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FaRem
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1,5
Publiée le 22 avril 2022
Ljowushka, un acteur raté ayant fui l'Union soviétique, arrive en Allemagne avant de rejoindre les États-Unis pour tenter sa chance à Hollywood. Lorsqu'il fait la rencontre de la mystérieuse Octavia, il pense pouvoir profiter d'elle en se faisant passer pour ce qu'il n'est pas, mais cela ne va pas se passer comme il l'espérait. Le vampire (capitaliste) qui suce l’ouvrier ne le lâche point tant qu’il reste une goutte de sang à exploiter... Dans cette satire sur le capitalisme et la bourgeoisie, Julian Radlmaier s'amuse de cette comparaison avec les vampires en tournant en dérision les différentes classes sociales qui sont représentées dans son film. Pour aller plus loin dans l'absurde, le réalisateur mélange les époques avec la présence de voitures modernes ou même un personnage qui se boit une cannette récente de Coca comme si de rien n'était. C'est une œuvre assez particulière et il ne faut surtout pas s'attendre à un film de vampires, car ce n’en est pas un. Les différents chapitres, les personnages en excès, les intrigues inutiles, j'ai trouvé ce film juste fade et vraiment ennuyeux. Bref, une comédie qui n'est pas drôle et surtout pas faite pour moi.
Au titre original du film Blutsauger correspond sa traduction internationale Bloodsuckers. Bloodsuckers donc mais auquel il faut prêter attention à un sous-titre d’importance : A marxist vampire comedy. Non, ce film réalisé par Julian Radlmaier n’est pas un film politique stricto-sensu, même si Staline s’invite au scénario. Malgré son titre, Bloodsuckers n’est pas plus un film de vampire. Le cinéaste allemand livre bel et bien une comédie matinée de cinéphilie puisqu’au-delà du Père des peuples, c’est aussi Sergei Eisenstein qui est invoqué par le script. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/berlinale-2021/