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    L'Affaire Pasolini
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    mat niro
    mat niro

    351 abonnés 1 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2020
    David Grieco revient sur une sombre affaire, celle de l'assassinat du cinéaste Pier Paolo Pasolini. La reconstitution des jours précédents ce drame est très méthodique, n'occultant jamais la part sombre du personnage. Les politiques ou même l'Eglise ne sont pas épargnés dans ce récit captivant porté par Massimo Ranieri, époustouflant dans la peau du réalisateur sulfureux. Très intéressant.
    velocio
    velocio

    1 295 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2020
    Se mettant dans les pas du cinéma de Francesco Rosi, celui de "Main basse sur la ville" et de "Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon", David Grieco nous propose un film à la fois politique et proche du thriller. Un film dans lequel Pasolini apparait à la fois déterminé, tout en étant très pessimiste quant à l’évolution de la société, un homme qui vénère sa mère, un homme dont Alberto Moravia dira, 3 jours après sa mort, qu’il était « profondément bon, indulgent, gentil, animé par les plus beaux sentiments, un homme qui détestait la violence ». Pour interpréter cet homme, David Grieco a choisi le comédien et chanteur Massimo Ranieri, dont la ressemblance physique avec Pasolini est frappante. Fabio Zamarion, le Directeur de la photographie, était déjà à l’œuvre sur "Evilenko", le premier film de David Grieco. Il était également Directeur de la photographie sur "Respiro" et il travaille actuellement sur les films de Giuseppe Tornatore. Quant à la musique, le réalisateur souhaitait une musique déjà existante et il a réussi à obtenir les droits de « Atom Heart Mother » de la part des Pink Floyd. Des droits que Stanley Kubrick n’avait pas réussi à obtenir pour "Orange Mécanique" !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2020
    Ponctué musicalement par la superbe partition de Pink Floyd : "Atom Heart Mother" (1970), ce biopic concentré sur les derniers mois de la vie du très controversé mais génial P.P.P prend le parti crédible d'épouser la thèse du complot politico-mafieux pour relater son odieux assassinat. Tourné pendant l'été 2014, ce film aura attendu 5 ans avant qu'il ne soit enfin montré à son public. De ce fait, il est permis de penser que le célèbre dramaturge romain et sa fin cruelle et sordide continuent de déranger 45 ans après les faits... une vraie réussite à voir absolument !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Pier Paolo Pasolini est un réalisateur italien controversé, notamment pour son film “Salò ou les 120 Journées de Sodome”. Il fût assassiné en 1975 sur la plage d’Ostie près de Rome. David Grieco revient sur cette période où le réalisateur travaille sur la production de ce film et sur l’écriture de son dernier roman “Pétroloe” où il parle de l’économie italienne. Dans le même temps, Pasolini entretien une relation homosexuelle avec un jeune criminel romain. Un soir, les amis de son amant volent le négatif du film “Salò” et lui demandent une très grosse somme d’argent pour lui rendre. Cette soirée sera la dernière du réalisateur. “L’affaire Pasolini” est un thriller mené dans un style classique et souvent trop démonstratif. Déjà raconté par Abel Ferrara en 2014, les derniers jours de Pasolini sont abordés de manière accusatoire et discutable.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Fabienne L
    Fabienne L

    15 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Un bon rythme pour ce film construit en forme de polar on y savourera des dialogues en romanaccio (dialecte de Rome) dans une vulgarité savoureuse où j’ai pu retrouver le phrasé de mon enfance et ces « gros mots » absolument drolatiques. L’accent populaire de la banlieue de Rome est ici magnifié par des « Ragazzi » (thème pasolinien par excellence). On découvre dans ce film la prestation d’un vieux crooner italien des années 70 , un chanteur démodé, Massimo Ranieri, ici acteur principal de 70 ans incarnant un Pasolini de 50 ans alors que la mère de Pasolini est interprété par une actrice de moins 50 ans. Ce décalage est quelque peu dérangeant et ce casting m’est apparu non seulement comme une faute de goût mais également comme le signe sexiste par excellence qui se rapporte aux actrices de plus de 50 ans. Elles ne sont tout simplement presque jamais sollicitées au cinéma exception faite des grandes têtes d’affiches. A 40 ans, on demande aux actrices de jouer des femmes de 60 alors que les hommes eux, à 70 ans, jouent encore les hommes de 50 ans. Une inégalité criante qui dessert la crédibilité des films. Beaucoup de fautes de goût dans ce film comme les passages du Noir et Blanc à la couleur en des moments dont on ne saisi pas la signification et qui n’apportent rien à l’esthétique et à la lumière. Au contraire, ces ruptures chromatiques nous écartent du déroulé endiablé de la narration et orientent notre attention sur un vide de sens. Pink Floyd et l’album « Atom Heart Mother » qui constitue le cœur rythmique du film est dispatché en des moments où on s’en serait bien passé. Cet album extraordinaire d’un seul morceau des Pink Floyd, bien que très beau, est en disharmonie avec le rythme du film. Il se superpose aux images de façon artificielle. L’image et le son ne parviennent pas à former un couple. La dissonance dans ce mariage est également légèrement agaçante. Le rythme endiablé du montage s’oppose aux mélodies planantes de Pink Floyd. Dommage car les dialogues sont vraiment réussis et la marche narrative captivante. Le fond du sujet rejoint notre actualité et nous interroge sur la consommation comme fascisme reprenant ainsi l’idée développée dans « Salo ». Une consommation de masse ver laquelle nous sommes aveuglément orientés jusqu’à notre destruction. Ce sont bien les interrogations angoissantes de notre moment historique où des bilans sur la destruction de la planète nous font mesurer les dégâts de l’écocide. L’écocide comme conséquence d’une consommation débridée et en violation de toutes les éthiques. Ce film est salutaire mais survole la question de la consommation, une question qui aurait mérité un traitement cinématographique plus complet. Le style « thriller » fait avaler ce questionnement au spectateur comme si le réalisateur s’excusait de le faire réfléchir sans que ne soit assumé- jusqu’au bout - cette dimension. Le pêché de notre époque est bien là. Eviter de faire réfléchir le spectateur, l’épargner de tout effort…….lui ouvrir une lecture facile. Une consommation imagétique agréable dépourvue des aspérités du raisonnement.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    32 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Très bon film qui met en scène le pouvoir occulte en Italie et le prix payé par Pasolini qui écrivait à l'époque un livre qui n'avait pas intérêt à paraître. La loge P2 en plein travail. La reconstitution de l'Italie des années 70 et l'acteur incarne jusqu'au physique l'intellectuel communiste tué en 75.
    Du point de vue de l'écriture le film est original et évite une trame narrative exactement chronologique sans que cela déroute. Un vrai bon moment de cinéma.
    joseph-marie
    joseph-marie

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    un choc visuel et des acteurs au top .très bon film a voir pour la mécanique de la machination qui est redoutable d'efficacité
    acgaltie
    acgaltie

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Excellente synthèse qui révèle, corruptions après complicités, toxicité après avilissements, la structure du système où se mêlent et s’entremêlent tous les prédateurs des pouvoirs confisqués et capitalisés. Le film dévoile la longue préparation de l’assassinat de celui qui était un éveilleur, un lanceur d’alerte de la nouvelle gauche des sixties – ce mouvement qui, si on l’avait laissé vivre, nous aurait épargné les effondrements d’aujourd’hui. En effet, Pasolini avait tôt dénoncé le mercantilisme et la “società dei consumi”, c'est-à-dire le système de la croissance marchande qui, après avoir fait disparaître les lucioles sous une intense pollution, réussissait déjà à changer des hommes en zombies défilant au pas derrière des caddies de supermarchés : "(…) quand tous les paysans et les artisans seront morts, quand l’industrie aura fait tourner sans répit le cycle de la production et de la consommation, alors notre histoire sera finie" (La Rabbia, 1963). Le nouveau fascisme capitaliste ne pouvait pas tolérer cela.
    Ricco92
    Ricco92

    216 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2019
    Il a fallu plus de 3 ans pour que sorte en France L’Affaire Pasolini. On peut regretter que les distributeurs français aient attendu aussi longtemps pour distribuer ce film italien car, même si son assassinat ne possède pas dans l’hexagone l’importance politique qu’elle tient dans son pays natal, Pier Paolo Pasolini reste une figure majeur du cinéma. David Grieco continue donc, après Evilenko, de traiter une histoire criminelle vraie. Mais cette fois, elle possède une implication politique qui n’a jamais été clairement établie. Dans un style formel assez classique (ce qui est souvent le cas avec le cinéma politique), le cinéaste se permet donc de présenter sa thèse à travers un film permettant aux non-experts d’éclaircir certains éléments concernant les éléments troublants de cette affaire. Ainsi, sans être un film extrêmement marquant, L’Affaire Pasolini est donc un film intéressant à suivre et important à soutenir si on veut qu’un jour soit clairement établie la vérité sur un assassinat caractéristique des années de plomb.
    Loïck G.
    Loïck G.

    333 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2019
    Le 2 novembre 1975, sur une plage industrielle d'Ostie, Pier Paolo Pasolini est retrouvé écrasé par les roues de sa voiture. Si Pino, son jeune amant est accusé du crime, et condamné à neuf années de prison, d’autres théories ont depuis vu le jour. L’une d’elles, défendue avec fougue et brio par David Grieco évoque une collusion entre les notables maçonniques et des petits malfrats. Le cinéaste italien prend à témoin le travail du poète et romancier qui enquêtait sur l’affaire Cefis (loge P2) pour l’édition d’un roman qui ne verra pas le jour. Du thriller au film d’espionnage, Grieco donne à son récit militant et politique une authenticité sans faille, soutenue avec la même hardiesse par Massimo Ranieri. Un grand et beau film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Danaé L.
    Danaé L.

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Dans quel cinéma peut-on voir ce film j'ai effectué 6 recherches jusqu'à presque 100km de chez moi et aucun le montre. Plus ça va plus ça dévient désespérant de trouver une sortie ciné chouette
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