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    Full Metal Jacket
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    1 018 critiques spectateurs

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    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Drame et satire sur fond de guerre du Vietnam. Du jamais vu pour un film de guerre : il y a beaucoup d'humour noir et d'ironie, pas mal de scènes loufoques et drôles, ainsi que des répliques à tomber alors que l'histoire en elle-même est sombre et ne prête pas franchement à rire. Le surnom donné aux soldats est complétement délirant : blanche neige pour un black, guignol pour quelqu'un qui a l'air intelligent, grosse baleine pour un mince etc.
    Stanley Kubrick met souvent de la folie dans ses personnages et traite avec humour des sujets graves. Le lieutenant dans la première partie est un personnage haut en couleur qui n'a pas la langue dans sa poche. Full metal jacket est un vrai film de guerre, tout le contraire de La ligne rouge ou La chute du faucon noir qui font croire qu'ils en sont un alors que ce n'est pas du tout le cas. Le choix des musiques sont réussies (avec entre autres The Rolling Stone - Paint it black).
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    156 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2011
    Je savais que j'allais voir un bon film en lançant VLC et je n'ai pas été déçu. Au-delà des qualités inhérentes au film : acteurs au top, scénario prenant, dialogues percutants ce qui m'a frappé c'est à quel film le film n'avait pas vieillit. Il aurait pû être écrit aujourd'hui ! Mieux on regrette que Hollywood ne s'inspire pas davantage de ce modèle en privilégiant les dialogues à l'action stérile. Croyez le ou non les heures passent bien plus vite. Je recommande donc vivement cette plongée au coeur de l'humain et de vous même.
    T-Tiff
    T-Tiff

    95 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Dans "Full Metal Jacket", Stanley Kubrick donne sa vision de la guerre. Une vision profondément pacifiste. Le film se compose de deux parties distinctes, la première est la formation d’un groupe de Marines. La seconde nous plonge au cœur de la guerre du Vietnam. Dans ces deux parties, le réalisateur critique la guerre et son absurdité. En effet, la première partie s’achève avec le suicide de l’un des engagés que la folie a emporté. La seconde voit la mort de nombreux soldats pour une cause qui semble profondément inutile. Le cinéaste injecte beaucoup d’humour dans sa première partie où les dialogues sont vraiment soignés et souvent hilarants. La fin tragique est en décalage total avec l’atmosphère générale que dégage cette première séquence. Le spectateur est d’autant plus passionné par ce film toujours surprenant et imprévisible. Les personnages sont vraiment amusants, ils sont, par ailleurs, très bien incarnés par des acteurs tels que Matthew Modine, Vincent D'Onofrio, Arliss Howard, mais surtout R. Lee Ermey qui est inoubliable dans son rôle de sergent. La seconde partie met de côté l’humour. "Full Metal Jacket" devient alors un vrai film de guerre avec des scènes finales particulièrement sanglantes. Cette deuxième séquence est moins originale mais remet la guerre du Vietnam au cœur des enjeux. "Full Metal Jacket" est un film absolument nécessaire de Stanley Kubrick qui montre l’absurdité de la guerre et les pertes inutiles dues à celle-ci, la mise en scène est ingénieuse et le cinéaste ajoute beaucoup d’humour.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    67 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2013
    Un peu déçu par ce film car j'en attendais énormément. Étant fan de Stanley Kubrick depuis que le premier film que j'ai vu de ce réalisateur, j'attendais forcément ce film considéré, en plus, comme l'un de ses meilleurs. Mais il n'est en aucun cas du niveau de la puissance dégagée par "The Shining" ou par "Orange mécanique" qui restent selon moi ses deux meilleurs films. "Full Metal Jacket" n'est pas raté, loin de là, il est même exceptionnel sous certains points. La première partie du film est grandiose, avec des dialogues surpuissants qui collent à la peau de ce cher Hartman. Mais cette première partie est l'occasion de nous traiter le sujet du Viet-Nam de façon différente de ce qui a été fait jusqu'alors avec "Platoon", "Apocalypse Now" ou d'autres. N'avait pas encore été abordé les manières utilisées pour redresser et envoyer à la guerre des jeunes délinquants, pourtant Kubrick n'est pas novice en la matière puisqu'on a le droit au même thème dans d'autres circonstances dans "Orange mécanique". Cependant si la première partie est très réussie, la seconde s'essouffle un peu et n'est clairement pas au niveau de sa prédécesseur. Malgré une très bonne mise en scène, on parvient moins à accrocher à l'action, et le film commence alors à contenir certaines longueurs même si on adhère au message du réalisateur. Malgré tout, un Kubrick reste un Kubrick et reste exceptionnel dans le fond, un peu moins sur la forme mais qu'importe, c'est un film à voir quand même à tout prix !
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2016
    En fait il s'agit de deux films collés artificiellement. Le premier est lourd, gavant, répétitif, interminable, et le type interprétant le sergent instructeur ne sait pas jouer. (un vague conseiller technique qui a été instructeur rédige 45 page d'insultes bien grasses, puis se prend pour un acteur, et les gens d'applaudir Kubrick pour cette initiative ! De toute façon Kubrick peut faire n'importe quoi et son contraire ce sera toujours génial pour certains. D'autres comme moi se demanderont où est le plaisir du cinéma (ou son intérêt) dans cette longue logorrhée verbale hormis son final surprenant ? On se le demande. La seconde partie se conclut par un épisode guerrier qui n'est pas si mal mais qui n'a rien d'exceptionnel. Il faut par contre supporter des digressions ridicules comme "Guignol" qui interrogé par son colonel sur ses badges contradictoires nous parle de la "dualité de l'homme". Bof !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2015
    S'il n'y avait qu'un seul film à retenir dans l'immense filmographie de cet immense réalisateur qu'est Stanley Kubrick, ce serait Full Metal Jackett. Le thème de la guerre est celui qui est le plus abordé dans les films de Kubrick (Les sentiers de la gloire, bien sûr, Docteur Folamour dans le registre de la farce, et je pourrais même citer Barry Lyndon). Tout, dans ce film, est maitrisé : la réalisation, la photographie, la direction d'acteurs, les dialogues, l'ambiance, tout. Bien sûr, comme tout le monde, je trouve que c'est la première partie du film qui est la plus intéressante, car elle est plus originale, mais la seconde partie est admirable aussi (surtout avec cette fin, seul un génie pouvait faire une fin pareil). En gros ces deux parties sont camp d'entrainement et guerre du Vietnam. Les acteurs sont géniaux, surtout Vincent D'Onofrio, très touchant et Lee Ermey, dont toutes les répliques sont cultes et hilarantes, malgré leur méchanceté. Ils auraient tous les deux mérité une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Le sujet est bien traité, le côté psychologique horrible de cette guerre ressort et est dénoncé.
    Un chef-d'œuvre du cinéma de guerre. À voir, il en va de votre culture.
    Anthony Stark
    Anthony Stark

    63 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    Sorti en 1987, Full Metal Jacket est l’avant-dernier film réalisé par Stanley Kubrick et le dernier qu’il a mené jusqu’au bout. Le réalisateur américain n’a plus à faire ses preuves : depuis 2001, Odyssée de l’espace sorti près de vingt ans plus tôt, il enchaîne les succès critiques et souvent publics. Par bien des aspects, Full Metal Jacket concentre en un seul film tout le cinéma de Stanley Kubrick. On connaissait l’aversion du cinéaste pour la guerre et la chose militaire, mais c’est avec ce film qu’il est allé le plus loin dans la critique ; Full Metal Jacket est également l’occasion pour Stanley Kubrick de reprendre d’autres thèmes forts dans son œuvre, comme l’embrigadement ou la violence au cœur de la société. À la clé, un film bien moins léger qu’il n’y paraît, une vraie réussite.
    Un camp d’entraînement de marines en Caroline du Sud dans les années 1960. Quelques dizaines de jeunes Américains apprennent la discipline militaire à coup d’injures voire de coups sous la direction du sergent Hartman. L’officier ne sait que hurler et sa méthode est simple : injurier et humilier pour former de vraies machines à tuer qui ne reculeront devant rien quand il faudra appuyer sur la gâchette. Ils ne sont pas là pour apprendre la géopolitique complexe de la Guerre froide, ils sont là pour faire de la chair à canon efficace et mater l’ennemi forcément communiste, où qu’il soit. L’entraînement est difficile, surtout pour ceux qui ne sont visiblement pas prêts à en découvrir la violence, à l’image de Leonard, un gars sympathique, un peu enveloppé et qui découvre brutalement les injures et l’humiliation. Toujours bon dernier, il devient vite un poids inutile pour tout le régiment qui, une nuit, le punit à coups de savons dans une serviette. Cette violence est comme un choc et le jeune homme perd la tête et termine sa vie tragiquement. Après cette partie consacrée à l’entraînement, Full Metal Jacket se pose au cœur du Vietnam, alors que la fameuse guerre que les États-Unis ont perdu tout en ayant gagné toutes les batailles fait rage. On suit les pas de Guignol qui est devenu reporter de guerre pour le compte du journal officiel. Son rôle ? Rassurer les soldats et la patrie sur la situation dans le pays et cacher surtout tout ce qui fâche, c’est-à-dire la vérité. Une mission l’envoie en avant, sur le front où il découvre les horreurs de la guerre, mais aussi et surtout, sa folie.
    La construction de Full Metal Jacket est simple : une premier partie dédiée à l’entraînement, une deuxième partie sur le champ de bataille. Si les deux parties ne sont pas égales en temps, elles sont néanmoins symétriques avec toutes les deux une évolution vers le drame. Et à chaque fun de partie, on constate l'échec de la guerre et de l'armée.
    Le climat du film est angoissant car on croise tout au plus cinq vietnamiens armés. Du coup, on redoute toujours une attaque surprise de leurs part. Les acteurs sont tous parfait les uns que les autres. La musique est tout bonnement géniale et angoissante qui atteint même une dimension insoutenable lors des scènes de drame.
    Tout simplement un chef-d'œuvre.
    Gwen Doline
    Gwen Doline

    38 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    "Chef, oui Chef!" Stanley Kubrick signe avec ce film, un chef d'oeuvre des temps modernes.
    Full Metal Jacket est découpé en deux parties distinctes:
    L'entrainement, avec un chef tirant qui victimise ces recrues. Suite à cette partie des expressions sont devenues mythiques.
    La second partie, on entre dans le vive du sujet avec des scènes poignantes et des choix difficiles. J'ai beaucoup aimé la transition entre es deux parties et les acteurs qui jouent leurs rôles a merveilles. Ce film est l'un de mes films cultes que je pourrais regarder a foison.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    Un des films de guerre les plus marquant du cinéma. Un bijou grâce à son histoire, sa mise en scène maîtrisée et efficace et un casting totalement au diapason.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 041 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2011
    Full Metal Jacket : critique original pour l’occasion pour ce film que j’adore. Camp d’entrainement des marines, 6.00 am du matin, le sergent instructeur Armstrong se réveille du pied droit avec une question à la tête, donc il réveille les gonzesses qu’on appelle marines et donc ils se mettent tous en ligne devant THE sergent instructeur Armstrong. Le sergent instructeur Armstrong : « alors bande de tas de punaise, j’aimerai savoir pourquoi vous adoré ce film Full Metal Jacket du grand et génie Stanley Kubrick, et celui qui n’aime pas il fait 100 pompe a en crevé la gueule ouvert. Alors qui se lance bande de sac à foutre sinon vous me ferait tous 100 pompe et 10 fois le tour du camp ». Marine Freeman : « chef, moi j’ai une réponse chef ». Le sergent instructeur Armstrong : « énorme, bah va y dis la ou tu attend que je te lèche tes rangers espèce de marine de pacotille ». Marine Freeman : « chef, ce film est tout simplement énorme, un véritable chef-d’œuvre, j’ai vraiment adoré ce film qui va directement dans le panthéon de mes films de guerre préféré chef. Le sergent instructeur Armstrong : mais pourquoi tu a adoré ce film bordel ?». Marine Freeman : « chef, parce que ce film est réalisé par le grand et génie Stanley Kubrick qui réalise ce film d’une façon magistrale et encore une fois exceptionnelle. Les plans de caméra sont absolument sublimes, magnifiques et redoutablement efficaces et bien pensés avec le zoom… du pur Kubrick comme j’adore, ça c’est du grand art. De plus le scénario est absolument énorme : la première partie ce passe dans un camp de formation des marines, ou l’on voit à merveille la dureté du camp, ou ils apprennent à devenir des véritables tueurs nés, des machines de guerre pur race mais en même temps, ils vont au Vietnam, ce n’est pas Disneyland. Vraiment j’ai adoré cette première partie : elle est juste mémorable et culte, avec les deux acteurs qui sont juste exceptionnelles et unique : R. Lee Ermey alias Sergent instructeur Hartman qui est tout simplement énorme et impressionnant a gueulé sur ces troupes comme sa ^^. Et aussi Vincent D'Onofrio alias Grosse baleine qui est juste bluffant et magistrale. Deux personnages et acteurs culte : bravo. Ensuite, la deuxième partie, directement au Vietnam, deuxième partie captivante et prenant au trip avec cette cultisme scène du sniper vers la fin, juste énorme et saisissante. Et pour finir les musiques qui sont juste excellent, très rock avec des musiques culte qui colle parfaitement au film. Enfin voila, ce film est tout simplement génial, un pur chef-d’œuvre : réalisation magistrale dirigé de main de maitre par Stanley Kubrick, scénario implacable, passionnant et captivant, dialogue savoureux avec une pointe de humour assassin, acteurs vraiment convaincant. Voila ce film est à voir absolument, un classique devenu culte. Pour moi c’est un énorme coup de cœur, chef ». Le sergent instructeur Armstrong : « c’est incroyable, ta faillit me faire chialer avec ton discours, voila ça c’est un discours sur un film que j’adore tout simplement car c’est un véritable chef-d’œuvre, allez section 100 pompe pour moi, pour la section…».
    damien t.
    damien t.

    23 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Une action féroce, un scénario implacable, des dialogues parsemés d'humour, Full Metal Jacket reste une magistrale leçon de cinéma. Un chef-d'œuvre.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un de mes films préférés de Stanley Kubrick, qui montre la démesure de la guerre et de l'armée.
    La scène d'introduction du sergent-instructeur est culte.
    Le film perd un peu en intérêt durant la deuxième moitié (la moitié où est présent le sergent-instructeur Hartman est plus jouissive), mais reste tout de même d'excellente qualité.
    Les acteurs sont bons. Matthew Modine porte bien le film. Vincent d'Onofrio et Arliss Howard jouent bien. Quant à R. Lee Ermey, il est excellent en rôle comique.
    Le scénario est bien, mêlant moments humoristiques (les séances d'entraînement militaire) et la dureté de la guerre.
    Les scènes de combat sont très prenantes, très bien réalisées.
    Quelques bonnes musiques.
    Un must-see.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2012
    " Dans un film , on ne filme pas la réalité , on essaie de filmer des images qui reflètent une réalité " . Tels sont les propos du cinéaste de génie qu'est bien évidement qu'est Stanley Kubrick et qui s'appliquent parfaitement à Full Metal Jacket , un chef-d'oeuvre absolu cinématographique parfaitement construit en deux parties . Dans la première , on peut suivre la difficile et dans l'ensemble totalement éprouvante formation militaire des futurs combattants par le cruel et tyrannique Sergent Hartman ( l'excellent et à la fois terrifiant Ronald Lee Ermey ) , séquence qui va donner lieu à l'exposition réelle du patriotisme de guerre étasunien ( la marche militaire où on peut entendre des phrases telles que Ho Chi Minh is a son of a bitch _ Ho Chi Minh est un fils de pute en français ) . Stanley Kubrick brosse un portrait implacable de Hartman , homme possédant peu de scrupules et de contenance surtout à l'égard de l'un d'entre eux surnommé "Gomer Pyle" _ Grosse Baleine dans la traduction française ( l'exceptionnel et grand Vincent D'Onofrio ) et qui s'avère être également la tête de turc de ses camarades de chambre . Ce sont ces scènes d'affrontement , de souffrances physiques et morales , le poids de l'humiliation que Stanley Kubrick arrive comme à l'accoutumée à sublimer , à rendre dures voire insoutenables : on pense notamment au moment où le personnage martyre de "Gomer Pyle" se retrouve contraint de manger un donut devant les autres pour le rabaisser , bien-sûr , ou bien encore quand il est rué de coups , d'injures de ses compagnons la nuit dans son lit sans qu'il puisse s'exprimer , pousser le moindre son . Et Kubrick , grâce à une mise en scène formidable va arriver à nous montrer jusqu'à où va aller cette déshumanisation , cette dégradation de ce protagoniste va le conduire peu à peu dans un état bestial spoiler: le menant jusqu'à tuer son bourreau principal , au point même de se perdre ( à tous les sens du terme ) _ on voit là le héros tragique se rebellant de ses persécutions accumulées
    . La deuxième partie de Full Metal Jacket concerne l'affrontement étasuniens-vietnamien plus directement et cette partie s'avère être plus forte , plus poignante encore que la précédente : les horreurs sans tabous sont dévoilées : les violences physiques ( une fois de plus ) , les meurtres , les massacres et les fusillades . Ces horreurs qui conduisent les combattants à essayer d'avoir finalement un espoir qui est suggéré grâce à l'alcool et à la prostitution évoqués qui les font en quelque sorte "oublier" ( de manière temporaire et éphémère ) . Tout est dépeint avec une extrême précision . Le thème de l'animalisation du combattant se retrouve , comme dans la première partie , ici : le soldat est représenté au bout d'un moment comme une bête sauvage , une totale machine à tuer ( "born to kill" ) qui doit assassiner et survivre . Le film de Kubrick se trouve aussi être plus qu'un excellent long-métrage totalement sublime et l'émotion arrive lors de cette magistrale scène de fin avec en particulier le personnage bouleversant de la tireuse vietnamienne qui est en train d'agoniser , protagoniste où l'on sent inévitablement un véritable regard suppliant , de pitié et qui illustre une vérité de la guerre : les civils , femmes et enfants , obligés , malgré eux , de s'insérer dans le processus de l'effort de guerre . Full Metal Jacket est également un film sur les désillusions du monde adulte avec ce final incroyable spoiler: où les soldats repartent en entonnant Mickey Mouse est également symbolique : cette chanson les ramène à leurs années de jeunesse , d'enfance où le monde semblait tellement plus simple
    . Un film incroyablement réussi .
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2016
    Le temps ne semble avoir aucune emprise sur cette satire Kubrickienne de la Guerre du Vietnam. Si l'on excepte tout la partie d'entraînement des marines, un peu redondante à mon goût (bien que réussie évidemment), je n'ai rien à y redire à cette réalisation de Kubrick. C'est une œuvre, comme souvent avec le célèbre cinéaste cynique, mais aussi sans doute sa plus limpide ; d'où mon grand contentement. Ce film frôle tellement l'irréprochable que je vais me contenter, comme beaucoup, de dresser une petite liste plus ou moins exhaustive des points positifs de ce "Full Metal Jacket". L'aspect formel est d'abord une vraie tuerie, que ce soit dans la photo, avec les reconstitutions (c'est simple, j'avais l'impression de visionner un film sortie en 2014) qui sont à la fois d'un réalisme époustouflant mais aussi magnifiques sur le plan esthétique, et dans la façon de filmer avec notamment des plans séquences ciselés. Une grosse claque technique ! Le script est dans l'ensemble assez simple mais celui-ci prend vie dans sa narration géniale avec des dialogues qui alternent les ruptures de ton, passant plusieurs fois du comique outrancier, à une dramaturgie pointue qui fait mouche. La direction d'acteur est aussi très forte faisant avec un casting pas dès plus connus mais non moins puissants avec des personnages devenus cultes. Tout ceci est accompagné par une poignée de tubes musicaux mythiques d'époques. Un chef-d'oeuvre pour l'un des Kubrick qui m'a le plus convaincu avec "2001" et "Shining".
    Jake S.
    Jake S.

    81 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Cette guerre du Viêt Nam aura décidément alimenté les créations de bon nombre de cinéastes américains dans les années 70-80 (et on comprend pourquoi). « Full Metal Jacket » est d’ailleurs l’un des derniers à avoir été réalisé après les « Apocalypse Now » de Coppola (1979) et « Platoon » d’Oliver Stone (1986). Son intrigue se décompose en deux parties bien distinctes mais tout de même liées grâce aux deux personnages Joker et Cow-Boy : une première axée sur l’entrainement militaire aux États-Unis et une seconde sur la guerre du Viêt Nam (particulièrement « l’offensive du Têt » à la fin des années 1960). Bien que tout le film soit une bataille psychologique pour le spectateur, je pense que l’entrainement militaire du début reste le plus emblématique à ce niveau-là ; rarement un film ne nous a fait vivre avec tant de violence et de cruauté la formation de marines. Il y a ce côté très authentique et cru, notamment via les méthodes employées par le Sergent pour mener à la baguette sa future unité. Ensuite, la seconde partie du film se concentre sur les militaires américains du Viêt Nam et leur quotidien. Ce n’est pas moins intéressant que le début en soi, mais il y a quelques longueurs pour arriver jusqu’au climax tant attendu. On se lie aux personnages petit à petit et on a peur pour eux (voilà pourquoi je disais que tout le film était psychologique). Les scènes d’interviews sont aussi très intéressantes et montrent à quel point les soldats américains ne savent pas ce qu’ils font dans ce pays. Quel est le but de cette guerre pour eux ? Qu’ont-ils à y gagner ? Cette ambiguïté est encore plus identifiable lorsque Joker se fait interpeller par un colonel pour porter à la fois un badge symbole de paix et un casque avec écrit dessus « Born to kill ». Seulement voilà, la première partie du film finie un peu « comme un cheveu sur la soupe » à mon goût et n’explique pas plus ce qui s’est passé dans la tête de Lawrence : mal-être personnel ? Folie ? Ras-le-bol d’être sous des ordres ou d’être humilié ? Un peu de tout ça ? Stanley Kubrick a souhaité nous présenter deux histoires en un film, sauf qu’au final il y a un léger sentiment d’inachevé de part et d’autre. Si la vie militaire est un processus, il a sans doute voulu nous montrer que tout le monde ne peut pas en passer les étapes qui sont le courage, le physique, la soumission et surtout la capacité/volonté de tuer pour sa patrie. Pour terminer je parlerais de la musique car certains choix m’ont quelque peu surpris. Non pas que je n’aime pas « Surfin Bird » ou « Wooly Bully » mais ils m’ont paru en décalage total avec les scènes en question. Peut-être que Kubrick a souhaité amplifier le fait que les américains n’étaient finalement au Viêt Nam que pour du « loisir » avec un effet « cours de récré » à plusieurs moments (les railleries à propos de l’ennemi et les répliques des soldats face aux caméras de la TV américaine sur place).
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