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Charlotte28
125 abonnés
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4,0
Publiée le 13 août 2023
Prônant la catharsis artistique pour comprendre et apprivoiser ses actes ou sentiments, ce drame effectue un salvateur pas de côté au milieu de sa narration pour passer de l'histoire d'amour douloureuse à l'explication de l'acte illégal commis par le héros. Portée par un duo choisi avec pertinence, tant à titre individuel que complémentaire, l'intrigue s'interroge sur la psyché humaine sans nécessairement l'expliciter, nous laissant aussi libres que les protagonistes (quitte à nous déstabiliser face à certains comportements) pour formuler nos hypothèses interprétatives ou rester dans le mystère. S'appuyant sur une mise en scène soignée, une ambiance estivale retranscrivant l'inconséquence apparente de la période et un magnifique Sailing de Rod Stewart donnant lieu à la scène la plus puissante et touchante du film, le récit distille tendre nostalgie et vibrante sensorialité. Un fort joli moment.
François Ozon signe avec "Eté 85" une romance gay entre deux adolescents qui va se terminer dramatiquement, ce qui est annoncé dès la première minute du film. Il n'est jamais facile de traiter l'adolescence et Ozon le fait plutôt bien, avec une histoire assez touchante quoique pas très originale, dont l'intrigue est à notre avis assez mal rythmé et où les événements manquent parfois de crédibilité dans leurs enchaînements. Le duo formé par Félix Lefebvre et Benjamin Voisin fonctionne assez bien, mais les dialogues sont parfois dignes d'un simple téléfilm. Le film a toutefois le mérite de réussir à nous plonger dans l'intimité de son personnage principal et nous impliquer dans les dilemmes et péripéties qu'il affronte. "Eté 85" se laisse regarder comme un teen-movie un peu sombre, mais cela ne va pas forcément beaucoup plus loin.
Un film qui se laisse voir comme on dit. Rien de plus mais c'est déjà pas mal. Ce ne sera pas l'offenser que de dire que François Ozon n'est ni Fassbinder ni Chabrol, l'histoire ne fascine jamais vraiment et tout ça reste toujours bien sage voire gentillet. La mise en scène est également bien plate, tout comme le jeu des acteurs, au minimum syndical. Mention spéciale tout de même à Benjamin Voisin que je n'avais jamais vu jouer et qui tient là un de ses premiers grands rôles. C'est simple il tient le film à lui tout seul, il crève la toile. Pour le reste, on ne décolle jamais vraiment du niveau d'un bon téléfilm du service public.
Que l'on aime ou pas, il faut reconnaître à François Ozon cette faculté de mettre une vraie patte sur ses métrages. C'est une fois encore le cas avec Été 85 qui mêle plusieurs jolies thématiques avec un fond de mystère, oserais-je dire thriller, intrigant. Le comparer à Call Me By Your Name n'a que bien peu de sens, l'histoire d'amour gay n'est pas une raison suffisante pour cela et d'autant plus que je me suis particulièrement ennuyé devant le premier nommé et pas du tout ici. L'intrigue se laisse très bien suivre, portée par une jolie bande originale qui colle bien à la période et les comédiens sont très bons (hormis Valeria Bruni Tedeschi). On s'attache à eux et il n'y a aucune mièvrerie, de fait, on y croit. Puis certaines scènes sont particulièrement jolie à voir, Ozon a vraiment fait du bon boulot et je n'ai absolument jamais décroché de son Été 85 que je conseille.
tout est a jeter dans ce film : mes acteurs jouent faux, les décors sont pas oufs, le scénario creux. Certaines parties de l'histoire sont farfelues : David et Alexi se connaissent depuis même pas 1 journée mais ils se déclarent tout de suite meilleurs amis et tout le reste. je recommande absolument pas a part si vous voulez perdre 1h40 de votre vie
Été 85 *est bien plus qu’une histoire de romance adolescente estivale. Il y a un je-ne sais-quoi qui donne au film une épaisseur troublante. Sans doute une atmosphère singulière (de celles qu’Ozon excelle à installer), un dispositif narratif original, des acteurs remarquables, une bande-son et une image dont le grain nostalgique donne au film une teneur particulière. Malgré des scènes attendues et des chemins rebattus, Ozon réussit à célébrer la vie et le cinéma sans tomber dans l’exercice de style.
Plus qu'un film, c'est avant tout des émotions, un ras de marée de sentiments. J'ai abordé ce film dans un objectif de passer le temps mais je me suis retrouvé aspiré par l'histoire qu'il raconte, je me suis retrouvé embarqué par la tempête de sentiment qu'il a fait naître en moi. Il m'a fait passer par toutes les émotions, aussi bien la joie que la colère et la tristesse. Je ne suis peut-être pas expert en film mais je sais ce que j'ai ressenti devant ces images, et je sais que ce film va rentrer dans la liste des chefs d'œuvre que je peux regarder sans me lasser. En conclusion j'ai passer un moment incroyable, hors du temps, que je ne demande qu'à revivre.
Un beau teen movie avec tous les ingrédients du genre : la séduction, le désir, la déception, le drame... le tout avec le look et la musique des années 80. C'est plutôt sympa et réussi bien que moins sensuel que Call me by your name. On peut toutefois se demander si une adaptation contemporaine n'aurait pas été préférable.
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4,0
Publiée le 8 février 2023
Cinèaste subtil qui se rèinvente constamment (et on n'en a bien besoin dans le cinèma français), François Ozon signe ici son film le plus personnel! Une romance d'ètè qui mèlange la propre adolescence de Ozon! Et pourtant film non autobiographique à l'arrivèe, mais fragile, douloureux et très ècrit, racontant l'idylle amoureuse entre deux garçons durant l'ètè 85! Ce mèlodrame, pour difficile d'accès qu'il soit puisque la violence du premier amour et cette fascination pour la mort sont au centre de l'oeuvre, mèrite ses 4 ètoiles et sans que l'on se fasse abuser par son sujet à la "Call me by your name". Une première partie assez rèussie et une seconde vibrante que Ozon peint en touches souvent bouleversantes spoiler: malgrè une note d'espoir dans sa conclusion! Fèlix Lefebvre et Benjamin Voisin sont tous les deux èpatants, en osmose totale dans leur jeunesse et leur innocence, promis espèrons le à un brillant avenir! La musique (le sublime « Sailing » de Rod Stewart), la côte normande et la nostalgie des 80's font le reste! Le grand perdant des Cèsar 2021 (13 nominations et aucune rècompense à l'arrivèe) suscite un vrai sentiment d'injustice notamment dans la rèalisation et les meilleurs espoirs...
A un âge où on se recherche, sur qui on est etc. A une époque où l'homosexualité était plus taboo Suite au sauvetage en mer .où cet inconnu lui sauve la vie, le prend en charge, lui donne un job 'été, Ce qui se déguise aux yeux des autres "une amitié" est un amour qui semble passionnel et réciproque .... Mais les histoires d'amours finissent mal en général ... Une intrigue jusqu'au bout
Le scénario n'est pas non plus un chef d'œuvre, mais ce que j'ai surtout aimé, c'est l'ambiance du film, très année 90, très nostalgique en somme. Les musiques sont bien choisies, j'ai eu "star de la pub" en tête pendant plusieurs jours après avoir vu la scène en boîte de nuit!lol Et enfin, coup de cœur pour les 2 jeunes acteurs, mignons et attachants.