AlloCiné
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Bizarrement je me suis ennuyée en voyant ce film, unanimement salué par la critique... La mise en scène et les acteurs sont excelllents mais l'histoire...
spoiler:
C'est vrai que l'alcool c'est rigolo un peu, et puis quand on boit trop il faut faire attention...
Si vous avez vu la bande annonce, ça ne va pas plus loin que ça! Donc je me suis pas mal ennuyée.
Si vous avez vu la bande annonce, ça ne va pas plus loin que ça! Donc je me suis pas mal ennuyée.
Quatre amis, professeurs dans un lycée, quinquagénaires un peu dépassés, décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait besoin d’avoir en permanence 0,5g d’alcool dans le sang.
Véritable problématique au Danemark, d’ailleurs, les élèves boivent autant (voir plus, le film débutant par une course à la bierre pour se terminer spoiler: sur une fête du bac sur le port
) que les professeurs.
Dans un premier temps à 0,5g ça va, l’alcool jouant son rôle désinhibiteur. Nos quatre amis reprennent confiance. A l’instar de Matin (excellent Mads Mikkelson) qui boit dés le matin et peu peu sa mélancolie disparaît. Au lieu de débité son cours devant ses élèves endormis, il se déchaîne et innove pédagogiquement, en prenant pour exemple Churchill et Hemingway.
Mais peu à peu ça se gâte, avec les doses qui augment. 1 gr, 2gr … ça se termine forcement mal : gueule de bois mais aussi séparation, déboire professionnelle spoiler: et suicide
Transgressif, mais jamais moraliseur, même si les quantités d’alcool ingurgités par les protagonistes (profs comme élèves) peut poser problème et même choquer.
Véritable problématique au Danemark, d’ailleurs, les élèves boivent autant (voir plus, le film débutant par une course à la bierre pour se terminer spoiler: sur une fête du bac sur le port
) que les professeurs.
Dans un premier temps à 0,5g ça va, l’alcool jouant son rôle désinhibiteur. Nos quatre amis reprennent confiance. A l’instar de Matin (excellent Mads Mikkelson) qui boit dés le matin et peu peu sa mélancolie disparaît. Au lieu de débité son cours devant ses élèves endormis, il se déchaîne et innove pédagogiquement, en prenant pour exemple Churchill et Hemingway.
Mais peu à peu ça se gâte, avec les doses qui augment. 1 gr, 2gr … ça se termine forcement mal : gueule de bois mais aussi séparation, déboire professionnelle spoiler: et suicide
Transgressif, mais jamais moraliseur, même si les quantités d’alcool ingurgités par les protagonistes (profs comme élèves) peut poser problème et même choquer.
Ode à l'alcoolisme philosophique. Très original avec de superbes acteurs. Dommage que les 30 dernières minutes ne soient pas du même acabit que le début du film.
J'avoue ne pas avoir vraiment saisi le propos de ce film, car il se veut "philosophique", et finalement on assiste à un film qui veut juste dire que "l'alcoolisme c'est pas bien", ce que tout le monde sait. Des collègues qui commencent juste par boire "un peu", puis qui sont entraînés dans l'addiction, jusqu'au drame pour l'un d'entre eux. Du déjà vu et revu, ce film n'apporte rien de nouveau, malgré sa prétention de traiter ce sujet autrement..... Quoi qu'il en soit, les personnages sont tout de même attachants et le film est agréable à suivre. Mais il ne mérite pas à mon sens plus de trois étoiles.
D'excellents acteurs, une caméra qui tangue et une réalisation tout en sobriété, voilà un film qui dénote pas mal des comédies américaines plates et bas de plafond du même genre (à tout hasard, Very Bad Trips).
Ce film questionne un sujet tabou - la consommation quasi-nécessaire de psychotropes, si possible légaux, dans nos sociétés occidentales - à partir d'un angle original - l'expérience farfelue menée par quatre amis déprimés décidant de documenter les effets d'une ébriété permanente.
Malheureusement l'expérience tourne court, et le film aussi - qui s'effondre au moment où il semblait décoller.
Restent la qualité du jeu d'acteurs et une capacité cathartique certaine - qui fonctionne certainement mieux pour les spectateurs familiers de l'étrange société danoise ("Tout le monde picole dans ce pays").
Malheureusement l'expérience tourne court, et le film aussi - qui s'effondre au moment où il semblait décoller.
Restent la qualité du jeu d'acteurs et une capacité cathartique certaine - qui fonctionne certainement mieux pour les spectateurs familiers de l'étrange société danoise ("Tout le monde picole dans ce pays").
Dans un monde où l'alcool est légion, Vintenberg décide de s'attaquer au sujet clivant que représente l'alcool. Changement de thème pour le réalisateur passant de la pédophilie à l'alcoolisme.
Je ne suis pas fan de ce film pour être honnête. C'est brillant vue le metteur en scène. Seulement ce film ne m'a pas transcendé. On a l'impression que les personnages se perdent dans quelques chose de présenté comme raisonnable, seulement il n'y a rien de plus factice que de faire des règles pour se contrôler. Dans ce cas on pourrait croire que je sous-entends que les personnages sont juste des gens n'assumant pas leur désir jusqu'au bout. Après ça n'est pas le cas, ce sont quatre hommes qui découvrent quelque chose les aidant d'une certaine manière. Tout en subissant cela aussi. Car il y a une compensation c'est vrai.
Tout de même je trouve que on est face à un film faisant l'apologie de l'alcool malgré tout. Même si l'on dit que ça n'est pas la drogue qui pose problème, c'est son usage. On crée des problèmes avec l'alcool aussi même au de-là des raisons nous poussant à consommer. Il n'y a pas de bonnes façons de boire dans le fond de l'affaire, il y a disons des façons moins pire que d'autres.
Ce qui n'est pas très réjouissant, on s'entends. Et Vintenberg n'avais pas envie de faire un spot de prévention, il avait avant tout envie de faire un film. Et donc de raconter une histoire d'ivresse. Où l'on connait les méfaits, mais où l'on apprends à accepter les qualités aussi. Ce qui permet à Vintenberg de jouer sur son concept clé; la proximité avec le malsain. On sent qu'il n'y a qu'un pas. C'est une remise en question ne notre morale se voulant violente et choquante par moment.
Il est agréable de voir le réalisateur confirmé se tenter à quelque chose de pas très attendue de sa part. spoiler: Qui imaginez Thomas Vintenberg faire une comédie dramatique avec une chorégraphie rondement mené servant d'épilogue, et cela autour du thème de l'alcool.
C'est un film très curieux avec beaucoup de qualités, laissant certains sur le banc.
Je ne suis pas fan de ce film pour être honnête. C'est brillant vue le metteur en scène. Seulement ce film ne m'a pas transcendé. On a l'impression que les personnages se perdent dans quelques chose de présenté comme raisonnable, seulement il n'y a rien de plus factice que de faire des règles pour se contrôler. Dans ce cas on pourrait croire que je sous-entends que les personnages sont juste des gens n'assumant pas leur désir jusqu'au bout. Après ça n'est pas le cas, ce sont quatre hommes qui découvrent quelque chose les aidant d'une certaine manière. Tout en subissant cela aussi. Car il y a une compensation c'est vrai.
Tout de même je trouve que on est face à un film faisant l'apologie de l'alcool malgré tout. Même si l'on dit que ça n'est pas la drogue qui pose problème, c'est son usage. On crée des problèmes avec l'alcool aussi même au de-là des raisons nous poussant à consommer. Il n'y a pas de bonnes façons de boire dans le fond de l'affaire, il y a disons des façons moins pire que d'autres.
Ce qui n'est pas très réjouissant, on s'entends. Et Vintenberg n'avais pas envie de faire un spot de prévention, il avait avant tout envie de faire un film. Et donc de raconter une histoire d'ivresse. Où l'on connait les méfaits, mais où l'on apprends à accepter les qualités aussi. Ce qui permet à Vintenberg de jouer sur son concept clé; la proximité avec le malsain. On sent qu'il n'y a qu'un pas. C'est une remise en question ne notre morale se voulant violente et choquante par moment.
Il est agréable de voir le réalisateur confirmé se tenter à quelque chose de pas très attendue de sa part. spoiler: Qui imaginez Thomas Vintenberg faire une comédie dramatique avec une chorégraphie rondement mené servant d'épilogue, et cela autour du thème de l'alcool.
C'est un film très curieux avec beaucoup de qualités, laissant certains sur le banc.
A partir d'un scenario original, 4 amis professeurs dans un lycée mettent en pratique la théorie d'un psychologue norvégien sur l'alcoolémie, Thomas Vinterberg nous livre une comédie dramatique de moeurs. Martin, Nikolaj, Peter et Tommy décident de démontrer la réalité de la théorie qui veut que l'Homme manque d'alcool dans le sang. Il devrait toujours être à 0,5g/l. Avec la rigueur scientifique de toute étude, les 4 compères se collent à la démonstration. Au début avec enthousiasme et réussite, puis peu à peu ils glissent vers le pessimisme et la grisaille gris anthracite. En effet, ils vont plus loin dans la démonstration et il est bien connu que l'alcool désinhibe. Chacun voit sa vie s'étaler clairement et durement sous leurs yeux : ils sont dépressifs, leur vie de couple est entrain de foirer ou a totalement foiré, leur métier de professeur ne les porte plus les asphyxie même, pour ceux qui ont des mômes la paternité les tue à petit feu et aux autres le regret de ne pas avoir d'enfants les ronge. Jusqu'au moment dramatique ! Le film oscille entre sourire et tendresse et véritable tristesse. Comédie sociale, drame de moeurs Drunk est un beau film sur 4 hommes perdus et dépressifs. Par moments, il y a un peu de répétitions et quelques bons sentiments. Mais l'ensemble tient vraiment la route malgré l'état d'ébriété des 4 personnages ! Juste un regret (mais très personnel) :
spoiler:
j'aurais aimé que Thomas Vinterberg change la fin pour Mads Mikkelsen. Au lieu de retourner avec sa femme, finalement son personnage, Martin, aurait dû quitter sa femme pour tourner la page et avoir un nouveau départ. Après tout l'expérience, avec le drame qu'elle charrie, est une reprise de conscience et de la vie des personnages.
Léger et drôle tout en creusant le sujet de façon très académique. A la sortie d'une période où tout était interdit sauf de boire, ça revigore et nous rappelle aux limites nécessaires
Voilà un film qui ne peut laisser personne indifférent, tant il aborde des sujets profondément humains tels que l'amitié (masculine !), les regards que l'on peut porter sur sa vie personnelle à l'aube du déclin ou, dans une moindre mesure, les relations intergénerationnelles dans ce qu'elles peuvent avoir de meilleur. Mais en dépit d'un optimisme de façade peu crédible (une scène finale très sympathique mais vraiment utopique car justement elle a été choisie pour la scène finale ; la consommation (modérée) d'alcool qui illumine magiquement la vie de l'ensemble des protagonistes ; l'amour qui triomphe miraculeusement d'années de quotidien ravageur...), il s'agit là d'un film plutôt noir sur le sentiment de vacuité de la vie. Cette noirceur s'accompagne heureusement aussi de nombreuses notes d'humour qui tendent à l'estomper...comme dans la vie de chacun de nous.
L'interprétation est magistralement juste, et pas seulement celle de Mads Mikkelsen.
L'interprétation est magistralement juste, et pas seulement celle de Mads Mikkelsen.
Film à la très belle esthétique. On y voit des rapports sociétaux danois assez différents des notres. Le rapport à l'alcool sous-(en)tendu par des pratiques s'approchant du "binge drinking" semble un peu éloigné de nos habitudes de pays latins. Le film part d'un délire de quadras qui jouent avec le feu. Cela aurait très bien pu être fait avec de la coke ou autre. Ce film m'a paru un peu hermétique pour nous français qui buvons différemment même si nos excès existent aussi. Mais nous n'avons pas de pub comme les anglais ni cette culture de se torcher pour fêter (enfin du moins à l'age adulte)
L'esthétique du film est vraiment très très belle. Du coup j'augmente la note
L'esthétique du film est vraiment très très belle. Du coup j'augmente la note
La première partie du film est plutôt drôle (la séquence politique est hilarante).
Puis, c'est la descente après la phase d'euphorie : c'est l'hiver, tout se casse la figure.
Pourtant, le réalisateur semble dire qu'un peu d'alcool ne nuit pas et peu rendre gaie.
Un film qui aurait pu s'appeler 4 murges et un enterrement.
Puis, c'est la descente après la phase d'euphorie : c'est l'hiver, tout se casse la figure.
Pourtant, le réalisateur semble dire qu'un peu d'alcool ne nuit pas et peu rendre gaie.
Un film qui aurait pu s'appeler 4 murges et un enterrement.
Très bon film, qui prend en intensité au fil du récit. On sent chez le réalisateur beaucoup de vécu pour rendre le scénario très réaliste.
ce film aborde avec ambiguïté le rapport des Danois avec l'alcool, difficile au final d'en comprendre le point de vue qui reste peut être floue volontairement. très bon jeu d'acteur, et la mise en scène évite la facilité d'un scénario basé sur une descente aux enfers.
Drunk est centré sur l'histoire d'un homme probablement dépressif devenu un peu étranger dans sa propre vie, dans ses rapports avec sa femme, ses enfants et ses élèves. Lors d'un dîner avec ses amis, l'idée vient de tester une théorie selon laquelle l'être humain fonctionnerait mieux avec 0,5 grammes dans le sang. Malheureusement cette expérience dégénère.
Le sujet de l'alcoolisme est donc traité à la fois sur son côté désinhibant et anxiolytique, son rôle social à commencer dans des sociétés scandinaves mais aussi sur la dépendance qu'elle entraîne, ses ravages faits dans la vie familiale, professionnelle, le tout pouvant mener au tragique.
Le sujet est bien traité malgré une petite longueur vers 1H15 mais le film rattrape un rythme sympathique immédiatement. Attiré par les commentaires, je m'attendais sans doute à mieux voire plus drôle d'où sans doute une note inférieure.
J'ai en particulier eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. Seulement deux sont un peu traité dans la description de leur environnement familial et professionnel, c'est déjà pas mal pour un film et le temps aurait été trop long pour aller plus loin dans les causes de cet alcoolisme qui ne semble pas mondain et seulement en partie culturel. Les personnalités scandinaves paraissent un peu étrangères aux esprit latins que nous sommes et pas vraiment attirantes sinon dans leur noirceur (type les enquêtes du département V voire dans l'humour noir du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire). C'est sans doute cette dimension qui fait qu'on ne s'attache pas plus que cela au personnage central malgré sa vie en perdition dans le ronron quotidien et l'ennui qui peut guetter chacun.
Le sujet de l'alcoolisme est donc traité à la fois sur son côté désinhibant et anxiolytique, son rôle social à commencer dans des sociétés scandinaves mais aussi sur la dépendance qu'elle entraîne, ses ravages faits dans la vie familiale, professionnelle, le tout pouvant mener au tragique.
Le sujet est bien traité malgré une petite longueur vers 1H15 mais le film rattrape un rythme sympathique immédiatement. Attiré par les commentaires, je m'attendais sans doute à mieux voire plus drôle d'où sans doute une note inférieure.
J'ai en particulier eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. Seulement deux sont un peu traité dans la description de leur environnement familial et professionnel, c'est déjà pas mal pour un film et le temps aurait été trop long pour aller plus loin dans les causes de cet alcoolisme qui ne semble pas mondain et seulement en partie culturel. Les personnalités scandinaves paraissent un peu étrangères aux esprit latins que nous sommes et pas vraiment attirantes sinon dans leur noirceur (type les enquêtes du département V voire dans l'humour noir du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire). C'est sans doute cette dimension qui fait qu'on ne s'attache pas plus que cela au personnage central malgré sa vie en perdition dans le ronron quotidien et l'ennui qui peut guetter chacun.
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