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    Eté 85
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    3,7
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    458 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Film de Ozon plutôt réussi. En revanche, difficile de le comparer à Call me By your name, véritable chef d’oeuvre Du genre.
    L’aspect solaire m’a plu, on se laisse embarquer dans cette romance sensible. L’interpretation du jeune Alexis m’a laissé sur ma faim mais l’ensemble est plutôt réussi.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    bonjour, ce film m'a surprise, j'ai découvert que l'amour n'a pas de genre, homme, femme, peu importe, ce qui importe c'est le sentiment entre deux êtres !
    ce film m'apparaît comme un chef-d'oeuvre, de justesse, de ton, de beauté

    un trophée serait mérité pour les deux formidables acteurs

    trophée également pour les musiques qui m'ont plongée immédiatement dans ma propre adolescence...
    il y a tellement de belles et fortes scènes que je ne saurais les énumérer
    mille mercis pour cet éphémère bijou
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Comme il y avait « Un été 42 », il y aura désormais un « Été 85 ». Certes, le contexte historique est radicalement différent et pourtant dans les deux cas, il s’agit d’une initiation à l’amour, pas seulement à l’amour physique mais également à l’amour vécu pleinement au plus profond de l’âme, avec ses ravissements mais aussi ses douleurs et ses meurtrissures.
    Alex a 16 ans. Il vit au Tréport, soit dans une petite ville où le passé ouvrier a son importance (son père est docker sur le port), mais qui a la mer pour horizon. Alors qu’il se trouve seul en mer à bord d’un bateau que lui a prêté un copain, Alex, l’introverti à la gueule d’ange, est sauvé du naufrage par David, 18 ans, un jeune homme élancé, intrépide, au profil de séducteur, qui va rapidement éveiller les sens et le cœur de l’adolescent. Commence alors une romance qui a tout pour sombrer dans la facilité des lieux communs. Et avouons qu’une bonne partie du film repose sur des situations prévisibles.
    Les choses vont se compliquer progressivement comme on le devine dès le début puisque Alex, dès la première séquence, est confronté à la justice. Et voilà sans doute le point faible du film : le va-et-vient entre le présent et le passé, un passé relativement proche du reste, entre les rigueurs de la justice et les désirs et les illusions de l’été. Cet usage systématique du flashback nuit beaucoup au suspense entretenu par le réalisateur.
    Il n’empêche que François Ozon – l’un des cinéastes les plus prolifiques du cinéma français – nous donne à voir un film qui décline l’amour dans toute sa complexité psychologique : amour possessif, amour jaloux, amour fou, amour exclusif et s’il s’agit d’une relation homosexuelle, on notera la pudeur avec laquelle le réalisateur filme la passion charnelle des deux adolescents, évitant ainsi tout voyeurisme. C’est que, par-delà l’homosexualité clairement affichée, se lit une réflexion universelle sur l’amour dans toutes ses composantes.
    Comme toujours, François Ozon soigne au plus haut point la qualité de l’image : le cadre lui-même a quelque chose d’enchanteur, avec ses hautes falaises de calcaire et sa si jolie petite plage qui sent bon l’été. Et puisque l’intrigue se situe en 1985, place aux couleurs vives lorsqu’il s’agit d’évoquer l’amour libre, l’amour estival, dégagé des préoccupations qui ne cesseront de s’amplifier tout au long des années suivantes. En revanche, le monde de la justice est traité en couleurs ternes, voire franchement déprimantes.
    Mais la force de persuasion de ce film provient surtout de la qualité du jeu des acteurs. En premier lieu, les deux ados incarnés par Félix Lefebvre, un tout nouveau venu dans les castings cinématographiques, et Benjamin Voisin, désormais courtisé par les plus grands réalisateurs français. On ne pourra qu’être sensible à leur engagement corps et âme au service d’un film où ils doivent toujours apparaître en symbiose même lorsque l’histoire d’amour tourne au cauchemar.
    Il faut encore parler des rôles secondaires campés par des acteurs et des actrices dont le jeu est toujours convaincant. Certes Valeria Bruni Tedeschi en fait sans doute un peu trop dans son rôle de veuve terriblement frustrée et qui accorde un peu trop d’attention au boyfriend de son fils. En revanche, Isabelle Nanty et Laurent Fernandez composent un couple fort crédible et attachant. On ne sera pas étonné par ailleurs de retrouver Melvil Poupaud, un des acteurs fétiches de François Ozon, dans un rôle de professeur qui n’est pas sans rappeler celui qu’incarnait Fabrice Luchini dans le film « Dans la maison ».
    En conclusion, disons que le dernier opus de François Ozon n’est certes pas le chef-d’œuvre que l’on pouvait espérer, mais qu’il ne dépare pas dans la filmographie de son auteur puisque du reste il correspond à un vœu formulé depuis longtemps, celui d’adapter un roman anglais qui l’avait fasciné dans son adolescence et qui avait éveillé en lui des résonances toutes personnelles.
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Plutôt septique en ce qui concerne Été 85. Je reste divisé entre la mise en scène et les acteurs qui disent vraiment quelque chose, à côté d'un scénario plutôt ordinaire, parfois grotesque, qui gâche le plaisir de cette plongée singulière.
    bladgik
    bladgik

    92 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Bon film sur cette relation d'amitié amour lors d'un ete 1985. Les acteurs sont bons et l'on replonge dans les années 80. Un drame efficace à voir .
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Je n'ai pas ressenti l'émotion attendue et j'ai regardé ces beaux jeunes gens avec un détachement teinté d'ennui. Pourtant j'avais 14 ans en 85, le même 420, et je dois admettre que la reconstitution est soignée. C'est amusant aussi de reconnaître le Treport, visité très récemment, mais sinon quelle déception... il y a vraiment mieux à faire en juillet. Ce film n'arrive pas à la cheville de celui d'Alain Guiraudie.
    VIVE LA FRANCHE COMTE
    VIVE LA FRANCHE COMTE

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Une belle et grande histoire d'amour même si cet amour est devenu destructeur. Retours en arrière fréquents dans le film, jusqu'au bout on doit suivre le parcours des uns et des autres afin de bien comprendre. A titre personnel, je me suis retrouvé dans certaines scènes et mes 16 ans, c'était l'été 74 où les choses étaient encore plus compliquées quand on est homo. Beau film à voir absolument, on revoyait parfois des images semblables dans "quand on a 17 ans" film tout aussi fort.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    193 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    J'oscille entre Pas mal et Bien. Le film suit un peu trop tôt les traces de Call me by your name. C'est appréciable mais il réside des moments où tout se passe trop vite. La deuxième partie est un peu bâclée à mon goût. La fameuse scène que l'on attendait tous vers la fin est néanmoins source d'émotions : entre gêne et tristesse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Pas mal! Bien joué, une histoire d amour entre deux jeunes passionnelles! Les musqués sont top bien filmé! Quelques longueur à la fin mais très interessant
    tisma
    tisma

    294 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Un bon film de romance. On y suit l'évolution des personnages à travers une très belle et agréable mise en scène. Les éléments de décoration et les costumes sont hyper bien respectés et de nombreux clin d'oeil se sont glissés. Les acteurs n'ont pas à rougir de leur performance très juste et qui nous fait comprendre les sentiments des deux adolescents
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    102 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Un film coup de poing avec des sentiments forts et extrêmes. Une bande son qui m'a rappelé mon adolescence et les étés dans les Cévennes.
    Manon S.
    Manon S.

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    Je suis sortie de la salle assez mitigée. J'ai adoré l'atmosphère 80s du film, le style, les musiques, l'image etc... mais je suis assez déçue de l'histoire en elle même. Je trouve que la passion entre les deux perso n'est pas assez exploitée spoiler: (David meurt trop rapidement selon moi)
    et certaines scènes sont parfois limite ridicules...
    Par ailleurs j'ai eu du mal avec le jeu de Valeria Brunie T et celui de l'actrice qui joue Kate. En bref je ne regrette pas de l'avoir vu c'est un film agréable à regarder mais je m'attendais à mieux.
    Eric L.
    Eric L.

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    François Ozon est un réalisateur brillant. Il faut l'être pour retenir l'attention quand on a rien à raconter.
    A la fin on se dit, tout ça pour ça ?
    Un objet esthétique et un fait divers de la circulation routière.
    Pauvre, vraiment, revoyez plutôt Pauline à la Plage...
    blogtransfer
    blogtransfer

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    "Manger des tripes sans cidre, c'est aller à Dieppe sans voir la mer". Cette maxime inculquée par Gabin à De Funès dans "Le Tatoué" aura-t-elle été démentie sur le grand écran et plus de 50 ans après par celui qui est à n'en pas douter "LE" titre des salles obscures de l'été ?

    Dans l' "Eté 85" de François Ozon, il aura pourtant bien été question de la mer. Mais ça n'est précisément qu'à l'occasion d'un sauvetage, au large de la station normande. En perdition face à un orage Alexis, 16 ans, est secouru par David. Le bon samaritain volera par la suite au secours d'un ivrogne ramassé sur le bord d'une rue.

    Mais l'essentiel est ailleurs. Loin des clichés touristiques, à l'écart, même, du "teen movie" classique, l' "Eté 85" de François Ozon, ce sont avant tout des personnages. Aux antipodes des clichés sur la romance d'adolescents, le film est profond, à le fois doux et violent. François Ozon nous y avait habitués avec le trio des amants criminels en 1999 (vingt ans déjà !). Et on retrouve là également deux garçons, Alexis et Davis donc. Viendra un peu plus tard Kate, une jeune anglaise.

    Et comme dans les amants criminels rode la mort. Elle viendra tout à fin. Mais chut ! N'en disons pas plus. Pour l'instant nous en sommes à Alexis entre deux gendarmes. Qu'a-t-il commis ? Que lui est-il reproché ? Dans les entrailles d'un tribunal, il est escorté jusqu'à la salle d'audience. Un flash back nous conduira au début de l'été précédent, à Dieppe, en 1985. Les ingrédients chers à François Ozon sont là. L'attirance entre deux jeunes garçons. Et la mort qui rôde.

    L'histoire est une lointaine inspiration du roman britannique "Dance on my Grave". Il est rythmé du tube "In between days" de The Cure. Il est bercé du refrain "I am sailing" de Rod Stewart. Les années 80, précisément ? On n'y croit qu'à moitié. Un titre de Jeanne Mas par ci. Un vieux minitel, un disque microsillon, une Renault 5 et un policier à képi par là. On n'y croit qu'à moitié et il en faudrait plus pour nous convaincre. L'idylle racontée par François Ozon aurait pu être celle des années 2000. En fait, elle est intemporelle. De même qu'elle pourrait se situer partout ailleurs. Car elle est universelle. Et de Dieppe, nous ne verrons décidément pas la mer.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    11 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Le bleu des yeux et de la mer, de la passion et du ciel, du denim, du blues et de la douleur. Les deux jeunes acteurs brillent par leur présence solaire et par leur charisme, l'intensité de leur regard remplaçant tous les mots du monde. Été 85 résonne comme une déclaration d'amour au premier désir, malgré l'inévitable déchirure qui s'en suit (plus d'infos sur Pamolico, blog de critiques : https://pamolico.wordpress.com/2020/07/19/ete-85-francois-ozon/)
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