Le thème avait été abordé 1000 fois déjà. De manière plus franche, plus crédible, et surtout plus claire. Le manque de franchise dans ce film vient du fait que l'on ne s'aperçoit que le thème central est celui du cyborg hors de contrôle que vers le milieu du film. En fait, si dans d'autres films, tels Robocop" , "Blade Runner" et consort , ce thème constitue un étoffement réaliste de l'intrigue, ici, c'est tout ce qui précède qui perd quasiment toute crédibilité. Une crédibilité, qui déjà, battait de l'aile dès les 1ères scènes de contextualisation. Ni les lieux, ni les tenants et les aboutissants du conflit, où se développe l'action ne sonnait juste. La fin est d'autant plus pénible qu'on ne comprend même pas clairement les motivations des protagonistes. En revanche, une seule chose apparait clairement dans ce film : l’intention forcenée du réalisateur Suédois, Mikael Afstrom, et son équipe, de faire passer sans nuance leur crédo anti raciste, antimilitariste, et Anti-Establishment Américain. Outre le manque total de finesse de l’opération, le réalisateur et son équipe oublient que l’establishment à changé de camp depuis vingt ans aux Etats Unis, et que c’est l’antimilitarisme, l’antiracisme obsessionnel, le racialisme, la woke culture, ou encore la cancel culture, qui sont devenus aujourd’hui, le politiquement correct. Outre très cliché, et peu innovant, d’un point artistique, le film défonce des portes ouvertes, d’un point de vue politique.