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ffred
1 729 abonnés
4 021 critiques
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4,5
Publiée le 7 juin 2021
Vu totalement par hasard et n'en sachant rien. J'avais deux heures à perdre et juste entrevu Niels Arestrup sur l'affiche. J'ai donc découvert au fil du récit, le thème et l’histoire elle-même, et le casting. Qui ne m'a procuré que des bonnes surprises. Je ne suis pas très fan de Patrick Bruel mais il s'en sort plutôt bien. Même s'il n'arrive pas à la cheville d'un Arestrup une fois de plus impérial. Vraiment un grand acteur. Ils sont accompagnés plus qu'avantageusement par : Edith Jacob, Michel Bouquet, Laurent Stocker, Paul Hamy, Claude Perron, François Vincentelli ou encore Eva Darlan. L'interprétation d'ensemble est vraiment très convaincante. Le film lui-même est fait de manière très classique mais la mise en scène est solide, le scénario (librement inspiré d'un fait réel) béton, les dialogues bien écrits. Un suspens étouffant et vite passionnant pour des jeux de pouvoir, de séduction, de manipulation, de domination et au final de destruction. Dans un monde où la politique, la finance, la justice et les sentiments se mêlent de façon dangereuse. Bernard Stora, réalisateur discret, nous offre donc une belle surprise pour cette période de reprise. Je ne m'attendais pas à être pris comme cela par ce film. Un jeu du chat et de la souris où ce n'est pas forcément celui que l’on croit qui se retrouve piégé (en même temps que nous !). Un thriller psychologique très efficace donc et qui nous fait passer un excellent et captivant moment. Une réussite.
Le principal intérêt – et non des moindres – de « Villa Caprice » est sans conteste le face-à-face homérique entre les deux grands acteurs ainsi que les deux grands hommes du cinéma français que sont Patrick Bruel et Niels Arestrup. Si le premier nous joue une partition plutôt attendue et conforme à son image de charmeur roublard mais néanmoins très investi dans son rôle, le second épate en homme de loi sûr de lui, à la vie privée pour le moins vide et qui va tomber dans un engrenage fatal. Leur duo fonctionne à merveille et leur duel en pas de deux est tout à fait réussi et prenant. L’intrigue du film se focalise sur les jeux de pouvoir naissant d’une affaire judiciaire. Mais Bernard Stora ne s’intéresse pas vraiment à l’aspect procès, très vite évacué, ni au côté immobilier de l’affaire en justice, préférant se focaliser sur ces deux hommes, leurs vies privées et les techniques de manipulation qu’ils emploient. Et tant mieux.
Ce long-métrage semble sorti d’un autre temps (la fin des années 80 ou le début des années 90 à première vue) dans sa façon d’être filmé comme dans son intrigue. Mais sans que cela fasse désuet, poussiéreux ou dépassé. Stora ne semble guère être un grand esthète ni un grand metteur en scène formel mais plutôt un bon directeur d’acteurs. Et avec ce casting royal il peut se faire plaisir et mettre les mots qu’il a lui-même écrits dans la bouche d’acteurs chevronnés et souvent sous-employés. En effet, outre le tandem star, on retrouve Irène Jacob, l’excellent Laurent Stocker, la trop rare Claude Perron et surtout l’immense Michel Bouquet, certainement le dernier grand acteur français de cette génération encore en vie. Une distribution prestigieuse pas toujours optimisée (on aurait aimé tous les voir plus) mais à l’ancienne et surtout qui fait plaisir à voir.
« Villa Caprice » ne souffre d’aucune longueur et on suit les méandres de cette histoire vénéneuse avec plaisir. Ce n’est pas à proprement parler un suspense sous tension mais c’est plutôt captivant. On est également étonné d’une fin très pessimiste, noire, presque nihiliste. Le retournement de situation final en plusieurs étapes est bien négocié et change de ce que l’on peut voir d’habitude. Mais on a parfois l’impression d’être devant un téléfilm de luxe, sorti d’une autre époque. Ou dans une œuvre de Claude Chabrol, duquel ce long-métrage semble parfois s’inspirer de manière plus ou moins évidente. En attendant, sans être une grande œuvre passéiste, ce duel est assez plaisant pour valoir le coup d’œil même si son intrigue reste générique et que visuellement cela reste assez fainéant.
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Un film dont le scénario n'est pas le point fort, on nous fait croire à une affaire plutôt cérébrale, et on débouche sur un film d'émotion....Je vous dirais c'est pas plus mal, et cela permet d'admirer des acteurs de talent, des pointures ( Niels Arestrip, Patrick Bruel, Laurent Stoker (le sosie d'un grand acteur) et la trop rare Irène Jacob ) Car c'est pour moi l'intérêt du film, ces acteurs fabuleux, (attention ta ligne, Patrick), qui nous font boire comme du petit lait, des dialogues qui nous auraient sembler anodins...Si coçmme moi, vous aimez ces acteurs, allez y, sinon, vous pourriez être déçu...Reste un mise en scène attrayante, des belles photos, de belles musiques, Les Alpes Maritimes quoi;. A vous de voir
Deux très bons acteurs au style opposé, à l'affiche d'un thriller politique, l'envie de se plonger dans ce "Villa Caprice" est grande. Le début est réussi avec un intrigue qui monte au fur à mesure. Neil Arestrup joue parfaitement face au toujours séducteur Patrick Bruel. Mais malheureusement ça ne dure pas longtemps. L'histoire n'avance plus, les rapports entre les deux acteurs se font plus rares et moins complices. La fin est surprenante et peu cohérente. Ennuyeux au final.
Vu au ciné "VILLA CAPRICE" de Bernard Stora, thriller judiciaire sur fonds d'argent sale et de rapports de pouvoir: un puissant homme d'affaires est soupçonné d'avoir acquis illégalement une somptueuse villa sur la Côte d'Azur, il fait appel pour se défendre à l'un des meilleurs avocats du barreau, une vieille connaissance, une relation qui va vite tourner au jeu des manipulations, alors qu'un procès se profile mais ce dernier n'est qu'une péripétie pour le cinéaste qui préfère centrer son sujet sur ces échanges entre les deux personnages qui se croient au-dessus du lot jusqu'à mépriser parfois leur entourage, mais cette carapace en apparence sans faille masque des fragilités notamment dans leur vie intime, le film fait un peu daté années 80 et patine parfois dans son intensité, jusqu'à une fin un peu expéditive mais l'ensemble se laisse voir surtout par ce jeu d'influence et de domination entre les deux interprètes: aux côtés de seconds rôles bien typés, notamment Paul Hamy en "ange"complice et mystérieux, ou Michel Bouquet en aïeul borné, Patrick Bruel est très bien en grand patron manipulateur et puis surtout, dans le rôle de l'avocat intègre et fort en apparence mais si torturé en réalité, Niels Arestrup est magnifique à la fois d'intensité et de fragilité, cynisme et mélancolie mêlés, troublant, son charisme et son physique faisant le reste, pas un grand film mais un immense comédien pour un rôle qui lui va comme un gant!
Le film démarre bien est on se prend au jeu de cette histoire sur fond de corruption dans les hautes sphères de la high society, Patrick Bruel et Niels Arestrup campent des personnages crédibles (surtout Niels Arestrup dans ce personnage de vieil avocat rompu aux rouages d'une Justice dont il connaît apparemment toutes les ficelles et à qui on ne la fait pas), oui mais voilà, cela dure une bonne partie du film, jusqu'au moment où, comme le personnage du vieil avocat, on comprend toute l'affaire et là le film prend un tout autre tournant, on est plus du tout dans le crédible et on a même peine à croire au coup monté et au dénouement final tant il paraît mal ficelé pour le vieux loup, les jeux de séduction sont à peine survolés, le trouble des personnages ne se ressent pas... Et c'est bien dommage, car cela donne une impression de fin facile et bâclée à laquelle on n'adhère pas, avec une fin plus fine et plus crédible, donc plus réussie, le film aurait été bien meilleur.
Un face à face magistral entre Patrick Bruel et Nils Arestrup rend ce thriller sur fonds de pots de vin captivant. Un film noir où l'on retrouve avec une immense plaisir également M. Michel Bouquet et Irène Jacob
deux acteurs au sommet de leur art. niels arestrup est époustouflant de force et de faiblesse.. Patrick bruel surprend dans un de des plus beau rôle... a voir absolument.... 5 étoiles.....
L’intrigue est très pauvre et trop rapidement traitée. Quelques interrogatoires par le juge d’instruction, un petit séjour en prison et c’est quasiment tous. L’affaire politico financière n’est pas vraiment expliquée. Le reste du temps est occupé par des digressions : les sorties en mer, les problèmes de santé du père de l’avocat….
Les acteurs sont bons mais je me suis un peu ennuyé, un film qui ne restera pas les annales. L’histoire se passe dans un milieu privilégié où tous ce petit monde est plus ou moins corrompu, ce film aurait pu être signé Chabrol mais sans le talent.
Voilà un film avec du savoir-faire certain, de la part d'un élève bien appliqué. Pas sur qu'il puisse mieux faire, sinon cela se saurait d'ailleurs. Un beau casting: Arelstrup égal à lui-même, Bruel en beau gosse, Irène Jacob un petit rôle pas assez développé, Michel Bouquet en fin de vie. Certes une bonne part des dialogues sont percutants, mais la limite de l'exercice est atteinte. Les protagonistes sont caricaturaux, et les caractères manquent de subtilité ou de longueur pour s'exprimer pleinement. En revanche, on a le temps de voir de belles images de richesse étalée: villa, hélico et beau voilier barré par un beau skipper. Le chute est bâclée et pas obligatoirement convaincante ni bien amenée. On passe malgré tout un bon moment. cinéma juin 21
Un film intéressant, qui tient surtout à la performance des acteurs, Niels Arestrup, bien sur, qu'on savait être un excellent acteur, mais aussi Patrick Bruel, dont le jeu est clairement sous-estimé mais qui a un style très particulier. Un film qui dévoile certains aspects du monde judiciaire, mais qui reste humain. Des dialogues peut-être sous-estimés.
Excellente intrigue; tous les acteurs jouent très très bien. Magnifique satire sociale. Un voyage dense en émotions qui nous ramène à l'essence même du cinéma. Je recommande :-)