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Votre avis sur Drunk ?
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Un drame porté par un casting 4 étoiles (Mads Mikkelsen en tête, mais pas que), qui suit les aventures de 4 profs se laissant tenter par une expérience qui semble absurde au premier abord , une franche réussite dans les premiers jours, puis par la suite une catastrophe (à des degrés divers) pour nos protagonistes. Le final avec cette danse est une pure réussite.
Excellents acteurs, un bon film, comme un moment de vie. La réalisation et le scénario sont soignés.
Un scénario banal voire ennuyeux qui, sous prétexte de réflexion psychologique, joue les moralisateurs.
Shawn777
Ce film, réalisé par Thomas Vinterberg et sorti en 2020, qui a beaucoup fait parler de lui récemment, dû à la re-sortie du film post-Covid, n'est pas mal mais sans plus. Enfin, je veux dire que j'ai vu tellement de bonnes critiques et que j'en ai tellement entendu parler en bien que je m'attendais à un très bon film. C'est l'histoire de quatre professeurs qui, pour pimenter leur vie personnelle et leurs cours, décident d'appliquer une théorie stipulant que l'Homme doit vivre avec constamment 0.5g d'alcool dans le sang. Si cette pratique fonctionne au début assez bien, la situation va, bien évidemment, assez vite dégénérer. Je trouve l'idée de départ très intéressante mais d'un autre côté, elle donne quelque part forcément lieu à un scénario et une histoire assez téléphonée. Je veux dire, on connait forcément les effets de l'alcool, et on sait ce que ça donne sur le long terme. Ce n'est donc pas vraiment une surprise de voir les choses dégénérer à un moment donné, surtout lorsque les personnages veulent, de plus en plus, repousser les limites de l'expérience. De plus, connaissant la situation de chacun, on sait à peu près ce que ça va donner dans chaque cas et je trouve que le film ne fait vraiment d'efforts afin d'être original sur ce plan-là. Même si l'histoire est dans l'ensemble agréable à suivre et intéressante, elle n'a en réalité pas vraiment d'intérêt sur le plan de l’originalité et nous ne sommes à aucun moment réellement surpris par le film. Parce-que même l'écriture des personnages n'est pas follement originale, ce sont une bande de mecs dans leur crise de la quarantaine qui s'ennuient dans leur vie professionnelle ou dans leur vie maritale et qui tentent de nouvelles expériences. Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié le fait que le film ne donne pas de message moralisateur à la fin, certes, on voit bien que l'alcool peut causer de sérieux dégâts mais le film met également en avant le fait qu'il peut quelques fois être bénéfique. Du côté des acteurs, nous retrouvons principalement Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang et Lars Ranthe qui jouent bien. "Drunk" reste donc, dans l'ensemble, un bon film mais qui m'aura personnellement un peu déçu.
Loïck G.
Pour parler de l’alcoolisme et de ses déboires, Thomas Vinterberg prend la tangente du problème, quasiment son contraire, en affirmant d’après une théorie officielle que le 0,5 mg est le minimum requis afin qu’un individu soit en pleine possession de ses moyens. Quatre professeurs et amis expérimentent alors le sujet en buvant parfois plus que de nature pour atteindre la dose nécessaire. Le processus les conduit dans un premier temps à confirmer les bienfaits de la méthode, qui pour une confirmation scientifique doit aller jusqu’au bout de ses limites. Le quatuor décide donc d’augmenter les doses. Ce qui se traduit bien évidemment par des catastrophes en série, de folles libations, des dérives en tout genre, sans jamais rebondir sur un processus explosif en regard du contexte social , familial et éducatif élaboré par l’expérience . Tout ce que développe posément le réalisateur qui sans son très bon casting mené par Mads Mikkelsen impérial n’aurait certainement pas bénéficié d’une telle auréole internationale .
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
ManoCornuta
En partant d'une théorie iconoclaste (et mal comprise), Vinterberg aborde le sujet de l'alcoolisme sur un versant plus dramatique que comique (il n'y a guère d'humour passé la première demi-heure), balançant avec régularité de l'euphorie à la dépression (pour le coup très raccord avec son sujet). Le film maintient ainsi le spectateur entre deux eaux du début à la fin sans trancher la question, avec des acteurs très justes dans leur jeu mais un scénario trop prévisible dans ses grandes lignes, même si de belles séquences viennent rehausser l'histoire.
Jérémie
Drunk est bien sans être exceptionnel. Si la critique ouverte et moralisatrice est bonne et bien développée, le film souffre dans une mauvaise répartition du rythme.
Tantôt galvanisant avec de jolis coups d'éclat, le coup d'après la scène est lobotomisante. On ne sait pas comment prendre ce film, est-ce peut-être un paradoxe avec les effets de l'alcool ? Oscillant entre la joie et la dépression.
Drunk nous offre tout de même ce condensé des ravages de l'alcool. Si l'euphorie est bonne dans les premiers moments, la dépendance et le toujours plus laisse place à l'autodestruction. Ce film retrace cette descente aux enfers d'une bien belle manière. Certes, l'histoire est peu rythmée et des passages trop forcés, mais le message y est et le film a réussi son engagement, on s'attache aux personnages.
Tantôt galvanisant avec de jolis coups d'éclat, le coup d'après la scène est lobotomisante. On ne sait pas comment prendre ce film, est-ce peut-être un paradoxe avec les effets de l'alcool ? Oscillant entre la joie et la dépression.
Drunk nous offre tout de même ce condensé des ravages de l'alcool. Si l'euphorie est bonne dans les premiers moments, la dépendance et le toujours plus laisse place à l'autodestruction. Ce film retrace cette descente aux enfers d'une bien belle manière. Certes, l'histoire est peu rythmée et des passages trop forcés, mais le message y est et le film a réussi son engagement, on s'attache aux personnages.
Jonathan M
Il y a ce côté introspectif de la société contemporaine qui est le pan majeur du cinéma de Vinterberg. Après le brillant "La chasse", et quelques divagations plus tard, il revient aux affaires avec un récit maîtrisé. Autopsie d'hommes quadragénaires qui sont au bord de la rupture physiologique. Une bonne crise bien assumée, avec l'alcool pour se désinhiber. Parce qu'après avoir bu, il va falloir assumer. Et c'est avec fracas que l'on découvre des quotidiens qui tournaient à vide depuis bien trop longtemps, où le point de rupture était inévitable. La scène la plus chaos du film est celle de l'enterrement. Parce qu'au début, comme les protagonistes, on se pensait insensible au quotidien, voilà que ce drame nous rattrape pour couper court à l'euphorie générale. Le message est passé : il faut quand même essayer de vivre.
Quatre profs souffrent d’une vie qui ne leur apportent plus guère de joie et de contentement. Ils sont dans ce que le langage populaire appelle la crise de la quarantaine ou de la cinquantaine ; en fait au moment où la lassitude a pris le dessus sur l’élan de vie de l’adolescence ou de la vie de jeune adulte. Pour tenter de sortir de l’ornière, ils décident d’appliquer la théorie d’un psychologue norvégien avançant que l’être humain a une dette de 0,5g/l d’alcool dans le sang. Avec une discours pseudo scientifique, ils décident de maintenir ce niveau d’alcool dans leur organisme pour aller mieux jusqu’aux dérapages plus ou moins contrôlés de leur consommation.
Thomas Vinterberg, au-delà de faire l’éloge de la biture, pointe l’inaptitude au bonheur de nombre de gens dont on dit qu’ils ont tout pour être heureux. Et il traite le sujet à la manière de la fable avec un quatuor de comédiens prêt à jouer le jeu avec conviction avec en tête de gondole Mads Mikkelsen. Trouver un sens à sa vie dans nos sociétés où tout est pourtant accessible pour les plus aisés est un paradoxe et pourtant si fréquent. L’alcool est un prétexte mais devient malgré tout très vite le cœur du film pour un traitement très scolaire des effets de sa consommation sous forme d’une dissertation thèse/ anti thèse / synthèse. On fait trop vite le tour du sujet, reste quelques fulgurances tragi comiques de Vinterberg car il reste un metteur en scène de grand talent.
Trop vite sans grand intérêt pour un film que l’on aurait aimé plus transgressif mais qui se révèle très polissé. Dommage.
tout-un-cinema.blogspot.com
Thomas Vinterberg, au-delà de faire l’éloge de la biture, pointe l’inaptitude au bonheur de nombre de gens dont on dit qu’ils ont tout pour être heureux. Et il traite le sujet à la manière de la fable avec un quatuor de comédiens prêt à jouer le jeu avec conviction avec en tête de gondole Mads Mikkelsen. Trouver un sens à sa vie dans nos sociétés où tout est pourtant accessible pour les plus aisés est un paradoxe et pourtant si fréquent. L’alcool est un prétexte mais devient malgré tout très vite le cœur du film pour un traitement très scolaire des effets de sa consommation sous forme d’une dissertation thèse/ anti thèse / synthèse. On fait trop vite le tour du sujet, reste quelques fulgurances tragi comiques de Vinterberg car il reste un metteur en scène de grand talent.
Trop vite sans grand intérêt pour un film que l’on aurait aimé plus transgressif mais qui se révèle très polissé. Dommage.
tout-un-cinema.blogspot.com
Très bien interprété, on ne pourra pas dire le contraire. Parfois prenant et émouvant, parfois gênant. Je n'ai pas vraiment accroché.
Plusieurs niveaux de lecture ? Appliquant une théorie en usage au Danemark, le réalisateur bouscule « le politiquement correct »….
puisque 4 amis testent les bienfaits de l’alcool sur l’épanouissement personnel et même le Bonheur !! ??
En arrière-plan, les failles, les fragilités et c’est tout ce qui nous bouleverse et l’absence des femmes, pose question ?…
Je reproche peut-être l’ambiguïté ?
Mise en scène et comédiens irréprochables
puisque 4 amis testent les bienfaits de l’alcool sur l’épanouissement personnel et même le Bonheur !! ??
En arrière-plan, les failles, les fragilités et c’est tout ce qui nous bouleverse et l’absence des femmes, pose question ?…
Je reproche peut-être l’ambiguïté ?
Mise en scène et comédiens irréprochables
Ciné2909
La consommation quotidienne d’alcool à dose raisonnable pourrait-elle améliorer notre vie ? C’est une véritable théorie développée par le psychologue Finn Skårderud qui a inspiré cette réalisation de Thomas Vinterberg. A travers ce groupe de potes, se met en place une expérience qui va progressivement dévier de son but original. C’est là l’un des reproches qu’on peut faire à Drunk, le déroulement de son histoire est on ne peut plus prévisible. Ce qui fait la différence, c’est la présence d’un certain Mads Mikkelsen qui offre une performance enivrante. On ne voit que lui et il se montre aussi talentueux dans la comédie que dans la danse. Trinquons à ce film à voir sans modération !
Ainsi, l’homme serait mal constitué ?! Il lui manquerait 0,5g/ml d’alcool dans le sang !? Que l’on se rassure, Thomas Vinterberg, le réalisateur, a la réponse pour compenser cette tare : boire, tout simplement boire ! Et boire juste. Ce que font Martin (Mads Mikkelsen), Peter (Lars Ranthe), Nicolaj (Magnus Millang) et Tommy (Thomas Bo Larsen) ; quatre personnages qui, de la trentaine à la cinquantaine, vont boire avec le souci d’une démarche scientifique. Ainsi, ces pseudo-cobayes ingurgiteront un alcool jusqu’à 20h, sauf le week-end, seulement en semaine pour étudier leur comportement. Constater combien ce déficit d’alcool dans le sang manque pour appréhender leur vie professionnelle, sentimentale avec plus de légèreté, d’enthousiasme, d’optimisme, d’énergie. Tout ce qui leur faisait défaut jusqu’à présent. Le postulat est sympa et donne des séquences amusantes et rafraîchissantes. Si Vinterberg ne porte aucun jugement sur ses personnages (contrairement à moi qui suis tenté) si les personnages eux-mêmes ne jugent pas, si tout semble bienveillant, Vinterberg ne manque pas de les faire déraper en les poussant à outrepasser la dose prescrite. Mais trois des protagonistes sauront être conscients des limites dépassées… quoique… la fin ne m’a pas vraiment rassuré. Je soupçonne le réalisateur d’être un brin moraliste ; l’alcool se révèle être un artifice au même titre que la drogue. Sous couvert de légèreté, cette pseudo expérience scientifique est un prétexte pour boire, pour fuir un quotidien qui ternit la vie des quatre pseudo-cobayes. Vinterberg nous peint quatre hommes insatisfaits de leur vie, prédisposés à la déprime, incapables de se remettre en question car enfoncés sous le poids des responsabilités qui nécessite une vie dite sérieuse. Seul l’alcool leur permet de retrouver leur insouciance, une pseudo seconde jeunesse disparue, à défaut enfouie qui ne demande qu’à se libérer. Pour moi, c’est un film pessimiste. J’ai peut-être tort. Comme c’est un récit relativement léger, on peut penser l’inverse. Mais tout ça n’est que façade. L’alcool est une façade pour masquer ce mal de vivre. Nos quatre personnages ne sont pas heureux. Ils ne sont pas à proprement malheureux, mais leur recherche du bonheur passe par un artifice : l’alcool. Et à terme, ça fait des dégâts ! Martin veut retrouver sa femme.
spoiler:
Au café, il lui demande (il se retient de la supplier) de revenir à la maison. Elle choisit la fuite car elle n’est pas prête à l’entendre. Cependant, elle finira par lui envoyer un message quelques jours plus tard pour lui avouer à son tour que son Martin lui manque. Le message est lu le jour où Martin enterre son ami Tommy, le jour où les étudiants fêtent leur réussite à leur examen. Martin et ses trois potes se mêlent à cette fête. Au lieu de la retrouver illico presto, que choisit-il ? Poursuivre la fête en se saoulant. Retrouver sa femme, c’est s’abstenir de boire, c’est ne plus lâcher prise.
Voilà pourquoi je ne suis pas rassuré par la fin. Je salue la distribution, Vinterberg a su ne pas centrer son film que sur Mads Mikkelsen, sa direction empêche la star internationale de cabotiner. Enfin, au milieu de cette beuverie masculine, Maria Bonnevie, un des rôles féminins quelque peu consistants. A voir en V.O si possible…
Voilà pourquoi je ne suis pas rassuré par la fin. Je salue la distribution, Vinterberg a su ne pas centrer son film que sur Mads Mikkelsen, sa direction empêche la star internationale de cabotiner. Enfin, au milieu de cette beuverie masculine, Maria Bonnevie, un des rôles féminins quelque peu consistants. A voir en V.O si possible…
Un beau film avec un Mads Mikkelsen charismatique et touchant qui nous prouve encore une fois qu'il peut tout jouer.
Le film manque malgré tout d'un grain de folie surprise qui aurait pu faire de lui un incontournable en son genre.
Le film manque malgré tout d'un grain de folie surprise qui aurait pu faire de lui un incontournable en son genre.
Superbe interprétation de Madd Mikelssen plein de mélancolie, le film rend hommage au cinéma de Cassavetes. J'ai beaucoup pensé à Husband dans les scenes de semi-debauches entre ses quadragénaires en mal de vivre. Après on ne sait pas trop où le film veut en venir, et commençant dans une morale politiquement incorrect mais amusante (l'alcool ça aide à être heureux), il finit un peu trop dans le concensuelle (l'alcool ça peut ruiner ta vie). Du coup on ne sait pas trop sur quel pied danser et ce que Vinterberg a voulu nous dire.
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