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blancoco
36 critiques
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0,5
Publiée le 21 mai 2021
J'ai essayé même si déjà le palmashow ne m'a jamais fait rire, je suis pas contre l'absurde non plus. Mais je ne suis pas rentrer dans cette histoire, pas rit une seule fois. Dommage 1h30 de perdue...
Quentin Dupieux disait dans une interview qu’il ne savait pas pourquoi on continuait à faire des films parce qu’il y en avait déjà énormément qui existaient et qu’on ne les connaissait pas tous. Effectivement, celui ci, il aurait du s’abstenir. Un navet comme je n’ai jamais vu.
Déjanté, farfelu, loufoque et burlesque. Il y a certainement un public qui sera désarçonné et qui aura raison de ne pas aller voir ou de juger sévèrement ici, s’il s’est quand même laissé tenter. Mais pour tous ceux qui veulent bien jouer le jeu de la situation et de ses personnages ce sera pur délice. Pas forcément tout de suite mais peu à peu, au fur et à mesure du déroulé, dès lors que chacun réussit à se détacher du monde réel pour s’immiscer dans cette fable. Il y a même un petit air de leçon de morale si vous cherchez bien. Un film qui n’est pas très long, ce qui aide certainement à s’immerger dans le thème sans s’y noyer en tant que spectateur. Ça fait penser à ces films, plus courts que la norme du long métrage, sujets et réalisations de fin d’études cinématographiques dans lesquels, faute de grands moyens, le scénario, les acteurs et leurs jeux de rôle s’attachent à l’essentiel du propos sans se prendre la tête. Chacun aimera ou pas. Ceux qui savent déjà qu’ils n’aimeront pas s’abstiendront. Les autres seront bien inspirés d’être curieux. Chaque séance a son public, aux réactions qui ne seront pas toujours identiques. Mais dans la mienne, je confirme des ricanements et des gloussements de surprise réguliers. Et quelques applaudissements même à la fin. Un public plutôt « jeune adulte ».
Jean-Gab’ & Manu sont deux amis d’enfance et surtout, deux simples d’esprit qui découvrent dans le coffre de leur voiture volée une mouche géante et décident purement et simplement… de la dresser pour se faire de l’argent avec !
Il n’y a décidément que Quentin Dupieux pour accoucher d’un tel film et surtout, trouver des financements pour permettre à ses idées folles & absurdes de voir le jour. Après Georges et son obsession pour sa nouvelle veste avec Le Daim (2019) & la comédie policière Au Poste! (2018), le cinéaste continu de réaliser dans l’hexagone (après avoir passé près d’une décennie aux États-Unis).
Pour sa nouvelle comédie « nonsensique », le cinéaste confie son duo de tête d’affiche à David Marsais & Grégoire Ludig. Qui mieux que les humoristes du "Palmashow" pour interpréter ces deux abrutis ? Eux qui incarnent à merveille Gaspard et Balthazar, campent ici à la perfection Jean-Gab’ & Manu, deux potes totalement décalés et tellement idiots qu’on leur pardonne tout. Ces derniers ne cessent de se faire des checks « taureau » (taureau mensonge, taureau émotion, …) comme s’ils avaient 15ans (sauf qu’ils ont réellement 15ans d’âge mental). A leurs côtés, on retrouve la (très) surprenante Dominique (la mouche géante qui est un personnage à part entière qui vole littéralement la vedette à l’ensemble du cast’, un habille mélange d’animatroniques et de numérique), aux côtés de l’hilarante (à en pleurer) Adèle Exarchopoulos, India Hair & Roméo Elvis.
Mandibules (2020) est un buddy-movie parfaitement idiot, barré, absurde et qui s’assume pleinement. C’est drôle, empli de tendresse et de non-sens, du pure Dupieux, comme on l’aime (à condition d’adhérer bien évidemment à son style d’humour). Typiquement le genre de comédie que l’on attendait et dont nous avions grandement besoin après la fermeture des cinémas pendant 6mois ½ (dû au Covid19).
Un buddy-movie "nonsensique" parfaitement idiot, absurde et qui s’assume pleinement. C’est drôle & empli de tendresse.
Un film qui se veut comique et qui s'articule autour de trois idées très mal exploités (le pire étant spoiler: les hurlements d'Adèle Exarchopoulos) On nage en plein amateurismes avec une direction d'acteurs défaillante et un scénario bâclé. Parmi les critiques positives j'en ai trouvé une qui parlait d'un "excellent film sur l'amitié !", ce qui m'a fait tordre de rire
Il serait amusant de projeter Mandibules à Cronenberg, histoire de voir comment il réagit à cette version haut perchée de La mouche. Pas grand chose à voir avec son propre film, on s'en doute, puisqu'il s'agit ici du nouveau Dupieux, le réalisateur qui maîtrise le mieux l'absurde dans notre cinéma hexagonal. Sans crier à la déception, mais parce qu'on peut être exigeant avec lui, on constatera cependant cette fois que Mandibules ne ferait pas de mal à une mouche avec son scénario linéaire, à travers les mésaventures de deux olibrius qui n'ont pas inventé la poudre à récurer mais trouvé un insecte géant. Un film minuscule, avec moins d'ambition surréaliste que dans les précédents opus de Dupieux mais quand même de bonnes raisons de se réjouir, la grosse bête n'étant qu'un prétexte à mettre en valeur les drôles de comportements que peuvent avoir les humains, animaux quelque peu particuliers dont les deux échantillons principaux de Mandibules donnent une vision un peu extrême, quoique. Ce qui est toujours passionnant chez Dupieux, c'est la logique qu'il met à des situations aberrantes, loufoques, lunaires, pas nécessaire de rayer la mention inutile. Tout coule de source ou presque et il n'y a rien à redire sur l'enchaînement pourtant un peu biscornu des circonstances. La direction d'acteurs est aussi un point fort du cinéaste de Rubber, on ne le dit pas suffisamment. Outre le duo gagnant constitué de David Marsais et de Grégoire Ludig, la prestation d'Adèle Exarchopoulos, à mille lieux de ses rôles précédents, est de celles qui enchantent absolument.
Plus la filmographie de Quentin Dupieux progresse, plus ses films gagnent en qualité technique et en cohérence.
Le bricolage un peu foutraque des débuts laisse la place à une loufoquerie moins provocatrice, plus maîtrisée mais aussi plus inoffensive, alors que la confection du film devient plus "pro". Dans Mandibules comme dans Le daim, il faut en effet noter la qualité de la photographie, la vivacité du montage et l'unité de ton : autant de points faibles des premiers films que Dupieux a su gommer.
Comparé à son prédécesseur, Mandibules m'a toutefois semblé en retrait. La profondeur psychologique que Dujardin parvenait à insuffler à son personnage laisse ici la place à un premier degré qui ne laisse quasiment aucune place à la surprise. Le contenu programmatique du film (filmer la connerie pour ce qu'elle est) n'est troublé que par le personnage joué par Adèle Exarchopoulos, qui apporte tout à coup un peu de spontanéité inattendue et de vraie loufoquerie dans le train-train un peu ennuyeux des deux compères demeurés.
Pour ma part, mon premier vrai rire est survenu lors de la scène où Agnès pénètre dans la chambre, voit la mouche et crie. Jusqu'alors, je m'étais un peu ennuyé à écouter quelques spectateurs s'esclaffer, tentant vainement de comprendre ce qui pouvait causer cette hilarité, sonnant parfois un peu forcée, il faut le dire.
La deuxième partie de Mandibules est plus enlevée que la première, ce qui permet au film de finir sur une note sympathique, même si l'impression générale est celle d'une superficialité agréable mais un peu vaine.
Joyeusement barré, le petit monde de Quentin Dupieux est peuplé de mouches du coche qui butinent agréablement. La réussite de l'entreprise repose sur une ligne claire abolissant la frontière entre le réel et quatrième dimension. On ne s'étonnera donc pas de retrouver des personnages obéissant à une logique extra-terrestre puisqu'elle est parfaitement cohérente dans leur délire. Évidemment, tout cela passe mieux quand on a un casting qui se fond naturellement dans le paysage et parvient à déclamer les dialogues les plus insensées. C'est l'autre point fort de Mandibules, qui peut compter sur la paire désopilante Grégoire Ludig/David Marsais pour tenir bon nombre d'échanges sans queue ni tête. Avec leur dégaine de d'ahuris et leur débit de trainards, le duo forme une vraie pantomime de la couillonnade, jusqu'à rappeler les dégénérés de l'impayable Hey mec elle est où ma caisse ?. En prime, on a également droit à une Adèle Exarchopoulos imparable dans le registre comique (beaucoup d'éclats de rire à mettre à son crédit). Enfin, la mise en scène soigneuse alliée à une photographie délicatement vintage rend d'autant plus agréable qu'elle sait s'arrêter à temps. 1h17 ça parait court mais c'est bien assez quand on ne veut pas étioler son concept ou épuiser son métrage avec du remplissage stérile. Il aurait peut-être été supérieur en écourtant encore, principalement dans la première demi-heure qui ballote un peu jusqu'à enfin trouver son rythme de croisière. En dehors de cela, on peut dire qu'avec l'esprit décalé de Dupieux et l'alchimie entre les interprètes, Mandibules fait mouche (oui, elle était facile je sais).
Un bon petit film qui remplit bien son rôle humoristique. Cela reste du Quentin Dupieux avec cette mouche plus grosse qu'un chien, mais Grégoire Ludig et David Marsais apportent quelque chose en plus. Ils sont tout simplement parfaits pour ce genre de rôle.
Je me souviendrai toujours du jour où j'étais allé voir Le Daim, qui est probablement l'un des derniers films que j'ai vus en salle avant la "coronafolie" comme diraient certains, entouré de septuagénaires à moitié choqués, qui s'imaginaient voir une énième comédie franchouillarde avec Dujardin, tandis que j'exultais devant cette petite comédie noire et absurde comme je les aime.
Et voilà que je retourne en salle pour voir Mandibules, le nouveau Dupieux, la chose est ironique.
Pourquoi cette anecdote ? Déjà pour montrer ma joie de retourner au cinéma, et surtout, parce que ça me permettait de faire le lien avec ma (courte) critique. J'ai beaucoup apprécié Le Daim, ainsi que la plupart des derniers films de Dupieux, notamment Au Poste ! et Réalité, et j'avoue avoir été assez déçu par Mandibules.
Je ne saurai pas dire exactement ce qui cloche, peut-être que ça manque d'absurde et de cynisme, les dialogues font moins mouche que dans ses films précédents (le jeu de mots n'était pas prémédité) et comme certaines critiques le soulignent, le film donne un peu l'air d'être bâclé. Je ne dirai pas que je me suis ennuyé, les films de Dupieux étant trop courts pour s'ennuyer, mais je n'ai pas ressenti le plaisir que je ressens habituellement au visionnage des films du réal.
Il m'a effectivement manqué quelque chose pour accrocher pleinement. Et dans une moindre mesure, ça m'a fait le même effet qu'avec le film Wrong Cops et sa galerie de personnages tous plus stupides les uns que les autres, qui est le seul film de Dupieux que je n'ai pas aimé. Ici aussi les personnages sont stupides, peut-être un peu moins que dans Wrong Cops cela dit, et la stupidité peut être drôle, mais tout baser là-dessus, ça ne fait pas forcément un bon film et j'ai trouvé que la proposition était assez faiblarde dans l'ensemble.
Grosse déception ! La fantaisie et l'inventivité font vite place à la lourdeur des blagues de la bande de bras cassés ! Même Adèle Exarchopoulos a du mal à tirer son épingle du jeu ... Très vite, le scénario tourne en rond et on a hâte que l'aventure -savoureusement déjantée au début - se termine...
A force de tourner, il arrive un moment où l'on fait un film en deçà des standards. Quentin Dupieux était sur une belle lancée, mais marque un coup d'arrêt avec "Mandibules", film qui peine à dépasser son pitch loufoque. Ce qui manque avant tout, ce sont des situations approfondies et nourries par des dialogues qui opéreraient un réel décalage. Or, l'écriture se révèle assez plate et rares sont les moments qui surprennent vraiment, la faute à un univers présenté d'emblée comme dysfonctionnel – alors que les précédents longs-métrages du cinéaste proposaient des jeux d'opposition sophistiqués entre personnages adaptés et inadaptés – où rien ne va de soi. C'est pour cette raison que le premier mouvement du film est le plus faible, quand les deux amis sont seuls avec la mouche ; peu d'idées d'écriture sont à l'œuvre, hormis celle autour de la nourriture donnée à "l'animal de compagnie". Il faut attendre la seconde partie où davantage de personnages sont convoqués pour que des situations adviennent, notamment grâce à l'interprétation d'Adèle Exarchopoulos et à une histoire sordide comportant un chien. Il reste que le film, franchement peu rythmé, n'étonne pas beaucoup ; il vaut surtout pour sa sympathie, son regard bienveillant et des acteurs qui, eux, semblent beaucoup s'amuser.
Le Palmashow est subjectivement un des rares binômes de comiques dont les sketches fonctionnent à 2000%, et leur rencontre avec Quentin Dupieu (dont le précédent Réalité m'avait bluffée) avait tout pour me faire courir au cinéma dès sa réouverture en ce 19 mai. Mais ce Mandibules a comme un goût de demi-déception, la faute à un humour étonnamment lourd et beauf qui prend de temps en temps (on a rigolé pour le quiproquo du "Elle l'a bouffé !") mais qui nous épuise rapidement. Comme si l'on avait bloqué sur l'un des multiples duos caricaturaux que l'on voit à chaque sketches du Palma, le format "dix secondes" est très drôle pour chaque version de duo, mais seulement le duo "beauf" sur 1h17, on a du mal à ne pas trouver cela poussif. Les deux nigauds sont quand même des personnages attachants car ils ont quelques répliques qui ne sortent pas du grand cinéma mais de la vie de tous les jours (on se rappelle que l'on se répond de la même façon, entre bons amis de toujours), ce qui viendra rehausser le niveau puéril des "taureaux" (délire non partagé) et autres gags qui tombent à l'eau (on pense notamment à Adèle Exarchopoulos qui a un personnage irritant au possible). On rêve d'attraper des bouchons Quies dès l'arrivée "d'Agnès" (la fille qui hurle) et l'on ne peut constater que cela n'aurait pas été une perte, vu les répliques peu intéressantes que le dialoguiste lui a réservé (beaucoup de situations loufoques qui ne nous ont pas décroché un rire : les excréments, les bonnes manières à table...). De même que le scénario démarre vraiment à la toute fin, comme si la suite (non prévue) "Mandibules 2" était le film dingue et dynamique que l'on attendait pour celui-ci (un film de braquage avec une mouche géante, c'était une belle promesse...). Néanmoins, on repars en vacances quelques instants de plus (beaux décors estivaux), quelques gags rares fonctionnent, et le personnage le plus intrigant reste cette fameuse grosse mouche, toute belle en animatronique (retouchée ensuite à l'ordinateur) qui nous conquit toujours mille fois plus qu'un fond vert facile. Dupieu aime le cinéma, le vrai, et l'on regrette qu'il ne nous ait pas embarqué dans ce film-délire. Mandibules s'est pris un coup de tapette.
Film très paresseux, trop paresseux...dommage. M'aouta donner dans le burlesque, il aurait fallu un minimum d'énergie pour que cela prenne. Malheureusement, ce n'est pas le cas, peu de situation drôle, presque pas. Deux rires pour 1h15 de film, soit disant comédie, c'est trop peu...décevant, sur tout que j'adore Dupieux et le Palmashow . A éviter au cinéma, à voir en rediffusion télé, peut être sous substance, cela le sauvera peut être...
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3,5
Publiée le 18 juin 2022
Plus absurde tu meurs! Soyons juste et avouons qu'on s'attendait à pire avec cette histoire de fou! Celle de deux copains simple d'esprit qui vont trouver une mouche gèante coincèe dans le coffre d'une voiture, et qui vont se mettre en tête de la dresser pour gagner de l'argent avec. "Mandibules" (2020) de Quentin Dupieux est pourtant l'une des bonnes surprises françaises de l'annèe! Qu'on aime ou non le rèalisateur, son cinèma a le mèrite de sortir des sentiers battus! Des rencontres plus riches que les autres et des acteurs qui jouent sèrieusement des rôles infaisables (mention à Adèle Exarchopoulos en jeune femme accidentèe qui passe le clair de son temps à hurler ou à fouiner). Notons aussi et surtout les plans de la mouche, fort bien choisis par Dupieux, qui reste sans contexte la vedette du film, les deux amis pas très futès ètant plus perchès qu'il n'est pas permis! Cela dit, il est clair qu'il est impossible de ne pas rire devant la loufoquerie entraînante de David Marsais et Grègoire Ludig! Allez « Taureau »...