Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Sasa323
50 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 2 juillet 2022
Super film, même si j'ai pas compris certaines choses... Par exemple David est homo, hétéro ou bi pour finir? Est-il un héros incompris ou un vilain? Que veut dire Kate dans son analyse à la fin? Le réalisateur aurait pu être un peu plus précis sur certains points mais sinon j'ai adoré. Je connaissais déjà bien B. Voisin mais bcp moins F. Lefebvre et il m'a bcp ému. J'ai ressenti toutes les émotions qu'il a pu ressentir, son bonheur, son amour, son chagrin. Toujours sympa de voir Isabelle Nanty aussi. Quelques scènes magnifiques, comme le déguisement dans la morgue et surtout la danse dans le cimetière sur la musique de Rod Stewart. Que d'émotions du début à la fin, quelle qualité d'image et musique!. Bien mieux que "call me by your name", dont je n'ai jamais compris le succès. Ceux qui aiment les drames romantiques ou/et les histoires du même sexe, devraient tous voir ce film!!
Quand ce film est sorti, aucune envie de voir un énième film sur l’homosexualité ; thème surexploité par le cinéma depuis 20 ans. Le dernier en date sur l’homosexualité masculine et le premier amour avait été un supplice sans nom : « Call me by your name ». Le thème de ce dernier est très proche mais c’est sans compter sur François Ozon pour faire d’un roman photo solaire sur fond de tubes pop des 80’s un film bien plus complexe. Dans cette belle histoire d’amour et la découverte du sentiment amoureux entre deux garçons dont l’un deux est sacrément trouble et troublant ; il injecte du suspense, de la cruauté, de la noirceur tout en conservant de la légèreté… Du Ozon quoi !!! Et du Ozon réussi.,, même un de ses tout meilleur film. La mort, le travestissement, des relations troubles, la disparition ; par ces éléments, il sort des sentiers bien balisés du teen movie estival que l’on ressent dès les premières images, sans jamais sans départir. Son duo d’acteur est incroyable, on peut y voir le duo Ronet-Delon de la grande époque. Et pour accompagner le tout une bande son incroyable ; ayant 1 an de moins que le personnage principal en 1985 ; j’ai été conquis par cette immersion. Pour l’anecdote ; Robert Smith (leader de The Cure) a accepté qu’Ozon utilise son célèbre tube « In between days », s’il rebaptisait son film Eté 85 au lieu de Eté 84 ; car ce tube est sorti en 1985 et non 1984. Une très bonne surprise. Emballant, poétique, romanesque mais aussi venimeux. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
D’entrée, la tournure dramatique des événements nous est annoncée tout en prenant soin de ne pas nous en dévoiler les détails. La complicité entre Félix Lefebvre et Benjamin Voisin en font les acteurs parfaits de cette romance intimiste réalisé avec délicatesse et décence par François Ozon. La photographie est belle et la musique nous (re)plonge dans cet été-là.
Très bonne surprise que ce film de Ozon alors que normalement je n'apprécie pas trop ce réalisateur. Le film est très lumineux à tous les niveaux, les années 80 sont bien représentées et la bande son est super (In between days, cruel summer, etc) quoique pas assez mise en avant. L'acteur qui joue David (Voisin) est vraiment génial. Les autres acteurs sont un cran en dessous mais ça passe. J'ai surtout aimé la première partie, un peu moins la deuxième (plutôt alambiquée). Beaucoup de références aux films des années 80: La boum, My own private Idaho, etc.
François Ozon se veut moderne et dévoile donc immédiatement l'essentiel, puis parsème quelques flash-backs heureusement assez courts au sein du flash-back principal... Benjamin Voisin y apparaît bien antipathique et n'articule que très rarement. D'ailleurs, en 1985, les jeunes ne parlaient pas à cette allure pseudo moderne... Beaucoup de dialogues et certaines situations sont improbables (la rencontre de Frédéric Lefebvre avec Valérie Bruni-Tedeschi, le reportage télé d'autant plus invraisemblable à l'époque, etc...). Le film reste cependant assez agréable dans l'ensemble, peut-être grâce à quelques personnages plus adultes.
histoire originale qui se déroule dans les années 80. loin d'être dans les mœurs à cette époque. ce qui donne au film un côté décalé. malgré quelques erreurs de casting à mon sens ainsi que quelques longueurs, il reste néanmoins très bien
Film bouleversant,passionnant du début à la fin,très bien interprété.il faut beaucoup de sensibilité pour imaginer un tel scénario.ce film est encore d’actualité.
Une analyse réaliste de l'état d'esprit post-adolescent d'Alex grâce à un formidable jeu d'acteurs soutenu par une bande son très bien choisie. L'image argentique apporte un piqué subtil.
Un téléfilm nostalgique et bourgeois. Les jeunes acteurs sont formidables mais coincés dans un jeu étriqué et une petite histoire dont la voix off veut tout expliquer au cas où on n'aurait rien compris et les dialogues sont ceux d'un téléfilm.
J'ai très apprécié ce film de F. Ozon. Je n'aime pas toujours, mais cette fois-ci bien que le thème soit récurrent chez le réalisateur, celui des premiers amours, je me suis senti vibré tout au long du film. Les 30 premières minutes sont simplement les meilleurs. L'ambiance créée et suggérée plutôt est parfaite. Les personnages sont légèrement mystérieux et cela suffit à nous transporter dans les années 80. Ambiance supportée par la musique mais aussi le grain de la pellicule. Ensuite le film baisse un peu mais l'ensemble reste uniforme et c'est définitivement un film à recommander.
François Ozon aborde les émois adolescents dans un film à la fois triste et solaire. Malgré le thème du deuil, "Été 85" ne manque pas d’humour et son couple de jeunes acteurs est attachant. Par contre, si Félix Lefebvre est très juste devant la caméra, il l’est beaucoup moins en voix off.
Un film très très décevant. Le plus dérangeant, c'est qu'il fait très amateur, alors que le réalisateur ne l'est plus vraiment. L'émotion n'est jamais là, les situations sont souvent ridicules, alors qu'elles cherchent à émouvoir, en vain. Le sommet : la scène de la morgue où on culmine au grand n'importe quoi. On voit bien que ce film est en partie autobiographique, qu'Ozon a sans doute retrempé dans ses souvenirs, mais il aurait mieux fait de bosser sur un scénario solide et sur la profondeur de ses personnages et des rôle secondaires, caricaturaux à l'extrême. On est proche du nanar pour moi. Je ne peux mettre qu'une note très très basse en toute honnêteté.
Si l’homosexualité a toujours été latente ou ambiguë dans une bonne moitié de sa filmographie, c’est la première fois qu’elle occupe explicitement le devant dans le scène chez François Ozon, à la faveur de l’adaptation, relocalisée en France, de la ‘Danse du coucou’ d’Aidan Chambers. On devine d’instinct ce qui a pu séduire le réalisateur, hors reconstitution d’époque et tournage en Super 8, dans un tel projet, lui qui avait à peu près le même âge que les protagonistes du film en 1985. Fidèle à ses habitudes, Ozon s’efforce de rendre un film foncièrement très classique un peu moins taxonomisable : il y a bien sûr le mélodrame estival brûlant entre deux adolescents, la découverte douloureuse des différences fondamentales entre attirance, amour et projection d’un idéal, ce que le cinéma américain s’empresserait de ranger dans le grand fourre-tout du “Coming-of-age drama” primé à Sundance...mais Ozon y inclut aussi la découverte des facilités d’expression inattendues que peut offrir un médium différent, l’écriture pour son protagoniste étant sans doute ce qu’a été le cinéma pour lui, et organise l’ensemble comme une sorte de “whatdunit” puisqu’on sait dès le départ qui a fait le coup mais on ne saura qu’en conclusion quel était le coup en question. Pas plus cette fois que les précédentes, on n’est ébahi ou stupéfait par le talent du cinéaste qui signe un film extrêmement lisible...mais une fois de plus, on ne peut pas nier avoir passé un moment agréable et intéressant, ce qui confirme la position de François Ozon en parfait cinéaste “du milieu”, entre fonctionnement d’auteur et aspirations populaires.