Derniers Avis : 2001 : l'odyssée de l'espace - Page 21

Sorti en 1968, « 2001, l’Odyssée de l’Espace » est effectivement une expérience visuelle stupéfiante en matière d’effets spéciaux, mais de là à le porter aux nues… Impossible pour moi de crier au génie sur le simple fait que le grand Stanley Kubrick a réalisé une œuvre expérimentale majeure du 7ème Art. Toujours est-il qu’à l’exception de l’acte 3, j’ai trouvé ça terriblement long, lent et ennuyeux. Le scénario est inaccessible et m’a laissé à des années-lumière de sa portée intello-métaphysique sur l’évolution de l’humanité, l’avancée technologique et l’intelligence artificielle qu’il semble aborder. J’en suis au point d’être réfractaire, aujourd’hui encore, à tenter une nouvelle vison.

2001 L'odyssée de l'espace est un film exceptionnel qui fait admirablement réfléchir sur le sens de nos vies, sur la place des humains dans l'espace et dans le temps, et qui en plus, laisse le spectateur libre de toute interprétation philosophique. Un excellent film de Stanley Kubrick (1928-1999)

Alors comment dire.... ce film est vraiment space, c'est le cas de le dire ! y a du bon et du moins bon.
Certaines scènes sont belles mais interminables à l'écran, la B.O est bien avec des musiques cultes mais certaines musiques sont vraiment angoissantes par moments. Les acteurs sont corrects pas grand chose à dire sur eux.
Les effets spéciaux sont pour l'époque bien foutus faut l'avouer même mieux que les premiers Star Wars je dirai. Au final j'ai trouvé le film un peu trop long globalement. Je vais mettre 3/5.
Apparemment il y a eu une suite à ce film "2010 : l'année du premier contact" je vais regarder ça ce soir.

2001 : l'odyssée de l'espace sorti en 1968 c'est plus qu'un film c'est une odyssée voire un mythe, 1er chef-d'oeuvre du maitre Kubrick une oeuvre révolutionnaire qui fera date dans l'histoire du 7ème Art pour moi c'est son meilleur film!!! Tout y est l'homme à l'âge de pierre, le monolithe la quète dans l'espace, la musique, l'ordinateur fou, mission Jupiter à couper le souffle complètement hallucinante et le final qui nous laisse songueur en bréf "une expérience métaphysique" c'est pour moi le film de science-fiction le plus ambitieux jamais réalisé quel pur chef-d'oeuvre pour ce réalisateur virtuose mille fois merci.

Ayant adoré Interstellar, je me suis intéressé au film culte "2001 l'odyssée de l'espace" du grand Stanley Kubrick. Quelle déception !
Je reconnais volontier l'avant-gardisme des idées sur le sujet et la nouveauté pour l'époque. Mais que le film est lent, les 2h20 paraissent interminables tant il y a de longueurs. La bande son est parfois fantastique, et parfois très désagréable ! Je me suis au final terriblement ennuyé...

je viens de voir 2001 pour la première fois !

J'ai adoré l'intro avec les singes et ai trouvé le film graphiquement magnifique. C'est poétique, envoûtant, parfois psychédélique... Mais alors qu'est-ce que c'est ennuyeux ! Généralement j'aime bien les films lents, mais là c'était trop... J'ai eu l'impression qu'absolument tous les plans étaient poussés en longueur jusqu'à l'excès, sans que ce ne soit forcément nécessaire.

Voilà, mon avis est donc super mitigé concernant 2001 : Space Odyssey, parce que d'un côté je me suis beaucoup ennuyé, mais de l'autre j'ai trouvé ça beau et onirique, à un point que je l'ai encore bien en tête alors que je l'ai terminé il y a une heure. Peut-être que dans quelques jours j'arriverai à mieux structurer mon opinion quant à ce film...

Culte ! un grand chef-d’œuvre SF mais je peux comprendre ceux qui n'accrochent pas à cause du rythme trop lent, c'est justement cette lenteur qui crée cette atmosphère grandiose et qui au fil des images qui défilent font de ce film un véritable bijoux du 7ème art. Un grand film, hélas sous-estimé de nos jours.

J'ai vu ce film à la télé, dans des conditions inappropriées pour apprécier du cinéma...mais il a quand même réussi à me frapper. Malgré mes réticences à l'esprit Kubrick, je ne peux que m'incliner devant une telle maîtrise et un tel génie. Du grand art.
2001 l'odyssée de l'espace est une véritable expérience cinématographique, sensorielle et philosophique. C'est abstrait, certes, et on n'arrête pas de se demander pendant le film ce qu'il y a de si spécial à y trouver. Sauf qu'à la fin, on comprend. C'est le propre des oeuvres abouties. Il y a un début et une fin, à proprement parler. Elles ne prennent sens que dans leur totalité. Et ce qu'il y a de plus impressionnant, c'est la profondeur et l'immensité du propos. Il faudrait le revisionner des dizaines et des dizaines de fois pour en cerner la véritable essence.
Plus précisément, Stanley Kubrick interroge ici la vie, l'existence dans son ensemble. En un film, il tente de se faire l'égal des grandes religions millénaires: trouver le sens de la vie. Grâce à un montage, à une inventivité, à une bande originale, et à une réalisation qui dégouline de génie, Kubrick fabrique là l'un des bijoux du septième art. Prenez la première demi-heure. Filmer des australopithèques en train de gesticuler et de grogner pendant 30 minutes, c'est non seulement d'une audace terrible, mais en plus d'une cohérence implacable par rapport au reste du film. Car la transition entre cette partie et la partie sur les astronautes quelques dizaines de milliers d'années plus tard se fait en un plan magistral, extraordinaire, unique. Et les 30 minutes précédentes passées à se demander si c'est bien du Kubrick, ou pas plutôt un documentaire de NAtional Geographic, s'envolent d'un coup pour laisser place à de l'admiration. Tout le film est de cette trempe: unique. Immense.

Pour commencer l’année 2015, j’ai vu les choses en grand. En première instance, je pensais le regarder en séance nocturne, ne pouvant attendre davantage. Mais je dois avouer que je ne serais pas allé au bout même avec toute la volonté du monde. C’est donc de bon matin que je me suis lancé dans ce qui est considéré par le sens commun comme un véritable chef d’œuvre du cinéma. Il était également intéressant de le regarder quelques temps après avoir vu Interstellar, avec lequel il est régulièrement comparé, étant considéré comme en étant un aïeul. Un aïeul au prestige indéniable et encore intact.

Alors je lance le film. Ecran noir… Le temps avance, l’écran reste toujours noir, et une musique sombre se lance, allant crescendo jusqu’à la troisième minute où le film démarre. J’ai alors compris que je ne m’étais pas lancé dans n’importe quel film. Comment résumer quelque chose qui ne peut pas l’être ? 2001 : L’Odyssée de l’Espace porte bien son nom. A l’image d’Ulysse dans l’Odyssée, nous quittons la terre pour partir vers un voyage a priori sans retour et aux multiples détours imprévus et imprévisibles. Stanley Kubrick a choisi de diviser son œuvre en quatre actes. Le premier acte nous renvoie quatre millions d’années en arrière, à l’aube de l’humanité. Le second nous fait avancer dans le futur, en 1999. Le troisième nous fait avancer jusqu’en 2001 et le quatrième… Surprise !

Ce film est un véritable OVNI en lui-même. En plus d’être très avant-gardiste pour l’époque, celui-ci se permet d’être un film de science-fiction vraiment pas comme les autres. Dans le premier acte, le retour dans le passé permet de s’intéresser et de découvrir les origines de l’humanité, à une époque où l’homme n’était encore qu’un animal comme les autres, traqué et chassé par les prédateurs de la savane. Il crie pour alerter ou faire fuir, et doit se servir d’outils pour évoluer et subsister. Dans les deux actes suivants, Kubrick dévoile son image du futur, où l’homme s’est lancé à la conquête de l’espace et s’intéresse à la découverte de nouveaux mondes. Le troisième acte nous envoie sur la lune, où l’homme s’est basé et a découvert d’étranges signes. Dans le troisième acte, nous suivons la missions d’un équipage en mission vers Jupiter. L’un des points centraux de ce film, notamment développé dans le troisième acte, réside dans la relation entre l’homme et la technologie. En effet, dans un futur où presque tout deviendra possible, l’homme, qui a toujours su mettre son intelligence à profit pour mettre au point de nouvelles inventions, ne sera-t-il pas un jour confronté à la menace d’être lui-même dépassé par ses propres inventions ?

Le film a bien sûr un intérêt esthétique, car il est vraiment magnifique pour l’époque. Nous voyageons dans le vaste cosmos, on survole des décors désolés de planètes inhabitées, on observe des vaisseaux titanesques… Mais il joue avant tout sur la psychologie, sur notre méconnaissance du futur et de l’infinité de l’espace. Nous sommes habités par la même angoisse que Dave Bowman, envoyé en mission vers Jupiter, dont la maîtrise du vaisseau a été confiée à HAL-9000, un ordinateur surpuissant et supposé infaillible, et qui va être confronté à l’inconnu et à l’imprévisible dans une situation qui rappelle Gravity, exemple beaucoup plus récent. Dans le vaste espace, qui viendra vous sauver ? Comment faire quand le vide infini vous laisse dans une solitude absolue, jusqu’à ce que votre respiration devienne la seule mélodie audible dans ce silence obstiné et terrifiant ?

Et que dire du quatrième acte… Je ne pourrais même pas le décrire car il est tout bonnement indescrip-tible. Il représente l’apothéose d’un space opera rempli de mystères, qui nous transporte à travers un voyage interstellaire et vous propulse vers l’inconnu et les peurs viscérales qu’il inspire. Qui a fabriqué ces mystérieux monolithes, pourquoi et à quoi servent-ils ? Quid de la mission vers Jupiter ? Les questions sans réponse sont au cœur de ce film d’une lenteur oppressante, laquelle est un élément central de l’ambiance que veut restituer Kubrick. Celui-ci a su subdiviser son œuvre en quatre actes bien distincts et pourtant tous bien liés, entre autres par la découverte et la volonté de percer à jour les mystères de l’univers.

Stanley Kubrick a déversé toute son ambition dans ce film, colossale réalisation qui ne laisse rien au hasard et se permet de rester incomparable presque cinquante ans encore. Il fait marcher les gens la tête à l’envers, crée des vaisseaux démesurés, se hisse à la pointe des connaissances scientifiques de l’époque… Il ne s’est donné aucune limite dans son art en constituant ainsi un classique parmi les classiques, et nous permettant de vivre une expérience unique qui s’étale sur plus de deux heures. Il est impossible de relever tous les éléments importants du film, car ils le sont tous, et lui confèrent une justesse absolue.

Interstellar avait eu le mérite de me faire le même effet à sa sortie. 2001 : L’Odyssée de l’Espace est un film cruellement froid et silencieux, à l’image du vaste espace, et il nous inspire à la fois la peur et la curiosité qui nous animent face à l’inconnu. Accompagné d’une bande originale classique devenue culte, Stanley Kubrick nous a composé une valse interstellaire déstabilisante, qui vous fera voyager à travers les dimensions et vous retournera littéralement le cerveau. Il est bien difficile de ne pas se sentir perturbé et gêné au visionnage de ce film, mais cette sensation d’avoir vu quelque chose de grand et d’impalpable, capable de vous surprendre et de vous laisser encore dans le doute, est bien trop rare pour ne pas considérer ce film comme un véritable classique qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.

D'un côté, ce film, qui sent les années 60-70, a vieilli. D'un autre, il demeure intemporel, et le restera sans doute à jamais. Plus qu'un film, il s'agit d'un spectacle, une expérience sensorielle quasi mystique. La bande son y est bien sûr pour beaucoup : tantôt musique de Johann Strauss pour décrire le ballet des engins spatiaux, tantôt un grondement sonore plus inquiétant que toutes les musiques de films d'horreur. Il va sans dire que Stanley Kubrick parvient avec un talent inouï à traduire sur grand écran le chef d'oeuvre d'Arthur C. Clarke : au-delà de la science-fiction, une quête sur le sens de la vie et de l'évolution.

Réflexion intéressante sur l'IA, surtout à une époque où elle n'existait pas vraiment.
En revanche, final trop délirant à mon goût pour être compréhensible.

Grosse, grosse déception pour ce film que je viens enfin de voir. Certes je peux comprendre que pour l'époque les effets spéciaux et les vues spatiales ont dû être bouleversants, magiques et révolutionnaires, mais vu aujourd'hui 46 ans après, je ne vois vraiment pas en quoi ce film est un chef d’œuvre : le scénario est ultra minimaliste, les personnages ne servent pas à grand chose, les vingt premières minutes m'ont fait demander si je n'étais pas en train de regarder l'Odyssée de l'espèce plutôt que de l'espace, la dernière partie du film relève du délire psychédilico-hypnotique, la fin du wtf absolu.
D'aucuns avaient reproché à Interstellar de Nolan d'avoir pompé sur ce film, or je ne vois pas en quoi : hormis quelques points de détails et/ou clins d’œil, les deux peuvent de toute façon difficilement se comparer selon moi, tellement on n'est pas dans la même optique. On comprend où veut en venir Nolan, tandis qu'on se demande dans quel voyage visuel bien trop métaphysique et délirant nous embarque Kubrick.
Bref, j'assume : je n'ai pas du tout saisi l'intérêt de ce film ainsi que son message (même si je ne suis pas sûr qu'il y avait vraiment quelque chose à comprendre), d'où ma note qui oscille entre le pas terrible et le mauvais.
Il est vrai que pour le coup, Kubrick a vraiment dû passer pour quelqu'un d'un peu cinglé pour proposer un tel film pour l'époque ; avant-gardiste est peut-être d'ailleurs le meilleur qualificatif qui me viendrait désormais à l'esprit pour décrire ce 2001.

Visuellement magnifique, cette oeuvre contemplative et singulière possède des effets spéciaux magiques, des décors réussis et une superbe mise en scène. Avec des bandes-son qui marquent le film avec son esthétisme a influencé par la suite le cinéma. L'ambiance assez psychédélique est au service d'un scénario questionnant l'humain sur lui-même et exposant d'une manière originale et imagée l'évolution de l'humanité en passant par la technologie, la conquête ou encore la vie elle même.

Effectivement, le film est spécial. Original tant dans le scénario que dans la réalisation (la bande son l'est aussi d'ailleurs), le scénario est intéressant et suscite beaucoup de questions. Je pense que chacun a ça propre interprétation et explications. Les effets spéciaux, pour les moyens de l'époque, sont très réussis et ont très bien vieillis. Au final, je trouve ce film assez divertissant mais sans être non plus excellent. Mais je comprend que pour beaucoup il le soit. 12/20

2001 est un film qui se considère lui même comme un chef d'œuvre ! C'est à dire qu'il se permet des longueurs , des effets sonores ou visuels , un montage qui ne passeraient pas avec d'autes films ... Mais c'est réalisé avec un tel brio , une telle maitrise de l'image que on ne peut décrocher . Kubrick prend tellement au serieux au point de laisser les 20 premières minutes de son films sans une seule parole pour ne pas gâcher son effet de départ ! Il laissera des plans fixes sans réels intérêts (personnages aussi , en train de manger , etc...) car ils sont beaux et que ce film n'a pas besoin du rythme rapide des films "normaux" . C'est exactement avec ce thème que je définirais 2001 : il ne se considère pas comme un film "normal" il est plus qu'un film et il le sait .
Malheureusement Kubrick pousse le bouchon parfois trop loin notamment dans les scènes de fins ou il ne filme que des décors naturels en changeant les couleurs ... Ce final est très inégal (passant de scène psychédélique plutot énervante a la scène de l'embryon qui est très forte symboliquement et magnifique visuellement ) et il faut faire grandement travailler ses méninges pour trouver des sens à chacune de ses images .
Mais que serait 2001 sans ses effets spéciaux magnifique et sa musique splendide !!! Puissant dans les répertoires de Strauss et de strauss (oui kubrick aime les Strauss ) . Il utilise ces musiques a la perfection en ne les passant que dans des moments très particuliers et bien choisit .

Pour conclure 2001 est un film grandiose qui se considère comme tel mais qui partait à plusieurs moments issus de l'imagination d'un fou (ce qui n'est pas totalement faux ...) et nous avons du mal à saisir ses propos .