Une petite déception concernant le nouveau et tant attendu film de François Ozon. Dès le début du film, on nous parle plus ou moins de la fin et je ne m'attendais pas à cette tournure. La première partie est pour moi fabuleuse, le début d'une histoire amicale et amoureuse entre deux jeunes hommes, durant l'année 85. Retour dans le passé très plaisant, par les looks, la déco, la musique, les premiers émois... Mais le film dérive ensuite sur un côté plus dramatique qui ne m'a pas fait chavirer comme je l'espérais. Pourtant les acteurs jouaient très bien, mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui d'habitude me transporte. Un bon film qui m'a toutefois laissé sur ma faim.
Romance adolescente, on aurait pu attendre un peu plus de profondeur et de créativité de la part de François Ozon. Félix Lefebvre s'acère un très bon choix, ainsi que son acolyte Benjamin Voisin. Les seconds rôles sont portés par des stars ici convaincantes et restant au second plan (Isabelle Nanty, Melvil Poupaud, Valéria Bruni-Tedeschi). Si on aime l'ambiance, la musique, la photographie, force est de constater qu'on ne croit pas à l'aventure, qui commence de façon irréaliste, se poursuit de façon ridicule et se termine en drame inutile. Rien n'est crédible, les dialogues sont dignes d'un roman-photo de plage, les situations rocambolesques. Un Ozon mineur.
L'histoire prend aux tripes, pour ceux qui ont en mémoire leur premier amour. Le casting est impeccable ! Les comédien(e)s sont magnifiques. L'ambiance de l'époque incroyablement restituée. Ozon fait du Ozon et du plutôt très bon (légèreté et mise en tension à la fois). Tout est maitrisé jusqu'aux climax. Là, patatra, les scènes lourdaudes s'enchaînent, certaines très justes, d'autres qui sonnent faux. L'ensemble, censé se dérouler dans un laps de temps très court donne à jouer des états d'âmes souvent percutants et justes mais parfois trop dans la distanciation, ce qui décrédibilise le personnage et nous éloigne de lui. Une direction d'acteur mal maîtrisée sur ce temps critique qui laisse un goût de colère tant tout était si puissamment mené jusque là (point d'orgue du n'importe quoi : la scène de lecture du récit dans le bar avec le prof). On apprécie cependant l'évitement d'un pathos raccoleur. Mais à trop vouloir y veiller, on en perd parfois une nécessaire catharsis. Dommage.
:red :red :red je dirais un très bon film sur l'adolescence, sur la recherche d'absolu, la violence des sentiments et la difficulté de les exprimer, Ozon dévoile ainsi les profondeurs d'une adolescence tourmentée avec brio ! :$
Ce film a accompli le petit miracle de me rappeler ce que c'était de vivre son premier grand amour. La vitesse à laquelle les sentiments se développent, la fureur, la rage qu'ils entraînent mais aussi l'émerveillement, la sensation d'invicibilité qu'ils procurent à de jeunes gens avides de vivre. Le thème de l'amour entre 2 hommes est évidemment au coeur du sujet mais au final, cela pourrait être n'importe quelle histoire d'amour entre un homme et une femme, entre deux femmes. On est heureux avec les protagonistes, on pleure avec eux, on espère avec eux. Il faut saluer la performance d'acteurs générale. Les seconds rôles comme Isabelle Nanty ou Valéria Bruni-Tedeschi sont incroyables chacune dans un rôle de mère qui veut faire de son mieux pour le bonheur de ses enfants, sans y parvenir. Une mention spéciale néanmoins pour les 2 acteurs principaux avec un vrai coup de coeur pour Félix Lefebvre bouleversant et solaire à la fois. La référence à La Boum est à la fois inattendue, touchante et totalement pertinente. Et j'avoue avoir redécouvert la profondeur des textes de Rod Stewart :-) N'hésitez pas, allez y !
J'avais envie d'aimer ce film et de me réconcilier avec le cinema d'Ozon qui me laisse totalement en dehors malgré ses qualités de metteurs en scène indéniable...
Mais là non, les acteurs c'est catastrophique... je ne crois pas 30 secondes à leurs idylle ... il y a aucune alchimie, on nous le balance ça comme ça mais il y'a aucune construction de personnage... tous sont là , ils font des trucs mais je me dis : je comprends pas pourquoi tout ça et tout simplement pourquoi ils sont amoureux .
A titre de comparaison, dans "la vie d'Adèle" , tout était logique et limpide et j'y croyais ... la c'est tout le contraire et on frôle le ridicule et le nanar par moment.
L'adolescence et les premiers émois amoureux est une veine inépuisable pour la littérature et le cinéma. Le coeur qui bat pour la première fois, on n'a jamais connu mieux. C'est un tremblement de terre qui bouleverse la moindre de nos cellules. Un coeur qui sort au forceps de la léthargie de l'enfance pour accoucher du plus beau des sentiments. Un arc-en-ciel émotif qui nous révèle subitement toutes les couleurs de la palette de la vie. Un moment merveilleux ! Toute la suite n'est qu'une vaine tentative de reproduire l'émotion de la première fois, une course après l'éclat et l'irradiation que cela a laissé dans votre coeur. On comprend que François Ozon, heureux architecte de rencontres fulgurantes dans des films comme "L'amant double" ou "Frantz", se soit essayé à adapter un roman à succès, "la danse du coucou" qui relate une de ces premières rencontres. Le cinéaste a assurément le tact pour mettre en bouche ce bonbon acidulé sans rien oublier des froissements délicats de l'emballage qu'on dépiote. Mais, concession faite au temps ( ou au roman que je ne connais pas ), c'est un amour entre garçons qui nous occupe ici. Premier nuage de gêne passé face à une réalité qui ne provoque pas chez moi de phénomène d'identification, je me suis finalement laissé prendre par le charme des deux jeunes interprètes. Le film créé un courant de connivence, et la chose apparaît quasi naturelle... Et puis, le jeu toute en finesse de Valerie Bruni-Tesdeschi en mère d'un des deux garçons donne de la consistance à une adhésion qui est aussi une volonté de ne pas voir. Le film est court, mais puissant. Il n'est, en aucune façon, militant et s'attache à retranscrire juste l'émotion. Une vraie réussite. Les larmes des protagonistes ont pour le spectateur un goût de sel. Les deux jeunes acteurs sont touchants de grâce et de naturel. Un bon film tout simple qui est un bon moyen, après le confinement, de recoller aux émotions des grandes salles...
1ère amour adolescente, adaptation "léchée" d'un roman dans lequel le réalisateur s'est identifié étant lui-même ado. quelques longueurs mais les acteurs sont crédibles et le petit port dans lequel se déroule l'histoire est un décor bien mis en valeur.
Je suis sorti du cinéma tout chamboulé tellement cette histoire est prenante. Tous les acteurs / actrices sont sublimement mis en lumière par ce grand réalisateur qu'est François Ozon. Félix Lefebvre est la grande révélation du film il est juste impeccable dans son rôle d'amoureux. Il a une beauté juvénile ce qui ne gâche pas le plaisir du spectateur Mention spéciale à Valeria Bruni Tedeschi et Isabelle Nanty en mère aimante totalement opposée. Un grand film qui mérite mes 5 étoiles
une romance d'été, on sait dès la première scène qu'elle fini mal. l'ambiance ,la musique et reconstitution des années 80 est réaliste et nostalgique.le film donne l'impression que l'homosexualité ,ou la sexualité adolescente est commune dans les années là. trop d esthétisme..et de voix off tué l émotion.
Un film qui au détour d'une histoire simple nous emporte dans les chemins sinueux des amours adolescentes. Avec brio et la confirmation de deux jeunes acteurs talentueux. Les seconds rôles sont très bien également. Ozon sait nous emmener et la puissance de son récit et de son scénario sont diablement efficaces. spoiler: la promesse faite tient sans jeu de mots toutes ses promesses
Un film à voir à partir de 16 ans pour en apprécier pleinement la quintessence. 17/20
Absolument splendide. Bouleversant, magnifique. Plongés dans les sentiments de deux personnages attachants interprétés par deux acteurs époustouflants, on découvre certaines racines d'émotions de toutes sortes qu'on aurait jamais pu imaginer. Une introspection du sentiment amoureux dans une atmosphère très séduisante de jeunesse de premier amour. Tout cela dans les années 80 tellement bien reproduites qu'on y retournerait. La beauté, que dis-je, la magnificence et la puissance du sentiment qu'on peut ressentir pour quelqu'un, mais la violence de ce sentiment en même temps, parfaitement interprété et mis en scène d'une manière si authentique qu'on ne peut que tomber amoureux de leur histoire. Un grand bravo à François Ozon pour ce chef d'oeuvre, je n'aurai pas pu espérer mieux pour un premier film post-covid ! Vous ne serez pas déçus, vous serez même émerveillés, faites-moi confiance et foncez au cinéma :)