Il s’agit d’un de mes films préférés, j’aime la réalisation de ce film, les acteurs, la photographie et tout particulièrement la morale qu’apporte ce film. En effet, selon moi, la morale de se film est la suivant : il faut savoir se faire plaisir sans en faire un excès, car un excès mène généralement à une addiction. « À consommer avec modération » c’est un texte que nous retrouvons généralement sur les bouteilles alcoolisées et malgré que ce film traite de l’alcoolisme, cela fonctionne pour toute sorte d’excès. Il faudrait donc, selon ma vision du film et de sa morale, savoir se faire plaisir mais avec modération. Consommer avec modération toutes sortes de plaisirs.
Premièrement, j’aimerais présenter ma propre visions de ce film, une oeuvre dans laquelle le réalisateur a décidé de montrer les choses banales qu’un homme peut faire de bien comme de mal, sans jugement et sans donner de réponse. Comment un homme peut se soumettre à une force qu’il pense contrôler mais avec laquelle il fini par perdre le contrôle et en finir l’esclave ? À quel point cette sorte de bonheur peut être éphémère et avoir des répercutions négatives ? En d’autres termes, à quel point en allant à l’apogée de nos désirs, nous pouvons finir au plus bas en partant du bonheur extrême jusqu’au drame en une fraction de seconde ? La scène finale, dotée de cette intensité émotionnelle « lâcher prise » démontre que nous pouvons être en paix avec nos démons, des alcooliques qui se rendent compte après un drame ( le déclic ) qu’ils sont partis trop loin, finissent enfin par goûter au vrais plaisirs de la vie : se faire plaisir sans excéder l’abus, l’excès, la folie.
De plus, esthétiquement ce film offre une richesse visuelle surprenante. Tout d’abord, le film s’ouvre sur un spectacle inouï : la folie de la jeunesse, l’innocence de cette jeune génération face aux dangers de l’alcool, une fête inondée de joie et de bonheur où des jeunes s’amusent avec légèreté et insouciance en oubliants problèmes de la vie le temps d’une soirée. La photographie du film, le visuel s’assombrie « crescendo » avec le climat du film, débutant sur une image et une lumière claire, joyeuse en sombrant au fur et à mesure en même temps que les personnages. Cette clarté revient brusquement durant la séquence finale, celle du pardon, une séquence où les acteurs sont en paix avec leurs problèmes et le manifestent. Durant cette scène finale, tous les étudiants sont habillés en blanc, le ciel est bleu, la lumière est claire, comme si elle brillait en cohésion parfaite avec l’esprit et la nouvelle mentalité de nos protagonistes.
Enfin, je trouve qu’en partant d’un sujet banal, un problème qui touche un grand nombre de personnes aujourd’hui, le réalisateur a réussi à transformer une banalité en chef d’oeuvre. La bande originale du film qui s’intitule « What a life » illustre bien la mentalité de l’oeuvre à mon sens. Je pense aussi que derrière ce film, se trouve un certain message philosophique. Je finirais sur une citation du philosophe Aristote : “Qui chérit à l'excès sait haïr à l’excès.”