AlloCiné
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Votre avis sur Drunk ?
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Une superbe satire des sociétés occidentales par un constat intelligent de notre relation malsaine avec la drogue la plus répandue et légale.
Film magnifique, original de part l histoire , très bien filmé. Les acteurs sont formidable. À voir absolument. Scène finale magnifique.
Ceux qui ont aimé ce film ont dû se retrouver quelque part dedans. Apparemment ils sont nombreux, et j'en fais partie. Les autres sont passés à côté. Par certains aspects philosophiques il rappelle Flight Club mais en moins délirant et en beaucoup plus policé. Cà garde les pieds sur terre, c'est réaliste. Cà n'offre aucune solution, d'ailleurs il n'y en a pas, c'est la vie, c'est comme cela. Pas de moral donc , juste un constat, ce film décrit parfaitement bien la situation des personnages, notre situation à nous, humains, dans ce monde occidentale où l'on s'oublie, l'on s'introvertie, l'on se perd facilement dans les mécaniques du quotidien. L'alcool ne résout évidemment rien, ce n'est qu'un leurre. Pourtant l'espace d'un instant il permet de changer de vie. J'ai connu cela moi aussi. Qui ne l'a pas connu ? Quelques sentimentalités alourdissent un peu le film, quelques longueurs aussi, car l'histoire en soi n'a rien de surprenant. Les bons films sont ceux qui vous habitent et laissent une trace en vous après la séance et pendant les jours qui suivent : c'est le cas de Drunk.
Un film qui fait du grand bien en cette période difficile. Le long-métrage est porté par une réalisation très efficace et des acteurs talentueux dont un certain Mads Mikkelson qu'on ne présente plus. Ces professeurs vont suivre cette thèse philosophique selon laquelle l'homme serait en constant déficit d'alcool dans le sang. Bien que les personnages se sentent unanimement mieux au début de l'expérience, la suite est tout autre. Chacun va avoir sa propre expérience et va se sentir profondément changé. C'est ce changement personnel qui est extrêmement bien mis en scène, filmé et joué. Le final est grandiose. Bref, c'est un film à voir sans modération.
Pour fêter la réouverture des cinémas, rien de mieux que de commencer par… une bonne cuite !!
Dans à peu près tous les films que j’ai vus de lui, le cinéaste danois Thomas Vinterberg s’intéresse à la dynamique de groupe et aux liens qui unissent une communauté, qu’il s’agisse de la famille (dans Festen), des amis (dans le justement nommé La Communauté) ou d’un groupe social (dans la petite ville de La Chasse). Ici, le pitch est provocateur : prenant pour prétexte la théorie fumeuse d’un sociologue, quatre amis profs en crise existentielle décident de mener par eux-mêmes une étude sur les bienfaits d’un taux d’alcoolémie constant ! La mise en place est un peu longue, mais dès que l’expérience commence, le film tourne à la comédie au fur et à mesure que les protagonistes s’alcoolisent et se désinhibent, devenant plus transgressifs que les jeunes dont ils ont la charge dans leur désir quelque peu pathétique de lâcher prise. Il y a une vraie bonne humeur contagieuse dans cette partie du film, et je conseille vivement de le voir en salle pour profiter précisément de l’effet de groupe, le rire des uns entraînant le rire des autres (le cinéma, c’est à consommer sans modération !). Comme on s’en doute, l’expérience va prendre de l’ampleur et déborder sur la vie privée des quatre compères (il est juste dommage que les épouses aient essentiellement une fonction d’antagonistes, le point de vue étant masculin), mais l’alcool est moins le problème que le révélateur du mal-être des personnages, qui ont l’impression de vivre la vie de quelqu’un d’autre et de ne plus se reconnaître. L’ambiance tend alors vers le drame, avec un événement tragique comme climax, mais le film, qu’il ne faudrait pas prendre non plus pour un brûlot anti-alcool, n’a pas la prétention de donner un dénouement moralisateur. À chaque spectateur de voir ce que lui inspire cette fin mi-figue, mi-raisin. Certains y verront un final joyeux, d’autres, comme moi, seront moins certains que ce soit une fin positive, car les personnages ont l'opportunité d’une seconde chance mais sans qu’on soit certain qu’ils sauront la saisir. À la tête d’un très bon casting composé de fidèles de Thomas Vinterberg (tous ont joué dans La Communauté et/ou La Chasse), Mads Mikkelsen est encore une fois magistral.
Dans à peu près tous les films que j’ai vus de lui, le cinéaste danois Thomas Vinterberg s’intéresse à la dynamique de groupe et aux liens qui unissent une communauté, qu’il s’agisse de la famille (dans Festen), des amis (dans le justement nommé La Communauté) ou d’un groupe social (dans la petite ville de La Chasse). Ici, le pitch est provocateur : prenant pour prétexte la théorie fumeuse d’un sociologue, quatre amis profs en crise existentielle décident de mener par eux-mêmes une étude sur les bienfaits d’un taux d’alcoolémie constant ! La mise en place est un peu longue, mais dès que l’expérience commence, le film tourne à la comédie au fur et à mesure que les protagonistes s’alcoolisent et se désinhibent, devenant plus transgressifs que les jeunes dont ils ont la charge dans leur désir quelque peu pathétique de lâcher prise. Il y a une vraie bonne humeur contagieuse dans cette partie du film, et je conseille vivement de le voir en salle pour profiter précisément de l’effet de groupe, le rire des uns entraînant le rire des autres (le cinéma, c’est à consommer sans modération !). Comme on s’en doute, l’expérience va prendre de l’ampleur et déborder sur la vie privée des quatre compères (il est juste dommage que les épouses aient essentiellement une fonction d’antagonistes, le point de vue étant masculin), mais l’alcool est moins le problème que le révélateur du mal-être des personnages, qui ont l’impression de vivre la vie de quelqu’un d’autre et de ne plus se reconnaître. L’ambiance tend alors vers le drame, avec un événement tragique comme climax, mais le film, qu’il ne faudrait pas prendre non plus pour un brûlot anti-alcool, n’a pas la prétention de donner un dénouement moralisateur. À chaque spectateur de voir ce que lui inspire cette fin mi-figue, mi-raisin. Certains y verront un final joyeux, d’autres, comme moi, seront moins certains que ce soit une fin positive, car les personnages ont l'opportunité d’une seconde chance mais sans qu’on soit certain qu’ils sauront la saisir. À la tête d’un très bon casting composé de fidèles de Thomas Vinterberg (tous ont joué dans La Communauté et/ou La Chasse), Mads Mikkelsen est encore une fois magistral.
Un super film, avec des acteurs formidable comme Mikkelsen, une histoire prenante une excellente réalisation qui nous font rentrer dans l'intimité des personnages, une scène de début et de fin mémorable. Seul petit bémol, parfois quelques longueurs, le film mériterais un bon quart d'heure de moins selon moi. Vous aurez des frissons.
Quel bonheur de retourner au cinéma, et notamment pour retrouver ce genre de film ! Un moment absolument divin, entre quelques rires et grandes émotions. On ne peut être qu'happés par le talent du grand Mikkelsen... et les trois autres acteurs ! Petit + pour la musique What a life qui nous donne envie d'entrer dans la danse avec eux
un film qui vous sort de ce confinement d'un coup, émouvant et bougeant, des très belles couleurs et de très bons acteurs
Audrey L
Aussi puissant qu'un vieux whiskey de réserve et aussi réjouissant que le poiré de pépé en fin de repas, Drunk frappe fort. La bande de quatre amis est un joli coup de cœur, les acteurs étant chacun très bon, et Mads Mikkelsen percutant comme jamais (et ce final ! On ne s'en remet pas !). Les dernières minutes sont certainement les plus réussies, s'offrant le luxe d'une danse endiablée de Mads sur l'électrisante musique What a Life de Scarlet Pleasure (on se la réécoute en boucle), d'un parallèle touchant entre l'ivresse de l'alcool et l'ivresse du chagrin (ici les personnages ne boivent pas pour oublier leur peine, mais pour célébrer
spoiler:
le défunt
, une inversion de l'alcoolisme habituel), et un beau message final. Jamais moralisateur sur la place de l'alcool (il ne réfléchit pas pour vous), Drunk choisit un juste milieu entre la diabolisation de l'ivresse et l'encouragement à boire : le plus dangereux est l'utilisation que l'on fait de sa flasque. On peut même voir les personnages qui composent cette bande de copains comme des graduations des méfaits : il y a Martin, celui pour qui le petit coup de gnôle a été bénéfique spoiler: (l'a aidé à s'exprimer, déballer tout ce qu'il avait sur le cœur depuis trop longtemps, et choisir ses ivresses pour s'amuser et non plus fuir des problèmes), Nikolaj qui a dépassé les bornes avec sa famille pour mieux reprendre les bases, Peter qui a déjà plus de mal à arrêter (il continue de cacher de l'alcool dans ses bouteilles d'eau)
et enfin Tommy, dont le sort est la triste réalité qui rattrape au collet cette histoire d'alcool joyeux. On se rappelle alors de la petite phrase de Peter face à l'étudiant spoiler: qu'il enivre le temps d'un examen
: "Que ça ne devienne pas une habitude.", qui résume bien le vrai message du film. On s'attendait à se faire plomber le moral avec ces quatre gus en pleine crise de la quarantaine, et finalement Thomas Vinterberg a réussi le pari fou de célébrer la vie par la dépression. Le réalisateur qui nous aura fait passer un paquet de mouchoirs entier lors de son discours de remerciements aux BAFTA et Oscars (il a perdu sa fille de 19 ans dans un terrible accident de la route lors du début du tournage, et le lui dédie), a transmis à son film toute la puissance de son malêtre profond sans jamais nous accabler d'un trop-plein dramatique, un petit exploit en soi. On a bien rigolé par moments (les gens ivres qui font n'importe quoi, une valeur sûre du comique), on a été ému à d'autres (le sort de Tommy), on s'est passionné pour le final endiablé assorti d'un Mads Mikkelsen époustouflant. A voir sans modération !
, une inversion de l'alcoolisme habituel), et un beau message final. Jamais moralisateur sur la place de l'alcool (il ne réfléchit pas pour vous), Drunk choisit un juste milieu entre la diabolisation de l'ivresse et l'encouragement à boire : le plus dangereux est l'utilisation que l'on fait de sa flasque. On peut même voir les personnages qui composent cette bande de copains comme des graduations des méfaits : il y a Martin, celui pour qui le petit coup de gnôle a été bénéfique spoiler: (l'a aidé à s'exprimer, déballer tout ce qu'il avait sur le cœur depuis trop longtemps, et choisir ses ivresses pour s'amuser et non plus fuir des problèmes), Nikolaj qui a dépassé les bornes avec sa famille pour mieux reprendre les bases, Peter qui a déjà plus de mal à arrêter (il continue de cacher de l'alcool dans ses bouteilles d'eau)
et enfin Tommy, dont le sort est la triste réalité qui rattrape au collet cette histoire d'alcool joyeux. On se rappelle alors de la petite phrase de Peter face à l'étudiant spoiler: qu'il enivre le temps d'un examen
: "Que ça ne devienne pas une habitude.", qui résume bien le vrai message du film. On s'attendait à se faire plomber le moral avec ces quatre gus en pleine crise de la quarantaine, et finalement Thomas Vinterberg a réussi le pari fou de célébrer la vie par la dépression. Le réalisateur qui nous aura fait passer un paquet de mouchoirs entier lors de son discours de remerciements aux BAFTA et Oscars (il a perdu sa fille de 19 ans dans un terrible accident de la route lors du début du tournage, et le lui dédie), a transmis à son film toute la puissance de son malêtre profond sans jamais nous accabler d'un trop-plein dramatique, un petit exploit en soi. On a bien rigolé par moments (les gens ivres qui font n'importe quoi, une valeur sûre du comique), on a été ému à d'autres (le sort de Tommy), on s'est passionné pour le final endiablé assorti d'un Mads Mikkelsen époustouflant. A voir sans modération !
Comment mieux commencer le retour dans les salles de cinéma qu'avec le dernier long métrage de Thomas Vinterberg, Drunk ?
J'ai tout adoré dans ce film. Les acteurs sont tous très bon, mais c'est surtout l'excellent Mads Mikkelsen qui vole la vedette dans ce film ; son personnage est touchant et compréhensible. La mise en scène de Vinterberg est efficace, de même du montage, qui est reste très fluide. On va être, tout au long du film, plongé dans une ambiance épurée, digne d'un film nordique,ce qui est très plaisant et permet l'installation d'une atmosphère. Le thème principal du film, l'alcool, va brillamment être présenté et utiliser. L'alcool va apparaître ici non plus comme un danger, mais comme une solution, une solution à la monotonie et à la solitude de la vie (du moins, au début). Car oui, même si au début, les personnages, grâce à cet alcool, vont gagner en confiance et en joie de vivre, les choses vont se dégrader au fur et à mesure de l'histoire. Chaque personnage va réagir différemment à cette dépendance de plus en plus prenante, et cela va nuire à leur vie et à leur vie de famille, jusqu'à donner une issue tragique... Et là, on arrive à la scène finale, un bijoux. Une scène de danse remarquable accompagnée d'une musique incroyable, le tout avec une chorégraphie soignée et maîtrisée (la scène d'intro est tout aussi remarquable).
Un des meilleurs films de 2020 !
J'ai tout adoré dans ce film. Les acteurs sont tous très bon, mais c'est surtout l'excellent Mads Mikkelsen qui vole la vedette dans ce film ; son personnage est touchant et compréhensible. La mise en scène de Vinterberg est efficace, de même du montage, qui est reste très fluide. On va être, tout au long du film, plongé dans une ambiance épurée, digne d'un film nordique,ce qui est très plaisant et permet l'installation d'une atmosphère. Le thème principal du film, l'alcool, va brillamment être présenté et utiliser. L'alcool va apparaître ici non plus comme un danger, mais comme une solution, une solution à la monotonie et à la solitude de la vie (du moins, au début). Car oui, même si au début, les personnages, grâce à cet alcool, vont gagner en confiance et en joie de vivre, les choses vont se dégrader au fur et à mesure de l'histoire. Chaque personnage va réagir différemment à cette dépendance de plus en plus prenante, et cela va nuire à leur vie et à leur vie de famille, jusqu'à donner une issue tragique... Et là, on arrive à la scène finale, un bijoux. Une scène de danse remarquable accompagnée d'une musique incroyable, le tout avec une chorégraphie soignée et maîtrisée (la scène d'intro est tout aussi remarquable).
Un des meilleurs films de 2020 !
Heurs et malheurs de l'ivresse, de cuites euphoriques en gueules de bois pathétiques, de blessures en libérations. C'est vrai, c'est émouvant, c'est drôle aussi ! Parfaitement interprété par Mads Mikkelsen tellement humain et touchant en colosse aux pieds d'argile. Et étrangement, un réel sentiment d'ivresse en sortant de la salle...
Je ne sais pas ce qu'il se passe dans le nord de l'Europe ces derniers années, mais le talent des scandinaves dans la réalisation de bon films n'est plus à prouver dorénavant.
Partant d'un constat simple vis-à-vis de l'alcool, ce film va explorer les effets de celui-ci, dans la vie routinière d'un groupe d'amis quasi fraternel, frustré par leur routine d'adulte responsable.
J'ai apprécié ce visionnage, et le talent de Thomas Vinterberg mériterait d'être exporté en dehors des frontières européennes.
Skål!
Partant d'un constat simple vis-à-vis de l'alcool, ce film va explorer les effets de celui-ci, dans la vie routinière d'un groupe d'amis quasi fraternel, frustré par leur routine d'adulte responsable.
J'ai apprécié ce visionnage, et le talent de Thomas Vinterberg mériterait d'être exporté en dehors des frontières européennes.
Skål!
Et si notre vie n'était que fadeur et morosité sans ivresse ? C'est le sujet traité par drunk qui pousse la réflexion au fin fond des passions humaines. Le film de Thomas Viterberg pense l'Homme en tant qu'être social. Néanmoins entre sublimation humaine et paradis artificiel il n'y a qu'un pas, à vous de faire votre choix.
c'est une sacrée surprise que j'ai eu.
beaucoup d'émotions donnés et une écriture quasi impeccable.
Le tout accompagné d'une B.O fortement agréable.
je recommande
beaucoup d'émotions donnés et une écriture quasi impeccable.
Le tout accompagné d'une B.O fortement agréable.
je recommande
Tenter un film d alcooliques ... c est osé. au-delà du challenge on comprend les histoires et douleurs personnelles, ainsi que le parcours de ces amis traité avec finesse. Il faut quand même bien attendre une bonne moitié du film pour commencer à apprécier ces cheminements. Les acteurs sont particulièrement justes. Ce film est une vraie réussite.
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