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    2001 : l'odyssée de l'espace
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    Dadou
    Dadou

    62 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Une œuvre de science-fiction prenante et intelligente, métaphore de l’espèce humaine, à la mise en scène envoûtante et captivante, appuyé par de somptueux décors. La plastique du film est magnifique et riche en détails.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Après une lente mise en place sur le thème "Dawn of Man" où les singes découvrent la violence sur le fond de la musique de Strauss, le film prend son envol, filmant les vaisseaux comme des monstres silencieux, car comme 95% du film se passe dans l'espace, il n'y a pas de son, même si nombreux sont les passages dans le vaisseau spatial !
    Le film de Kubrick est une réussite d'une force presque expérimentale, où tout, absolument tout est sujet de mystère et de doute !
    Avec, en première place, le monolithe noir, tel un rosebud de space opéra !

    Star Wars peut aller se rhabiller, place à 2001 !

    Et le final, entre abstraction et...pop-art, oh my god !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Ce film est le plus difficile que je dois critiquer, je l’ai détesté à chaque instant, mais je me dois de lui donner la note de 5 étoiles. C’est un chef d’œuvre uniquement grâce à son visuel extraordinaire, son intrigue mystique alliée à ses thèmes philosophiques profonds, hormis cela, ce film est absolument horrible à regarder ; une véritable torture visuelle et surtout auditive...
    Le film souffre d’une lenteur qui s’aggrave à mesure que les minutes passent, tout y est lent, que ce soit le déplacement des vaisseaux que celui des personnages, sans parler de l’histoire... L’ambiance sonore, hormis le fameux thème archi célèbre et épique qui devient quelque peu redondant au bout d’un certain moment, nous en avons un autre composé uniquement de chants sur une note unique absolument horrible pour les oreilles ; un chant très glauque qui ne s’arrête jamais.
    Mais là n’est pas le pire, le film est composé de 80 % de silence où vous n’entendrez rien d’autre que des bruitages de respiration en scaphandre non-stop pendant un quart d’heure ; si ce n’est pas exagéré... C’est un film que je ne reverrais plus jamais, mais je ne regrette pas de l’avoir vu une fois, c’était une expérience extraordinaire, mais désagréable et monotone.
    Un chef d’œuvre certes, mais pas pour les bonnes raisons...
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Ce serait le meilleur film de science fiction de tous les temps. Fermez le ban ! Et en plus c'est du Kubrick, celui là même qui venait de nous donner l'irrésistible docteur Folamour (1964) ! Alors soyons juste, moi qui l'ai vu à sa sortie sur l'écran géant de feu le Gaumont Palace de la Place Clichy, la première version est un enchantement… même si on peut trouver un peu gonflé de faire passer pour un exploit cinématographique le fait de faire valser un vaisseau spatial sur la musique du Beau Danube Bleu ! Même si on ne peut être que perplexe devant ce parallélépipède rectangle venu de nulle part… C'est à la seconde version que tout s'écroule, la magie n'agit plus, c'est lent, chiant, assez peu compréhensible… alors c'est vrai que dans le désert du cinéma SF de l'époque ça relevait le niveau… Mais depuis on a eu Alien et ça c'est du (vrai) cinéma de SF !
    SilverBarde
    SilverBarde

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Au vu du nombre de commentaires qui font l'éloge de ce film autant dire que je m'attendais à recevoir une claque et bien la claque je l'ai eu mais pas comme je m'y attendais. Autant le dire tout de suite ce film ne mérite pas le statut de film suprême qu'on lui prête il est même loin de l'être! Bon oui d'accord, ce film a une esthétique sublime, des effets spéciaux incroyables, une mise en scène avant-gardiste mais cela suffit-il pour faire d'un film un chef-d'oeuvre? Nous connaissons tous la réponse.

    Le problème de ce film c'est qu'on lui donne une valeur d'oeuvre abstraite c'est-à-dire que l'oeuvre se dégage de toute interprétation de l'auteur pour laisser la place à celle de l'observateur, de ce fait, l'art abstrait n'a de signification que celle que lui donne le spectateur or l'odyssée de l'espace n'assume pas complètement ce statut! Pourquoi? Car le film donne au spectateur les moyens de le comprendre et de percevoir un sens philosophique ( le Ainsi parlait zarathoustra de Strauss par exemple).

    De ce fait Stanley Kubrick créé certes une oeuvre unique, un ovni dans le monde cinématographique mais ô combien décousue voire vide! Je ne le cache pas, ce film m'a profondément perturbé, agacé et même ennuyé particulièrement lors de séquences infiniment longue et qui sont réellement injustifiées! Car là ou certains y voient ENCORE une sorte d'expérience psychédélique visant à nous plonger dans une sorte d'infinité, moi j'y vois une séquence inutilement longue et vide de sens puisque cette utilisation de la lenteur et de la longueur est récurrente!! Je ne vous parle pas des premières minutes qui nous montre... rien, plus de 2 minutes à observer un écran noir... je comprends tout à fait la portée de cette séquence visant à nous donner à faire l'expérience du vide, du néant, du nihilisme selon Nietzsche et nous le comprendrons après avoir vu la totalité du film, mais quand celle-ci est répétitive elle en perd toute sa substance, toute son attraction.

    Et l'autre problème est là, le film se veut être un film philosophe qui nous pousse à nous questionner sur notre propre nature, sur notre conscience propre et celle de l'humanité mais ce en utilisant les codes de l'art abstrait. Kubrick a ici une démarche honorable mais les deux ne vont pas ensemble!
    Le philosophie ne se veut pas abstraite bien au contraire, elle est se veut intelligible pas inaccessible à l'esprit et à la raison sinon son existence n'aurait pas lieu d'être. Et c'est une des raisons pour laquelle je pense que cette oeuvre n'a aucune raison de connaître d'apothéose puisqu'elle est un non sens en elle même, une pure contradiction dans sa nature! On peut y voir du génie parce que les choses dont on ne comprend rien ou qui nous dépassent nous paraissent incroyablement "divines", moi j'y vois un raté. Si on schématise: la portée philosophique justifie l'abstraction qui justifie la forme du film, or c'est totalement aberrant et cela se fait sentir par des scènes incomprehensibles et inutiles qui n'apportent rien à la portée philosophique du film et qui prennent les 2/3 de la durée du film! Je prend comme exemple les déplacement des vaisseaux spatiaux sur fond de musique classique (sur la durée d'une symphonie complète!), des dialogues souvent sans intérêts ( anniversaire de franck), des scènes qui durent des heures(découverte du monolithe par les scientifiques, voyage spatial, etc) , des scènes sans aucun intérêt en particulier lorsque Dave rentre dans un couloir multicolore... vive le LSD on a envie de se dire car j'ai beau avoir cherché, je n'ai tjrs pas trouvé la moindre signification à cette scène.

    Pour finir, je vais quand même donner mon explication sur la signification du film. Même si kubrick nous le vend comme une expérience pour le spectateur, et bien je ne l'ai pas ressenti comme tel car je n'ai rien du tout expérimenté si ce n'est une grande déception, ainsi trouver le sens de l'oeuvre il faut s'arrêter aux quelques moments dignes d'intérêts et qu'ils sont rares! Tout d'abord la première scène on l'a vu représente le néant, le vide, l'infini, puis viens la partie des origines de l'Homme, cette partie est d'ailleurs inutilement longue pour nous montrer quoi? La prise de conscience de l'être, l'utilisation d'un outil, la prise de conscience de sa supériorité et ce après l'apparition de ce monolithe dont on remarquera qu'il ne reste plus aucune trace des millénaires plus tard, ce monolithe, on le retrouvera par la suite à 2 reprises et toujours à des moments clés de l'évolution. Ensuite la partie qui concerne la découverte des scientifiques, puis la partie de la mission Jupiter.
    C'est trois parties on toute quelque chose en commun: le monolithe, l'évolution, l'humanité et la mort.
    A chaque fin de partie, on découvre le monolithe, à la suite de cette découverte, l'être (l'humanité) connait une évolution, pour les singes ce sera la prise de conscience de son existence et de son environnement (utilisation de l'outil) , pour les scientifiques la prise de conscience de l'existence de quelque chose de plus grand qu'eux qui conduira à poursuivre cette entité et donc à la création artificielle de la conscience pour enfin pour atteindre "l'état suprême" et à chaque fois, cette évolution conduit à la mort de son précédent état ( le singe conscient qui tue le singe encore à l'état "d'animal", la mort de Carl, et de l'équipage, la mort de Deve.

    La question qu'on doit se poser est qu'est-ce que le monolithe ou qui est-il? En réalité, comme je l'ai déjà dit, les monolithe apparaîssent à des moments cruciaux de l'évolution et semble immuables dans le temps alors même que l'on ne dit pas qu'il y en a un sur terre, en réalité, le monolithe doit être pris selon la forme même du film, un objet de forme abstraite mais qui a une portée philosophique et donc que symbolise le monolithe? Non pas l'évolution non ce serait trop facile, en réalité le monolithe n'est rien d'autre que ce vers quoi l'esprit humain porte son attention, porte e sur quoi il voudrait tendre: la divinité! Et qu'est-ce que la divinité selon le principe de nihilisme de Nietzsche? Rien d'autre que ce qui n'existe pas : le néant! Vous faites le lien avec la première séquence du film? IL faut donc se dire que le monolithe s'inscrit dans un scénario qui le présente comme étant matériellement présent mais qui n'existe qu'en terme conceptuelle, le "scénario" n'est donc qu'un support matériel à sa conceptualisation physique ( c'est d'ailleurs une raison de ma déception je m'attendait à un vrai scénario pour au final découvrir qu'il n'y en a pas le moins du monde, tout n'est que représentativité et abstraction, la question est donc de savoir si il s'agit réellement d'un film ). La divinité, l'immortalité, la raison d'être/ de la vie, voilà des questions métaphysiques que se pose l'Homme et dans cette quête, l'Homme se veut devenir ce qu'il convoite (création de l'intelligence artificielle qui devient sa création qui veut elle-même atteindre la divinité: en réalité Carl ne tue pas par cynisme mais parce qu'il se sent apte à devenir ce qu'il convoite plus comme les singes dans la première partie, parce qu'il est devenu profondément humain, qu'il a fini par faire partie de l'humanité et on le voit quand Deve le débranche, lui aussi cherchait à atteindre une illusion celui de la conscience, celui de la divinité mais il a finalement échoué.

    Carl a échoué, mais pourquoi? Comme je l'ai dit car il suivait une illusion non pas parce qu'il était robot mais parce ce que ce qu'il cherchait ce qui n'existe pas et ce shéma se reproduit avec Deve!
    Deve trouve le monolithe mais y-a-t-il réellement une évolution, est-il devenu l'être suprême, a-t-il eut ses réponses, et bien comme le spectateur non! On le voit vieillir et mourir, cette scène est très important si ce n'est la plus importante du film pour bien le comprendre, Deve tend le bras vers quelque chose qu'il ne peut atteindre, il tend la main vers le néant. Aussi la dernière scène du foetus n'est pas à interpréter comme étant la renaissance de Deve comme étant devenu supérieur ou je ne sais quoi d'autre, cette scène démontre l'Homme dans sa position la plus vulnérable face au cosmos, à l'immensité de l'univers et à lui-même (car il se retrouve face à la Terre) ce n'est donc pas une scène optimiste mais bien et clairement une scène Nietzschéenne: nous ne sommes que des êtres vivant et faisant parti d'un cosmos cosmos !!! Que nous raconte donc ce film? Pas une histoire non, le scnénario n'en est pas vraiment un et il ne faut pas chercher de causes, de raisons comme on le pourrait pour d'autres films comme inception, interstellar et j'en passe, en réalité tout est dans le titre!! L'ODYSSEE de QUOI??? de l'ESPACE et pas de l'évolution ni de l'Homme spatial, mais bien du vide, du rien, du néant, du nihilisme!!
    En clair, le "film" se résume à un simple postulat de base de Nietzsche sans pour autant aller forcément plus loin et j'en conclu que même si le film a l'apparence d'un film de science fiction ce n'en est absolument pas un malgré les idées visionnaires de l'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2014
    2001 : L'odyssée de l'espace est un film absolument unique en son genre ! Une expérience magique, avec sa bande-son exceptionnelle, et ses effets spéciaux grandioses pour l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2014
    C'est un long film, comme un pet douloureux qui tarde à sortir. On espère jusqu'au bout qu'il ne tachera pas le caleçon et surprise !, lorsqu'il atteint son apogée, il ravage tout mais nous laisse incroyablement propre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 août 2008
    2001 l’Odyssée est une oeuvre expérimentale d'une beauté esthétique extraordinaire, un long voyage psychédélique et philosophique, sans aucune action, montrant et assemblant simplement les choses telles qu’elles sont, dans leur état brut, une terre, un ciel, un vaisseau. Le film qui révolutionna totalement le genre sci-fi, tente de faire le lien entre l’évolution de l’être humain et le développement de sa moralité. Loin, très loin de la conventionalité des films d’aujourd’hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2007
    Long. Lent. Pour certains, pas pour moi.
    Réalisation parfaite. Une odyssée métaphysique grandiose qui tient ses ambitions.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juin 2008
    D'un ennui mortel. A lire la plupart des commentaires 4 étoiles, je de constate avec effroi que certains sont profondément dérangés.
    Prenez des effets spéciaux à la Star Trek, un CD de musique classique qui tourne, de très nombreux plans qui durent de longues secondes/minutes où il ne se passe strictement RIEN (j'ai dû passer les 3/4 du film à faire des avances rapides), un dialogue de 30 secondes toutes les 20mn, et vous obtenez L'odyssée de l'espace... C'était peut-être sympa à l'époque, du temps où Orange Mécanique choquait et était interdit aux moins de 18 ans, où l'exorciste n'était pas considéré comme un film comique et faisait peur jusqu'à perte de connaissance. Maintenant, c'est un film long et sans aucun autre intérêt que celui de combattre l'insomnie.
    Nyns
    Nyns

    214 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Pauvre Stanley Kubrick quand même... lui qui était le visionnaire, il n'a même pas pu dépasser ce XXe siècle qui lui est si redevable. Décédé en 1999, à deux doigts de constater par lui-même que l'année 2001 fut bien fade comparée à l'étendue de l'aura de son film éponyme sur le cinéma (mais je pense qu'il était bien au dessus de tout ça). Bon il a pu quand même se rendre compte vers la fin qu'il a été un peu trop ambitieux sur l'avancé de l'aéronautique... Normal. C'était l'effet années 60, et des 30 glorieuses . Dur dur de critiquer 2001, une œuvre qui a beaucoup divisée à sa sortie, mais qui aujourd'hui est (heureusement) majoritairement considéré comme un chef-d’œuvre incommensurable . Déjà il convient de le regarder plus d'une fois, car le premier visionnage est franchement déconcertant. Il serait très facile de nos jours ou tout va vite, qu'un visionnage hasardeux se révèle une véritable torture tant le film possède d'énorme longueurs répétitives et assommantes pour une fin de journée de dur labeur. Aïe. En réalité mes amis ces longueurs servent le propos et leurs effets font partie intégrantes de l'expérience 2001. Donc on se prépare, on se met dans le noir intégral (très important / sachez que c'est un de ces films qui ont été réfléchis pour les salles obscures), on libère son esprit, met son smartphone dans une autre pièce et... C'est parti. Le film se divise en trois parties, la première semble indépendante mis à part le fameux lien du monolithe noir. Pourtant c'est en faisant l'analyse de 2001 que l'on comprend la conséquence de la première partie sur la deuxième, puis la troisième. Notons que Kubrick n'ayant pas donné d'explications à son délire métaphysique, il convient de se faire son propre avis. Voici le mien qui ne vaut sûrement qu'un avis parmi tant d'autres : spoiler: Kubrick dresse un portrait désarmant sur la race humaine, qu'il considère comme auto-destructive. Et c'est pas peu dire qu'il était visionnaire... le monolithe symbolise pour moi la menace qui plane sur l'humanité, comme un avertissement. Une sorte de totem de la déshumanisation . Dans l'aube de l'humanité, la rencontre des primates avec le monolithe découle sur l'invention de l'arme pour se nourrir dans un premier temps puis pour vaincre l'autre « groupe » d'individu de la même race par la violence. D'ailleurs quand le singe saisit l'os qui lui servira à des desseins funestes, et que la musique mythique de l'intro retenti, on aperçoit en un éclair menaçant le monolithe inséré dans un montage rapide. A partir de là le reste s'explique facilement. Quand on retrouve le monolithe à notre époque, la menace est sous-jacente puisque la mission Jupiter qui a lieu 18 mois plus tard offrira la prise de pouvoir de la machine sur l'homme avec ce bon vieux Hall dit « la lumière rouge circulaire », qui malgré qu'il fut programmé et inventé par l'homme décide délibérément de détruire ce dernier. Les créations de l'homme le mène à sa perte. Par contre pour la fin, ce n'est pas fixe dans ma tête, c'est d'ailleurs c'est la partie la plus valeureuse pour Kubrick qui offre carrément une sorte de renaissance à l'humanité. Enfin elle achève bien dans tous les sens du terme.
    Je ne parle même pas du budget monstre et du fait que le film était si réaliste pour l'époque, un soucis du détail perfectionniste qui permet d'ailleurs aujourd'hui encore de regarder 2001 une œuvre de Science-Fiction des années 60 (des années 60 mince quand même!!!!), sans avoir l'impression de déterrer un fossile cinématographique. Donc merci pour la persévérance, pour tout. Et pour la musique.... Alala quelle musique !Tout le monde connaît l'introduction de 2001 sans forcément connaître le film, elle est mythique à elle-seule et annonce bien la couleur. J'imagine les frissons des spectateurs qui ont du découvrir ce film dans les salles à l'époque, bande de veinards. Mis à part le Danube bleu plutôt synonyme de légèreté et d'insouciance (c'est voulu hein), la bande-son participe activement au côté angoissant du visionnage. Pas forcément que la musique d'ailleurs, si je vous dis respiration vous comprendrez (encore un détail qui prend tout son sens après le premier visionnage). Bref, il y a tellement à dire. Peut-on parler « d'apprécier » une œuvre telle que 2001 au point de se le faire de temps en temps comme un bon indispensable de cinéphile qui se respecte? Pas vraiment, 2001 n'est pas de ceux là. Il est comme son créateur en grande partie insondable et inaccessible (malgré que beaucoup plus que certains délires de réalisateurs actuels - petite pensée amicale pour Terrence Malick). Mais pour tout ce que la Science-Fiction lui doit alors qu'on ne l'ignore encore avant de l'avoir vu il serait bien dommage de passer à côté de ce monument du 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2016
    Que dire de ce film, sinon qu’il est l’un des plus fascinants et intrigants de toute l’histoire du cinéma. L’aube de l’humanité, l’avenir, la technique, la guerre, la raison, les passions, le langage, la subsistance, la force vs la ruse… Bref, on le voit rien qu’aux thématiques soulevées, c’est un film très ambitieux qui fait réfléchir le spectateur, mais qui fut fort heureusement réalisé par un cinéaste visionnaire capable d’être à la hauteur. Ce film stimule nos sens dès les premières images avec cet alignement des astres, d’une symétrie parfaite. Car on est vite frappé par le degré de maîtrise et de perfection du film. Kubrick, perfectionniste obsessionnel, semble avoir voulu atteindre l’absolu, et le comble dans cette affaire, c’est qu’il n’a pas été loin d’y parvenir, tant le film est harmonieux, contemplatif, voire empreint d’un rationalisme forcené, ce qui n’empêche pas pour autant cette odyssée de nous faire rêver. Et que dire de la musique, sinon qu’elle achève de nous donner la chair de poule tant l’alchimie fonctionne. Bien sur le film prend son temps, mais c’est assez cohérent compte tenu du sujet du film. Le fait que celui-ci demeure ouvert est la meilleure garantie de son éternité. C’est cette part d’indétermination qui rend cette œuvre si mystérieuse. Le monolithe, ainsi que d’autres passages marquants du film, est le genre d’image qui restera dans nos rétines pour l’éternité, ah zut, c’est vrai que nous sommes mortels…
    Vous pouvez lire ma critique complète (et illustrée) ainsi que d’autres critiques et articles sur le cinéma ainsi que des extraits de films sur mon blog :
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    39 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2023
    Ce que j’ai compris avec “2001 : l’Odyssée de l'Espace”, c’est qu’il est subjectif et personnel. Il y a des moments d’une rare intensité, comme certains d’une interminable longueur. Cette discontinuité m’a dérangée dans un premier temps, car pas de d’accroches, les différentes aventures s'enchaînent sans lien évident entre elles. D’ailleurs, l’introduction avec le combat pour l’accès au point d’eau entre les deux tribus d’homme-singes m’a longtemps fait reculer le visionnage complet du long-métrage tellement je ne ressentais pas le besoin, ni l’envie d’aller au-delà. Pourtant, c’est sur les scènes qui suivront que je me rend compte du travail de Kubrick : son talent pour faire les choses très proprement malgré les moyens rudimentaires de l’époque (1968). “2001 : l’Odyssée de l'Espace” ressort comme une inspiration qui dans son texte et sa narration ne perd pas une ride : le rapport entre l’homme et la machine, la découverte de nouvelles frontières (ici l’espace), le rapport de l’homme au temps, le rapport entre la vie et à la mort, la peur de l’inconnu liée au temps et à l’espace (le fameux monolithe). La scène psychédélique de voyage vers Jupiter ne semble pas vouloir dire grand chose sur le premier plan, mais beaucoup d’émotions ressortent si on se laisse transporter, les prises ont quelques même quelque chose d’unique, qui met mal à l’aise, ces saturations de couleur sur des paysages qui semblent familier, mêlées à une musique tout aussi mystérieuse. Tout ça nous renvoie que la vie n’est qu’expérience.
    Il y a un désir profond dans “2001 : l’Odyssée de l'Espace” de ne pas expliquer, mais de vivre l’expérience, d’en ressortir différent, grandi. Je pense qu’après ce 1er visionnage, je replongerai un jour dans ce film aux multiples mystères, qui suggère sans raconter, qui propose sans supposer. La magie n’est pas tant sur le moment, mais une fois qu’on pousse la réflexion sur ce “monument”, lorsque notre cerveau revient se connecter par fraction à cet “Odyssey”, il y a quelque chose de vivant qui ne demande qu'à mûrir et évoluer dans le temps, comme la vie.
    Ce film inspire et respire, c'est un souffle de question sur l’existence, il est une pièce d’un grand puzzle où nous sommes en droit de ne pas comprendre ou de dire “Je ne sais pas”.
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Le film est certes un peu lent, mais les images sont sublimes et s’accommodent très bien à la musique. Ce film est culte également pour ses mystères et ses quelques scènes et objets, notamment le monolyte, sans compter le super ordinateur Karl et sa berceuse. Les prises de vues fixes dans l'espace, où l'on n'entend que la respiration et le vide donnent une tension supplémentaire au spectateur. Les décors et les tenues, en plus du stoïcisme des acteurs sont très travaillés. J'aide beaucoup les plans fixes du film et les dialogues courts, spoiler: surtout ceux de Karl pour dire adieu à Dave et lui demander ce qu'il a l'intention de faire lorsque celui-ci retourne dans le vaisseau pour le déconnecter
    . C'est vraiment du cinéma de science-fiction extraordinaire, du grand Kubrick !
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    C'est beau. Je me suis senti étouffé par cet infini et obsédé par ce mystère, le final m'a laissé perplexe. Il fallait que je cherche une explication, il fallait que je comprenne, j'ai donc regardé la suite "2010 : l'année du premier contact" (film que je ne recommande pas) donnant une réponse insatisfaisante. J'ai alors eu le déclic, "2001 : l'odyssée de l'espace" n'était en réalité que mon reflet. C'est beau.
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