Derniers Avis sur Promare

Je suis en dessous de la moyenne mais cela ne me surprend pas car cette animation de 2019 a de grosses qualités de scénario, de déroulé, de personnages et visuel. C'est juste que je le trouve too much pour ce qui est de la robotique et aussi un peu trop convenu une fois que l'on a bien intégré l'histoire qui est de pure S.F. Il reflète des préoccupations actuelles et a une bonne moralité, il foisonne de personnages assez construits et fonctionne surtout avec des actions assez vives mais compréhensibles. J'ai un peu de mal avec le perso principal même s'il évolue en mieux devenant moins naïf au fil de l'histoire, il reste assez agaçant et surfait c'est ce qui me retient dans cette affaire ; tout reste en même temps que bien étudié, assez superficiel comme une produit fabriqué.

Je suis allé le voir 13 fois en salle. Une belle expérience aussi bien filmique que de communauté. Des films comme ça on n'en voit qu'une seule fois dans sa vie.
Beaucoup critique le rythme qui, pour une fois non calibré sur eux, les bousculent dans leur confort. Pour a part, rarement un film a aussi bien correspondu à ma personne en terme de rythme. À découvrir !

Incroyable !Je l'ai vu en avant premier et j'ai pas été déçue :l'action l'animation l'histoire les personnages tout est super!

Un très bon film d'animation japonais manga , futuriste, punk , avec des humanoïdes robots en antagoniste .

c'est pas facile... L'aspect hideux du film et ses musiques horrible empêche toute immersion...
comme le cell-shading dégueulasse fait bas de gamme, ils ont voulu mettre des couleurs flashy pour faire croire à un "style"
Seulement les couleurs horribles et la 3d digne d'un initialD des années 90 ne sauvent pas ce film. C'est hideux et les graphismes ne servent jamais le propos.
J'ai failli éteindre au bout de 15 min, mais le scénario incompréhensible devient clair et interessant.
tiens le méchant est une fille? une histoire d'amour?
heu... non c'est un homme. merci les dessins affreux.
Serieusement l'histoire devient interessante, même si elle ne casse pas des briques. c'est vu et revu dans les jeux video.

franchement si les dessins ne vous rebutent pas, si la musique ne vous fait pas saigner les oreilles ça se regarde...

Un parti pris visuel original et réussi, des scènes de combats de mécha impressionnantes mais un scénario un peu brouillon. Qu'importe, c'est un pur délire. A voir en japonais pour le doublage habité et les techniques scandées avec conviction.

Hystérie visuelle, combats gigantomachiques de gros robots lourdauds. Visuellement ça veut en mettre plein la vue, mais c'est vain. Comme un gros prout coloré.

Fan de gurren lagann, et du studio en général, film sympa, avec quelques clin d’œil aux séries précédentes.
Histoire en revanche, sympa, mais sans plus, les personnages, manquent de background, mais on parle d'un film et pas d'une série, donc forcement ...
Coté animation, trop de 3D pour moi, en revanche, les sennes dessinées sont vraiment belles.
En bref, j'attends vraiment une prochaine série du studio, avec un bon gros WTF à la ttgl, avec des surprises, et des rebondissements .

Histoire de sortir un peu des productions Ghibli et assimilées et de celles du studio Madhouse, il était temps que je me (ré)intéresse à une veine plus classique de l’animation nippone, plus proche de l’idée que le profane s’en faisait en Europe au cours des années 80 et 90, ce qui lui valut de s’attirer les foudres des censeurs et des défenseurs de l’exception culturelle : le dessin-animé de robots géants, ou MechAnime. Pas de chance pour moi, trop jeune pour avoir réellement kiffé Goldorak et l’Empire des Cinq, les autres références fondatrices que furent Macross, Patlabor et autres Evangelion avaient débarqué sur les chaînes françaises au moment où je commençais à délaisser mon rendez-vous hebdomadaire avec.les dessin-animés japonais et je ne suis jamais parvenu à combler ce désintérêt adolescent.. Dans le cas de ‘Promare’, la troupe de héros du jour fait partie d’une escouade de Soldats du feu du futur, la Burning Rescue, qui lutte contre des mutants-terroristes pyromanes, les Burnish. ce qui change un peu des Mechwarriors qui affrontent bêtement une invasion extraterrestres, mais cela n’empêche pas cet Anime de recycler consciencieusement la totalité des archétypes des vieilles séries d’animation nippone, notamment ses engins de combat évolutifs qui ne cessent de se transformer et de gagner en puissance, ses filles aux cheveux roses avec un petit animal rondouillard en guise de comic-relief, son méchant androgyno-baroque et son personnage principal qui coche toutes les cases du caractériel obstiné et héroïque à l’excès façon Seiya dans les Chevaliers du zodiaque. Cette avalanche de clichés, les studios Trigger en sont parfaitement conscient et ils ne cherchent d’ailleurs à aucun moment à innover dans une dramaturgie elle-aussi bien ringarde : l’attrait que peut susciter ‘Promare’ s’avère quasi exclusivement visuel : les orientations graphiques sont peut-être singulières - de l’imagerie 2D animée en 3D, farouchement géométrique et dont la palette de couleurs a apparemment été gérée par un daltonien - mais une fois tout cela mis en mouvement, c’est un véritable feu d’artifice qui se déclenche. Peut-être que je manque un peu de références récentes niveau Anime Shônen mais j’ai rarement vu un spécimen aussi survolté, aussi mégalomane dans sa volonté d’en mettre plein la vue, qui pousse l’esthétique de la violence des affrontements sans jamais se fixer de limites, au point qu’on ne parvienne plus à imaginer ce qu’on voit envisageable, même dans un univers futuristes bourré de pompiers blindés. Une telle séance est limite épuisante, sans arriver forcément à passionner un spectateur adulte mais enfin, ‘Promare’ constitue une expérience visuelle qui vaut tout de même le coup.

"Promare" tire son unique intérêt de son animation. Un style certain, nerveux avec un beau choix de couleurs. Cependant, à côté de cette originalité visuelle, c'est le vide absolu. Scénario creux, personnages caricaturaux,... Au final, "Promare" n'est qu'une suite de scènes d'action et un enchaînement de clichés qui lasse très vite. On s'ennuie ferme face à aussi peu d'inspiration. Je le déconseille.

Hmmmm, très surprenant comme film.
Il y a deux manières de le voir :
- soit on a la fibre poétique et dans ce cas, c'est un film haut en couleurs colportant des idéologies de paix quelques soient nos différences.
- soit on le découvre et ça nous donne une idée du fonctionnement de notre cerveau sous oxygène à haute dose. C'est psychédélique, excessif.

Néanmoins, d'un coté comme de l'autre, c'est unique !

Film d'animation nous venant tout droit d'un studio japonais, Promare s'impose comme le film dynamique de l'année. Une bombe de couleurs, d'actions et d'animation sur-vitaminée, livrant un sous-texte qui peut paraître classique à certains moments, ou pas assez poussé, mais on lui pardonne vite ses défauts (qu'il semble assumer) face à la dose évidente de travail derrière l'oeuvre. L'animation est certes nerveuse mais aussi soignée, très originale, elle émerveille les yeux du spectateur qui pendant près de 2h ne fait qu'en prendre plein la gueule. Il est regrettable que ce long métrage ait été si peu distribué en salle.
Un des meilleurs films d'animation de l'année 2019, et le meilleur film animé japonais de l'année 2019.

Animation décalée pour un film bien chargé, on s'ennuie pas.,................,........................

La nouvelle folie du studio Trigger (Kill la kill, Little Witch Academia) s'appelle Promare et est même sortie au cinéma. C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on retrouvera leur univers coloré et dingue sur grand écran. On a le droit à une introduction très efficace qui  nous place dans le métro japonais et nous montre les premiers cas de combustions humaine, ou plutôt de burnish. Dessins très simples, musiques qui collent parfaitement, mise en scène très cinématographique, le début nous attire beaucoup et surtout nous intrigue. Les burnish sont des êtres humains qui peuvent s'enflammer et déclencher des incendies. Un peu comme des mutants, ils vont se multiplier au cours des dernières années et devenir "dangereux" pour l'humanité. Il va être constitué une brigade anti-feu et une autre anti-burnish. Un groupe terroriste, les Mad Burnish brûlent la ville depuis un moment. Le contexte posé, nous allons suivre la brigade anti-feu à l'action, tout ceci une bonne dizaine d'années après les événements de l'introduction. Et c'est là que c'est le véritable début du feu d'artifice visuel commence. L'équipe va être présenté un à un à la façon d'un catcheur qui rentre sur le ring, on sait que le studio a l'habitude de ce genre de présentation tape à l’œil et même si ça peut paraître un poil classique, la style est là et fait toute la différence. Puis on entre directement dans le feu de l'action et c'est le cas de le dire. La mise en scène est ultra dynamique, les angles de caméra bougent sans arrêt sans perdre le spectateurs et sont des plus pertinents. Les couleurs pètent à l'écran de milles feux, on en prend pleins les yeux ! Des méchas font leur apparition et de plus en 3D cel shading, tout ça sans que l'animation en pâtisse. C'est ultra nerveux, stylisé au maximum et ça donne un plaisir monstrueux à regarder, on aimerait que cette séquence dure tout le film tant c'est l'extase. De plus la bande son plutôt électro accompagne merveilleusement bien l'action. Il faut le dire, jamais une animation 3D n'a atteint une telle fluidité auparavant, un bel exploit que cette première scène d'action tripante, maîtrisée et des plus stylisé. Ça met dans le bain et on est en plein kiff, il n'y a pas d'autres mots. D'ailleurs la direction artistique est complètement folle avec des dessins certes un tantinet simpliste mais des couleurs qui pètent, une 3D exemplaire et des formes plutôt triangulaires pour tout ce qui est flammes, fumée et autres effets; plutôt original ! Ça y est on est lancé dans le bain d'une bien belle manière et on adore ça mais il arrive tout de même le temps de développer un peu l'histoire et les personnages. Ainsi le film calme un peu le jeu pour poser les bases narratives. Les personnages sont pour la plupart très intéressants et plutôt travaillés, surtout les antagonistes terroristes plus complexes qu'ils n'y paraissent au début. L'histoire va nous réserver plusieurs rebondissements importants dont quelques uns d'attendus pour ceux qui connaissent l'univers de la japanimation. A ce moment là les réalisateurs ont déjà réussis leur pari d'accrocher le spectateur et vont pouvoir développer plus tranquillement l'univers de Promare et son contexte. Ce dernier n'est pas sans rappeler les X-Men avec la relation entre les hommes et les mutants. Il développe d'ailleurs très bien cette tension et donne même lieu à des moments surprenants pour un anime de ce genre. Des moments sacrements humains, voir chargés en émotions que l'on attendait pas vraiment. C'est rafraîchissant, ça fait avancer l'histoire et on se prend d'empathie pour certains personnages. Un sacré tour de force vu le début grand spectacle du film. De découvertes en découvertes on avance dans l'histoire, les questions que l'on se posent trouvent peu à peu des réponses et aucunes ne resteront sans éclaircissement même si le dénouement peu paraître un peu obscur tout de même. Ainsi le titre Promare prendra tout son sens. Le film aborde même des sujets des plus sérieux comme le rejet, la ségrégation, le massacre de population par racisme ou peur, les expérimentations humaines qui sont en plus tous assez bien traités dans l'ensemble. Un petit regret, il y a un très grand nombre de personnages et tous n'ont pas le même traitement de faveur, ainsi beaucoup ne sont pas développés suffisamment et servent plutôt de faire valoir qu'autre chose. On peut aussi reprocher au grand méchant ses motivations et sa folie déjà vu plusieurs fois. Avec toute honnêteté, pour peu qu'on aime l'animation japonaise ou pas, le film est un véritable plaisir des yeux et des oreilles. Un trip stylisé qui pète à la tronche et scotche au siège. On prend un plaisir gigantesque à mater cet ovni visuel des plus originaux !

Après avoir été convaincu d'aller voir Promare avec Aliya Maouhe, je suis ressortie de cette séance de cinéma avec qu'une envie: aller le revoir ! Les musiques et l'animation sont tout simplement incroyables. Et en tant que weeb qui se respecte j'ai pu apercevoir les références aux autres chefs d'oeuvres de l'animation japonaise. Bref allez le voir avant qu'il ne soit plus au cinéma.