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    Eté 85
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    3,7
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    458 critiques spectateurs

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    BIBI07
    BIBI07

    88 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Vu au ciné "ÉTÉ 85" le nouvel opus du prolifique François Ozon qui, un an après le bouleversant et puissant "Grâce à Dieu" adapte ici un roman britannique qu'il avait lu jeune homme: l'histoire de l'amitié amoureuse d'un adolescent de 16 ans pour un autre de 18 ans, la fulgurance d'un premier amour, avec une domination d'un côté et admiration ou plutôt idealisation de l'autre, mais cette histoire de passion adolescente, ce "teen-movie" annoncé va -grâce à la puissance et au talent du cinéma de Ozon -prendre un chemîn particulier dans lequel le cinéaste nous amène dès le préambule du film en évoquant cette fascination du jeune ado pour la mort, en alternant ensuite avec efficacité flashs-backs solaires d'une belle aventure sensuelle puis sexuelle entre ces deux jeunes et le présent plus dramatique et plus terre à terre, le cinéaste fait de cette aventure de vie une passionnante et déchirante relation, car on sait dès le debut qu'elle finira mal, un film à la fois sombre et lumineux, à la fois doux et cruel, qui n'hésite pas aussi à délivrer des scènes à la limite du loufoque (comme celles de la morgue et du cimetière) mais quand Ozon "ose" ça passe, grâce à son talent de mise en scene, et puis surtout Ozon confirme encore ici qu'il est bien l'un des meilleurs directeurs d'acteurs de notre cinema: aux côtés de magnifiques seconds rôles comme Valeria Bruni-Tedeschi et Isabelle Nanty en mamans, les deux jeunes comédiens -unis par une belle et éclatante complicité- sont formidables d'intensité, d'une justesse et d'un naturel confondant: BENJAMIN VOISIN en ange insolent et surtout le charismatique et sensible FELIX LEFEBVRE qui porte le film (on devrait à coup sûr les retrouver en révélations aux Cesar), pour le reste la délicatesse et le tact du metteur en scène permettent à cette histoire d'être toujours vibrante, et si on pouvait penser au départ que ce ne serait qu'une parenthèse dans sa carrière, aussi si elle n'a certes pas la puissance émotionnelle et la gravité de "Grâce à Dieu", cette histoire romanesque mêlée d'amour et de mort, de douleurs et de douceurs, habillée par les refrains et les couleurs des années 80, n'en reste pas moins comme un des films les plus aboutis et les plus réussis de son auteur!
    Anton75
    Anton75

    26 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Le cru "Ozon 2020", empêché de Sélection Officielle à Cannes pour cause de pandémie, est pétillant, troublant et servi par deux jeunes acteurs qui crèvent l'écran. La reconstitution est fidèle et léchée (quelques anachronismes de langage toutefois, en 1985, on ne parlait pas d'un taf, le terme est apparu 20 ans plus tard ; autre réserve : pourquoi fallait-il que David soit juif ? est-ce pour que sa sépulture n'ait pas tout de suite de pierre tombale, comme le veut la tradition juive, ce qui permet la profanation finale ?), la musique nous transporte des décennies en arrière et le trouble de ce premier amour est palpable. Excellente dégustation !
    Andy Angus
    Andy Angus

    9 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un film positif et surprenant. Pour faire simple : il raconte l'histoire d'une relation amoureuse. Je ne vais pas mentir, j'ai passé un bon moment mais il faut bien avouer que le film est un peux plat..On s'attend à beaucoup et ceux d'autant plus que beaucoup d'éléments sont introduits sans autre utilité que de conserver le flou chez le spectateur (je pense notamment au comportement étrange de la mère du jeune de 18 ans en début de film, on penserait à une forme de séduction). J'avoue être stupéfait par ce film : j'ai l'impression que tout y est sous-exploité.
    Frederic S
    Frederic S

    39 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    film intéressant sur l histoire d amour de deux jeunes hommes adolescents au milieu des années 80 .
    L histoire est original
    PLR
    PLR

    468 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Une histoire d’amour de vacances, masculine, de deux adolescents (Alexis et David), jusqu’aux limites de la névrose pour Alexis. Narrée dans un style assez littéraire. On commence par la fin, on remonte le temps, cet été 85. Les personnages se mettent en place, on revient parfois à la fin (ou proche d’elle), le mystère continue de planer. Il s’est passé quelque chose de grave puisque la justice (des mineurs) s’en mêle. C’est Alexis qui raconte en même temps qu’il écrit sous la recommandation et la bienveillance d’un professeur de littérature et le contrôle d’une éducatrice, à la pêche d’informations pour le tribunal, comme le sera le spectateur. Un puzzle dont l’image se reconstruit peu à peu en partant des contours, à la recherche après quelques tâtonnements des éléments qui vont s’emboîter. Du bon cinéma, de la bonne mise en scène. De bons acteurs. Y compris dans les seconds rôles, tenus par des acteurs et actrices de renom. Une inconnue dans ce casting : Philipinne Velge. On la reverra assurément.
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    très belle histoire d'amour de jeunesse. les 2 garçons sont brillants dans leur interprétation. très bon film avec un bon scénario et une chouette mise en scène
    mat niro
    mat niro

    357 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    On connait le talent de François Ozon et celui-ci est confirmé dans ce retour en été 1985. Il y a dans ce film une bonne dose de nostalgie, de la manière de s'habiller, aux décors, jusqu'à la bande son de The Cure. Il émane de ces deux jeunes, Alexis (Félix Lefebvre) et David (Benjamin Voisin) une tension sexuelle palpable dès la première rencontre. Ozon aime laisser planer une bonne dose de suspense dans ces premiers émois amoureux, un peu gâchés par des flash-back qui annoncent un drame. Un premier amour joué magnifiquement par Félix Lefebvre associé au charisme de Benjamin Voisin et à des seconds rôles convaincants. Ozon fait ici preuve d'une grande sensibilité pour filmer cette romance estivale.
    William H.
    William H.

    9 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    François Ozon continue d'être un excellent réalisateur.
    On retrouve quelques références à ses premiers court-métrages.
    Cyrielle
    Cyrielle

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    "Été 85"est une perle. Pas aussi parfait que le livre d’Aidan Chambers (mais celui-ci est une telle prouesse linguistique qu’il est juste impossible à adapter au mot près), mais néanmoins pas mal du tout.

    Ozon a su restituer l'essentiel de l'histoire avec beaucoup de délicatesse. Chapeau au décorateur et à la costumière, parce que les années 80, telles que je les ai connues sont (presque) parfaitement reconstituées (oui, je trouve quand même que parfois, ils forcent le trait).

    Le choix des musiques est génial (Rod Stewart, The Cure…)

    Quand au couple, c'est bien simple, il crève l'écran. Les nominations pour des prix d’interprétation clignotent au-dessus des têtes de Félix Lefevbre et Benjamin Voisin.

    Un amour d’été où tout va très vite, et dont même les spectateurs ressortent bouleversés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Bravo pour ce film solaire, émouvant, juste!
    Bravo aux sublimes deux jeunes acteurs
    Bravo à F Ozon pour ce nouveau très beau film.
    A voir absolument !
    Sab I.
    Sab I.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Sortir bouleversée du cinéma. C'est tout ce que j'attends d'un film. Tout.
    Les 2 acteurs sont brillants, chacun dans leur rôle ils sont justes, nous embarquent dans leur histoire. Benjamin Voisin crève une nouvelle fois l'écran. Une histoire intense, émouvante, avec ce qu'il faut de nostalgie, et d'absolu. Une fureur de vivre chaque seconde.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    En Normandie, en 1985, le beau et charismatique David séduit le sensible Alex.

    Ozon se plonge dans les années 80 de son adolescence et prend plaisir à reproduire l'esthétique visuelle et sonore de cette époque. Son histoire d'amour nait sous une ambiance un peu perverse, un peu inquiétante comme Ozon sait si bien le faire. Il nous intrigue et nous promet un récit plein de surprises. Mais, petit à petit le scénario s'enlise dans une histoire de roman photo pour ados. Les dialogues sont plats, les personnages secondaires sont peu exploités, les situations frôlent parfois le ridicule, le jeu même des comédiens s'en ressent. Si Ozon fait son miel du charme arrogant de Benjamin Voisin, il offre à Felix Lefebvre, un premier rôle doté d'une faible partition. Décevant.
    Guiciné
    Guiciné

    164 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un bel opus du réalisateur, qui nous donne un film sombre et réfléchi, avec des personnages entiers, très engagés et superbement interprétés .
    Un cinéma intense, fort et qui émeut .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Quel meilleur cinéaste français que François Ozon pour filmer l’adolescence ? On assiste ici à la genèse et la crépitation d'un premier amour entre deux jeunes gens. La passion éphémère, la beauté de l'instant présent, la nostalgie d'une mélodie bienheureuse, nous insufflent une brise de bien-être, une sensation de quiétude. Les comédiens Félix Lefebvre et Benjamin Voisin sont dirigés avec Maestria, comme toujours chez le metteur en scène. Un beau souvenir de cinéma.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Été 85, brièveté d’un titre et ampleur du sentiment amoureux vécu et retranscrit. De toute cette défilade de sentiments universels qui se suivent, se touchent et se superposent, comme deux corps incandescents sous un soleil brûlant. François Ozon n’a pas son pareil pour filmer l’adolescence, cet âge de transition et d’exploration de soi par le biais de l’autre : Dans la Maison, Jeune et Jolie, Été 85. À chaque fois un cadre scolaire, apparemment distant mais essentiel en ce qu’il libère et figure les êtres qu’il façonne et modèle selon des exigences académiques, selon les exigences d’un professeur particulier, unique en son genre. Aussi son dernier long métrage propose-t-il une réflexion sur la notion d’invention, qu’il envisage à trois niveaux. La première invention concerne celle du cinéaste : il s’agit de recréer une époque, de reformer un été et une année avec sa culture artistique, ses mentalités, le grain de son image en 16mm. Inventer l’été 85, à partir d’une œuvre littéraire – Dance on My Grave signé Aidan Chambers – et de ses propres souvenirs. Inventer une temporalité fictive, à mi-chemin entre l’historique et le biographique, tous deux ressaisis par la fiction qui concrétise et permet l’exploration, à l’instar des montagnes russes dans lesquelles, par l’artifice d’un train lancé sur des rails, tout s’accélère, un mouvement naît. Ozon raconte un été et se raconte en été 85 (ou 84 selon ses dires) par le prisme de ses personnages et des situations qu’ils vivent. Voici venir le deuxième niveau de l’invention : inventer autrui en projetant sur lui ses fantasmes propres, ses désirs ses angoisses et ses frustrations. Nous retrouvons l’influence des thèses psychanalytiques chères au cinéaste, travaillées par le long métrage avec de nombreux symboles un peu trop présents et appuyés – entre les deux adolescents sur le lit est placardée au mur une illustration d’Anubis embaumant un mort, le crâne de la vanité comme prolongement d’Alex par ligne de fuite etc. –, comme si Ozon, par peur d’une incompréhension, tenait son spectateur par la main pour le rassurer pendant le voyage. Il manque peut-être à son long métrage une spontanéité ou une illusion de spontanéité : tout est là pour signifier. Nous aurions aimé davantage nous perdre en compagnie de ce trio d’adolescents, que magnifient des parents interprétés à la perfection, mention spéciale à Isabelle Nanty, bouleversante ici. Malgré cette lourdeur démonstrative, le cinéaste pense de manière remarquable le vertige devant l’inconnu, ce gouffre qui sépare des êtres certains de se connaître, mais ignorants parce que différents parce que singuliers. Été 85 est un grand film sur la douleur du dialogue à l’heure du tout-numérique, un film qui, comme chez Éric Rohmer par exemple, accorde beaucoup d’importance aux échanges (verbaux et corporels) et à la dynamique qu’ils construisent entre les protagonistes. Inventer les gens qu’on aime, voilà une idée qui aussitôt prononcée frappe l’esprit du spectateur pour le confronter à un versant de la réalité auquel il n’avait pas accès jusqu’alors. À ce deuxième niveau se superpose un troisième : s’inventer par l’invention. Car que raconte Été 85, sinon l’initiation à l’écriture et la naissance du geste littéraire ? François Ozon a parfaitement compris ce qu’est, au plus profond d’elle-même, la littérature : un dialogue de soi à soi par le biais des autres avec la fiction comme garde-fou. Swimming Pool, Dans la Maison le montraient déjà. Pour écrire il faut avoir vécu. Prendre la machine à écrire, noircir le vierge de la page avec des caractères et des mots, se ressaisir par la fiction, devenir enfin un personnage, le personnage de sa propre histoire. On se souviendra longtemps de cet Été 85, de sa romance douloureuse, de son initiation à l’existence, de ses acteurs resplendissants qui n’ont pas peur de jouer, rappelant au passage les jeunes comédiens des années 80, de ses plages musicales enivrantes qui diffusent une nostalgie à laquelle, enfants des années 80 ou pas, nous vibrons à l’unisson.
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