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Alex Motamots
7 abonnés
318 critiques
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4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Ingrid Bergamn dans son meilleur rôle sans doute, à la fois jeune femme amoureuse, puis femme doutant mais désirant parler avec son tortionnaire. Dommage que les gros plans soient flous, mais les jeux des ombres est passionnant. Charles Boyer est inquiétant au possible sous une façade lisse. L'enquêteur est plus commun. J'ai aimé sentir la tension monter. J'ai aimé la vieille voisine un peu envahissante et la vieille bonne un peu sourde. Un classique qui ne s'est pas démodé.
Une oeuvre menée par l'excellent duo Boyer-Bergmann. Boyer étant excellent dans son rôle de manipulateur et Bergman énorme dans celui de la femme naïve et manipulée. L'ensemble s'avère intelligent, bien mis en scène et avec un scénario original même si connaissant des facilités et des répétitions , de psychopathe montrant la manipulation et la fragilité. Après le film pâtit durement de l'âge.
Ce film est basé sur l'emprise psychologique. C'est long à mettre en œuvre une emprise psychologique. C'est long à regarder une emprise psychologique. Ce film est long, long, long. Il faut donc être patient, observer l'installation de cette emprise, découvrir les méfaits voire les dégâts. Il faut attendre les 30 dernières minutes pour qu'une nette accélération s'organise. Et la fin n'aura pas de réel coup de théâtre ; tout finira comme on a pu l'imaginer dès le début. C'est un peu tout cela qui fait que ce film est bien, mais n'est pas plus que cela. Ingrid est vraiment bien...comme d'habitude. A voir par les amateurs de polar/thriller psychologique
Cukor livre avec " gaslight" ( Hantise ) un opus à contre courant de sa filmographie. Proche ici de l'univers d'alfred Hitchcock, il s'agit d'une histoire sordide de manipulation au sein d'un couple dans une perspective de lucre et de meurtre.
Le spectacle proposé est admirable. Porté par un trio d'acteurs prestigieux ( Bergman, Boyer et Cotten), c'est l'actrice suédoise qui domine tout ce beau monde ( elle obtiendra avec ce rôle l'oscar de la meilleure actrice).
La photo est formidable et le seul ( tout-petit) bémol que je mettrai à " gaslight" est le manque de rebondissement dans sa premiere partie qui finit tout de même par tourner un peu trop en rond.
Tout amateur de cinéma du patrimoine verra ce film qui reste aujourd'hui encore un classique du cinéma hollywoodien des années 40 et une des grandes réussites de George Cukor.
En revoyant une seconde fois l'excellent Hantise/ Gaslight de Cukor , on ne peut s'empêcher tout le long du film , de penser à Hitchcock , pour l'atmosphère gothique et ténébreuse d'un Londres Nocturne , qui rappelle Rebecca, mais aussi parce que le role de femme "dérangée" et en danger tenu par Ingrid Bergman renvoie respectivement au personnage assez proche qu'elle interprètera quelques années plus tard dans "Les Amants du Capricorne" et à celui de Joan Fontaine dans "Soupçons" , deux films également réalisés par un certain Alfred Hitchcock. A noter que l'actrice obtiendra ici un Oscar mérité mais c'est pourtant la compo. d'un Charles Boyer , terrifiant et machiavélique qui ici emporte le morceau .
Malgré quelques choix pertinents de jeux d'ombres chinoises, une truculente voisine curieuse et quelques très heureuses prestations (Angela Landsbury ou surtout l'élégant Joseph Cotten) ce sont bien les manigances fort cyniques du protagoniste masculin qui maintiennent un certain intérêt pour un thriller psychologique par ailleurs marqué par le temps, qu'il s'agisse de la mise en scène, de la théâtralité, de l'écriture trop explicite ou de cette affreuse bande sonore avec même le bruit de la pellicule encore audible. Bref un drame peut-être nerveux en son temps mais trop daté désormais.
Dans Hantise réalisé en 1943 par George Cukor, deux comédiens pourtant en couple à l’écran s’affrontent : Charles Boyer et Ingrid Bergman. Rencontre choc donc entre un homme de théâtre à la gestuelle très marquée et une actrice au jeu quasi opposé. Pour l’acteur français Le bonheur (1934, Marcel L’Herbier) avait été le premier jalon de sa renommée outre-Atlantique. Hantise sera un deuxième jalon qui révélera un acteur plus complexe que le simple french lover perçu initialement. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
George Cukor réalisateur spécialiste des femmes, et dans ce film il ne déroge pas a la règle, il nous concocte un film à la Hitchcock. Pourtant Cukor est plutot spécialiste des comédies. Si en visionant le film, on nous dis que le film est réalisé par Hitchcock on le croirait parfaitement tant les ingrédiens du suspense y sont présent. Aucune scène inutiles, le film va droit au but sans temps mort. Les acteur sont impeccables. A noté dans un second role la présence de la future star d'arabesque : angela lansbury.
Quasi huis clos à l'atmosphère très théâtrale, Hantise a marqué les esprits grâce à la subtilité de son travail sur la lumière et les dialogues, dans une malicieuse combinaison distillant une ambiance oppressante. Bien sûr, le style de jeu des acteurs (et surtout des actrices) prend un sacré coup de vieux aujourd'hui, mais l’histoire en elle-même, bien qu'un peu farfelue sur les bords, arrive à tenir la route dans l'ensemble, et l’intérêt est maintenu jusqu'au bout.
D'après une pièce de Patrick Hamilton et un film de Thorold Dickinson réalisé en 1939, "Hantise" est un classique du cinéma réalisé en 1944 par George Cukor. Alors que la MGM a tout fait pour que le public oublie l'existence du film précédent, Cukor plonge ses acteurs dans une atmosphère délicieusement inquiétante et un peu gothique. L'intrigue est assez classique : une femme hantée par la mort d'une proche tombe amoureuse de l'homme qu'il ne faut pas, un type rempli de charme mais aux intentions mauvaises, tentant de rendre sa femme complètement folle, la manipulant pour mieux se débarrasser d'elle. Intrigue classique et désormais prévisible qui inspirera de nombreux films et qui se trouve remarquablement filmée ici, Cukor sachant recréer une atmosphère inquiétante et, surtout, dirigeant ses acteurs à la perfection. Ingrid Bergman offre une prestation tourmentée qui lui vaudra son premier Oscar tandis que Charles Boyer trouve un sacré contre-emploi dans la peau du mari menteur et manipulateur. Les seconds rôles sont également soignés, allant de Joseph Cotten à la débutante Angela Lansbury en passant par l'irrésistible Dame May Whitty. Un sacré moment de cinéma où rien ne semble être laissé au hasard, preuve du soin immense qu'Hollywood apportait à ses productions dans les années 40.
Un film qui mériterait d'être un classique plus connu qu'il ne l'est, bien qu'il est bonne réputation quand on voit les différentes critiques. Les jeux d'acteurs sont excellents ainsi que l'ambiance et la réalisation qui est vraiment sympathique à analyser après coup. Avec le recul et diverses visions j'ai dû mal à être objectif puisque je revois le film en en connaissant la fin, mas je noterais quelques maladresses dans la manière de faire vivre l'intrigue, mais je crois à l'époque de ma première vision entière (car j'avais d'abord étais fasciné par un bout du milieu du film que j'avais chopé sur Arte puis avorté pour ne pas gâcher un tel film en ne le voyant qu'à moitié), qu'elles ne m'ont pas frappé bien que, comme je vous l'ai expliqué je pense avoir volontairement mis la tête dans le sable sur certaines de ces maladresses pour tenter de vivre pleinement ce film qui m'avait furtivement fasciné. Dans l'ensemble je l'ai dit c'est très bon et je ne peux que le recommander, les acteurs étant excellent, surtout Ingrid Bergman époustouflante et anthologique (oui oui !) dans ce rôle de femme démunie, elle a d'ailleurs reçu un oscar pour ce film, à juste titre !
Le Roman de Marguerite Gautier, Indiscrétions, Madame porte la culotte, Une étoile est née, My Fair Lady... George Cukor nous a davantage habitué à des mélodrames, des comédies ou des films chantés/dansés. Cette incursion dans le polar/thriller est une rareté dans sa carrière. Mais c'est une réussite. Par les costumes, les décors, les éclairages expressionnistes, le cinéaste redonne vie au Londres de l'Angleterre victorienne. Il confirme par ailleurs sa réputation de grand directeur d'actrice en obtenant d'Ingrid Bergman l'expression d'un tourment psychologique et d'un amoindrissement de soi aux nuances infinies ; il sait aussi guider Charles Boyer vers un registre inquiétant, en contre-emploi. Il parvient, enfin, à créer un vrai film d'ambiance, entre morbidité et folie, dans une maison où le cloisonnement est autant physique que mental. Autour du thème du harcèlement moral, tout en persuasions insidieuses et humiliations répétées, Cukor cultive une tension très hitchcockienne (on songe à Soupçons). Les ficelles dramatiques sont parfois un peu grosses, mais le récit est efficace. Et l'ensemble, toujours classe.
j'ai 55 ans , j'ai vu ce film à l'âge de 15 ans et j'ai encore des frissons quand j'y pense. Le mari veut faire croire à sa femme et à ses amis qu'elle oublie tout, qu'elle est folle. C'est angoissant, on se met dans la peau de cette jeune mariée qui aime son mari alors que celui-ci lui veut que du mal. Hantise est un des plus beau film que j'ai vu . Il est dans la lignée des films d'Hitchcock que j'adore aussi . l'
Paula vit à Londres et vient de perdre sa tante, une grande cantatrice, mystérieusement assassinée. Quelques années plus tard, Paula rencontre l'amour en Italie et décide, sous la demande de son époux de revenir s'installer dans la maison où elle a vécu enfant et où sa tante a été tuée. Mais des phénomènes plutôt étranges vont se produire. George Cukor signe ici un thriller psychologique magnifique servit par des acteurs impressionnant de justesse : une Ingrid Bergman splendide en femme désorientée et apeurée, un Charles Boyer à glacer le sang et un Joseph Cotten en inspecteur discret. Le film est bercé par une atmosphère lugubre et des images et des plans à couper le souffle. La mise en scène est parfaite. Cukor frôle le chef d’œuvre!