"BAC NORD", sorti en 2020, est un film d'action dramatique captivant qui retrace une intervention de la BAC dans les cités de Marseille. Ce film est magistral, excellent, donc cela certain d'extrême droite ? Cela soulève une question pertinente sur la signification actuelle du terme "extrême droite". Aujourd'hui, ce terme a été tellement galvaudé par la gauche qu'il a perdu toute sa force et sa pertinence. Nos amis gauchistes vont jusqu'à qualifier des films comme "Forrest Gump" de films d'extrême droite, ce qui a eu pour effet de rendre ce qualificatif presque positif. À force d'utiliser ce terme à tort et à travers, la gauche a contribué à le dénaturer et à lui ôter toute sa signification originelle. En fin de compte, ils ont obtenu l'effet inverse de ce qu'ils cherchaient à communiquer. Effectivement, ma critique est éminemment politique, j'exerce mon droit à la liberté d'expression sans nuire à autrui. Je précise que la critique de film ne peut pas se faire sans un parallèle avec la société française actuelle car c'est l'essence même du film. DONC l'intégralité des citations, des paragraphes écrits dans la critique est en lien direct avec la thématique du film.
Ce long-métrage est un véritable coup de coeur pour moi. Son rythme est parfaitement dosé, la musique est superbe, et la réalisation de Cédric Jimenez est tout simplement sublime. Les trois protagonistes principaux, brillamment incarnés par Gilles Lellouche, François Civil et Karim Leklou, permettent une identification immédiate grâce à leurs interactions riches en dialogues savoureux. Les acteurs sont excellents et apportent une véritable intensité à l'action du film, imprégnée de testostérone et de virilité.
Ce qui m'a particulièrement touché, c'est le réalisme du film par rapport à la situation dramatique actuelle en France. "BAC NORD" ne se contente pas de dénoncer ou de critiquer une situation, il la décrit avec une précision chirurgicale. Aujourd'hui, certaines zones de non-droit existent où la loi du trafic règne en maître, et malheureusement, le gouvernement macroniste ne fait rien pour endiguer ce fléau. Ces zones sont politiquement soutenues par des militants gauchistes, ce qui les rend tout aussi responsables que ces criminels. D'autant que les premières personnes à en pâtir sont les habitants eux même comme observé dans le film.
Ce film présente une réalité sans fard où la police tente de maintenir l'ordre dans des territoires où elle est rejetée et décriée. On assiste à une population exogène, déclassée et communautarisme, trop importante pour être assimilée et trop dépendante des aides sociales pour s'en sortir autrement. Ce film décrit une situation dans laquelle la police ne règne plus sur le territoire, elle est rejetée et critiquée pour ses actes moralement répréhensibles, mais pour le bien commun. Ce film, est une illustration poignante de l'impuissance de l'État face à la montée de la criminalité et de la violence, et des dysfonctionnements profonds dans le système de justice. Une France où les règles semblent ne plus s'appliquer de la même manière pour tous, où certains quartiers semblent échapper au contrôle de l'État, créant ainsi un sentiment d'abandon et d'insécurité pour les habitats de ces quartiers et également pour le peuple français. Nous pouvons constater ce parallèle dans le film.
Le scénario est bien ficelé, et bien que certains pourraient le trouver manichéen, c'est justement cette simplicité qui contribue à en faire un excellent film d'action. Il n'y a pas de pathos pour les gangsters, pas d'excuses ou de justification de leurs actes. Le réalisateur n'a pas peur de dépeindre une réalité brutale, même si cela risque de heurter les sensibilités de certains. "BAC NORD" est un film coup de poing qui dépeint une réalité dérangeante avec un réalisme saisissant.
Ce film dépeint notre société actuelle dans lequel nous sommes confrontés à un paradoxe où chacun est vulnérable, car le rôle du protecteur, du chien de berger, s'est estompé. Autrefois, le chien de berger, doté des instincts du loup, veillait sur le troupeau, choisissant de le protéger plutôt que de l'attaquer. Aujourd'hui, ce chien de berger se retrouve critiqué par les brebis qu'il défend, car elles le trouvent encombrant, avec ses dents acérées et sa présence imposante. Pourtant, sans lui, elles seraient à la merci des loups.
Ce chien de berger, symbole de protection, de sécurité, de la police, de l'armée, de certains droitard se trouve dans une situation de crise. Les brebis manifestent, le qualifiant de réactionnaire, de fasciste, exigeant qu'il laisse entrer les loups dans l'enclos dans l'espoir de pouvoir discuter avec eux. Mais le chien de berger refuse de voir son territoire envahi par les loups et de voir la désolation. Malgré les protestations, il continue à faire son devoir. Cependant, il atteint un point de rupture, où il pourrait se retourner contre les brebis qu'il a toujours défendues, épuisé par leur ingratitude et leurs critiques constantes jusqu'à laisser les loups entrée dans l'enclos
Ce film démontre une donnée importante, l'impuissance par l'injustice. La police ne peut pas se défendre correctement pour arrêter le trafic, on a l'impression que seul un camp a le droit de répliquer, tandis que l'autre se retrouve avec pour seules armes des bougies et des marches blanches. Les gens finiront par ne plus tolérer cela. Combien de Lola, combien de Thomas, combien de sang encore devra couler ? Peut-être que les gens ne voudront plus régler les choses avec des marches blanches, mais plutôt en faisant usage de leurs armes à feu contre ceux qui refusent d'obtempérer. C'est une situation extrêmement malheureuse d'en arriver là, car c'est extrêmement excessif et dystopique, mais c'est mathématique : tu ne peux pas créer autant de désordre, comme le démontre ce film (et ce n'est là qu'une petite partie du problème), de troubles et de violence à ce point-là sans que cela ne soit récupéré d'une manière ou d'une autre à un moment donné. Je suis contre cette dystopie possible, contre toute forme de violence. Pour éviter cela, il est crucial de voter avec discernement et d'espérer qu'un gouvernement futur, qui semble vouloir protéger la France et son peuple, ne nous trahisse pas.
Pour finir, je citerai, le général De Gaulle lui-même cité par son fils dans De gaulle mon père. "Si une communauté n'est pas acceptée, c'est parce qu'elle ne donne pas de bons produits, sinon, elle est admise sans problème. Si elle se plaint de de racisme à son égard c'est parce qu'elle est porteuse de désordre.
En conclusion, "BAC NORD" offre une plongée saisissante dans une réalité complexe et troublante de la société française contemporaine. À travers son récit captivant et son réalisme brut, le film soulève des questions essentielles sur le sens dévoyé des termes politiques et sur les dysfonctionnements profonds de notre système social et judiciaire. En mettant en lumière les zones d'ombre de la société, le film nous confronte à l'urgence de repenser notre modèle de cohabitation et de justice. Face à une montée de la violence et de l'insécurité, il est impératif de faire des choix éclairés lors des élections et de soutenir les initiatives visant à restaurer l'ordre et à protéger l'intérêt commun. En rappelant les paroles du général De Gaulle, le film nous invite à réfléchir sur la responsabilité individuelle et collective dans la construction d'une société harmonieuse et juste.
Vive la république et surtout Vive la France !