Derniers Avis : Drunk - Page 19

Très déçue par ce film, je ne vois pas comment il a pu obtenir un Oscar !
D'interminables scènes d'ivrogneries qui donnent la nausée, une atmosphère glauque, et un scénario inconsistant ...
On a hâte de voir le mot "fin" sur l'écran !

Quelle claque et quelle classe ce film ! Mon premier depuis la réouverture des salles et quel bonheur. La réalisation est vraiment léchée, la brochette d'acteurs est parfaite surtout les 4 compères, Mads Mikkelsen en tête, on voit que le Vinterberg a pris un vrai plaisir à le filmer et on le ressent. J'espère vraiment le revoir dans des premiers rôles comme ça. Cette bande de collègues nous fait rire et pleurer. Les récompenses sont amplement méritées !

Je plaçais beaucoup d'espoir dans ce film. Et j'ai assez surprise par ce que j'ai vu. Drunk est loin d'être un mauvais film mais j'ai eu plus de mal que je pensais à l'apprécier. Je pense que cela vient principalement du fait que je n'ai pas réussi à m'identifier et à vraiment m'attacher aux personnages, malgré les performances d'acteurs. Le film arrive tout de même bien à retranscrire la dépendance et l'addiction à l'alcool qui aspirent les personnages principaux. Ils boivent tout le temps : pour oublier leurs soucis, pour fêter leurs succès... Mais j'ai été assez perplexe devant cette relation à l'alcool. Il apparaît tout d'abord comme un moyen d'échapper à la réalité ou plutôt de la rendre plus supportable. Ensuite, cette ivresse permanente a des conséquences dramatiques sur leur vie. spoiler: Après la mort de l'un d'entre eux - du fait notamment de son alcoolisme -, on peut tout de même voir les trois qui restent s'enivrer avec des étudiants. Bien que cette scène soit réussie esthétiquement et musicalement parlant, le message qu'elle véhicule par rapport à l'alcool m'a déconcertée.
Entre un ton moralisateur "boire c'est pas bien" et "soyons bourrés et faisons n'importe quoi", l'équilibre est difficile à trouver.

Incroyablement vrai et humain, une scène finale qui ferait pleurer le plus dur d'entre nous. À voir absolument

Excellent film profond, drôle et collectif à la fois ! L'ambiance générale de la bande nous berce et permet au spectateur de se reconnaître dans chacun des protagonistes tout en dessinant les nuances de la réalité de chacun et la diversité des trajectoires.
Énorme plus au plongeon dans la réalité danoise magnifiquement servie par le jeu des acteurs locaux.

La première partie du film est plutôt drôle (la séquence politique est hilarante).
Puis, c'est la descente après la phase d'euphorie : c'est l'hiver, tout se casse la figure.
Pourtant, le réalisateur semble dire qu'un peu d'alcool ne nuit pas et peu rendre gaie.
Un film qui aurait pu s'appeler 4 murges et un enterrement.

FILM AMORAL ! C'est ça qui est bon !

Des potes en crise quadra/quinqua décident de se la mettre en permanence juste assez pour être bien et affronter la vie qui pèse de plus en plus lourd sur leurs épaules.

Le film ne dit pas si l'alcool est bon ou mauvais, il nous dit que NOUS autres humains, avons chacun un rapport différents à la vie, à la boisson. Sans jugements, on constate la façon dont l'alcool influe sur la vie des protagonistes, en bien ou en mal, peu importe ! Bref j'aime ce jeu d'équilibriste pas moralisateur, qui questionne non pas l'alcool, mais ce que NOUS en faisons. L'humain d'abord !

MENTION SPÉCIALE: Mads Mikkelsen... ce mec est incroyable ! spoiler: Sa danse à la fin m'a fait chialer putain !

Ce film questionne un sujet tabou - la consommation quasi-nécessaire de psychotropes, si possible légaux, dans nos sociétés occidentales - à partir d'un angle original - l'expérience farfelue menée par quatre amis déprimés décidant de documenter les effets d'une ébriété permanente.
Malheureusement l'expérience tourne court, et le film aussi - qui s'effondre au moment où il semblait décoller.
Restent la qualité du jeu d'acteurs et une capacité cathartique certaine - qui fonctionne certainement mieux pour les spectateurs familiers de l'étrange société danoise ("Tout le monde picole dans ce pays").

Excellent film : une bande originale et des acteurs extraordinaires autour d’un scénario qui ne nous laisse pas indemne.
Le scénario est très bien ficelé, et quand le sourire, voire l’éclat de rire arrive, la larme n’est jamais loin

Vinterberg s'attaque à un sujet difficile à aborder : l'alcoolisme.VInterberg part d'une théorie attribuée à Finn Skårderud, selon laquelle l'homme serait né avec un déficit d'alcool de 0,5g dans le sang. Il "suffirait" de maintenir en permanence, donc, une alcoolémie de 0,5g pour être bien et pleinement épanoui. En fait, Finn Skårderud a démenti être à l'origine de cette théorie. Il s'agit simplement de la première page d'une préface qu'il a faite. Il veut en fait démontrer l'inverse. Ceci étant rétabli, cela n'enlève rien au propos du film : démontrer que l'alcool, à un niveau et une fréquence raisonnée, facilite le lien social mais il suffit d'absolument rien pour basculer dans la dépendance même si on la décèle pas (ou qu'on se voile la face). La fin est ouverte : soit on y voit spoiler: les protagonistes incapables de ne pas replonger
, soit on y voit u spoiler: n dernier verre avant le retour à la normale
. Quoi qu'il en soit, la dernière scène de cet acte final restera dans les mémoires pour l'incroyable prestation de danse de Mads Mikkelsen (sans doublure) !

Pour un retour dans les salles mais quelle claque . L'alcoolisme au centre de ce film servis par des somptueux acteurs et surtout l'acteur principal. Les émotions de ce drame sont fortes j'ai passé un excellent moment. Une pépite à ne pas louper. Foncez !!!!!

Bien joué mais le scénario est complètement prévisible dans une longueur interminable où les gros plans sont essentiellement consacrés aux beuveries. L'aspect immoral aurait pu être sublimé par plus de profondeur dans les personnages et de densité dans le scénario.

En un mot : nul !
Je n'en reviens pas que ce film ai pu gagner l'Oscar du meilleur film étranger quand on voit le contenu . c'est vide , creux , plat et sans intérêt !
Pour commencer , voir une bande de potes boire du vin , c'est sympa 5 minutes . Mais pas pendant 2 heures de film ! Après , vous , je sais pas . Peut-être que ça vous intéressent de regarder des gens en train de picoler .
Ensuite , la photographie est ignoble ! C'est beau au milieu mais sur les contours , c'est flou tout le temps . On dirait que les responsables se sont amusés à mettre du gras de jambon sur la caméra . Un drôle de style peut-être ?
Et puis les acteurs ne sont pas top top . Vraiment pas de quoi en faire un plat .
Je ne comprends pas comment ce film peut marcher . Je n'ai vu aucun film de Vinterberg mais pour l'instant , c'est un mauvais début .

Un film à boire sans modération. Emporté dans l'ivresse de l'expérience et sous le choc de la dramaturgie si bien ciselée.

Quel plaisir de retourner au cinéma et d'y découvrir un vrai film. Ce sentiment, je l’ai eu pour la dernière fois en allant voir « Parasite » de Bong Joon-ho en salles. D’ailleurs, les deux longs métrages ont certains points communs, outre leur moisson de récompenses.

Il s’agit de films multiples, ambivalents, mixant comédie et tragédie, rire et émotion, réflexion et légèreté. Deux longs métrages qui radiographient notre société contemporaine et notamment leur pays. Deux films alliant une brillante interprétation à une réalisation inspirée et efficace.

Je tiens ainsi à saluer en introduction l’interprétation parfaite des différents acteurs, l’immense Mads Mikkelsen en tête. Mais aussi à tirer mon chapeau à Thomas Vinterberg, que j’avais quitté en très petite forme, avec un « Submarino » décevant et manichéen au possible.

La grande force de « Drunk » est son ambiguïté. Vinterberg se cache d’ailleurs un peu derrière pour ne pas prendre position, mais soit, son film perdrait en intérêt sinon. Ce long métrage est ainsi à la fois une célébration et une dénonciation de l’ébriété. Plus encore, c’est un film constamment sur le fil du rasoir, à l’image de ses protagonistes.

En effet, ceux qui l’ont testé le savent : boire peut-être libérateur… Jusqu’à un certain point. Cela permet de se désinhiber, on est plus volubile, plus sûr de soi, parfois même plus lucide sur certains points, plus détendu. Mais, et il y a un gros mais, ça ne vaut qu’avec modération. Dès que la prise d’alcool est trop répétée ou trop importante, le rêve éveillé peut devenir un cauchemar.

Et c’est tout l’enjeu de ce film. Montrer des personnages cinquantenaires, englués dans leur quotidien et la banalité de leur vie, qui décident de renverser la table, de se mettre à boire comme leurs jeunes élèves, à célébrer la vie, mais qui pensent pouvoir se maîtriser. 4 hommes en lutte avec eux-mêmes et qui tentent de retrouver un équilibre… précaire et instable.

Au début, c’est comme un jeu, une boutade, une pseudo-expérimentation qui les fait rire et nous avec. Un psychologue norvégien indique que l’homme est fait pour vivre avec 0,5 grammes d’alcool dans le sang, pas plus, pas moins. Au début, donc, on y croit. Nos (anti)héros sont transformés, métamorphosés, tout semble leur réussir. Ils auraient pu s’arrêter là. Mais non, la démesure humaine les rattrape.

Ils franchissent alors la ligne jaune. Ils perdent le contrôle. Tout s’emballe. Si certains arrivent encore à se raccrocher à des bouées dérisoires, pour d’autres c’est la fuite en avant. Thomas Vinterberg aurait pu en rester là, et faire de ce film une amère condamnation de l’alcool.

Mais il fait un autre choix. D’un côté il semble presque glorifier la saoulerie, qu’elle soit monumentale et impressionnante chez les jeunes étudiants, ou plus discrète mais tout aussi festive pour nos 4 personnages. De l’autre, il montre crument les ravages de l’alcool, avec des conséquences parfois irréversibles.

Vinterberg ne tranche donc pas. D’un côté l’alcool est une fête à lui seul, de l’autre il blesse et tue profondément, le corps comme l’âme. Ce n’est pas l’un ou l’autre, ce sont les deux à la fois. Les deux faces d’une même pièce.

La séquence qui le manifeste le mieux est la dernière, brillante. Une scène survoltée, avec un Mads Mikkelsen en transe. Jusqu’à ce plan final, suspendu. Martin est-il en train de renaître, de revivre, de s’amuser une dernière fois avant de reprendre le contrôle de sa vie ? Ou est-ce vraiment la fin, la fête de trop, puis la mort ?

Le film s’achève, irrésolu. Plein de cette contradiction : l’alcool est synonyme de convivialité, mais aussi de déchéance, de joie et de détresse. Est-il possible – et souhaitable – de rester raisonnable ?