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Cinéphiles 44
Prix du public au dernier festival Les Utopiales, "Maurice le chat fabuleux" est un film d'animation coloré et rythmé qui s'épuise néanmoins par son récit peu poussif.
🎬 RENGER 📼
Maurice le chat et ses compères les rats ont un plan bien rôdé, ils vont de ville en ville arnaquer les villageois pour amasser suffisant d’argent. Sauf qu’un beau jour, leur nouvelle destination va leur réserver de drôles de surprises…
Le film est adapté du roman (de la saga du Disque Monde) "Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants" de Terry Pratchett, lui-même empruntant à l’univers des frères Grimm (notamment en reprenant le personnage du Joueur de flûte de Hamelin). Si comme moi vous n’êtes absolument pas familier de l’univers de Terry Pratchett, il y a de fortes chances pour que vous ayez des difficultés à adhérer au film au point que celui-ci en devienne oubliable sans le moindre remord.
Maurice le chat fabuleux (2023) démarre comme un film « méta », avec plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres où l’héroïne s’adresse aux spectateurs (en brisant le quatrième mur) en leur racontant l’histoire de "Mr. Bunnsy" (une parodie de "Pierre Lapin", de l'écrivaine Beatrix Potter) tout en alternant avec l’histoire de Maurice, ce gros chat roux espiègle qui arnaque les humains et manipule à sa guise une bande de rats (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?). Et c’est comme ça pendant toute la durée du film, alternant entre un retour à la réalité et une immersion à travers deux histoires diamétralement opposées.
Le film en lui-même est clairement destiné à un public jeune (bien que certaines séquences puissent surprendre ou effrayer les plus petits). On s’étonnera de l’absence totale de la mention du nom de son créateur sur tous les supports de comm’ (plutôt surprenant). Toby Genkel a sans nul doute dû jongler avec un budget limité (coprod’ anglo-germanique), ce qui expliquerait pourquoi le film se retrouve avec des dialogues aussi simplistes, il en sera de même au niveau de l’animation (rien de grandiloquent, c’est assez épuré). Même le graphisme des personnages et du chat en pâtisse, clairement on a l’impression de régresser 10ans en arrière. A aucun moment on ne parvient à s’attacher aux personnages (Malicia est agaçante, Keith est inexistant & Maurice d’une rare laideur).
Si vous vous attendiez à une comédie, c’est loupé, il n’en sera rien du tout. C’est étonnamment long (90min au compteur pourtant) et suffisamment insignifiant pour qu’on l’oublie aussitôt.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Le film est adapté du roman (de la saga du Disque Monde) "Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants" de Terry Pratchett, lui-même empruntant à l’univers des frères Grimm (notamment en reprenant le personnage du Joueur de flûte de Hamelin). Si comme moi vous n’êtes absolument pas familier de l’univers de Terry Pratchett, il y a de fortes chances pour que vous ayez des difficultés à adhérer au film au point que celui-ci en devienne oubliable sans le moindre remord.
Maurice le chat fabuleux (2023) démarre comme un film « méta », avec plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres où l’héroïne s’adresse aux spectateurs (en brisant le quatrième mur) en leur racontant l’histoire de "Mr. Bunnsy" (une parodie de "Pierre Lapin", de l'écrivaine Beatrix Potter) tout en alternant avec l’histoire de Maurice, ce gros chat roux espiègle qui arnaque les humains et manipule à sa guise une bande de rats (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?). Et c’est comme ça pendant toute la durée du film, alternant entre un retour à la réalité et une immersion à travers deux histoires diamétralement opposées.
Le film en lui-même est clairement destiné à un public jeune (bien que certaines séquences puissent surprendre ou effrayer les plus petits). On s’étonnera de l’absence totale de la mention du nom de son créateur sur tous les supports de comm’ (plutôt surprenant). Toby Genkel a sans nul doute dû jongler avec un budget limité (coprod’ anglo-germanique), ce qui expliquerait pourquoi le film se retrouve avec des dialogues aussi simplistes, il en sera de même au niveau de l’animation (rien de grandiloquent, c’est assez épuré). Même le graphisme des personnages et du chat en pâtisse, clairement on a l’impression de régresser 10ans en arrière. A aucun moment on ne parvient à s’attacher aux personnages (Malicia est agaçante, Keith est inexistant & Maurice d’une rare laideur).
Si vous vous attendiez à une comédie, c’est loupé, il n’en sera rien du tout. C’est étonnamment long (90min au compteur pourtant) et suffisamment insignifiant pour qu’on l’oublie aussitôt.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Benito G
Qu'on se le dise, Maurice ne réinvente pas le genre et n'est pas le plus beau des films d'animation. Mais il n'a pas à rougir! Loin de là.
Tout d'abord, je trouve qu'il possède cette double lecture si importante. Autant enfant qu'adulte on sourit, on rigole et surtout on comprend l'histoire avec un prisme différent.
Et c'est d'ailleurs ce qui, je pense, m'a permis d'apprécier l'univers de Pratchett, dans ce cas, en le rendant accessible. Le réalisateur a tout à fait compris le matériau de base, Pratchett est un compteur. Ses histoires sont des contes et fables pour adulte.L'histoire se suit plutôt bien, et les différents rebondissements permettent de rendre hommage à plusieurs genres (horreur, fantastique etc).
L'univers Bavière moyenâgeuse est très chouette et je n'ai pu m'empêcher de penser que les créateurs ont puisé un peu d'inspiration dans A Plague tale innocence.
Sous couvert d'une aventure déjanté, on aborde avec, parfois un peu de maladresse, la place de l'homme dans la nature. Homme qui se taille sa place à coup de pièges, de poison et qui vit dans une sorte de ville totalement hermétique à la nature (la ville est une sorte d'île entourée par la forêt). C'est d'ailleurs assez drôle que l'un des antagonistes (le joueur de flûte) vit en marge de cette ville, tel un ermite. Il aurait ensorcelé la forêt (on ne peut comprendre comment un homme peut simplement vivre en harmonie avec elle...)
Et c'est finalement la nature elle-même qui montrera le chemin à nos héros. L'histoire n'est pas de savoir qui doit vivre où, mais bien comment vivre ensemble! pourquoi pas à défaut d autre chose.
Tout d'abord, je trouve qu'il possède cette double lecture si importante. Autant enfant qu'adulte on sourit, on rigole et surtout on comprend l'histoire avec un prisme différent.
Et c'est d'ailleurs ce qui, je pense, m'a permis d'apprécier l'univers de Pratchett, dans ce cas, en le rendant accessible. Le réalisateur a tout à fait compris le matériau de base, Pratchett est un compteur. Ses histoires sont des contes et fables pour adulte.L'histoire se suit plutôt bien, et les différents rebondissements permettent de rendre hommage à plusieurs genres (horreur, fantastique etc).
L'univers Bavière moyenâgeuse est très chouette et je n'ai pu m'empêcher de penser que les créateurs ont puisé un peu d'inspiration dans A Plague tale innocence.
Sous couvert d'une aventure déjanté, on aborde avec, parfois un peu de maladresse, la place de l'homme dans la nature. Homme qui se taille sa place à coup de pièges, de poison et qui vit dans une sorte de ville totalement hermétique à la nature (la ville est une sorte d'île entourée par la forêt). C'est d'ailleurs assez drôle que l'un des antagonistes (le joueur de flûte) vit en marge de cette ville, tel un ermite. Il aurait ensorcelé la forêt (on ne peut comprendre comment un homme peut simplement vivre en harmonie avec elle...)
Et c'est finalement la nature elle-même qui montrera le chemin à nos héros. L'histoire n'est pas de savoir qui doit vivre où, mais bien comment vivre ensemble! pourquoi pas à défaut d autre chose.
Film d’animation très sympa, même si l’histoire part un peu dans tous les sens.
Certaines scènes pas vraiment pour les enfants.
Certaines scènes pas vraiment pour les enfants.
Film d'animation très sympathique pour les petits comme les grands. Un très bon moment passé en famille.
Film d'animation très violent pour une enfant de presque 6 ans.
Il est notifié tout public.
Elle a 6 ans dans 3 mois.
Des scènes de combats entre des chiens et des rats...
Il n'est vraiment pas adapté.
L'intrigue est trop compliqué pour les petits.
Le roi des rats est effrayant !
Partie en pleurs en pleine séance...
Très déçue
Il est notifié tout public.
Elle a 6 ans dans 3 mois.
Des scènes de combats entre des chiens et des rats...
Il n'est vraiment pas adapté.
L'intrigue est trop compliqué pour les petits.
Le roi des rats est effrayant !
Partie en pleurs en pleine séance...
Très déçue
Parodique, plein d'action, d'humour et de rebondissements, ce film d'animation multiplie les références, les gags visuels et les répliques rigolotes. L'animation est soignée mais un peu quelconque.
Une horreur... j'ai tout détesté dans cet 'Amazing Maurice' ! L'histoire, les personnages, le ton des dialogues mais plus que tout, le chat en lui même ! Je n'aime pas sa tête, ses dents, sa voix... bref rien ne m'a plu dans ce film... on zappe et on oublie !
Vinz1
Certes, c'est parfois trop bavard, quelques protagonistes ne sont pas très intéressants et l'animation laisse de temps à autre à désirer, toutefois c'est assez plaisant à regarder car ça emprunte çà et là aux contes de notre enfance et pourra aussi bien ravir les petits que les grands même si ça ne deviendra pas un classique du genre !
Largement à la hauteur des standards internationaux d’un point de vue technique, cette co-production anglo-allemande évite les chausses-trapes qui rendent tant de films d’animation proprement insupportables aux adultes, comme les chansons mièvres, les sidekicks comiques horripilants et les références pop contemporaines intempestives. C’est que ‘Maurice le chat fabuleux’ est une adaptation d’un des rares bouquins de Terry Pratchett spécifiquement destiné aux enfants, soit l’histoire d’un chat et d’une bande de rats doués de parole et d’intelligence qui ont monté une petite arnaque avec le concours d’un joueur de flûte pour vivre aux crochets des villes qu’ils traversent. Comme le bouquin, cette adaptation décrypte certaines figures des contes de Grimm et la structure propre au matériau du conte pour offrir un savoureux détournement qui rend parfaitement hommage à la science de l’absurde du regretté auteur britannique. Du coup, ce deuxième, voire troisième degré permanent rendra parfois les choses un peu plus difficiles à comprendre pour les enfants les plus jeunes…mais, franchement, pour une fois qu’on évite toutes les facilités habituelles et qu’on demande au public de réfléchir un peu pour saisir l’humour plus sophistiqué que la moyenne de ‘Maurice le chat fabuleux’ (il n’y a même pas de personnage qui pête, vous vous rendez un peu compte ?), il serait vraiment dommage de passer à côté de cette discrète petite réussite qui prouve en outre, qu’après des mini-séries aux fortunes diverses, l’avenir des adaptations de Pratchett passera peut-être par l’animation…
Le chat Potté 2 1/2
Tout comme Coup de théâtre, Le fabuleux Maurice se tourne lui même en dérision sur le fait qu’il est un récit tout à fait banal, sauf que c’est drôle et réussi.
L’antagoniste est prévisible et le point culminant beaucoup trop long.
Sinon on adore les blagues sur les chats et puis c’est très divertissant.
Le montage et la mise en scène sont sympathiques.
Tout comme Coup de théâtre, Le fabuleux Maurice se tourne lui même en dérision sur le fait qu’il est un récit tout à fait banal, sauf que c’est drôle et réussi.
L’antagoniste est prévisible et le point culminant beaucoup trop long.
Sinon on adore les blagues sur les chats et puis c’est très divertissant.
Le montage et la mise en scène sont sympathiques.
Un des meilleurs dessins animés depuis Zootopie.
Lecture à plusieurs nicveaux : petits et grands s'y retrouvent ! Bravo.
Lecture à plusieurs nicveaux : petits et grands s'y retrouvent ! Bravo.
Les dessins animés sont pas vraiment ma came, surtout quand ceux-ci, comme celui-ci, semblent plutôt destinés aux enfants. Néanmoins il y a plein de bonnes idées dans celui-ci. Il se passe plein de choses différentes, l'histoire est intéressante et les personnages aussi. Ils brisent parfois le 4ème mur, ce que je trouve toujours intéressant dans un dessin animé.
Voilà, c'est pas le dessin animé du siècle mais c'est bien quand même, et pourra plaire à des enfants de +6 ans.
Voilà, c'est pas le dessin animé du siècle mais c'est bien quand même, et pourra plaire à des enfants de +6 ans.
Un film plutôt amusant et plutôt touchant. Il est divertissant pendant 1h30 notamment grâce à une animation de qualité et des personnages attachants. Le film est un récit chorale et brise énormément le 4eme mur. Pour petit et grand !
On a passé un bon moment.
Les rats qui parlent nous rappelle qq peu « rtatouille ».un peu compliqué pour les enfants de tout comprendre avec l’histoire dans l’histoire et le lapin dans l’histoire du livre et la narratrice qui se retrouve dans l’histoire avec les rats… pour mon fils de 7 et 4 ans. Ma fille de 10 ans a compris. :)
Les rats qui parlent nous rappelle qq peu « rtatouille ».un peu compliqué pour les enfants de tout comprendre avec l’histoire dans l’histoire et le lapin dans l’histoire du livre et la narratrice qui se retrouve dans l’histoire avec les rats… pour mon fils de 7 et 4 ans. Ma fille de 10 ans a compris. :)
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