Intelligent et frais... Thomas Vinterberg nous plonge dans ce film enivrant, où la prestation des acteurs et notamment celle de Mads Mikkelsen est à saluer !
Vraiment une très agréable découverte. Le synopsis peut paraître simple et prêtant à sourire mais le film traduit des emotions bien plus profondes. Ce moment que tout le monde connaît ou connaîtra et s'interrogera sur sa propre existence et qu'est ce qui fait qu'on en soit arrivé là. C'est à partir de ce constat que les héros décident de pratiquer une expérience qui va radicalement changer leur vie. C'est très bien filmé, les gros plans et les bruitages associés sont vraiment parfait. Que dire de la bande son et de la photographie c'est vraiment du très bon niveau. Allez y vous ne regretterez pas.
acteurs excellent, histoire de potes bien ficelé, vous pouvez aller voir ce petit bijou vous ne vous ennuierez pas. Après la chasse c'est à nouveau une belle réussite pour le réalisateur
Ma copine m'a traîné voir ce film qui ne m'attirait pas a priori. Quelle belle surprise Touchant, drôle, juste, bien interprété, original... Tout y est. Je recommande sans modération.
C'est un film brillant et excellent sur la consommation d'alcool quotidienne. Un film dont un scientifique norvégien selon ce scientifique on vit mieux avec un taux 0,5 g d'alcool dans le sang. Et franchement Thomas Vintenberg a mis la barre très très haute, j'ai adoré ce drame du début a la fin. Très original et très rythmé parce que ça se ressent dès le début, et on voit que ça a de la couleur. La mise en scène est parfaitement réussi notamment la scène de fin franchement une des meilleurs fin. Une BO qui reflète bien parfaitement au film. Thomas Vintenberg à réussi complètement son film parce que même si l'alcool est forte dedans, on n'y prend goût. On trouve une vraie réalité en face, face à l'alcool. Une réalisation de qualité grâce à sa mise en scène et un scénario très intéressant pour un film indépendant. Drunk a trouvé son public car on trouve une vraie liberté dans le film. C'est n'est pas une pépite, c'est une très grosse claque que je me suis pris. Le réalisateur joue avec l'alcool et ça c'est géniale ! On suit des personnages plongés dans l'irréal, dans un drame lumineux et fantastique ! Drunk est un film auquel il faut aller voir pour son dynamisme et sa réalité impressionnante. Ce genre de film on n'adore. L'alcool dans ce film est un vrai sujet de dépendance, face à nos habitudes et ça leur change les codes de tout le monde. C'est prenant et fascinant et puisque pour rajouter tout ça. L'excellent interprétation des acteurs dont Mads Mikkelsen qui aurait pu remporter un Prix d'interprétation Masculin si il y'avait le Festival de Cannes. Parce que son jeu est brillant et complètement déjanté. Énorme !
Ai vu le très intense et fort dernier film de Thomas Vinterberg "Drunk". Tout d'abord informer que la bande annonce est très réductrice et ne sert pas du tout le film qui est bien plus profond et humain qu'il n'y parait. "Drunk" n'est en aucun cas la version alcoolique de "La grande bouffe" de Marco Ferreri. Nous suivons 4 amis et collègues dans le même lycée lors de leur crise assez sévère de la quarantaine (celle des 40 ans pas celle du Covid bien sûr). Les 4 profs, dont un de sport, un de musique, (comme quoi les deux matières n'ont été incompatibles que pour moi !!!) sont blasés par leur métier, dépassés dans leur rôle de père, éteints dans leur vie de couple... et se laissent mener par un quotidien banal et répétitif... la retraite est loin, leurs enfants sont grands et ils ne cherchent même pas à prendre une maitresse car ils aiment encore leur femmespoiler: et qu'ils n'en ont pas l'énergie. L'un d'eux a lu une fumeuse théorie qui explique qu'il manque 0,5% d'alcool en permanence dans le sang humain pour que celui-ci soit réellement enthousiaste, décomplexé, insouciant... bref qu'il retrouve presque une seconde jeunesse. Et les 4 amis de se réunir et de boire vodka sur vodka tout en calculant leur taux d'alcoolémie et en prenant des notes sur cette expérience spoiler: qui évidemment vite les dépasser ne sera pas sans lourdes conséquences. Le jeu des acteurs est fantastique et particulièrement celui de l'irrésistible et charismatique Madds Mikkelsen dont le rôle tout en nuance mène le bal de ce film extrêmement bien écrit et mis en scène. Thomas Vinterberg est un metteur en scène qui filme ses comédiens au plus près et qui prend son temps pour laisser vivre ses personnages. La caméra est fluide, la lumière très belle, le cadre travaillé, le montage calme et précis. Le spectateur est remué par cette histoire d'amitié qui ne tombe jamais dans les clichés de l'hétérosexuel masculin ayant une faiblesse prononcée pour l'alcool. Les personnages sont très touchants dans leur désarroi, leur crainte, leur lâcheté, leur féminité, leur difficulté à renoncer à vieillir. On peut voir aussi ce film comme une allégorie de notre monde qui s'enivre de vitesse, de fuite en avant, d'irresponsabilité, d'abdication... et là le film prend une dimension encore plus extrême et démoralisante. Un très grand cru qui laisse une gueule de bois pendant plusieurs jours...
Un film totalement enivrant au point d'avoir l'impression en sortant du film, d'avoir bu ! Les acteurs sont formidables et l'histoire folle ! On passe du rire aux larmes et on réfléchi en même temps que les personnages. On a envie de tester cette expérience assez intrigante et aux final on se retrouve comme eux, en changeant d'avis. Un film à consommer sans modération !
Film danois découvert par hasard. Je me suis laissé séduire par le synopsis. Je n'ai pas été déçu ! On suit l'expérience de cette bande d'amis en oscillant entre rires et larmes. Le film bouleverse car il est assez facile de s'identifier à eux. Bien après que la séance soit terminée, on continue d'y réfléchir longtemps après... De surcroît, une très bonne bande-son!
Assuremment pas le meilleur film de Vinterberg. J'ai l'impression que le réalisateur hésite entre plusieurs pistes et qu'il finit pas ne plus se positionner entre liberté de l'individu et moralisation de la vie publique. Certains passages sont même génants tant la charge contre la bourgeoisie n'est pas assumée. Au final, on se retrouve avec un Carpe Diem de Poète en voie de disparition. Politiquement plus correct qu'il n'aimerait l'être. Dommage.
Film dérangeant qui fait réfléchir sur la ligne de crête de la desinhibition et de la déchéance. Tous ne peuvent pas s'en sortir c'est le grand risque.
La réussite de ce film vient de ce qu'il est sinistre et suinte d'ennui et de désespoir. Les quatre protagonistes s'ennuient et ennuient leur entourage dans un Danemark, royaume dont il est dit que tout le monde y boit. Ils se décident donc à augmenter leur taux d'alcool. Ils deviennent plus agréables à vivre sans que rien ne réussisse à transformer leur affligeante banalité à l'écran. Danses, scènes de réussites familliales ou professionnelles, ou, quand ils dépassent les limites, d'éthilisme restent plombées. (On imagine les poilades que cela aurait permis dans un film français.) Il n'en ressort aucune joie. Est-ce dû au cadrage serré et à l'utilisation objective et statique de la caméra, à la lumière, au jeu et expressions mornes des héros, ou aux contrepoints musicaux, dont des chorales patriotiques qui soulignent par leur fausse sérénité le désespoir ambiant, du jazz vieillot et d'un piano magnifiquement suicidant ? Ce film est un film d'hommes infantillisés (jusqu'à se pisser dessus) par une société où les femmes nous sont montrées comme des donneuses d'ordres et de leçons, ainsi que des tyrans pointilleux et insatisfaits : directrice de l'établissement scolaire, épouse. Une seule est un peu humaine dans ses doutes et sa demande de ne pas être écartée des moments d'excès de son mari. On tente bien de rire un peu quand un professeur initie un élève à l'alcool pour le faire réussir au Bac. Mais, c'est sans conviction. La jeunesse apporte un peu de fraicheur et de légèreté mais elle est sans bienveillance dans son exigeance du résultat de la part de ses profs. (Il réussira à les rendre plus humains en s'humanisant avec la transgression éthylique.) La chorégraphie finale semble inspirée par le jeu intériorisé de Joaquin Phoenix. Mais rien dans les cris de joie qui l'accompagnent ne nous sort du désespoir. Tout cela semble du faux semblant, la volonté de s'illusionner sur un possible retour à soi, une possible authenticité. D'où vient ce désespoir ? Kierkegaard, la religion, la tradition danoise et l'univers raisonnable étouffant ? Ou les paysages plats, laids et sans âme, où tournent de façon écologiquement responsable d'horribles éoliennes ? Finalement l'irresponsable alcool est utilisé pour se libérer par l'enthousiasme et la réussite et aboutit à se libérer par l'oubli du poids des conventions et un retour sur soi mélancolique et suicidaire. Et je terminerai en insistant sur le meilleur du film. En commençant à le regarder, on entend son Surmoi (désormais féminin) condamner vivement les excès de ces sales gamins qui préfère l'alcool interdit, quoique pratiqué par toute la population, aux cinq fruits et légumes dont on attrend en vain la recommandation. On s'offusque aussi de l'absence des femmes autrement que sous la forme de tyrans raisonnables, il est vrai incontestables dans leurs exigeances d'ordre et de devoir familial. L'indispensable "diversité" n'est représentée que par une élève voilée dont on comprend mal la réponse quand le prof demande à sa classe qui a l'habitude de se saoûler. Trois très mauvais points donc dans le politiquement correct. À la fin du film le Surmoi bavard s'est tû. Et c'est ça la réussite du film.
excellent. tres belle lumière. nikkelsen est juste énorme. enfin le scénario adresse beaucoup d aspects de la vie. un choix de musical de grande qualité aussi.
Le début du film est amusant et prometteur, avec un tableau social de nos petites vies raisonnables, carrées et gentiment déprimantes, auxquelles l'alcool, dans des proportions maîtrisées, pourrait redonner de la couleur, de la chaleur, de la joie. On sympathise immédiatement avec les quatre protagonistes, ces quatre potes apprentis-sorciers, en quête de confiance en eux et d'un nouvel élan. On se dit que leur expérimentation va fonctionner du tonnerre dans un premier temps, avec un risque de fuite en avant, de perte de contrôle et de drame potentiel. Et l'on a exactement ce déroulé narratif. C'est dans ce côté prévisible et convenu moralement que se loge une petite déception. D'autant que l'on pouvait espérer quelque chose de plus détonant et transgressif de la part du réalisateur de Festen. Thomas Vinterberg est probablement passé à côté d'un grand sujet noir et profond. Son film n'en demeure pas moins agréable à suivre, dans un registre à la fois nerveux et attachant. La performance de Mads Mikkelsen, toujours aussi charismatique et magnétique, n'est pas pour rien dans le plaisir que l'on y trouve. Et quand bien même la performance physique de son personnage, lors du dénouement, n'est pas bien crédible, on partage bien volontiers son euphorie.