Le film est très bien fait avec des plans colorés, des beaux paysages et une bande originale génial. Le seul problème et qu'il n'y a pas assez de scène où on les voit filer le parfait amour. Ca n'empêche en rien de savourer ce film avec des acteurs superbes. Il est tout de même très émouvant, je suis encore pas bien alors que je lai vu hier soir.
Je ne m’attendais pas à un chef d’œuvre , je n’aime pas Ozon , surtout ses derniers films . Mais la , dès le début j ai été genee par le montage ( les visages en gros plan ne sont pas raccord ) et la présence perpétuelle de cette voix off qui récite des banalités consternantes . Il y a des redites , ca se répète , les dialogues sont d une platitude effrayante . On devine les scènes à l’avance . Le pompon : le jeu d acteur des deux meres respectives . Valeria Bruni Tedeschi est hystérique , surjoue , en même temps , la pauvre , on lui fait dire des phrases ridules . Isabelle Nanty n’est pas mieux en mere « groseille « qui répète à chaque phrase « ton père « ( « ton père va rentrer » ton père va penser ça » ) bref une mentalité années 50 et non pas 1985. Concernant des deux jeunes acteurs, je suis mitigée . Celui qui joue David est très beau, mais ce sourire omniprésent lui enlève beaucoup de charme je trouve… On finit par le plus supporter de le voir sourire tellement ça paraît forcé. C’est dommage parce qu’il aurait le potentiel d’un Patrick Dewaere mais il est trop mielleux. Quant à l’autre jeune homme, je n’ai pas du tout accroché… Je ne sais pas pourquoi, il n’est pas moche il ne joue pas mal mais il ne passe pas à l’écran. Il a une tête à claques en gros. je n’aime pas du tout sa voix. Je n’ai pas été ému par sa détresse, sa colère… On n’y croit pas du tout. Quand on fil conducteur du film, (« danser sur la tombe »), c’est tellement téléphoné qu’à la fin la scène n’a aucune surprise( on savait d’avance que ça finirait comme ça) En plus la danse n’est pas jolie , la chanson est moche . Bref je n’ai pas été emue une seule fois .pour moi c’est un film raté et bâclé
" Eté 85 " de François Ozon sélectionne cette année au Festival de Cannes est le premier grand film de l'année. En effet je n'ai pas vu le temps passer devant l'histoire d'amour entre deux adolescent durant un été 85 , l'histoire est sensuelle, solaire suscitant le trouble et l'émotion , très belle performance des deux jeunes protagonistes de ce film Félix Lefebvre et Benjamin Voisin qui joue juste. Dommage le scénario manque de profondeur parfois sinon le résultat aurait été une merveille. Un coup de cœur.
Film touchant, romance d'adolescents aux gueules d'ange. Ce n'est pas le film du siècle mais c'est très bien fait, le premier rôle est parfait, les seconds rôles lumineux.
Été 85 est à François Ozon un film qui caractérise bien ce qu'il sait le mieux faire: une belle histoire, avec un drame beaucoup de fraîcheur des moments intimes avec des moments dérangeants. Mais on a l'impression de rentrer dans la vie intime d'un couple, et c'est aussi pour ça qu'il est génial! Effectivement jamais nous serions rentré dans un tel amour d'été aussi passionnel ! Le réalisateur évite le cliché, il aiguille ces acteurs avec délicatesse, beaucoup de pudeur et en même temps beaucoup d'amour durant ce film mémorable ! Merci pour ce magnifique film et cette dernière phrase qui est tellement vrai mais difficile..
Très bon, un ange plein de profondeur dans le rôle d'Alex ! "Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime ?" J'ai beaucoup aimé cette phrase qui me parle. Une histoire trop courte, douloureuse , avec une note d'espoir. Super
Le nouvel Ozon est une gentille bleuette, qui veut se donner des airs de suspense hitchcokien.
Si la première partie se laisse regarder sans déplaisir (l'ambiance du bord de mer, les flashforwards qui entretiennent un suspense, la tension du coup de foudre), la seconde déçoit par sa plate conformité.
Les réactions des uns et des autres sont à la fois prévisibles et ridicules. Si les deux acteurs principaux jouent leur partition avec conviction, il faut signaler que tous les seconds rôles sont très mauvais : Valeria Bruni Tedeschi surjoue terriblement, Philippine Velge est horripilante, Isabelle Nanty et Laurent Fernandez ne semblent pas quoi faire à l'écran, Melvil Poupaud n'est pas crédible pour un sou.
Le film n'évite pas alors le ridicule le plus absolu, lors de la pitoyable scène de la morgue, très mal jouée et mise en scène.
Ozon peine à maintenir son intrigue tout au long d'un long métrage : il lui faut l'entretenir par de sinueux détours qui ne passionnent pas (l'écriture de l'histoire, la relation au prof), alors que l'ambiance charmante du début se délite doucement.
Un film d'une grande sensibilité, on est ému, secoué par cette histoire d'amitié qui se poursuit vers une love story tragique... Deux êtres passionnés dont l'un fasciné par la mort... Que nous soyons gay, hétéro, on a tous vécu une histoire d'amour passionnée...
En s’appropriant un territoire personnel, Ozon, à travers un duo d’acteurs lumineux dont le jeu en miroir nous propose une symphonie tragique, nous donne la vision la plus brute de ce qu’est la violence du premier amour. Le sublime côtoie constamment le moment où la chute est possible. La mort s’invite dans l’élan vital qu’elle torpille. Lorsqu’elle arrive, rien ne se brise pourtant, montrant par-là que ce moment édénique (6 semaines) devient, pour Ozon, la matrice des années à venir. Et qui parle plus encore pour le spectateur qui a vécu ses 15 ans durant l’été 85 !
Premier film à sortir avec le label Cannes 2020, “Eté 85” est le film parfait pour retourner au cinéma après une morose période de confinement. En adaptant le roman “La danse du coucou”, François Ozon nous invite au soleil et sur les plages pour nous conter une histoire d’amour entre deux adolescents. Cette histoire touchante de deux garçons où l’homosexualité n’est pas traitée comme un problème. Le problème, c’est l’enquête policière autour de laquelle s'est construit le récit, histoire de faire languir le spectateur d’un certain suspense. Pourtant, la puissance du film réside surtout dans la complicité et la sincérité de Félix Lefebvre et Benjamin Voisin qui s’aiment et vivent de spontanéité, sans se soucier des autres. Leur relation suscite chez nous une multitude d’émotions. Les décors et costumes des années 80 nous font sourire à chaque instant. “Eté 85” bouleverse autant qu’il fait du bien. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
D'une esthétique parfaite comme peut l'être le rendu d'une caméra tenue par Ozon, ce film nous fait replonger dans les joies et les tristesses profondes que l'on peut ressentir quand c'est la ... première fois! Des acteurs incroyables nous déroulent une histoire bouleversante et universelle, tout en délicatesse. Ne ratez pas!
Film attachant et très bien interprété par ses deux jeunes héros. On plonge avec plaisir dans les années 80, loin du mobile et d'internet. Epoque où les gens se rencontraient en chair et en os et non à travers une caméra. L'intrigue est plus dramatique que ce que à quoi on peut s'attendre. Au final, encore un très bon film de François Ozon.