Le milliardaire Gilles Fontaine (Patrick Bruel) est visé par la justice qui lui reproche les conditions opaques de l’acquisition de la luxueuse Villa Caprice dans la presqu’île de Saint-Tropez. Pour le défendre, il choisit le meilleur avocat parisien, Luc Germon (Niels Arestrup). Les deux hommes au tempérament bien trempé ne se font pas spontanément confiance mais sont condamnés à faire cause commune pour résister à la vindicte du juge d’instruction (Laurent Stocker) qui s’est juré d’avoir la tête de l’homme d’affaires.
"Villa Caprice" a tout pour appâter le chaland : deux stars en affiche, une bande-annonce qui montre des décors paradisiaques et laisse augurer une histoire vénéneuse, un cocktail de coups tordus, de manipulation et de chantage sexuel.
Hélas, tout se dégonfle très vite face à ce film vieillot tourné par un réalisateur de 78 ans. Bernard Stora en a co-écrit le scénario avec Pascale Robert-Diard, la célèbre chroniqueuse judiciaire du Monde. Mais cette signature prestigieuse, si elle réhausse le cachet du film, ne le rend pas plus juste pour autant. Tout y est en effet outré, paroxystique, caricatural. On y voit Patrick Bruel passer des coups de téléphone depuis son Falcon (on me rétorquera que c’est désormais possible…. mais je n’ai pas assez souvent voyagé en Falcon pour le savoir avec certitude), Niels Arestrup recevoir ses clients dans des bureaux qui ressemblent plus à un palais de satrape babylonien qu’à un cabinet d’avocats.
Le film aurait pu être tourné à peu près à l’identique vingt ans plus tôt. Il y aurait peut-être gagné : ses acteurs en auraient été moins décrépits. Certes, Niels Arestrup y est, comme d’habitude, magistral ; mais on le sent si proche de l’apoplexie qu’on a envie de lui signer un arrêt maladie. Quant à Patrick Bruel, à soixante ans passés, et avec les accusations de harcèlement sexuel qui lui collent à la peau, il est moins séduisant que vaguement malaisant.
On escomptait un scénario alambiqué à double fond. Et on en est pour son argent. Car le double fond s’avère vite coquille vide. Les démêlés de Gilles Fontaine avec la justice se dénouent miraculeusement ; quant au face-à-face final entre les deux hommes, dont je ne dirai mot à la fois parce que je ne veux pas divulgâcher et que je ne suis pas sûr d’en avoir compris tous les ressorts, il se solde par une conclusion ridicule.
Restent les décors. Le cap Taillat est superbe sous le soleil méditerranéen. Mais, aussi joliment filmé soit-il, il ne suffit pas à lui seul à donner une seule étoile à ce "Villa Caprice" trop poussiéreux.
grosse deception...Bruel , bon on n'attend pas grand chose de lui , mais Arestrup , on l'a vu vraiment meilleur...Et.....Il commence à "faire de l'arestrup" quand il joue , comme Depardieu fait du depardieu , et ça...C'est le début de la fin...Quand au dernier tiers du film , ennui mortel , Oubliez.....
Des dialogues assez mordants co-écrits par Pascale Robert-Diard une chroniqueuse judiciaire du Monde par contre l'intrigue n'est qu'une banale magouille politico-financière avec une résolution trop cynique, reste le portrait d'un grand avocat bien joué par Niels Arestrup pas aussi solide qu'il souhaite le montrer.
quand on lit la critique de liberation , on desespere du niveau de la presse. le film parlant de riche et de bateau de luxe , c'est de ce fait nul et ratė, consternant , vivement des films racontant la misere , la crise, parlant de smicard .. ce film est bon car vivant , bien joue .. on demande juste a s'evader
Que des acteurs excellent dans leur rôle. Une manière de filmer avec un bon rythme et de belles images. Une intrigue qui monte petit à petit. Mais tout cela pourquoi ? ... je ne l'ai pas perçu... pas compris !
3 bonnes raisons de voir ce film : une figure du monde des affaires, une pointure dans celui des avocats puissants et une fabuleuse villa en bord de mer ! Maintenant pour le reste, c'est maigre, lent et.... bâclé ! Pourquoi cette fin, incongrue, alors que l'intrigue prend forme, le manipulateur manipulé.... Niels Arestrup offre une de ces meilleurs rôles, tandis que Patrick Bruel compose une réponse de bon niveau ! Michel Bouquet fait partie du Casting, fidèle à lui même...Magnifiques dialogues et de très belles images !!**
Excellents acteurs ! Belles images ! Bien filmé à part que manque de réalisme de Fontaine, si il est considéré comme un grand homme d'affaires, les journalistes ne se font pas voir !
pas mal, même si je m'attendais à mieux , mais Bruel tjr bien dans ses rôles , très bon acteur ;) pour lui j'ai vraiment pris plaisir à déguster ce film ;)
Un très bon moment de cinéma français, avec une histoire prenante de bout en bout, une charge contre les liens entre la justice et le monde des affaires. Un petit bémol sur la fin, qui laisse sur la faim! On aurait aimé un petit chapitre supplémentaire pour terminer sur un épilogue plus moral. Mais ne vous privez pas du plaisir de voir ce monstre sacré qu'est Niels Arestrup, formidable acteur confondant de réalisme, très bien entouré par les autres acteurs, dont Bruel toujours excellent (et une mention particulière pour Laurent Stocker, qu'on aimerait voir plus souvent)
très bon film malgré des critiques moyennes. jeux d'acteurs excellent. Et le détour vaut pour voir encore une fois Michel Bouquet..formidable dans son rôle. Un grand moment.
Les acteurs sont bons mais je me suis un peu ennuyé, un film qui ne restera pas les annales. L’histoire se passe dans un milieu privilégié où tous ce petit monde est plus ou moins corrompu, ce film aurait pu être signé Chabrol mais sans le talent.
Un face à face magistral entre Patrick Bruel et Nils Arestrup rend ce thriller sur fonds de pots de vin captivant. Un film noir où l'on retrouve avec une immense plaisir également M. Michel Bouquet et Irène Jacob