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MC4815162342
398 abonnés
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3,0
Publiée le 6 mai 2013
Alors le film dispose d'un bon scénario et d'un très bon casting, rien à redire la dessus mais la réalisation est affreuse, les couleurs bleu et jaune sont horrible, pourtant j'adore Steven Soderbergh, la trilogie Ocean's est parfaite, les deux film "CHE" sont magistraux, alors que Traffic, piégée et contagion sont pas terrible, Soderbergh n'est jamais pareil, des fois c'est très bon et d'autres assez mauvais sans être pour autant nul !
Encore un film à ne regarder qu’une fois. Je vois que Sodderberg peut traiter de façon superficielle un sujet qui ne l’est pas à la base, spectacle, spectacle quand tu nous tiens. Pas de suspense, pas de thriller, pas de décryptage du narco traffic. Il met plus en valeur son casting que son histoire. Et mettre un filtre bleu pour les plans tournés aux states, et un filtre jaune pour montrer la chaleur du Mexique, j’ai un doute sur l’intention, ce genre d’effet facile, ça ne fait pas très sérieux. Ensuite on a un choral, un chassé croisé de personnages sans substance réelle. On voit une femme sans expérience aucune, s’improviser baron de la drogue, alors que son mari vient de tomber pour le même motif ? Un juge américain très pacifique aller s’aventurer, pour chercher sa fille fugueuse dans un quartier chaud, voire dangereux, tout seul, sans même prévenir la police ? Un flic mexicain ripoux livrer ouvertement un général narco trafiquant aux agents américains, et rester en vie, sans aucune représailles ? Tout ça pour finir par une réunion genre alcooliques anonymes où la famille modèle américaine est à nouveau réunit, et où tout le monde parle des dangers de la drogue, limite leçon de morale. Le pire c’est que cette fin mélo ça jure terriblement avec le ton comédie-action qu’on a eut pendant tout le reste du film. Mais à force de nous faire passer du Mexique aux states et vice versa, avec cette mise en scène qui balance, on peut en effet se laisser bercer et endormir.
Malgré des acteurs très convaincants, que ce soit Mickael Douglas ou Catherine Zeta Jones, je n’ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le film. Ceci dit, je doute que ce soit à cause du film en lui-même. Premier point, impossible d’avoir les sous-titres pour les passages made in Mexico, n’ayant jamais fait d’espagnol à part comprendre un mot par-ci par-là, inutile de dire que je n’ai absolument rien compris à ce qui se passait de l’autre côté de la frontière. J’ai donc déjà un personnage, celui interprété par Benicio Del Toro, à rayer de ma liste (puisque je ne sais pas à quoi il sert). En dehors de ça, hormis l’histoire des Ayala qui a un réel intérêt et qui à mon avis donne toute sa dimension au film, les autres histoires n’offrent rien de bien distrayant, mis à part ajouter de la confusion à un scénario qui n’en manquait déjà pas.
Je ne peux donc pas dire que j’ai apprécié ce film, et pourtant je peux comprendre qu’il récolte des louanges, j’ai mis 2/5 tout comme j’aurais pu mettre 4/5, car je reconnais tout de même que l’histoire est travaillée, la réalisation soignée et la documentation béton. Malgré de telles qualités, je n’ai jamais pu rentrer réellement dans le film, j’avais même tendance à faire autre chose durant les scènes sur Douglas et sa fille (et évidemment encore plus durant les scènes au Mexique que je ne comprenais pas) et à revenir devant mon écran pour les scènes sur les Ayala qui elles m’ont ravi.
Un bon film noir et réaliste où Ignacio Del Torro crève l'écran. Le mélange des filtres de couleur donne une ambiance réaliste et une dimension "d'irréversible" qui s'associe parfaitement avec le thème de Traffic. A voir !
Aujourd’hui, on peut quand même se dire que « Traffic » était une jolie anomalie dans le paysage cinématographique américain. Un budget confortable pour l’époque (près de 50 millions de dollars), et une distribution solide. Pour un scénario complexe et un film politique, en partie tourné en espagnol ! En effet, « Traffic » s’intéresse à trois histoires autour de la drogue, qui vont se croiser régulièrement. Un policier mexicain qui se rapproche d’un général excentrique, décidé à faire tomber un cartel. Un juge conservateur qui va prendre la tête d’une administration anti-drogue… avant de se rendre compte que sa fille est une camée. Et une riche mère de famille découvrant que son conjoint, arrêté par la DEA, est un gros trafiquant. L’occasion d’aborder sur 2h30 de nombreuses thématiques liées à ce sujet. Corruption généralisée au Mexique ; violence des cartels ; déconnexion des autorités par rapport à la réalité ; vœux pieux des policiers de faire tomber les criminels alors que les consommateurs seront toujours là ; addiction ; riche jeunesse laissée à l’abandon… Le tout pour un film qui se veut sobre et réaliste. Steven Soderbergh adopte un style documentaire. Filmant proche de ses personnages, avec une caméra à l’épaule. Et modulant plusieurs paramètres techniques (exposition, angle d’obturation, type de pellicule, filtre) pour donner un aspect visuel distinct à chaque trame narrative, de façon à ne pas perdre le spectateur. Mais aussi renforçant l’aspect brut et parfois même difficile. Paradoxalement, là où la plupart des réalisateurs préfèrent embaucher des inconnus relatifs pour renforcer l’approche documentaire, les acteurs sont ici des cadors du cinéma US. Imposition des studios ? Toujours est-il que le choix de Michael Douglas dans l’un des rôles principaux a visiblement grandement aidé à faire valider le projet (Harrison Ford était initialement intéressé !). Mais cette distribution célèbre ne nuit en rien au film, au contraire. Rôles principaux (Michael Douglas, Benicio del Toro, Catherine Zeta-Jones, Don Cheadle) ou secondaires (Dennis Quaid, Steven Bauer, Topher Grace, Miguel Ferrer…), tout le monde donne du corps à ce film qui n’a rien perdu de sa force.
Des films sur le trafic de drogues, ce n’est clairement pas ce qui manque au cinéma, seulement, pour chacun d’entre eux, on nous présente en général un pan unique de l’histoire, et c’est là que ce Traffic de Steven Soderbergh est brillant. En effet il nous plonge au plus proche du trafic mais on y découvre toutes les facettes de celui-ci dont les nombreuses victimes collatérales. Du proc de la lutte antidrogue aux cartels en passant par les familles de victimes, les agents de la DEA, les témoins, tout le monde y passe et la fresque paraît d’autant plus complète. Le scénario avec différentes histoires croisées est donc très bon mais l’aspect formel n’est pas en reste avec une mise en scène inspirée et une superbe photographie, le filtre jaune des scènes mexicaines est somptueux par exemple. Et puis il y a le casting, tous les comédiens sans exception sont au diapason, on y croit dur comme fer avec notamment un génial Benicio Del Toro une fois encore. Traffic est un grand moment de cinéma, cruel et intelligent à la fois et contrairement à beaucoup d’autres dans le même genre, il a beaucoup à raconter. Une petite bombe.
S'attaquant au trafic de drogue entre le Mexique et les US, Soderbergh signe un polar brillant et passionnant, à la mise en scène virtuose et oscarisée, au scénario complexe et à l'interprétation géniale, avec notamment un superbe Benicio récompensé par l'Oscar du meilleur second rôle.
L’esthétisme soigné et novateur du film participe pour beaucoup à sa réussite. On pourrait y voir un film quasi documentaire dans certaines séquences, le réalisateur réussit pourtant à nous plonger dans son monde où les protagonistes sont tous dépassés par les évènements. Le rôle de Benicio Del Toro est particulièrement réussi. Toutefois la morale du bien qui vainc le mal, la rédemption et la propagande US est un peu lourde. Et je reste sur ma faim car il ne résout pas le problème de la demande.
Le réalisateur a abordé la question du trafic de drogue sous un angle proche du documentaire, en s'intéressant aux méchants qui oeuvrent dans l'ombre, aux flics qui font ce qu'ils peuvent, et, fait nouveau, aux consommateurs qui peuvent être nos enfants. Si l'intention est louable et la réalisation de très bonne tenue, je trouve qu'il y a des défauts importants: d'abord 2h30 de durée, c'est beaucoup trop et l'ennui gagne rapidement. Ensuite, et c'est ce qui aurait été constructif, on aurait aimé savoir quelles sont les "gouttes d'eau" qui poussent ces jeunes vers ces saloperies. Non, tout est simplement descriptif, sans aller au fond des choses, et finalement inintéressant. Dans le genre, et pourtant nettement moins documentaire mais beaucoup plus prenant, j'avais préféré de loin "French Connection". Reste un casting de haut vol, mais c'est pour moi insuffisant.
Je n’ai pas été subjugué par ce Traffic de Soderbergh. Le film nous plonge en plein cœur du trafic de drogue entre le Mexique et les Etats-Unis et ce, au travers de trois histoires qui finissent par se croiser. Certes, le film bénéficie d’un énorme casting (qui fait le travail), mais j’ai trouvé le film long et n’apportant pas grand-chose que je ne sais déjà sur ce fléau qui ravage des familles quelque soit sa classe sociale. Ca se regarde mais personnellement, je n’ai pas été plus emballé que cela.
Film surprenant par son style, mélangeant les codes du film chorale, différents jeux de couleurs selon les endroits, tourné comme un documentaire, avec beaucoup de scènes en espagnol sous-titrées. Pour le coup c'est original. Le fil conducteur étant la chaîne de valeur de la drogue, depuis un pays exportateur (le Mexique) vers le lieu consommation dans la bourgeoise américaine en passant par les riches importateurs qui se pensent au-dessus des lois. Vu en 2021, soit 20 ans après la sortie, on peut saluer le côté visionnaire de ce film montrant des politiciens parlant de drogues et soudain d'industrie pharmaceutique, en particulier de Pfizer, comme une présage des années Covid. Enfin, le personnage de Michael Douglas découvrant que sa fille de 16 ans, brillante à l'école, boit de l'alcool et consomme de la drogue, ne laissera pas les parents d'adolescents indifférents. Un film un peu compliqué dans sa structure, mais intéressant sur le fond.
Un nouvel homme fort est nommé auprès du Président américain pour lutter contre la drogue. Le film traite son sujet sur plusieurs plans à la fois (politique, justice, police, trafiquants). C'est remarquable d'intelligence et dans la réalisation. C'est surement plus près de la réalité qu'on peut le croire. Un film à voir.
Scénario complexe avec portrait multifacette (kalédeiscope/ histoires parallèles) de l'univers de la drogue: Les ambiances colorées différemment suivant les lieux de tournage permettent un peu de s'y retrouver, voilà un cinéma réaliste plus que mis en scène (rien à voir avec Miller's crossing, vu récemment). Le constat est malheureusement sans appel et pessimiste: sans consommateurs, pas de trafic…. Le sujet n'est pas original, mais son traitement novateur à sa sortie. Très bonne prestation de Del Toro, Michael Douglas égal à lui-même. TV vo - mai 21