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    Drunk
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    518 critiques spectateurs

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    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    67 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    film original qui traite d'un sujet assez triste à la base mais on rentre dans l'histoire facilement , ça tient debout j'ai passé un bon moment, je ne regrette pas de l'avoir vu ;)
    sebou36
    sebou36

    73 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Assuremment pas le meilleur film de Vinterberg. J'ai l'impression que le réalisateur hésite entre plusieurs pistes et qu'il finit pas ne plus se positionner entre liberté de l'individu et moralisation de la vie publique. Certains passages sont même génants tant la charge contre la bourgeoisie n'est pas assumée. Au final, on se retrouve avec un Carpe Diem de Poète en voie de disparition. Politiquement plus correct qu'il n'aimerait l'être. Dommage.
    angio
    angio

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    Film dérangeant qui fait réfléchir sur la ligne de crête de la desinhibition et de la déchéance. Tous ne peuvent pas s'en sortir c'est le grand risque.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    274 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Le début du film est amusant et prometteur, avec un tableau social de nos petites vies raisonnables, carrées et gentiment déprimantes, auxquelles l'alcool, dans des proportions maîtrisées, pourrait redonner de la couleur, de la chaleur, de la joie. On sympathise immédiatement avec les quatre protagonistes, ces quatre potes apprentis-sorciers, en quête de confiance en eux et d'un nouvel élan. On se dit que leur expérimentation va fonctionner du tonnerre dans un premier temps, avec un risque de fuite en avant, de perte de contrôle et de drame potentiel. Et l'on a exactement ce déroulé narratif. C'est dans ce côté prévisible et convenu moralement que se loge une petite déception. D'autant que l'on pouvait espérer quelque chose de plus détonant et transgressif de la part du réalisateur de Festen. Thomas Vinterberg est probablement passé à côté d'un grand sujet noir et profond. Son film n'en demeure pas moins agréable à suivre, dans un registre à la fois nerveux et attachant. La performance de Mads Mikkelsen, toujours aussi charismatique et magnétique, n'est pas pour rien dans le plaisir que l'on y trouve. Et quand bien même la performance physique de son personnage, lors du dénouement, n'est pas bien crédible, on partage bien volontiers son euphorie.
    Sysy D.
    Sysy D.

    8 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    A partir d'un scenario original, 4 amis professeurs dans un lycée mettent en pratique la théorie d'un psychologue norvégien sur l'alcoolémie, Thomas Vinterberg nous livre une comédie dramatique de moeurs. Martin, Nikolaj, Peter et Tommy décident de démontrer la réalité de la théorie qui veut que l'Homme manque d'alcool dans le sang. Il devrait toujours être à 0,5g/l. Avec la rigueur scientifique de toute étude, les 4 compères se collent à la démonstration. Au début avec enthousiasme et réussite, puis peu à peu ils glissent vers le pessimisme et la grisaille gris anthracite. En effet, ils vont plus loin dans la démonstration et il est bien connu que l'alcool désinhibe. Chacun voit sa vie s'étaler clairement et durement sous leurs yeux : ils sont dépressifs, leur vie de couple est entrain de foirer ou a totalement foiré, leur métier de professeur ne les porte plus les asphyxie même, pour ceux qui ont des mômes la paternité les tue à petit feu et aux autres le regret de ne pas avoir d'enfants les ronge. Jusqu'au moment dramatique ! Le film oscille entre sourire et tendresse et véritable tristesse. Comédie sociale, drame de moeurs Drunk est un beau film sur 4 hommes perdus et dépressifs. Par moments, il y a un peu de répétitions et quelques bons sentiments. Mais l'ensemble tient vraiment la route malgré l'état d'ébriété des 4 personnages ! Juste un regret (mais très personnel) : spoiler: j'aurais aimé que Thomas Vinterberg change la fin pour Mads Mikkelsen. Au lieu de retourner avec sa femme, finalement son personnage, Martin, aurait dû quitter sa femme pour tourner la page et avoir un nouveau départ. Après tout l'expérience, avec le drame qu'elle charrie, est une reprise de conscience et de la vie des personnages.
    Olivier V.
    Olivier V.

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2020
    On prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures éthyliques (mais pas que) de Mads Mikkelsen (magistral) et ses 3 potes, dans cette comédie douce-amère danoise, au final plus légère qu'elle n'y parait, bien filmée, bien mise en musique, mais dont on peine à saisir les vrais enjeux.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Plusieurs niveaux de lecture ? Appliquant une théorie en usage au Danemark, le réalisateur bouscule « le politiquement correct »….
    puisque 4 amis testent les bienfaits de l’alcool sur l’épanouissement personnel et même le Bonheur !! ??

    En arrière-plan, les failles, les fragilités et c’est tout ce qui nous bouleverse et l’absence des femmes, pose question ?…
    Je reproche peut-être l’ambiguïté ?
    Mise en scène et comédiens irréprochables
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 416 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Thomas Vinterberg (Festen - 1998 & La Chasse - 2012) continue de faire rayonner le cinéma danois en dehors de ses frontières. Avec Drunk (2020), le réalisateur s’est intéressé à la théorie du psychologue norvégien Finn Skårderud, selon laquelle « l'homme serait né avec un taux d’alcool dans le sang qui présenterait un déficit de 0,5g/ml ». Et si c’était vrai ? A quoi ressemblerait notre vie de tous les jours si nous étions constamment sous l’emprise de l’alcool ? C’est à cela qu’a voulu répondre le réalisateur, en brossant le portrait de quatre amis (et accessoirement instituteurs), qui décident de mettre en pratique cette théorie pour le moins farfelue, en s’astreignant à un régime drastique, celui d’atteindre 0,5g/ml d’alcool dans le sang, afin de voir si leur quotidien n’en serait que meilleur.

    S’ensuivra une expérience aussi loufoque que chaotique. Contrairement à ce que certains pourraient croire, le réalisateur ne réalise pas ici une ode à l’alcoolisme, loin de là. Il montre clairement les effets néfastes que cela peut engendrer au long terme. Il brosse un portrait touchant de ces quatre hommes dont certains ont une vie de famille, d’autres sont célibataires ou moribonde. Cette expérience devient alors un prétexte pour se rassembler, picoler et chasser la routine.

    Mais il y a un cinquième personnage qui joue un très grand rôle ici, il s’agit de l’alcool. Rarement l’alcool n’aura été si bien mis en avant, entre les scènes de dégustations, les séances de murges, les préparations de cocktails (avec les verres savamment sortis du congélateur), le réalisateur film tout cela avec une minutie remarquable.

    Tantôt triste, tantôt chaleureux, enivrant & drôle, puis particulièrement sincère & émouvant. Le film ne cesse de nous balader, comme pour mieux nous surprendre, comme en témoigne cette magnifique scène de fin, entre renoncement & fatalité.

    Si l’alcool vous change & vous transporte, il n’est pas toujours synonyme de bonheur.
    « Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. » (Alfred de Musset)

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Caine78
    Caine78

    6 843 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Cela fait désormais pas mal d'années que Thomas Vinterberg s'est détourné du dogme, pour mon plus grand plaisir. Néanmoins, « Drunk » est peut-être celui qui s'en rapproche le plus depuis « Festen » : lumière, photographie, caméra pas à l'épaule mais presque parfois, l'aspect technique m'ayant, à plusieurs reprises, paru vraiment limité. De façon générale, je trouve le film un peu surfait tant celui-ci bénéficie de critiques souvent dithyrambiques. C'est parfois légèrement bavard, ayant du mal à trouver son rythme de croisière, non sans quelques longueurs... Je trouve le scénario légèrement bancal par moments, notamment dans la manière qu'ont les quatre amis de se mettre de plus en plus en danger par rapport à la situation initiale sans que ce soit réellement justifié (du moins partiellement). Reste que sur la question de l'alcoolisme (même indirectement), le traitement est original, souvent intelligent, offrant quelques vraies bonnes scènes pour décrire les différentes étapes de l'engrenage avec éloquence, frôlant le moralisme pour finalement mieux s'en éloigner. L' œuvre pose en définitive de bonnes questions : certes, spoiler: un membre de la bande perdra la vie et tous se mettront plus ou moins en danger, mais ils regoûteront aussi à un plaisir et une « ivresse » de la vie qu'ils avaient perdu depuis longtemps, le héros se « retrouvera » avec son épouse, deviendra un professeur infiniment plus intéressant
    . La fin est totalement dans cet esprit : ouverte et ambiguë à souhait, pouvant être aussi bien interprétée comme spoiler: une sorte de baroud d'honneur avant le retour à la normale comme une perdition définitive
    : c'est, à mon sens, clairement elle qui fait basculer le film du bon côté. Excellente interprétation, notamment d'un Mads Mikkelsen de retour au pays, en profitant pour nous faire découvrir des talents insoupçonnés de spoiler: danseur (oui, oui, il n'est pas doublé!)
    . Bref, si j'attendais une forme plus aboutie de la part du « nouveau » (qui ne l'est plus tant que ça) Vinterberg et une durée moins excessive au vu du contenu, au moins « Drunk » a t-il le grand mérite de proposer sous un angle différent et inattendu un thème souvent rabattu sans nuances au cinéma : intrigant, à défaut d'être enthousiasmant.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Drunk aurait pu être un très bon film. Le propos du film est intéressant avec une véritable interrogation sur les bienfaits de l'alcool qui confère au film une certaine ambiguïté bienvenue. L'étude sociologique est pertinente et rondement menée mais alors que les traits d'humour fonctionnent parfaitement, le film opère un virage mélodramatique assez artificiel dans sa dernière partie . L'excellente interprétation de Miekelsen permet de tenir le film sur la durée bien qu'il aurait gagné en limpidité délaissé d'une bonne demie heure. Le scénario manque parfois de subtilités dans le traitement de certaines situations mais il faut reconnaître à Vinterberg sa capacité à traiter de sujets épineux, ici l'alcoolisme dans les pays nordiques, sans verser dans le pathos ou le glauque. Pas un grand film, à cause de ses longueurs et de ses failles narratives, mais une œuvre traversée de moments de grâce, la scène finale est très forte, qui ne cherche pas tant à dénoncer qu'à exposer une certaine réalité.
    Amenemhat
    Amenemhat

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2020
    Voilà un film qui ne peut laisser personne indifférent, tant il aborde des sujets profondément humains tels que l'amitié (masculine !), les regards que l'on peut porter sur sa vie personnelle à l'aube du déclin ou, dans une moindre mesure, les relations intergénerationnelles dans ce qu'elles peuvent avoir de meilleur. Mais en dépit d'un optimisme de façade peu crédible (une scène finale très sympathique mais vraiment utopique car justement elle a été choisie pour la scène finale ; la consommation (modérée) d'alcool qui illumine magiquement la vie de l'ensemble des protagonistes ; l'amour qui triomphe miraculeusement d'années de quotidien ravageur...), il s'agit là d'un film plutôt noir sur le sentiment de vacuité de la vie. Cette noirceur s'accompagne heureusement aussi de nombreuses notes d'humour qui tendent à l'estomper...comme dans la vie de chacun de nous.
    L'interprétation est magistralement juste, et pas seulement celle de Mads Mikkelsen.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    Drunk est globalement efficace. Le rythme tient la route, les personnages sont attachants, le sujet est intéressant. Pourtant il manque quelque chose, peut être dans la mise en scène, ou dans l'intrigue parfois téléphonée. On conseille quand même.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-drunk-de-thomas-vintenberg-a-consommer-sans-moderation.html?fbclid=IwAR1fKk9MVnQtOrhX4QJBbBidi3ZDu6PWFU7b5veU8psiUw8P2mSjgMH9VnU
    Yves G.
    Yves G.

    1 509 abonnés 3 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2020
    Quatre enseignants danois décident de combattre leur crise de la quarantaine en s'alcoolisant. Dans un premier temps, le résultat est efficace : les inhibitions sautent, la vie devient plus gaie. mais à la longue, l'alcoolisation devient dangereuse.

    La bande-annonce de "Drunk" m'a mis l'eau à la bouche. Quel plaisir de retrouver Thomas Vinterberg, le réalisateur de l'inoubliable "Festen", dont l'aura a été injustement éclipsée par celle, un peu de trop envahissante de son iconoclaste compatriote Lars Von Trier ! Et quel plaisir de le retrouver, au moment même où le couvre-feu nous tombe dessus, dans un film qui se présente comme une ode joyeuse à la fête !

    Mais le problème est que le pitch de "Drunk"fait long feu. Comme promis dans la bande-annonce et dans mon résumé, il comprend une thèse, une antithèse.... avant l'inévitable synthèse.
    La thèse : l'alcool rend gai. C'est l'occasion de quelques scènes souvent drôles où les inhibitions dans lesquelles ces quatre quarantenaires étaient englués disparaissent. Le professeur d'histoire devient soudain populaire en évoquant l'ivrognerie de Churchill - et la sobriété de Hitler. L'époux bonnet-de-nuit redevient un amant fougueux. C'est encore l'occasion de quelques scènes pas moins drôles que les précédentes où l'on voit ces quatre même quadragénaires, complètement pafs, violer allègrement les règles de la décence publique qu'ils avaient jusqu'alors bourgeoisement respectées.
    L'antithèse : l'alcool rend triste. Mais bien vite (trop vite ?), l'accoutumance produit des effets délétères. L'éthylisme des quatre professeurs ne peut plus être caché, ni dans leurs familles, ni à leur travail. L'un d'eux dépassera même les limites.
    Enfin viendra l'inévitable synthèse, dans une scène finale, sagement transgressive - si l'on m'autorise l'oxymore - dont on redoute un instant que n'y soient ajoutés en surimpression les mots "Consommer avec modération".

    Cette organisation ternaire évite certes à Vinterberg les deux critiques symétriques de l'incitation à l'ivrognerie ou du moralisme prohibitionniste. Mais elle ne le sauve pas pour autant d'une certaine facilité d'écriture qui prive le film du sel qu'on espérait y trouver.

    Pourquoi alors lui donner trois étoiles ? Parce que "Drunk" est néanmoins le meilleur film du moment, dans une programmation bien pauvre qui ne brille pas par sa qualité. Parce que Madds Mikelsen devient de plus en plus sexy en vieillissant. Et parce que je n'arrive pas à m'enlever de la tête la musique incroyablement joyeuse de la bande-annonce. ("What A Life" de Scarlet Pleasure)
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    186 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    L'idée de base du film, mettant en avant la théorie délirante du psychiatre norvégien Finn Skårderud (qui existe réellement !!) était vraiment incroyable, originale et bien pensé !
    Le pari était d'ailleurs plutôt risqué car le thème autour de l'alcool et le propos tient quand même en équilibre sur un fil très fin et dangereux, puisque le propos du film apparait comme une célébration de l'ivresse et un certains éloge de l'alcool, qui montre qu'il mène à un état de libération de soi et permettrait (ou aiderait au minimum) à atteindre son meilleur potentiel de soi, en tant qu'individu, sur le plan intellectuel et relationnel. Même si le scénario intègre en contrebalancement spoiler: une mort
    et un désespoir profond lié à l'alcoolisme, cet arc intervient seulement lorsque la consommation dépasse plus d'1g/L ... on sent tout de même que le film, de façon globale, positive l'alcool et l'ivresse et c'est ce message qui ressort clairement et que l'on retient en fin de séance, surtout avec la scène de conclusion. Et c'est vrai que personnellement, après la projection, je n'avais qu'une envie, c'était de boire ! J'ai donc un petit sentiment négatif sur le vrai sens et le vrai fond du film, qui peut-être interprété abusivement par certains spectateurs.
    J'ai bien aimé le ton en tout cas, qui mêle pas seulement du drame mais aussi beaucoup de touches humoristiques ! Les scènes du prof d'histoire alcoolisé face aux élèves sont mémorables, celle du montage successif de chefs d'états par totalement à jeun, l'est tout autant, et permet vraiment de donner des inspirations et bouffées d'air frais face aux litres d'alcool déversé durant tout le film. C'est d'ailleurs un autre point fort du film aussi, le fait que malgré la répétition d'actions et de comportements des personnages avec l'acool, il n'y a jamais ce sentiment de redites et de répétitions à l'image, toute la mise en scène et le choix des plans permet de diversifier et densifier la consommation d'alcool des différents personnages sans rentrer dans une mécanique visuelle bouclée. Au contraire les choix visuels des scènes de consommation se renouvellent et sont donc bien filmés.
    Côté casting, c'est brillant. Mads Mikkelsen en tête, toujours bluffant de profondeur et de prestance, qui par un simple regard transmet énormément d'émotions et de nuances de jeu ! Mais en réalité, c'est une mention spéciale générale pour le quatuor d'acteurs, car jouer l'ivresse n'est pas aussi facile qu'on le pense ! Et c'était clairement réaliste et bien incarné, surtout qu'il fallait bien maîtriser les différents degrés d'ivresse et qu'on puisse vraiment voir une différence et une évolution dans le degré d'alcool consommé et les effets implacables qui s'en suivent sur chacun d'eux ! Cela reste une performance d'acting, et il faut le saluer ! Performance qui n'aurait pas pu être réussie sans une parfaite maîtrise de la direction d'acteurs, et là c'est vraiment un gros big up au réalisateur Thomas Vinterberg, car on perçoit réellement l'évolution de leur état au fil du temps, de façon claire et flagrante, une décadence contrôlée et bien dirigé !
    Je trouve par contre juste dommage et dommageable d'un point de vue scénaristique d'avoir associé 4 hommes pour ce trip alcoolique, relayant les femmes seulement au second plan, qui n'apparaissent alors que subissant les actes de leur compagnon, ce qui doit certainement constituer le schéma le plus représentatif concernant les problèmes d'alcoolisme mais j'aurai aimé qu'on comprenne que ce problème touche aussi des femmes et mères de famille, et ne pas le faire figurer comme un mal qui laisse à penser qu'il est exclusivement masculin.
    Je terminerai par souligner la grande qualité de la BO du film, musique qui est juste géniale et entraînante. Signée par Scarlet Pleasure, trio danois de musique pop formé d'Emil Goll (le chanteur), d'Alexander Malone (à la basse) et de Joachim Dencker (à la batterie), et intitulée "What a Life" ! Elle est d'autant plus réussie qu'elle reste en tête et qu'elle permet d’accoler une identité forte au film et à certaines scènes. Elle permet d'ailleurs de conclure magiquement le film avec cette scène de conclusion dansante absolument géniale, permettant de finir dans un feel good... imbibé ! Un film maîtrisé et réussi malgré une thématique borderline qui ne doit pas être mal interprété ! C'est davantage une éloge à la vie et un encouragement au laisser aller qu'à la consommation excessive d'alcool ! Peut-être manquait-il "modération" au casting du film, mais le visionnage du film, lui, est à consommer sans excès !
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Quatre potes profs se lancent dans une expérimentation « scientifique » pour combler le déficit d’alcool que tout homme aurait dans le sang. Cette théorie a été développée par un psychologue norvégien et ne constitue pas seulement une ficelle scénaristique.
    La complexité des rapports pédagogiques n’est pas traitée en priorité, ce serait plutôt la difficulté de vivre dont il est question sur deux heures tanguant entre comédie et tragédie. Quand la quiétude vire à l’ennui, la vodka donne de la vigueur aux glaçons. Peu importe finalement pourvu qu’on ait l’ivresse de l’amitié et du dépassement des rigidités et des fatigues.
    L’équilibre est réalisé entre l’éloge de la convivialité accélérée par des breuvages de plus en plus forts qui peuvent mener au pire ou à la renaissance, et la pente fatale qui attend inexorablement les bambocheurs désinhibés, sans toutefois nous infliger une quelconque leçon de tempérance.
    Comme le whisky que je me suis autorisé à prendre pour rédiger ce billet, ça arrache mais c’est bon, nos frères les hommes sont parfois pitoyables et pourtant j’aimerai savoir danser comme le mystérieux Mads Mikkelsen.
    Ce film est plus proche du film « La Communauté »
    http://blog-de-guy.blogspot.com/2017/02/la-communaute-thomas-vinterberg.html
    que de « Festen » qui identifia le réalisateur au point de susciter des produits dérivés au théâtre http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/02/festen-thomas-vinterberg-cyril-teste.html
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