Mon compte
    2001 : l'odyssée de l'espace
    Note moyenne
    4,1
    27893 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 2001 : l'odyssée de l'espace ?

    1 225 critiques spectateurs

    5
    644 critiques
    4
    199 critiques
    3
    96 critiques
    2
    112 critiques
    1
    84 critiques
    0
    90 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 décembre 2014
    Film d'anticipation très spécial, 2001 l'odyssée de l'espace est le 4e Kubrick que j'ai vu (après les chefs d'œuvres Orange mécanique, Shining, et Full metal jacket) et on peut dire que je m'attendait à pire. Tout d'abord, au début j'ai cru que le plan noir allait durer des minutes et des minutes... 2m50. Ouf ! je m'attendait à pire. Ensuite, on va cracher le morceau, le film est visuellement magnifique. La voix de l'ordinateur Carl 500 est charismatique, j'ai adoré les scènes ou les astronautes marchent à l'envers. L'ensemble est beau, bien que parfois bien lent, le manque de dialogues est là, mais le plan final est très beau ( spoiler: avec le fœtus)
    et puis la le cochon il a grandis... Bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    "2001 : l'odysée de l'espace" est plus que culte, c'est une référence, un film majeur. Et il a de quoi, tant sur le fond que sur la forme. Mais commençons par le fond. L'histoire est extrêmement intéressante et le découpage en quatre parties est intelligent. De plus, le film offre une réflexion, sur l’intelligence humaine et son évolution, rarement aussi poussée. Ensuite, la réalisation de Kubrick excelle, il positionne toujours la caméra pour avoir des plans parfais, tous sont d'une beauté incroyable. De plus, les plans dans l'espace sont sublimés par une magnifique musique. Cependant, le film possède quelques longueurs, seul petit défaut. Bref, un film qui doit être vu et qui possède des effets spéciaux de grandes qualités même aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    d'une grandeur interstellaire. Un univers prenant, une esthétique marquée délicieuse. Un chef d'oeuvre
    Chris Art
    Chris Art

    77 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    (...) Signe d’une ambition démesurée qu’on avait déjà vue dans l’ouverture de Lawrence d’Arabie, 2001: L’odyssée de l’espace commence sur un écran noir durant 2’55. De la même manière qu’on doit accoutumer ses yeux à l’obscurité, le cinéaste nous prépare ici à l’indicible à venir, d’images qui vont révolutionner l’histoire du 7è art. Le voyage dans l’histoire de l’humanité proposé par Kubrick va prendre un parti d’une audace folle : s’affranchir du verbe (...) La célèbre ellipse par l’entremise de l’os devenu vaisseau spatial accroît ce parti pris esthétique et philosophique : d’un bout à l’autre de l’Histoire, le grand absent est notre présent, civilisation fondée sur un langage, aussi profus qu’impuissant à révéler les grands mystères de notre destinée. Au cri animal succède le langage de la machine, pragmatique, dénué d’implicite et fondé sur l’efficacité (...) Kubrick crée un nouvel ordre, celui de la beauté de l’inerte (...) Le discours métaphysique importe finalement moins que l’émotion viscérale qu’aura générée le film. 2001 ne semble pas être une proposition eschatologique, et la collaboration du non-dit kubrickien à la science fiction de Clarke est finalement le point d’équilibre idéal : il nous transporte vers l’émotion des choses premières, nous décroche un temps du sol pour contempler depuis l’espace notre solitude, et nous inviter à un voyage dont nos rétines dilatées ne reviendront jamais totalement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    Film culte, pour les fans de SF ou non. Bref, à voir au moins une fois (de préférence à tête reposée).

    Ce film est bourré de qualités : il est beau, très beau. Les effets spéciaux, bien que vieillissant, sont encore splendides. La vision qu'il nous donne de l'espace est réaliste (grand, froid, intriguant). Certaines scènes m'ont marquées (la gravité...).
    Le choix des musiques est plaisant. Bien que répétitif et parfois donnant mal aux oreilles, il colle parfaitement et sait donner une ambiance voulue.
    Les passages avec les singes, HAL, et la fin sont mes préférés. Ils sont les seuls à faire avancer "l'histoire", sont subtils mais compréhensibles.

    Cependant, ce film souffre de 2 gros points noirs :
    Sa quasi absence de scénario : pas de dialogue, pas de mouvement, pas d'explication, des sentiments de suspens qui n'aboutissent à rien...bref, il y aurait eu matière à creuser, tout en restant dans le genre qu'il a voulu donner, mais non. Ce qui donne une fin incompréhensible à celui qui n'a pas lu le livre/philosophe (sans aller jusqu'à tout expliciter, des indices auraient été bienvenus).
    Sa lenteur : ok c'est beau. Très beau même. Mais de là à durer autant sur chaque scène? Je dis non. De la lenteur oui (après tout c'est l'espace, ça correspond très bien), mais des raccourcis auraient pu être pris. On enlève les 5mn de noir au début ( spoiler: même si j'y vois l'avant-création des espèces sur terre, donc justifiable
    ), l'heure à tout ce qui est ouvrage de porte, vision du vaisseau, respiration, effets de lumière...en rognant quelques minutes par ci par là, on obtient quelque chose de plus fluide, tout en ne perdant pas l'essence du film.
    Je passe sur les transitions des parties, car ce n'est qu'un détail.

    Bref, même si ce film souffre de 2 gros points noirs, il reste à voir, mais ne sera pas forcément apprécié par tous. Personnellement, la beauté de ce "film" (ou plutôt tableau vivant) m'a fait passer outre sa lenteur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    ce n'est pas parce qu'un film présente ses propos philosophiques avec talent que l'expérience cinématographie en est très plaisante...2001: l'Odyssée de l'espace en est un exemple frappant. Le film est long, ennuyeux, sans histoire, peut-être pour souligner le vide de l'espace, aussi vide que le scénario et les dialogues de ce considéré "chef d'œuvre"
    Un film que je déconseille fortement à ceux qui ne font pas d'études cinématographiques...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    2001 : L'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick

    Note: vous plaisantez ???

    Il est impossible de parler correctement d'un tel film. Nous sommes face à un film qui n'a pas de réelle logique. On ne peut pas avoir la prétention d'analyser ce film, de parler des significations, de dire pourquoi ce film est un tel classique ou une chose bizarre.
    2001 n'est pas un film conventionnel même après toute ces années. Je ne peux pas en parler comme d'un simple film ou un simple classique ou un simple chef d'oeuvre (prétentieux je suis ? Non je ne peux pas parler normalement de ce film). Le film en lui même est souvent classé dans la catégorie science-fiction mais est-ce réellement de la science-fiction ?
    Pour moi 2001 : L'odyssée de l'espace est l'équivalent ou même une représentation picturale de ce qu'est un rêve (ou un rêve que je peux faire). Qu'est ce qu'un rêve ? Pas une histoire linéaire qui a un début, un milieu, une fin avec des péripéties par ci par là… une succession illogique d'évènements qui n'ont aucun lien apparent mis à part la personne qui rêve. 2001 est un rêve incontrôlable.
    L'histoire n'a aucun sens apparent, il n'y a pas de réel début, pas de héros que l'on peut clairement identifié, pas de fin.
    Tout commence par ce qui semble être l'aube de l'humanité…une humanité qui vit dans une parfaite harmonie (sans parler de paix bien sûr) où animaux se côtoient simplement. Et puis un objet mystérieux, un monolithe apparait et c'est à partir de là que l'humanité va décliner…l'humanité découvre la technologie et va s'en servir pour détruire. Des siècles plus tard par une transition brutale devenue culte nous voici dans le futur. La technologie est à son apogée mais de nouveau la technologie va tuer, va pousser l'humanité à tuer. Et puis l'humanité devient plus rien, une vieille chose sous le joug d'une entité qui lui ait supérieure, elle respecte cette entité mais la craint aussi. Mais l'humanité ne pourra échapper ou vaincre ce qui lui ait supérieure, elle se laisse faire impuissante.
    Voilà comment on pourrait résumer l'histoire de 2001 et pourtant cette histoire de réelle logique, n'apporte pas aux spectateurs une quelconque explication rationnelle et même si ils en cherchent une, elle est vite balayée.
    Ce n'est pas comme Interstellar (j'ai rien contre le film, j'ai beaucoup aimé) qui cherche à toujours trouver une explication logique à chaque problème (et qui s'en retrouve toujours résolu au bout du compte).
    Bien sûr 2001 est une prouesse technique car personne, avant Kubrick, n'avait représenté l'univers de cette façon: pas seulement de manière réaliste mais également effrayante, indomptable. La réalisation démontre tout le bon de géant qu'a fait l'industrie des effets spéciaux, Mais la réalisation démontre tout un mystère, une terreur de l'histoire grâce aux angles de caméras qui donnent le vertige, l'impression d'impuissance.
    Et puis à cela se rajoute la musique: uniquement composée de morceaux déjà existants composées par de grands compositeurs comme Strauss et Ligeti. Le 1er montre les bienfaits de la technologie, rassure le spectateur. Le second fait peur, nous place devant l'inconnu, nous oblige à pénétrer dans un cauchemar terrifiant, ténébreux.
    Les morceaux de bravoure du "film" sont nombreux mais la découverte du pouvoir de la technologie, les voyages dans l'espace, le voyage astral dans l'infini et le plan final sont et resteront cultes.
    Quant à moi, 2001 : L'odyssée de l'espace est la parfaite représentation de ce que je rêve et Kubrick l'a parfaitement retranscrit. Un film ? Non, c'est bien plus que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Les trucages ont très mal vieilli, les proportions des astres en fonction des angles de vues des caméras ne sont pas réalistes, les acteurs souffrent du même problème vis-à-vis des vaisseaux, et les vaisseaux vis-à-vis des planètes, le visuel de l'alunissage est assez catastrophique, les décors peints piquent les yeux, des incohérences lors des scènes supposées se dérouler en microgravité. Quelques faux-raccords assez monumentaux et des technologies d'avenir finalement bien désuètes à l'ère des smartphones googlelisés. Des raisonnements et de inconséquences que l'on ne peut imaginer vraisemblables venant de scientifiques qualifiés pour un voyage interplanétaire et un interminable final psychédélique qui effrayera les épileptiques autant qu'il ravira les nostalgiques du LSD, le tout, sans rien n'apporter de constructif au scénario. Le ressenti final est une histoire sous exploitée pour 2h20 de film, mais l'on tâchera de se convaincre que l'on vient de voir de l'art génial.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2014
    Sans aucun doute le film le plus complexe de Stanley Kubrick. Le sujet du film passe quasi intégralement par l'interprétation des images, la plupart du temps dans un silence abyssal (ben oui, dans l'espace personne ne vous entend crier... mais je m'égare là). C'est plus un opéra en quatre actes qu'un film de SF, avec ce mystère du monolithe accompagnant le destin de l'humanité. Techniquement bluffant pour l'époque, 2001 nécessite un réel effort du spectateur (pour ma part, deux visionnages ont été nécessaires) pour apprécier la vision de Kubrick, à la fois grandement pessimiste et pourtant porteuse d'une certaine espérance. Objet cinématographique non identifié par excellence.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Sorti en 1968, 2001 : L'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick continue encore de fasciner les cinéphiles du monde entier et ce 46 ans après sa sortie en salle. Véritable monument cinématographique, 2001 : L'Odyssée de l'Espace est sans doute le film le plus fou jamais réalisé dans le genre de la science-fiction et avec cette œuvre inoubliable, Stanley Kubrick se positionnait à l'époque comme l'un des plus grands metteurs en scène du XXème siècle. A l'aube de l'humanité, dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d'une bande rivale, qui lui dispute un point d'eau. La découverte d'un monolithe noir inspire alors au chef des singes assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l'attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né. Quatre millions d'années plus tard, en 1999, un vaisseau évolue en orbite lunaire avec à son bord le docteur Heywood Floyd qui se rend sur la Lune pour enquêter sur la découverte d'un monolithe noir qui émet d'étranges signaux vers Jupiter. En 2001, les astronautes David Bowman et Franck Poole font route vers Jupiter à bord du vaisseau Discovery, contrôlé par CARL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d'intelligence et de parole. Cependant, CARL, sans doute plus humain que ses maîtres, commence à donner des signes d'inquiétudes et se demande à quoi rime cette mission et que vont-ils découvrir sur Jupiter. Réalisé par le maître Stanley Kubrick, 2001 : L'Odyssée de l'Espace est le genre de film qui marquera à jamais l'Histoire du cinéma. Avec sa huitième réalisation, Stanley Kubrick arrivait en 1968 au sommet de son art avec ce film de science-fiction métaphysique qui s'interroge sur l'origine de l'humanité et qui a dû en étonner plus d'un à l'époque de sa sortie. En effet, au moment de sa sortie, personne n'a compris 2001 : L'Odyssée de l'Espace. La presse et le public lui ont réservé un accueil assez mitigé mais les exploitants de salles de cinéma en décidèrent autrement en le laissant à l'affiche et de plus en plus de monde allait voir ce film unique et atypique. Depuis, 2001 : L'Odyssée de l'Espace est devenue le plus grand succès de Stanley Kubrick dans le monde avec plus de 120 millions de dollars de recettes au box-office mondial et attira également 3 392 971 spectateurs en France venu admirer ce chef-d’œuvre intemporel. Aujourd'hui qualifié d'œuvre culte par la critique et par de très nombreux spectateurs ainsi que par ses fans, 2001 : L'Odyssée de l'Espace est sans aucun doute le plus grand film de science-fiction du cinéma tant il est unique et grandiose. Malgré sa grande popularité et son statut de monument du cinéma, l'œuvre de Stanley Kubrick reste tout de même perçue comme un film long, lent, froid, pessimiste, parfois incompréhensible et où il y a peu de dialogue, les premières paroles arrivent au bout de 25 minutes de film. Il est vrai qu'avec ce film-là, c'est soit on aime ou on n’aime pas, et je comprendrais bien évidemment que de nombreuses personnes n'aiment pas ce film. Quand je l'ai vu pour la première fois, tous les aspects de lenteur ou de manque de rythme ne m'ont pas dérangé du tout car ce film fut une totale révélation pour moi ce qui m'a permis de le classer dans ma liste de mes films préférés. Depuis ce jour, je le considère comme le maître des films de science-fiction parce qu'il évoque un sujet qui me passionne qu'est la conquête spatiale, il nous parle également de l'origine de l'Homme, des intelligences artificielles qui prennent le dessus sur son créateur et interroge sur des notions métaphysiques. Mais j'admire également 2001 : L'Odyssée de l'Espace parce qu'il semble être le « père » de beaucoup de chefs-d’œuvre du genre car étant sorti bien avant eux, je pense à Star Wars : Episode IV - Un Nouvel Espoir, Rencontres du Troisième Type, Alien, le Huitième Passager, Blade Runner ou encore Terminator. Bon nombre de réalisateurs sites le film de Kubrick comme une source d'inspiration, par exemple c'est le cas de Christopher Nolan qui dit s'être inspiré de 2001 : L'Odyssée de l'Espace pour son neuvième film qu'est Interstellar. D'abord ce qu'il faut savoir sur le huitième film du grand Stanley Kubrick, c'est qu'il sera sa seule œuvre à relever du genre de la science-fiction pure avec des éléments comme l'espace, les vaisseaux spatiaux, les intelligences artificielles, les planètes,... Le film est en fait une adaptation d'une nouvelle de science-fiction d'Arthur C. Clarke intitulée La Sentinelle et le scénario fut donc écrit par Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke qui rédigera en parallèle du tournage le roman 2001 : L'Odyssée de l'Espace. Ce qui est intéressant c'est que le film mêle deux histoires différentes. La première histoire est celle qui se déroule sur plusieurs années en nous racontant la rencontre entre l'Homme et un mystérieux monolithe noir, une sorte d'intelligence extraterrestre, qui aurait influencé l'évolution de l'humanité. Un monolithe noir est alors trouvé sur la Lune en 1999 et qui émet des signaux vers Jupiter. Une expédition spatiale est alors mise en place pour se rendre sur Jupiter et découvrir l'origine de ces signaux. Et c'est là qu'intervient la deuxième histoire du film qui est celle qui confronte l'Homme à une forme très évoluée d'intelligence artificielle appelée CARL 9000, HAL 9000 en version originale. Le film aborde avec intelligence le thème de l'Homme confronté à sa création, généralement symbolisée par une machine ou une intelligence artificielle comme c'est le cas avec CARL 9000. spoiler: Suite à un défaut venant de l'ordinateur, les astronautes David « Dave » Bowman et Franck Poole décident de le déconnecter craignant que celui-ci cause des problèmes durant leur mission. CARL comprenant les intentions des astronautes et se croyant indispensable à la mission, se transforme en machine à tuer totalement paranoïaque, assassinant les trois scientifiques en caisses d'hibernation et tuant Franck Poole lors d'une sortie dans l'espace
    . Sans doute le personnage le plus marquant du film, sa voix calme et absente de tous sentiments le rend encore plus terrifiant, le personnage de CARL permet ainsi à Kubrick d'aborder le sujet des robots qui se révoltent sur l'Homme car s'humanisant petit à petit, CARL se pose des questions et dit avoir peur au moment où Dave le débranche, et quand ils deviennent de plus en plus dangereux, thème que l'on retrouvera notamment dans deux grands films de science-fiction que sont Blade Runner avec les Réplicants et Terminator avec le cyborg joué par Arnold Schwarzenegger. Une fois cette intrigue terminée, Kubrick reprend son voyage vers Jupiter où le personnage de Dave découvre un monolithe noir en orbite autour de la planète et soudain notre héros est aspiré dans un tunnel coloré qui va le faire voyager dans l'espace, découvrant ainsi des phénomènes cosmiques et des paysages inconnus colorés fait de montagnes et de roches. Lors de cette séquence psychédélique longue d'une bonne dizaine de minutes le film entre dans ce qui est sa partie la plus métaphysique et fascinante. spoiler: Et ce qui suit est d'autant plus déconcertant puisque le personnage de Dave arrive alors dans une suite de style Louis XVI où il se voit vieillir petit à petit et enfin, aux portes de la mort, dans un dernier geste vers le monolithe noir pour le toucher, il renaît sous la forme d'un fœtus entouré d'un globe de lumière, et est alors téléporté dans l'espace, en orbite autour de la Terre sous le son d'Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss. Fin
    . C'est vrai qu'il y a de quoi être surpris par une telle fin et on se demande sans arrêt ce qu'a donc voulut faire Kubrick. Déjà, savait-il ce qu'il faisait ? Je tiens à préciser que ce qui suit est une analyse personnelle et que ce film peut être interpréter de différentes façons. D'abord le grand thème de 2001 : L'Odyssée de l'Espace c'est l'évolution de l'Homme qui aurait été influencé par de mystérieux monolithes noir entrés en contact avec lui. A l'aube de l'humanité, le monolithe amène aux singes l'idée de créer le premier outil de toute l'humanité, un os, ce qui lui permet de chasser, manger, se défendre et tuer ses ennemis. Et l'évolution suit son cour jusqu'en 1999 où l'on trouve un monolithe sur Lune. Le film évoque donc l'origine de l'intelligence de l'Homme qui aurait été permise par ces monolithes noir. Et quand Dave voyage dans l'univers avec toutes ces couleurs, ces phénomènes cosmiques et ces paysages peut-être extraterrestres, on peut penser qu'à travers ce voyage le monolithe montre au personnage la création de la Terre, on part de rien avec seulement le vide et de la lumière pour arriver à des paysages qui ressemblent fortement à ceux de la Terre jusqu'à ce qu'on se trouve dans une suite style Louis XVI où là le monolithe montre la vie qui s'écoule avec le temps qui passe, la jeunesse, l'âge adulte, la vieillesse et les derniers instants de la vie jusqu'à la renaissance ou la réincarnation représenté par un fœtus. 2001 : L'Odyssée de l'Espace restera sans doute l'un des films les plus mystérieux du Septième Art dans son message, on ne sait pas s'il montre vraiment l'origine de la vie ou de la Terre, s'il montre la réincarnation d'un être humain, une évocation mystique de la vie et de la mort ou l'immensité de l'univers à travers la séquence psychédélique. Ce que l'on peut être sûr, c'est que Stanley Kubrick a livré un grand film, sur le plan interrogatif, mais aussi sur le plan de la réalisation et de l'ambiance. En effet, quand on évoque 2001 : L'Odyssée de l'Espace il y a une scène qui revient obligatoirement : celle où le singe lance ce qui est le premier outil de l'humanité dans les airs sous la musique de Richard Strauss, puis retombe sur la musique de Johann Strauss en prenant la forme d'un satellite dans l'espace en orbite autour de la Terre. Une scène d'anthologie où l'on fait un bond de quatre millions d'années d'une manière brutale, sans transitions, sans doute la scène la plus mythique du film qui peut représenter l'évolution du progrès technologique, on passe d'un simple os à un satellite envoyé dans l'espace. Il y a également une scène similaire dans Lawrence d'Arabie de David Lean où le héros souffle sur une allumette et nous sommes tout d'un coup transportés en plein désert avec un magnifique levé de soleil. Hormis cette scène anthologique, le film de Kubrick possède une ouverture magistrale, à faire frissonner, avec un lever de soleil dans l'espace sous le son de la musique de Richard Strauss ce qui confère au film une prestance juste monumentale. On se sent tout petit durant cette scène. Maintenant ce qui impressionne devant le film ce sont ses effets spéciaux qui n'ont quasiment pas prit de ride ! Hormis quelques décors qui font maquettes, les mouvements des vaisseaux spatiaux, notamment celui qui tourne dans l'espace juste après la transition avec la partie qui se concentre sur l'aube de l'humanité, sont très réussis. On dirait que la scène date d'aujourd'hui, le vaisseau a des mouvements fluides et son design fait très réaliste. 2001 : L'Odyssée de l'Espace, qui a par ailleurs obtenu l'Oscar des Meilleurs effets spéciaux en 1969, n'a pas vieillit, même après 46 années d'existence, et ça c'est encore plus impressionnant. Stanley Kubrick est décidemment un réalisateur visionnaire, le soin apporté au réalisme de son film font de lui une expérience cinématographique à vivre au moins une fois dans sa vie, le film est en plus sorti un an avant les premiers pas de l'Homme sur la Lune, c'est pour dire à quel point il a dû impressionner le monde entier à l'époque. Kubrick respecte donc dans son film ce qui fait la réalité de l'espace : le vide, le froid et l'absence de son, détail que beaucoup de film de science-fiction ne respectent pas puisque dans l'espace il ne peut y avoir le bruit d'une explosion ou d'un vaisseau spatial, dans 2001 : L'Odyssée de l'Espace il n'y a que la respiration des astronautes qui se fait entendre pour montrer le vide qui nous entoure. Le film fut donc une révolution technologique pour ses effets spéciaux, la réalisation brillante de Kubrick contribue aussi à faire de son film un chef-d’œuvre du cinéma, l'ambiance froide retranscrite parfaitement le vide intersidéral et l'absence totale de vie dans l'espace et enfin l'élément qui permet à 2001 de ce démarquer vraiment des autres films de science-fiction c'est sa bande-originale. Etant entre autre accompagnée du monumental Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss, du sublime Beau Danube bleu de Johann Strauss en passant par l'angoissant Requiem de György Ligeti qui accompagne les apparitions du monolithe, la musique de 2001 : L'Odyssée de l'Espace permet au film d'avoir un style de classique, presque de film d'auteur. La musique fait toute l'ambiance du film de Kubrick, elle est d'une importance capitale pour faire ressentir ce voyage aux confins de l'espace comme une expérience aussi bien unique et grandiose que métaphysique pour le spectateur. 2001 : l'Odyssée de l'Espace est donc un film unique en son genre, une grande épopée spatiale qui nous entraine dans l'univers tout entier, mais on ne sait pas jusqu'où, qui nous invite à réfléchir sur notre origine, sur la vie, la mort, le cosmos, sous le son d'une sublime bande-originale et le tout mis en scène avec virtuosité par Stanley Kubrick, l'un des plus grands metteurs en scène du cinéma, qui signait là son film le plus grandiose, le plus beau, le plus dément et le plus fascinant. Une œuvre dantesque inoubliable.
    Jean-Sébastien T.
    Jean-Sébastien T.

    25 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    Déja dire que c'est un bon film serait exagéré, mais en ce qui le concerne, c'est pire, à en croire les historiens autoproclamés du cinéma, les dico, les encyclopédies, wikipédia, ce serait un monument du cinéma, à ce point qu'un réalisateur ne peut pas pondre un film de SG sans qu'un critique vienne y faire référence. Relativisons les choses, certes il y a de belles images, mais sinon il s'agit d'une incompréhensible parabole poussive et mystique. C'est long, inintéressant, bavard, en un mot complètement surfait. Fermez le ban !
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Si 2001 m'a questionné c'est sur 1 point: Qu'est-ce qu'un film? Et surtout 2001 est-il un film? Pour être original je vais reprendre la définition de wikipédia: Un film est une suite d'images constituant un récit.
    Concernant la 1ère partie de la définition, 2001 rentre bien dedans. On a droit pendant 2h20 à une suite d'images assez incroyables, surtout pour l’époque. C'est bien simple, si le film sortait à l'heure actuelle il serait encore magnifique. Même si la restauration d'images lui a surement fait beaucoup de bien, on ne peut qu'être admiratif devant la beauté du spectacle proposé, devant l'inventivité de Kubrick, qui avait créé avant l'heure: skype, les tablettes, l'I.A sur-développé, la reconnaissance vocale, etc, etc.
    En revanche, concernant la 2ème partie de la définition, on ne peut qu'être dubitatif. 2001 propose-t-il un récit? Le film est découpé en 4 parties bien distinctes, avec pour seul liant la présence du monolithe.
    La 1ère partie parle de l'aube de l'humanité. Cette partie est selon moi réussie, tout est implicite mais reste intelligible. On comprend que l'homme nait en se servant d'un os comme d'un outil, et qu'il nait dans la violence.
    On enchaine avec la 2ème partie, où un groupe d'hommes découvre le monolithe enfoui sous la lune. Là si quelqu'un comprend l'intérêt de cette séquence, outre le fait qu'elle soit une prouesse technique, je suis preneur (je n'ai trouvé aucun explication justifiant la présence de cette 2ème partie).
    La 3ème est la meilleure avec le combat entre l'homme et l'I.A, sa création. Le message là aussi est implicite mais intelligible, il est intelligemment traité et intéressant.
    La dernière partie est complètement psychédélique et métaphysique, très (trop même) longue et sujette à de nombreuses interprétations.
    Là où je veux en venir c'est que je n'attends pas d'un film qui me serve tout sur un plateau. En revanche j'attends qu'il me propose une histoire, une tranche de vie ou un scénario bien construit, peu importe, pas une simple démonstration technique. Les 15min psychédéliques avec le jeu de lumière ne servent à rien, c'est vide de sens. Beaucoup de gens qui ont aimé disent que seul Kubrick a du comprendre son film. ça veut tout dire ! Les parties 1 et 3 comportent ce qu'il faut d'implicite, de non-dit forçant le spectateur à réfléchir, ça c'est réussi.
    Quand je vois un film, j'attends 2 choses: La 1ère c'est que son visionnage me plaise. La 2ème (s'il est très bon) c'est qu'il me marque au point d'y repenser encore et encore dans les jours suivants. Récemment Mommy m'a fait cet effet là. Pour 2001, le visionnage n'est pas particulièrement agréable, le film étant plombé par des plans contemplatifs de plusieurs minutes, et il parait vide. Si le film n'avait pas eu le statut de culte je n'aurai pas cherché plus loin. Pourquoi faire? Kubrick m'a ennuyé pendant 2h20 (sauf les parties 1 et 3 quand même), pourquoi je ferai l'effort de repenser à son film? Pourquoi j'essayerai de trouver un sens, pourquoi j'essayerai de trouver un intérêt à la partie 2? à la partie 4? ça me fait l'effet de l'art contemporain, où le mec qui sort un truc tout pourri devant lequel on est perdu et explique que c'est métaphysique, avec tout le blabla autour.
    A sa sortie le film a été decrié, et il l'a été à raison. Ce n'est pas parce qu'il est adulé à l'heure actuelle que l'on doit tout lui pardonner.
    2001 l'odyssée de l'espace c'est une attraction à voir au futuroscope, une formidable voyage dans l'espace. Mais au cinéma, qu'est-ce que cela vaut? Ce n'est pas parce que chacun peut se faire sa propose idée que c'est bon. Tout le monde cite les parties 1 et 3 comme étant les meilleures, et je suis bien d'accord, pour le reste, personne n'est capable d'expliquer la signification.
    D'où la note, 3, pour une moitié de film, pour ses belles images, mais c'est tout. Culte? non. Fumisterie, oui. A voir absolument? Peut-être. Le film reste en mémoire mais est-ce pas son côté nébuleux ou ses réelles qualités?
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Vu très jeune 2001 et je ne gardais curieusement aucun souvenir précis si ce n'était le long, l'étrange tunnel de la fin. A vrai dire, en le revoyant hier, j'ai d'abord été estomaqué par le sens du détail qu'apporte Stanley Kubrick à chaque scène qui prend des airs d'installation artistique. La froideur des plans, la lenteur des travellings faisant tournoyer dans l'espace les héros comme de petites poupées désarticulées se marient idéalement à la bande son pour accoucher d'une authentique,expérience sensorielle en guise de Space Opera qui plus est métaphysique. Sans jamais apporter de réponses claires aux questions qu'il soulève intelligemment, Kubrick comme à son habitude laisse nos cerveaux explorer de multiples pistes pour comprendre ce long dernier tunnel qui serait dans l'une des hypothèses le rêve ultime de l'Ordinateur Carl ? Peut-être, peut-être pas... en tout cas le film a l'humilité de ceux qui ne savent qu'une chose... C'est qu'ils ne savent rien. Le seul peut reproche qu'on pourra faire pour finir, c'est peut-être la rapidité avec laquelle l'ordinateur refuse de disparaître, de s'éteindre et cette partie centrale m'est apparue comme un peu "légère" compte tenu par ailleurs de l'aspect contemplatif et déjà cotonneux du film. Mais voilà qui reste un spectacle,, grandiose, hypnotique et qui va chercher en nous des questions essentielles sur l'origine de la vie sans jamais passer heureusement par la case Religion. Ce monolithe noir qui nous aurait précédé serait-i la preuve que les objets inanimés ont une âme ? Je ne suis pas loin de le penser...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Effets spéciaux encore d'actualité contrairement au monde d'Orange mécaniques, beauté formelle des images et propos philosophique et ésotérique voir mystique, le film reste une énigme et c'est le souhait de son créateur. Et par la même Kubrick créé, justement, le cadre du mystère et de la révélation de nos origines. Il développe aussi le thème de la crainte de la technologie et notamment de l'informatique. Un pièce unique de l'histoire du cinéma. Merci de ne plus jamais le comparer à Gravity.
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Quand Stanley Kubrick décide de s'attaquer à la science-fiction, il ne fait pas comme tout le monde. Loin de s'aventurer vers l'aspect spectaculaire et divertissant du genre, il préfère réaliser un film réaliste et métaphysique qui s'interroge sur les origines de l'être humain. Révolutionnant à jamais le genre en filmant l'espace comme personne ne l'avait fait auparavant, Kubrick fait de son film une expérience unique en son genre, qui ne cesse de dérouter et de fasciner à chacune de ses visions. Pas facile d'accès, "2001, l'odyssée de l'espace" perd complètement son spectateur dans sa dernière partie, aux images psychédéliques et à la fin tout à fait inattendue. Là où le film est le plus réussi, c'est dans sa partie principale où deux scientifiques se retrouvent rapidement confrontés au super-ordinateur HAL, entité informatique à la volonté indépendante prête à tout pour ne pas compromettre sa mission. Les personnages évoluent dans d'impressionnants décors et l'espace, accompagné par Le Beau Danube Bleu de Johann Strauss, n'a jamais été aussi bien filmé. L'expérience est magnifique mais bien trop déroutante pour être appréciée pleinement.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top