou mais certain de sa vie. C’est alors que Kierkegaard débarque (sans dire son nom), puisque l’autre dit textuellement : "Oser c'est se perdre momentanément, ne pas oser c’est se perdre soi-même". L’histoire de l’alcool dans le film arrive à ce moment-là (c’est son originalité ; mais sa naïveté en même temps, car baser un film là-dessus est un peu enfantin). Les événements qui suivent constituent une tentative de "reprise" bien kierkegaardienne, où tout va mieux, d’abord. Sauf que les compères en viennent à dépasser ce qu’ils nomment le "point d’allumage" ––or, l’homme ne sait pas gérer ça (c’est comme si l’on se jetait dans le vide). Mais quand on en arrive là, c’est que le problème est ailleurs. Au passage, le plus faible trinque. C’est donc au final un étrange (ou banal) réquisitoire contre l’alcoolisme ––il pourrait s’agir d’autre chose que l’alcool. Sans toutefois ignorer ses vertus (on sait pas trop)… Heureusement que c’est super bien raconté, mis en scène et joué ––l’intérêt est là, et l’on s’étonne de trouver cela jouissif ! A.G.
Je dois dire que je n'avais pas autant ri depuis La folle histoire de Max et Léon du Palmashow en 2016.
L'histoire est originale et c'est devenu rare, le jeu d'acteur est bon, les partis pris sont tous justifiés et servent l'humour, c'est finalement très peu moraliste.
S'il y a deux temps morts "désopilement" parlant c'est uniquement pour appuyer le propos.
Ce film est diablement génial, sans défaut aucun.
À voir absolument.
Il faut cependant reconnaître que la chute est trop grave et casse l'humour, et également qu'après un second visionnage la mayonnaise prend moins.
Mais qu'importe, le film reste très bon.
L'histoire est originale et c'est devenu rare, le jeu d'acteur est bon, les partis pris sont tous justifiés et servent l'humour, c'est finalement très peu moraliste.
S'il y a deux temps morts "désopilement" parlant c'est uniquement pour appuyer le propos.
Ce film est diablement génial, sans défaut aucun.
À voir absolument.
Il faut cependant reconnaître que la chute est trop grave et casse l'humour, et également qu'après un second visionnage la mayonnaise prend moins.
Mais qu'importe, le film reste très bon.
Ai vu le très intense et fort dernier film de Thomas Vinterberg "Drunk". Tout d'abord informer que la bande annonce est très réductrice et ne sert pas du tout le film qui est bien plus profond et humain qu'il n'y parait. "Drunk" n'est en aucun cas la version alcoolique de "La grande bouffe" de Marco Ferreri. Nous suivons 4 amis et collègues dans le même lycée lors de leur crise assez sévère de la quarantaine (celle des 40 ans pas celle du Covid bien sûr). Les 4 profs, dont un de sport, un de musique, (comme quoi les deux matières n'ont été incompatibles que pour moi !!!) sont blasés par leur métier, dépassés dans leur rôle de père, éteints dans leur vie de couple... et se laissent mener par un quotidien banal et répétitif... la retraite est loin, leurs enfants sont grands et ils ne cherchent même pas à prendre une maitresse car ils aiment encore leur femme
spoiler:
et qu'ils n'en ont pas l'énergie. L'un d'eux a lu une fumeuse théorie qui explique qu'il manque 0,5% d'alcool en permanence dans le sang humain pour que celui-ci soit réellement enthousiaste, décomplexé, insouciant... bref qu'il retrouve presque une seconde jeunesse. Et les 4 amis de se réunir et de boire vodka sur vodka tout en calculant leur taux d'alcoolémie et en prenant des notes sur cette expérience spoiler: qui évidemment vite les dépasser ne sera pas sans lourdes conséquences.
Le jeu des acteurs est fantastique et particulièrement celui de l'irrésistible et charismatique Madds Mikkelsen dont le rôle tout en nuance mène le bal de ce film extrêmement bien écrit et mis en scène. Thomas Vinterberg est un metteur en scène qui filme ses comédiens au plus près et qui prend son temps pour laisser vivre ses personnages. La caméra est fluide, la lumière très belle, le cadre travaillé, le montage calme et précis. Le spectateur est remué par cette histoire d'amitié qui ne tombe jamais dans les clichés de l'hétérosexuel masculin ayant une faiblesse prononcée pour l'alcool. Les personnages sont très touchants dans leur désarroi, leur crainte, leur lâcheté, leur féminité, leur difficulté à renoncer à vieillir. On peut voir aussi ce film comme une allégorie de notre monde qui s'enivre de vitesse, de fuite en avant, d'irresponsabilité, d'abdication... et là le film prend une dimension encore plus extrême et démoralisante. Un très grand cru qui laisse une gueule de bois pendant plusieurs jours...
et qu'ils n'en ont pas l'énergie. L'un d'eux a lu une fumeuse théorie qui explique qu'il manque 0,5% d'alcool en permanence dans le sang humain pour que celui-ci soit réellement enthousiaste, décomplexé, insouciant... bref qu'il retrouve presque une seconde jeunesse. Et les 4 amis de se réunir et de boire vodka sur vodka tout en calculant leur taux d'alcoolémie et en prenant des notes sur cette expérience spoiler: qui évidemment vite les dépasser ne sera pas sans lourdes conséquences.
Le jeu des acteurs est fantastique et particulièrement celui de l'irrésistible et charismatique Madds Mikkelsen dont le rôle tout en nuance mène le bal de ce film extrêmement bien écrit et mis en scène. Thomas Vinterberg est un metteur en scène qui filme ses comédiens au plus près et qui prend son temps pour laisser vivre ses personnages. La caméra est fluide, la lumière très belle, le cadre travaillé, le montage calme et précis. Le spectateur est remué par cette histoire d'amitié qui ne tombe jamais dans les clichés de l'hétérosexuel masculin ayant une faiblesse prononcée pour l'alcool. Les personnages sont très touchants dans leur désarroi, leur crainte, leur lâcheté, leur féminité, leur difficulté à renoncer à vieillir. On peut voir aussi ce film comme une allégorie de notre monde qui s'enivre de vitesse, de fuite en avant, d'irresponsabilité, d'abdication... et là le film prend une dimension encore plus extrême et démoralisante. Un très grand cru qui laisse une gueule de bois pendant plusieurs jours...
Si le film touche autant c'est qu'il touche á toutes nos vies, à toutes nos défaites, à toutes les victoires qu'on espère, à toutes ces renaissances, à la vie qui rejaillit. C'est beau, c'est très émouvant, ça patine un tout petit peu au milieu et c'est porté par un acteur grandiose.
Les années passent, la vie semble n'avoir plus trop la même saveur. Problème de palais, le goût de la vie s'étiole. Vinterberg, quant à lui retrouve sa grandeur perdue après les sublimes millésimes que son Festen en 1998 et La Chasse en 2012. Mads Mikkelson démontre encore que le monsieur ne dispose pas que d'un bon levé de verre, Drunk est un tourbillon d'émotion de questionnement de partage et d'amitié. Une quête du bonheur ou les corps et les esprits désinhibés se permettre de transmettre encore un peu de vie. Que c'est bon pour les papilles, cela fait revenir des saveurs jadis frelaté. Boulevardducinema.com
4 potes enseignants décident de s'adonner à l'alcool pour tester un certain état et connaître de nouvelles limites. Voilà un scénario original ou de situations drôles et cocasses se mélange aussi des scènes plus graves voir tragiques. C'est rudement bien joué, Madd Mikelsen est excellent et l'ensemble très abouti. Du très bon cinéma à ne pas manquer.
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