AlloCiné
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Votre avis sur Drunk ?
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Une intrigue intéressante, de bons acteurs, mais pour moi ça a du mal à aller plus loin.
Un sujet sérieux et important, mais on ne ressort pas de ce film en ayant appris quoi que ce soit.
L'alcool est le problème puis la solution puis le problème.
Vinterberg nous décrit le problème, mais sans apporter de réponses ou piste de réflexion, ce qui rend le film asser frustrant pour ma part.
Un sujet sérieux et important, mais on ne ressort pas de ce film en ayant appris quoi que ce soit.
L'alcool est le problème puis la solution puis le problème.
Vinterberg nous décrit le problème, mais sans apporter de réponses ou piste de réflexion, ce qui rend le film asser frustrant pour ma part.
Le programme est cousu de fil blanc, et mène finalement à une conclusion d'une banalité confondante - l'alcool c'est amusant à petite dose, mais ça finit par vous détruire. Malgré tout, on passe un assez bon moment devant ce Vinterberg classique qui, sans en avoir la radicalité subversive, évoque parfois 'Les Idiots' d'un autre disciple du dogme, Lars Von Trier. C'est principalement dû à Mads Mikkelsen, qui continue de confirmer qu'il est l'un des plus brillants acteurs européens actuellement.
ALERTE : VOUS N'AVEZ RIEN COMPRIS AU MESSAGE DE L'AUTEUR DE CE FILM.
Incroyable, stupéfiant, et même ridicule de voir des personnes dire que ce film est "une bouffée d'air frais" ou simplement un film original et décomplexé sur la consommation d'alcool de chacun.
Sous ses traits absurdes, ce film est une dénonciation subtile et originale du manque total d'éducation du peuple Danois autour de la consommation d'alcool. Des adultes et professeurs faisant des expériences de mômes de 13 ans autour de l'alcool sans en connaitre les conséquences... Sérieusement? une bouffée d'air frais vous avez dit?
Ce film montre deux choses : l'une est que les enfants au Danemark sont beaucoup plus sensibilisés et "anxieux" par rapport à leur éducation et leur avenir, la seconde est que les Danois boivent comme des cons.
Le réalisateur doit être dégouté de voir des commentaires comme les vôtres sur son film. Il ne s'agit pas d'une apologie de l'alcool ou encore d'être totalement décomplexé sur sa consommation. Il s'agit d'une dénonciation d'un système bien ficelé avec une population jeune et mal éduquée sur les risques de l'alcool. Incroyable de lire des imbécilités comme j'ai pu lire dans les commentaires... Bref ce film est une œuvre originale et décrit de manière assez dramatique la situation du Danemark fasse à cette drogue qu'est l'alcool.
PS : Dire que ce film est "une bouffée d'air frais après la reprise" est vraiment une honte quand on voit qu'à la fin spoiler: les mecs dansent alcoolisés alors que leur pote vient juste de mourir d'alcoolisme mais bon...
Incroyable, stupéfiant, et même ridicule de voir des personnes dire que ce film est "une bouffée d'air frais" ou simplement un film original et décomplexé sur la consommation d'alcool de chacun.
Sous ses traits absurdes, ce film est une dénonciation subtile et originale du manque total d'éducation du peuple Danois autour de la consommation d'alcool. Des adultes et professeurs faisant des expériences de mômes de 13 ans autour de l'alcool sans en connaitre les conséquences... Sérieusement? une bouffée d'air frais vous avez dit?
Ce film montre deux choses : l'une est que les enfants au Danemark sont beaucoup plus sensibilisés et "anxieux" par rapport à leur éducation et leur avenir, la seconde est que les Danois boivent comme des cons.
Le réalisateur doit être dégouté de voir des commentaires comme les vôtres sur son film. Il ne s'agit pas d'une apologie de l'alcool ou encore d'être totalement décomplexé sur sa consommation. Il s'agit d'une dénonciation d'un système bien ficelé avec une population jeune et mal éduquée sur les risques de l'alcool. Incroyable de lire des imbécilités comme j'ai pu lire dans les commentaires... Bref ce film est une œuvre originale et décrit de manière assez dramatique la situation du Danemark fasse à cette drogue qu'est l'alcool.
PS : Dire que ce film est "une bouffée d'air frais après la reprise" est vraiment une honte quand on voit qu'à la fin spoiler: les mecs dansent alcoolisés alors que leur pote vient juste de mourir d'alcoolisme mais bon...
Le réalisateur danois Thomas Vinterberg (« Festen » notamment) livre un long-métrage absolument étonnant, qui mélange habilement humour et drame. Une bande d’amis, tous enseignants, décide de mettre en pratique une étrange théorie, selon laquelle une consommation d’alcool maitrisée permettrait une vie meilleure. L’histoire qui surfe longuement sur les bienfaits de la désinhibition, avec quelques scènes particulièrement cocasses, parvient également à remettre tout le monde à sa place sans jamais porter de jugement trop convenu sur l’alcoolisme. Si tous les acteurs sont parfaits, Mads Mikkelsen reste particulièrement convaincant. Bref, une œuvre qui mérite amplement l’Oscar et le César du meilleur film étranger obtenus en 2021.
Bon film mais un peu décevant tout de même après rapport aux critiques dithyrambiques qui étaient sorties. Film assez triste en fait sur un sujet dramatique qu'est l'alcoolisme et ses conséquences tant sociales que physiques.
Bel hymne à la vie, aigre-doux, amusant, chaleureux, onirique parfois. Evidemment, Mads Mikkelsen, son charisme absolu.
et le parcours d'un film, sur un sujet assez casse-gueule, qui s'en sort très bien grâce à son ambivalence, et donc son humanité. Skååååål !
et le parcours d'un film, sur un sujet assez casse-gueule, qui s'en sort très bien grâce à son ambivalence, et donc son humanité. Skååååål !
Excellents acteurs, un bon film, comme un moment de vie. La réalisation et le scénario sont soignés.
Grosse déception,longuet et ennuyeux.Film attendu avec impatience.L'idée de départ était passionnante:vivre sa vie en permanence avec 0,5 g d'alcoolémie.On aurait aimé voir un film entier là-dessus. Pourquoi passer à 1g ,2 g, 3 g et plus ,jusqu'à se faire minable,c'était pas ce qu'on nous avait annoncé.Cette scène d'extrême ivresse est pathétique et met mal à l'aise.Gabin et Belmondo dans «Un singe en hiver»c'était autre chose.A part ça ,la scène finale nous montre d'une part que le bac a encore de la valeur au Danemark,les reçus ont l'air tellement contents et il y a même des redoublants...et d'autre part que Mickelsen est un super danseur..
Un bon point :on s'attendait à une fin moralisatrice et politiquement correcte à l'américaine ce n'est pas le cas,merci les danois.
Un bon point :on s'attendait à une fin moralisatrice et politiquement correcte à l'américaine ce n'est pas le cas,merci les danois.
Tout en sobriété, Vinterberg nous livre avec intelligence et justesse une partition douce-amère à la fois triste, joviale et mélancolique.
Quelle claque !!
A regarder absolument, c'est plus qu'un film, c'est une fable.
Pourtant bien loin d'être un consommateur excessif, ça m'a fais réfléchir à ma propre consommation et a cette recherche d'une sensation d'ivresse, ou tout est plus simple ... en apparence
A regarder absolument, c'est plus qu'un film, c'est une fable.
Pourtant bien loin d'être un consommateur excessif, ça m'a fais réfléchir à ma propre consommation et a cette recherche d'une sensation d'ivresse, ou tout est plus simple ... en apparence
aucun intérêt, il ne se passe pas grand chose. je ne comprends cette moyenne à 4.2 improbable. ils boivent et ils boivent. bref, c'est creux
Quatre amis quinquagénaires, profs dans un même lycée danois, décident de mettre en pratique l’étude d’un psychologue norvégien affirmant que l’être humain manque naturellement de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang pour vivre pleinement ses relations sociales. Ils y voient aussi l’occasion de s’échapper d’un quotidien devenu morne et répétitif, bien éloigné de leurs rêves d’enfance et d’adolescence. Sur ce point de départ à fort potentiel, Thomas Vinterberg réussit brillamment la première partie de sa farce tragi-comique, mais laisse progressivement son film s’échapper dans une dernière partie qui part un peu dans tous les sens et édulcore son propos de départ. Son illustration des paradoxes de la société danoise et le poids d’une vie adulte réglée comme du papier à musique reste pertinente. Avec un Mads Mikkelsen brillant dans le rôle principal.
soniadidierkmurgia
Fondateur du fameux Dogme 95 (une sorte de manifeste de la rigueur de la mise en scène décliné en 10 règles) avec Lars von Trier, Thomas Vinterberg s’est fait connaître en 1998 avec « Festen » (Prix du Jury à Cannes), film choc sur un banquet d’anniversaire tournant au règlement de compte familial. Devenu l’un des chouchous de la critique européenne, Vinterberg s’est progressivement éloigné de ses principes de départ (abandon officiel du Dogme 95 en 2005 conjointement avec Lars von Trier) pour s’essayer à différents genres cinématographiques, sans vraiment recueillir un réel succès public. En 2018 « Kursk », son film à grand spectacle sur le naufrage en 2000 d’un sous-marin nucléaire russe a même été un véritable fiasco financier. Désormais quinquagénaire, il revient en grâce auprès de la critique avec « Drunk » qui encore une fois démontre sa propension à vouloir choquer. Quatre professeurs et amis, eux-mêmes quinquagénaires, un peu en rupture sentimentale sans vouloir vraiment se l’avouer, décident de tester sur eux-mêmes la théorie fumeuse d’un psychologue norvégien selon laquelle, l’homme serait en déficit chronique d’alcool dans le sang (environ 0,5g/l). On pourrait donc de manière pseudo-scientifique tenter de combler ce déficit pour accéder enfin à la plénitude des sens et par la même au total épanouissement d’une personnalité trop souvent enfouie sous une tonne de convenances apprises au fil de la vie. En préambule de son intrigue, Vinterberg a pris lourdement soin de montrer que la jeunesse actuelle ne s’embarrasse elle d’aucun prétexte pour s’alcooliser car ce n’est pas boire pour surmonter ses angoisses qui pourrait la pousser à le faire mais uniquement sa quête irrésistible de s’unir pour faire la fête afin d’oublier l’horrible monde que ses aînés lui ont laissé. Au sein de la nouvelle génération, les filles sont bien sûr conviées aux réjouissances. Ce qui n’est pas le cas avec nos quatre mâles blancs de plus de cinquante ans dont Vinterberg lui-même auteur de son scénario, semble nous dire qu’ils ont l’alcool plutôt honteux. Pour adhérer à ce propos brumeux, le spectateur devra en passer par des situations complétement surréalistes
spoiler:
comme cette réunion organisée par les élèves et leurs parents pour signifier au professeur d’histoire interprété par Mads Mikkelsen qu’il ne maîtrise pas les méthodes pédagogiques mais plus grave encore, ne connaît pas le programme
. La hiérarchie est bien sûr complétement absente de cette mise au point. La seule leçon du film est que pris sous n’importe quel motif, l’alcool est addictif. Avait-on besoin de Thomas Vinterberg pour le savoir ? Les professeurs dont l’expérience part vite en sucette, vont en faire les frais dont tragiquement pour l’un d’entre eux. Cette revisite plutôt mièvre du « Husbands » (1970) de John Cassavetes qui fait par très rares instants sourire mais jamais pleurer, se termine par la fête, alcoolisée bien sûr, de fin d’année des étudiants où Mads Mikkelsen sorti cassé mais revigoré (à quel prix ?) de cette expérience improbable, s’offre un numéro où il peut montrer toute la souplesse qui est encore la sienne. L’académie des César a décerné à « Drunk » le prix du meilleur film étranger en 2021. C’est tout dire !
. La hiérarchie est bien sûr complétement absente de cette mise au point. La seule leçon du film est que pris sous n’importe quel motif, l’alcool est addictif. Avait-on besoin de Thomas Vinterberg pour le savoir ? Les professeurs dont l’expérience part vite en sucette, vont en faire les frais dont tragiquement pour l’un d’entre eux. Cette revisite plutôt mièvre du « Husbands » (1970) de John Cassavetes qui fait par très rares instants sourire mais jamais pleurer, se termine par la fête, alcoolisée bien sûr, de fin d’année des étudiants où Mads Mikkelsen sorti cassé mais revigoré (à quel prix ?) de cette expérience improbable, s’offre un numéro où il peut montrer toute la souplesse qui est encore la sienne. L’académie des César a décerné à « Drunk » le prix du meilleur film étranger en 2021. C’est tout dire !
J'avais beaucoup apprécié le "Festen" de Vinterberg, malheureusement "Drunk" est décevant en comparaison.
Sur le papier, montrer des quinquagénaires persuadés que boire journalièrement va améliorer leur vie est une idée intriguante. Mais le traitement du sujet au premier degré produit le malaise. L'apologie de l'alcool est faite : il résout les problèmes de confiance en soi, est fédérateur, rajeunit, bref c'est une sorte de potion magique qui peut faire ressortir le meilleur de nous-même. Evidemment un drame (on s'y attend) survient qui contrecarre un peu l'idée de l'elixir bienfaisant, mais pas tant que ça en fait. Les personnages ne changent pas de comportement. Ils ne retirent aucune leçon. Rien ne se passe.
Les hommes sont stupides et font le choix d'être irresponsables. Les femmes, elles, restent au second plan. Les rôles féminins ne servent qu'à esquisser des rapports hommes-femmes laborieux. Ca ne va pas plus loin. Le thème du couple aurait pu être une ligne névralgique du récit, or il est anecdotique. La figure féminine finit par disparaître derrière des textos ternes, cela dénote davantage une mise en scène feignante qu'un choix dramaturgique mûrement réfléchi. En fait tout ce qui aurait pu donner de la profondeur au récit est évacué pour se concentrer sur le personnage joué par Mikkelsen, uniquement. Et on se demande pourquoi tant il est creux.
La réalisation est assez brute. Logique de la part d'un réalisateur du dogma 95, on ne retrouve pas pour autant la crudité des anciens films. Les acteurs sont bons, Mads Mikkelsen est efficace même s'il n'est pas celui qui brille le plus à mes yeux. Je trouve le jeu de Magnus Millang bien plus subtil en l'occurence.
2/5
Sur le papier, montrer des quinquagénaires persuadés que boire journalièrement va améliorer leur vie est une idée intriguante. Mais le traitement du sujet au premier degré produit le malaise. L'apologie de l'alcool est faite : il résout les problèmes de confiance en soi, est fédérateur, rajeunit, bref c'est une sorte de potion magique qui peut faire ressortir le meilleur de nous-même. Evidemment un drame (on s'y attend) survient qui contrecarre un peu l'idée de l'elixir bienfaisant, mais pas tant que ça en fait. Les personnages ne changent pas de comportement. Ils ne retirent aucune leçon. Rien ne se passe.
Les hommes sont stupides et font le choix d'être irresponsables. Les femmes, elles, restent au second plan. Les rôles féminins ne servent qu'à esquisser des rapports hommes-femmes laborieux. Ca ne va pas plus loin. Le thème du couple aurait pu être une ligne névralgique du récit, or il est anecdotique. La figure féminine finit par disparaître derrière des textos ternes, cela dénote davantage une mise en scène feignante qu'un choix dramaturgique mûrement réfléchi. En fait tout ce qui aurait pu donner de la profondeur au récit est évacué pour se concentrer sur le personnage joué par Mikkelsen, uniquement. Et on se demande pourquoi tant il est creux.
La réalisation est assez brute. Logique de la part d'un réalisateur du dogma 95, on ne retrouve pas pour autant la crudité des anciens films. Les acteurs sont bons, Mads Mikkelsen est efficace même s'il n'est pas celui qui brille le plus à mes yeux. Je trouve le jeu de Magnus Millang bien plus subtil en l'occurence.
2/5
Attention chef d'œuvre *****
C'est le film de l'année (avis très personnel). A voir et revoir. Des acteurs impressionnants dans un univers si proche mais si loin à la fois.
Il y a de la poésie, du romantisme, de l'action, des retournements de situation... tout ce que le cinéma peut offrir en somme.
C'est le film de l'année (avis très personnel). A voir et revoir. Des acteurs impressionnants dans un univers si proche mais si loin à la fois.
Il y a de la poésie, du romantisme, de l'action, des retournements de situation... tout ce que le cinéma peut offrir en somme.
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