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    Eté 85
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    3,7
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    458 critiques spectateurs

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    Biertan64
    Biertan64

    50 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Un drame qui ne laisse filtrer aucune émotion. Le sujet n'aurait même pas été commenté si la romance ne s'essayait pas à développer un côté subversif en mettant en scène deux adolescents homosexuels.
    Benjamin Voisin, acteur prometteur s'il en est, devient pourtant très vite horripilant avec son sourire bloqué sur son visage de rebelle séducteur, tout parait forcé, les personnages sont peu dégrossis et on ne croit pas à la passion soudaine de ce couple.
    Certains passages frisent même le ridicule ( spoiler: l’acharnement d'Alexis à voir le cadavre de son ami
    ) et le fait de laisser une ambiguïté sur un spoiler: possible meurtre ( les scènes avec la conseillère et la police
    ) n'a aucun intérêt dans le déroulement de l'histoire.
    Aussi, nous pourrions attendre d'un film intitulé "Eté 85" qu'il nous plonge dans cette décennie avec un minimum de nostalgie. Or, en dehors de deux-trois chansons éparses, François Ozon ne distille pas la moindre ambiance des 80ies. Bref le meilleur moment de la séance reste le générique de fin avec "in between day" de the Cures.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Le nouvel Ozon est une gentille bleuette, qui veut se donner des airs de suspense hitchcokien.

    Si la première partie se laisse regarder sans déplaisir (l'ambiance du bord de mer, les flashforwards qui entretiennent un suspense, la tension du coup de foudre), la seconde déçoit par sa plate conformité.

    Les réactions des uns et des autres sont à la fois prévisibles et ridicules. Si les deux acteurs principaux jouent leur partition avec conviction, il faut signaler que tous les seconds rôles sont très mauvais : Valeria Bruni Tedeschi surjoue terriblement, Philippine Velge est horripilante, Isabelle Nanty et Laurent Fernandez ne semblent pas quoi faire à l'écran, Melvil Poupaud n'est pas crédible pour un sou.

    Le film n'évite pas alors le ridicule le plus absolu, lors de la pitoyable scène de la morgue, très mal jouée et mise en scène.

    Ozon peine à maintenir son intrigue tout au long d'un long métrage : il lui faut l'entretenir par de sinueux détours qui ne passionnent pas (l'écriture de l'histoire, la relation au prof), alors que l'ambiance charmante du début se délite doucement.
    Joyeux
    Joyeux

    102 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Image, photographie, musique, jeu d'acteur, scenario, montage...Tout est maîtrisé à la perfection. Ete 85 nous procure une gamme d'émotions et d'écritures poétiques tout à fait singulière au cinéma. Un conseil toutefois : si vous en avez l'occasion, NE regardez PAS la bande-annonce avant de voir le film.
    Aubert T.
    Aubert T.

    125 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    Ozon est décidément incapable de transmettre ne serait-ce que le début d'une émotion. En vérité, on se fout totalement du destin de ces deux garçons, et la raison pour laquelle David va mourir - c'est annoncé dans les 5 premières minutes du film, mais il est tellement antipathique que sa mort est presqu' un soulagement.
    La direction d'acteurs ne semble pas la première préoccupation d'Ozon, et hélas, ça pèse énormément.
    On n'est pas loin du nanar.
    Pigeon V.
    Pigeon V.

    3 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Quel film ! À partir d'un roman d'Aidan Chambers (que j'ai d'ailleurs lu après être allé au cinéma), François Ozon réalise ici un magnifique film sur l'amour, la passion mais aussi sur la mort. Tourné du point de vue d'Alex (un des deux garçons), le film présente une qualité d'image exceptionnelle et une réalisation soignée, le tout accompagné d'une bande originale années 80 qu'on ne peut qu'adorer. À n'en pas douter mon coup de coeur de l'année.
    Jorik V
    Jorik V

    1 276 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2020
    Le dernier film de François Ozon est très personnel. C’est un fait et il doit y avoir beaucoup de lui et de son vécu dans cette romance gay adolescente. Souvent comparé à tort à « Call me by your name » ou aux cinémas de Dolan ou d’Honoré, cet « Eté 85 » est plutôt un teen movie à la sauce française auquel le brillant cinéaste injecte sa patte si singulière. Le mélange des genres entre comédie, romance, récit initiatique et un brin de suspense fonctionne à merveille et ne ressemble à pas grand-chose de connu. C’est la force du cinéaste de savoir se frotter à beaucoup de genres, et la plupart du temps avec brio. Et ici c’est un véritable enchantement, le genre de moment de cinéma intime et généreux que l’on voudrait garder rien que pour soi tellement il résonne en nous. La fibre mélancolique fonctionne à plein régime durant une heure et demie. Cette œuvre restera peut-être comme une œuvre mineure dans la filmographie d’Ozon mais, à l’instar de « 5x2 » ou « Jeune et jolie », peut-être l’une des plus fortes et belles.



    Ozon n’a pas son pareil pour filmer ce genre de rencontre entre deux personnes. Certaines séquences sont envoûtantes et hypnotiques au possible et la beauté des images doublées à une bande originale aux petits oignons nous emportent totalement. Le cadre de la petite ville du Tréport durant les années 80 est parfaitement rendu et costumes et décors sont impeccables, confirmant une direction artistique toujours maniaque et recherchée chez le réalisateur. A la fois doux comme une caresse et cruel comme un coup de griffe, le film s’apparente à un rêve empreint de nostalgie, en mémoire d’une époque révolue et disparue que l’on voudrait retrouver. Les thèmes chers au cinéaste sont bien présents de l’amour contrarié à la mort en passant par la puissance des sentiments et la notion d’identité. Très sensuel quand il filme les corps qui s’étreignent et le désir naissant, le film sait être aussi lumineux comme un coucher de soleil estival lorsqu’il s’attarde sur l’ambiance de cité balnéaire durant l’été. Mais lorsque le récit se fait plus sombre et côtoie la mort par instants, le trouble nait tout aussi magnifiquement. Comme lors de cette euphorie sépulcrale durant la magnifique scène de danse sur une tombe enrobée musicalement par le « Sailing » de Rod Stewart.



    La réussite de cette parenthèse enchantée n’aurait pas été aussi évidente sans une interprétation sans faille. Ozon sait choisir ses comédiens, même débutants, et il le prouve ici une nouvelle fois. Le duo d’acteurs dont il s’en entiché est en osmose totale et s’avère époustouflant de naturel et de charme. L’inconnu Félix Lefebvre fait ses premiers pas sur grand écran de manière royale tandis que Benjamin Voisin confirme qu’il développe un sacré charisme de film en film. Un charisme qui risque de l’emmener loin. Les seconds rôles ne sont pas en reste et on retiendra les excellentes Valeria Bruni-Tedeschi et isabelle Nanty, dans des rôles de mères poules diamétralement opposées. Il y a beaucoup de vérités dites dans les dialogues et beaucoup d’entre nous se reconnaîtront dans cette histoire d’amour adolescente, peu importe leur sexualité. Les répliques sont d’une justesse incroyable et sentent le vécu dans le bon sens du terme. Et de ce diamant brut tantôt sombre tantôt lumineux se dégagent quelques scènes iconoclastes et drôles parfaitement solubles dans l’ensemble (la scène de travestissement). « Eté 85 » est un film beau et fort dont on ressort chamboulé et les yeux embués par la beauté des sentiments révélés.



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    BIBI07
    BIBI07

    88 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Vu au ciné "ÉTÉ 85" le nouvel opus du prolifique François Ozon qui, un an après le bouleversant et puissant "Grâce à Dieu" adapte ici un roman britannique qu'il avait lu jeune homme: l'histoire de l'amitié amoureuse d'un adolescent de 16 ans pour un autre de 18 ans, la fulgurance d'un premier amour, avec une domination d'un côté et admiration ou plutôt idealisation de l'autre, mais cette histoire de passion adolescente, ce "teen-movie" annoncé va -grâce à la puissance et au talent du cinéma de Ozon -prendre un chemîn particulier dans lequel le cinéaste nous amène dès le préambule du film en évoquant cette fascination du jeune ado pour la mort, en alternant ensuite avec efficacité flashs-backs solaires d'une belle aventure sensuelle puis sexuelle entre ces deux jeunes et le présent plus dramatique et plus terre à terre, le cinéaste fait de cette aventure de vie une passionnante et déchirante relation, car on sait dès le debut qu'elle finira mal, un film à la fois sombre et lumineux, à la fois doux et cruel, qui n'hésite pas aussi à délivrer des scènes à la limite du loufoque (comme celles de la morgue et du cimetière) mais quand Ozon "ose" ça passe, grâce à son talent de mise en scene, et puis surtout Ozon confirme encore ici qu'il est bien l'un des meilleurs directeurs d'acteurs de notre cinema: aux côtés de magnifiques seconds rôles comme Valeria Bruni-Tedeschi et Isabelle Nanty en mamans, les deux jeunes comédiens -unis par une belle et éclatante complicité- sont formidables d'intensité, d'une justesse et d'un naturel confondant: BENJAMIN VOISIN en ange insolent et surtout le charismatique et sensible FELIX LEFEBVRE qui porte le film (on devrait à coup sûr les retrouver en révélations aux Cesar), pour le reste la délicatesse et le tact du metteur en scène permettent à cette histoire d'être toujours vibrante, et si on pouvait penser au départ que ce ne serait qu'une parenthèse dans sa carrière, aussi si elle n'a certes pas la puissance émotionnelle et la gravité de "Grâce à Dieu", cette histoire romanesque mêlée d'amour et de mort, de douleurs et de douceurs, habillée par les refrains et les couleurs des années 80, n'en reste pas moins comme un des films les plus aboutis et les plus réussis de son auteur!
    Guiciné
    Guiciné

    164 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un bel opus du réalisateur, qui nous donne un film sombre et réfléchi, avec des personnages entiers, très engagés et superbement interprétés .
    Un cinéma intense, fort et qui émeut .
    carine1979
    carine1979

    11 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Veritable Chef-d'œuvre . Ozon nous livte un film sensuel,nostalgique, poignant, angoissant... film que je n'oublierai pas
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    634 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juillet 2020
    Librement adapté d'un roman anglais des années 80 d'Aidan Chambers, "La danse du coucou", "Été 85" est avant tout une histoire d'amour passionnelle entre deux adolescents au cours des vacances d'été, près de la mer. Ce que j'ai apprécié, c'est que le scénario ne problématise jamais l'homosexualité. Cette passion amoureuse estivale parle à tous et on sent que cette oeuvre tient une place particulière dans la filmographie de François Ozon. En effet, on y décèle une trace de nostalgie dans ce portrait de corps troublés, animés par des émotions vives et perçantes. Au son de tubes oubliés, entre gravité et loufoquerie, on suit ces destinées dans des allers-retours continus entre passé et présent. Dès le début, la voix off du personnage principal nous expose les faits, nous avertit du drame qui va être raconté. Pour ma part, ce choix de narration m'a étonné car il a considérablement amoindrit mon intérêt, enlevant tout suspense et toute curiosité pour cette histoire plutôt banale. Certes, je reconnais la qualité de mise en scène, simple et efficace, avec un beau grain à l'image, ainsi que l'interprétation réussie des deux jeunes acteurs, Félix Lefebvre et Benjamin Voisin, dans ce rapport de dominant-dominé guidé par une belle alchimie. Mais c'est avec une grande sensation de déjà-vu que j'ai traversé cet "Été 85". J'avais l'impression de retraverser le très long "Call Me By Your Name" de Luca Guadagnino (c'est l'amour à la plage, aou tcha tcha tcha). Du coup, il ne m'a pas surpris et le premier mot que j'ai eu à la bouche en sortant de la salle c'est "chiant" ! En fait, une partie de moi n'y a pas cru... Que ce soit à cause des jeux caricaturaux de Philippine Velge (l'accent anglais tellement pas naturel) ou de Valeria Bruni Tedeschi (hystérique), des personnages secondaires anecdotiques et pas assez creusés du professeur de lettres (Melvil Poupaud) ou des parents (Isabelle Nanty et Laurent Fernandez) ou encore à cause de certaines scènes ratées qui sont plus maladroites et absurdes qu'elles ne devaient l'être sur le scénario... L'émotion et la surprise, pour moi, n'étaient pas au rendez-vous. Mais ce n'est pas l'avis des critiques presse qui sont dithyrambiques...
    domit64
    domit64

    50 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2020
    Une purge ! C'est à se demander si Ozon ne fait pas appel à des stagiaires ! Acteurs mauvais, dialogues d'une pauvreté inouïe, les scènes qui se veulent tragiques sont grotesques ! Bref , autant j'avais aim Frantz autant je suis déçue !
    A éviter !
    ericsalle94
    ericsalle94

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    J'ai adoré ce film : les acteurs (magnifiques), l'histoire d'amour, la musique... et les années 80 !!! Je recommande ce film
    Florian R.
    Florian R.

    40 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Il y a dans ce film l'évidente candide beauté de deux acteurs aux toutes jeunes années, et le charme puissant d'un récit très écrit, tout écrit (situations typées, personnages et allures hyper-caractérisées, dialogues romanesques un peu apprêtés). Ce n'est pas une vie détachée du quotidien, extraite et prélevée du réel, qui est désignée par l'image mouvante : Ozon choisit de tracer l'affaire d'un destin. C'est littéralement un "roman" mis à l'image. Voici donc, pour ce qui est du style, un roman d'initiation renouvelé, avec sa drôlerie et son drame. Tout cela est neuf et cela vaut d'être souligné : une machine flaubertienne qui aborde un littoral maritime dans les années 1980 (sans lieu clairement désigné), une rencontre gay, les parents décalés des protagonistes (trop parents ici, trop peu parents là), des papiers peints et des chemisettes rétros comme il faut, et évidemment ce "Coeur simple", Alex(is), qui n'en finit pas de fondre : d'un amour éperdu et d'une tristesse folle et digne à la fois. Nous voici, spectateurs, passée la théâtrale scène du naufrage initial, à naviguer aux confins d'un récit intime, qui surfe entre témoignage, fable et tragédie.

    Amour et liberté. L'amour (d'Alex pour David) est-il une révélation ou une invention ? L'histoire/destinée est elle à l'avance inscrite en nous ou jamais encore tracée ? Quel traitement faire à ces drôles de graines vivantes-vivaces qui poussent en nous sans raison, sans pourquoi, comme ceci ou comme cela, qui se manifestent ainsi : doutes, joies, peurs, envies, excitations, émotions, demeurant cependant toujours "insensées" ?

    Bonheur et art. Ozon rappelle qu'il n'est pas nécessairement pertinent de vouloir comprendre l'incompréhensible. Nietzschéen d'une certaine façon, il invoque la possibilité de danser sur la cime de ces questions résolument irrésolues. Sur ces contrées existentielles ou psychanalytiques, Ozon répond par la force délicate d'une plume fragile et ferme, laissant à l'art l'occasion de son envol, et c'est magistral.
    Prouveur Rodolphe
    Prouveur Rodolphe

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2020
    Le 19ème Film de François OZON est un gros coup de cœur. Etant à l'Avant-Première au Cinéma de Kinépolis de Lomme le 7/07/2020 en présence du réalisateur et de l'acteur principal Félix LEFEBVRE. Nostalgie, Mélancolie, Tendresse, Romanesque, Touchant, Emouvant et Percutant.
    Le casting est Excellent et que dire de la fabuleuse performance des acteurs principaux > Félix LEFEBVRE et Benjamin VOISIN, ils mériteront une multitude de récompenses à l'avenir grâce à ce film. Filmé à la pellicule, il donne un grain des années 80 qui donne une grande sensualité aux gros plans, une Bande Originale très réussie qui vous hantera dans votre tête pendant plusieurs jours quand vous aurai vu ce magnifique film. Courez-y !!!
    Alexis R.
    Alexis R.

    6 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Je suis sorti du cinéma tout chamboulé tellement cette histoire est prenante. Tous les acteurs / actrices sont sublimement mis en lumière par ce grand réalisateur qu'est François Ozon.
    Félix Lefebvre est la grande révélation du film il est juste impeccable dans son rôle d'amoureux. Il a une beauté juvénile ce qui ne gâche pas le plaisir du spectateur
    Mention spéciale à Valeria Bruni Tedeschi et Isabelle Nanty en mère aimante totalement opposée.
    Un grand film qui mérite mes 5 étoiles
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