AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,2
21901 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Bac Nord ?
5
677 critiques
4
674 critiques
3
180 critiques
2
58 critiques
1
37 critiques
0
33 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Film incroyable qui dénonce des réalités et des thématiques importantes. On voit que c'est un film travaillé, réaliste, qui s'appuie sur des témoignages.
Le jeu des acteurs est épatant.
Le jeu des acteurs est épatant.
soniadidierkmurgia
Cédric Jimenez, né à Marseille et qui a déjà réalisé avec « La French » un film policier se déroulant dans la cité phocéenne à l’époque de la French Connection et de l’emprise sur la ville du caïd Gaëtan Zampa, retrouve Gilles Lellouche pour cette fois-ci
spoiler:
se saisir de l’affaire de corruption, qui avait agité en octobre 2012, la BAC Nord
. Il propose un polar (dont il faut rappeler qu’il est avant tout fictionnel même s’il s’inscrit dans un cadre réel bien sûr poussé à son paroxysme) tout à la fois musclé et réaliste qui met en exergue la situation impossible des flics de terrain soumis au manque de moyens mais aussi à la fameuse politique du chiffre instaurée depuis le début des années 2000. Trois flics quelque peu en déshérence sont interprétés par Gilles Lellouche, Karim Leklou et François Civil très impliqués physiquement dans une descente aux enfers qui se présente en trois actes. Tout d’abord les déambulations infructueuses dans des cités devenues forteresses où les crissements de pneus de leur voiture banalisée, devenus le symbole de leur impuissance, n’affolent plus personne depuis longtemps. Gregory Cerva (Gilles Lellouche), le plus ancien qui a axé sa vie sur son engagement, expose son malaise en pleine face à son supérieur (excellent Cyril Lecomte) par une phrase qui résume tout son désarroi. spoiler: « Plus je fais mon métier moins je le fais » est en effet ce qui transparaît d’une profession qui a parfois le sentiment de vider la mer avec une cuillère
, notamment concernant le trafic de drogue qui gangrène aujourd'hui toutes les villes de France. Dès lors, l’esprit de corps et les sorties arrosées qui l’accompagnent ne sont qu’un pansement illusoire. Dans un deuxième temps, l’espoir revient quand le démantèlement d’un réseau est proposé à Cerva et ses hommes avec les moyens attenants mais aussi les coudées franches. spoiler: Cédric Jimenez montre alors qu’il ne faudrait rien d’autre qu’une réelle volonté politique pour que le lancinant « Pas de vague » cède la place à l’efficacité. Ce second acte est certainement le plus dense avec la poursuite dantesque d'une mallette dans un immeuble où s’effectue une livraison importante
, permettant à Cédric Jimenez de se rappeler au bon souvenir de la maîtrise technique du grand William Friedkin dans « French Connection » (1971). Enfin la dernière partie qui nous ramène à la réalité quand la trappe s’ouvre sous les pieds des trois flics accusés de méthodes peu orthodoxes qui les assimileraient aux trafiquants qu’ils poursuivent. L’ensemble parfaitement cohérent est malheureusement un peu plombé par une direction d’acteurs qui pousse un peu trop souvent ces derniers à la limite de la caricature. Un défaut déjà remarqué dans « la French » où le paroxysme et la mise en avant excessive de certaines situations émotionnelles nuisait à la crédibilité du film et notamment à la performance de Jean Dujardin. La critique a bien sûr été divisée selon un clivage désormais bien connu entre celle qui ne veut pas voir ce qu’on lui met sous les yeux, pensant que cela nuira au fameux « vivre ensemble », devenu désormais un concept désincarné et celle qui pense que Cedric Jimenez est un courageux et lucide lanceur d’alerte. Ce qu’on peut affirmer en tout cas, c’est que les images qui sont livrées aux spectateurs, saisissantes de réalisme, font très largement concurrence aux polars urbains les plus sombres produits par Hollywood depuis les années 1970. A chacun de se faire son avis.
. Il propose un polar (dont il faut rappeler qu’il est avant tout fictionnel même s’il s’inscrit dans un cadre réel bien sûr poussé à son paroxysme) tout à la fois musclé et réaliste qui met en exergue la situation impossible des flics de terrain soumis au manque de moyens mais aussi à la fameuse politique du chiffre instaurée depuis le début des années 2000. Trois flics quelque peu en déshérence sont interprétés par Gilles Lellouche, Karim Leklou et François Civil très impliqués physiquement dans une descente aux enfers qui se présente en trois actes. Tout d’abord les déambulations infructueuses dans des cités devenues forteresses où les crissements de pneus de leur voiture banalisée, devenus le symbole de leur impuissance, n’affolent plus personne depuis longtemps. Gregory Cerva (Gilles Lellouche), le plus ancien qui a axé sa vie sur son engagement, expose son malaise en pleine face à son supérieur (excellent Cyril Lecomte) par une phrase qui résume tout son désarroi. spoiler: « Plus je fais mon métier moins je le fais » est en effet ce qui transparaît d’une profession qui a parfois le sentiment de vider la mer avec une cuillère
, notamment concernant le trafic de drogue qui gangrène aujourd'hui toutes les villes de France. Dès lors, l’esprit de corps et les sorties arrosées qui l’accompagnent ne sont qu’un pansement illusoire. Dans un deuxième temps, l’espoir revient quand le démantèlement d’un réseau est proposé à Cerva et ses hommes avec les moyens attenants mais aussi les coudées franches. spoiler: Cédric Jimenez montre alors qu’il ne faudrait rien d’autre qu’une réelle volonté politique pour que le lancinant « Pas de vague » cède la place à l’efficacité. Ce second acte est certainement le plus dense avec la poursuite dantesque d'une mallette dans un immeuble où s’effectue une livraison importante
, permettant à Cédric Jimenez de se rappeler au bon souvenir de la maîtrise technique du grand William Friedkin dans « French Connection » (1971). Enfin la dernière partie qui nous ramène à la réalité quand la trappe s’ouvre sous les pieds des trois flics accusés de méthodes peu orthodoxes qui les assimileraient aux trafiquants qu’ils poursuivent. L’ensemble parfaitement cohérent est malheureusement un peu plombé par une direction d’acteurs qui pousse un peu trop souvent ces derniers à la limite de la caricature. Un défaut déjà remarqué dans « la French » où le paroxysme et la mise en avant excessive de certaines situations émotionnelles nuisait à la crédibilité du film et notamment à la performance de Jean Dujardin. La critique a bien sûr été divisée selon un clivage désormais bien connu entre celle qui ne veut pas voir ce qu’on lui met sous les yeux, pensant que cela nuira au fameux « vivre ensemble », devenu désormais un concept désincarné et celle qui pense que Cedric Jimenez est un courageux et lucide lanceur d’alerte. Ce qu’on peut affirmer en tout cas, c’est que les images qui sont livrées aux spectateurs, saisissantes de réalisme, font très largement concurrence aux polars urbains les plus sombres produits par Hollywood depuis les années 1970. A chacun de se faire son avis.
Un film réalité ou la blanche colombe politique reste bien éloignée du terrain et nous rappelle l'affaire Nery aussi. Les policiers savent ce qu'ils font, leurs supérieurs pris en étaux entre les politiques et la réalité de leurs hommes sur le terrain. Un film poignant, avec un fort sentiment d'injustice envers nos fonctionnaires et de révolte en conséquence, réel et dur. Bravo!
Plongée terrifiante dans l'univers de la BAC, la brigade anti-criminalité qui agit dans les quartiers les plus à risques de Marseille : ceux du nord. Alors que la ville méditerranéenne aux allures de carte postale semble paisible, le quotidien de trois de ces flics est dépeint avec une extrême violence. Il n'y a aucun doute là-dessus, le film de Cédric Jimenez est tout sauf contestable de véracité pour quiconque est réaliste sur les nombreux crimes qui font planer un spectre sur la cité phocéenne. Le quotidien des malfrats comme celui des policiers et des ripoux est de baigner dans un brouillard de violences inéluctables et de désenchantement. Si le film s'emploie à nous faire ressentir l'oppression et l'urgence à travers une technique cinématographique remarquablement bien rodée, c'est surtout grâce aux comédiens que le film s'élève. Cédric Jimenez fait la part belle aux performances d'acteurs et les laisse vivre au-delà du simple raccord. Il faut voir ce trio de tête (Gilles Lellouche dément, François Civil conquérant et Karim Leklou surprenant) se démener dans la séquence d'intervention, vingt minutes de tension caméra à l'épaule. Presque pour contrecarrer un mal symptomatique de notre époque, celui d'être constamment dans la rapidité d'exécution, "BAC Nord" alterne habilement les séquences calmes et les séquences agressives. Pour autant même les moments plus intimistes, notamment avec Adèle Exarchopoulos, sont courts et les discussions orientées sur la corvé d'être flic reviennent souvent. "BAC Nord" est un grand spectacle presque documentaire, qui ne laisse pas indifférent.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Aucune longueurs, le casting est particulièrement bien choisi je trouve. Les acteurs principaux jouent vraiment très bien (Gilles Lelouche et François Civil sont au top!). Les scènes d'actions sont de qualité, et les effets spéciaux le sont également.
Pour finir, je pense que le message passé à travers ce film, est très important dans notre société actuelle. Je vous recommande de regarder "Bac nord".
Pour finir, je pense que le message passé à travers ce film, est très important dans notre société actuelle. Je vous recommande de regarder "Bac nord".
Imanquable ! Encore une histoire de flic & voyous, mais pas de pistolet qui tire ici. Un rythme magique, une realite prenante, des acteurs tres tres forts, et cette solitude redondante, a la fois belle et opressante. Belle devant la magie de la Mediterrannee, et opressante devant le(s) flic(s) seul(s) dans leur vie et leurs galeres, tant leurs metiers sont durs. Et puis ces bandits terribles que l'on incarne en quelques minutes quand on est pris pour eux, ou qui nous ressemblent tant quand la musique nous rassemble. Chamboulant et tellement realiste. 1h30 qui passe en 3 minutes, et ca c'est rare. Gros kiff, mais c'est peut etre parce que j'ai vu les cagoulés en bas des barres d'immeubles
Les films français ne sont généralement pas ma tasse de thé. Mais BAC NORD est un monument de réalisme et de transparence. Un univers étouffant mettant en relief une société malade. Une fois n'est pas coutume, tous les acteurs sont crédibles et bons, les scènes sont bien montées et le sujet très enivrant. Une très belle réussite
Un film incroyable, fort et intense. Toutes les personnes présentent dans ce film jouent bien que ce soit les acteurs principaux aussi bien que n'importe quels autres figurants. Je pense l'un de mes films préférés, si ce n'est mon préféré du cinéma français.
Film loué ce soir. Je m’attendais à un truc exceptionnel ! Franchement déçu après toute la publicité autour de cette production. Acteurs moyens, histoire rapide, pas de suspense… honnêtement j’ai largement préféré « les misérables »!
Un film efficace, servi par des acteurs jouant à merveille, vrais et justes, aussi bien pour les premiers rôles que pour les acteurs tenant des rôles secondaires. Le parti pris a fait débat. Pour autant, il laisse à réfléchir et montre une réalité dont témoigne ce film avec courage et réalisme.
Super film, très bien réalisé et à mon avis très réaliste sur le quotidien que vivent les policiers de la BAC NORD de Marseille.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris une claque par un film FR.
Violent, percutent. Aucun temps morts, le jeu d'acteur est monstrueux et le film est d'une réalité terrifiante.
Violent, percutent. Aucun temps morts, le jeu d'acteur est monstrueux et le film est d'une réalité terrifiante.
Un long métrage retraçant une réel situation des quartiers sensibles de Marseille, un film d'action qui provoque un pont entre deux sentiments, celui de la peur, la violence qui règne lors des interventions, ainsi qu'une certaine captivité pour le travail réalisé par la police. La réalisation nous pose une question morale : faut-il enfraindre quelque fois la loi pour permettre l'arrestation de délinquants ou de criminels ?
Personnages insipides, dialogues insignifiants dignes du sketch des inconnus "putain fait chier merde", scénario inexistant, scènes ridicules avant le gamin dans la voiture, je me suis arrêté là et suis sidéré qu'on puisse passer d'un chef d'oeuvre comme HhhH à un énorme navet. Si c'est pour faire du "réaliste" autant le faire sur la myriade de thèmes intéressants possibles, et pas sur le bas niveau de caniveau. Dans le même genre et en 100 fois mieux y a Olivier Marchal.
Je suis très déçu, les personnages sont hystériques, hurlent, vocifèrent en permanence et ne peuvent dire 3 mots sans que ce soit des insultes, des grossièretés. Une musique insupportable, genre rap, un calvaire pour les oreilles.
Univers glauque, galerie de loosers assez minables, rien de tonifiant, film assez laid.
Univers glauque, galerie de loosers assez minables, rien de tonifiant, film assez laid.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse