2001 : l'odyssée de l'espace
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🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 515 abonnés 7 615 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 novembre 2007
Stanley Kubrick commence son odyssée par une intro originale, d’une durée de 20 minutes se déroulant durant la préhistoire. Deux tribus de primates se partagent un point d’eau. C’est alors que l’un deux découvre un étrange monolithe au beau milieu du désert. Cette forme bizarre et statique semble influencer sur leurs comportements.
Des millions d’années plus tard, on se retrouve entrain de flotter dans l’espace, au gré d’une B.O envoûtante et fascinante. On retrouve alors des cosmonautes à bord de Discovery, un vaisseau aseptisé, magique et voluptueux.
Stanley Kubrick fascine le spectateur durant près de deux heures trente, avec sa mise en scène si particulière, uniquement composée de plans longs et statiques, silencieux ou musicaux, peu de dialogues viennent se mêler à cette magistrale envolée spatiale.
Stanley Kubrick nous captive, nous séduit et nous fascine durant toute la durée de son œuvre. 2001 - L'Odyssée de l'espace (1968) est pourtant un film complexe, sur la métaphysique et très porté sur l’expérimental. Il peut se targuer d’être encore aujourd’hui une œuvre indémodable et cultissime, puisqu’elle était précurseur en la matière à l’époque de sa sortie et qu’elle marquera à jamais l’histoire du cinéma Hollywoodien, ainsi que la carrière riche en succès de son réalisateur.
A noter aussi que ce film a obtenu l'Oscar des Meilleurs Effets Spéciaux en 1968, une récompense très largement méritée à la vue des sublimes trucages et autres effets numériques présent ici. Pour les aficionados qui ne se seront pas suffis de cette merveille, sachez qu’il existe une suite datant de 1984 et réalisée cette fois-ci par Peter Hyams, intitulée : 2010 - L'année du premier contact.
gooneur
gooneur

52 abonnés 840 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 mars 2018
Extraordinairement réussi esthétiquement! Ou comment un livre (génial) et un film (fabuleux) se rejoignent pour former ce qui est, à mon sens, l'oeuvre de science-fiction absolue! La richesse ahurissante de l'ensemble ne mérite que mon silence méditatif.
Stephenballade
Stephenballade

407 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 16 août 2016
Voilà bien une trentaine d’années que je n’avais pas vu ce film. Voire un peu plus. Tout comme l’internaute cinéphile Videoman29, je me souviens parfaitement l’avoir vu dans ma jeunesse. Si j’avais quelque peu oublié l’ensemble du film, j’avais gardé en mémoire cet immense océan d’incompréhension. Aussi, j’avoue être exactement du même avis que Videoman29, et c’est exactement pour les mêmes raisons que lui que j’ai retenté de comprendre l’imagination tortueuse de Stanley Kubrick, armé de mes 60 mois d’expérience sur Allociné. Bien sûr, je suis tenté de copier l’avis de Videoman29, mais je crains qu’il ne soit pas content, et ce serait normal. Mais revenons-en à ce film de Stanley Kubrick, puisque là est le sujet. J’ai beau avoir près de 45 ans, et donc l’âge de raison, je n’ai moi non plus toujours rien compris à ce film. Quelqu’un peut-il me dire s’il y a seulement un fond d’histoire que je n’aurai pas compris ? Mis à part le doigt mis sur l’intelligence artificielle et son autonomie complète, de sérieuses questions d’éthique sont posées. Alors que le titre laisse augurer d’une formidable histoire de conquête de l’espace, le film commence par une ouverture sur l’alignement de plusieurs planètes sur une composition de Strauss intitulée "Ainsi parlait Zarathoustra", pour ensuite entamer le 1er acte nommé "L’aube de l’humanité". Après une succession de nombreux plans nature sur des paysages sculptés par les éléments, sous le seul bruit du vent. Nous voilà avec des australopithèques, que bon nombre d’entre nous s’accordera à appeler des singes. Etonnant. Pire : déroutant. L’ancêtre de l’homme à la conquête des terres ? Avant qu’il ne conquiert les airs puis l’espace ? Puis brutalement, nous passons sans transition au 2ème acte, nommé "Des vaisseaux dans l’espace". Désarçonnant. Ainsi, les 22 premières minutes ressemblent plus à un opéra ou un ballet seulement dirigé par les compositions de Strauss, avec aussi "Le beau Danube bleu". Les premiers dialogues n’interviennent qu’au terme de ces 22 premières minutes, dans une ambiance aseptisée perdue aux confins de l’espace, dans des vaisseaux où l’apesanteur ne semble pas exister. A croire que Newton et sa loi de la gravité a été invité à bord… Une sacrée incohérence selon moi, et je m’étonne que personne n’en parle. Et c’est cette alternance de scènes dialoguées et de parades aux airs de tragédie grecque qui va durer tout le film, sans aucun rythme, à l’image de cette porte qui n’en finit pas de s’ouvrir sur les premiers humains. Entre autres incohérences (notamment avec ce cosmonaute qui fait une sortie pour réparation sans ligne de survie), et la voix de cette intelligence artificielle autonome digne d’une voix de gourou à la tête d’une secte quelconque (pour la version doublée en français en tout cas), laquelle a presque réussi à me plonger dans un sommeil hypnotique, le tout parait terriblement abstrait avec un scénario tenant sur un timbre-poste. D'autant plus que la musique alors utilisée est plus stridente, plus casse-oreilles, aussi horribles que les graffitis qu'on retrouve sur des toiles peintes par ce qu'on appelle des grands maîtres. En revanche, force est de reconnaître que l’esthétique visuelle de ce film hautement SF est bluffante. Difficile à croire que ce film date de 1968, et pourtant… Mais voilà, ça ne suffit pas à sauver ce qui est un désastre cinématographique pour moi. Je ne sais pas, je dois être comme Videoman29, quasiment résolu à croire que je suis aussi un "personnage sans imagination ni cervelle" (pour reprendre ses propres mots). Et si je pouvais voter sa critique plusieurs fois, je le ferai volontiers pour qu’il se retrouve en tête des critiques les plus utiles quant à cette bizarrerie de l’étrange Stanley Kubrick. A la différence près que je ne retenterai jamais l’expérience, ni dans 20 ans, ni plus tard. C’est bon : j’ai compris ma douleur pendant 2h20. PS : si jamais vous aussi n'avez rien compris à ce film, regardez donc un peu du côté de Wikipédia. Au moins, vous ne resterez pas dans l'ignorance...
legend13
legend13

257 abonnés 1 065 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 avril 2019
20 ans après sa mort on entends toujours des critiques sur Stanley Kubrick. Sur l'homme, sur sa personne, comme quoi c'était un mégalomane et j'en passe. Mais j'entends encore plus de louanges sur le cinéaste. Un cinéaste talentueux, un génie, un visionnaire. Et honte à moi, grand fan de cinéma, de n'avoir jamais pris le temps de regarder ces films. Je commence donc ma rétrospective de Stanley Kubrick avec son œuvre la plus connue : "2001 : L'odyssée de L'espace". Je m'attendais à un film ayant mal viellit, ce qui serait pas le moins du monde critiquable. Mais à ma grande surprise, ce n'est pas le cas. Malgré ces 50 bougies, l'ensemble est plutôt bien conservé et très agréable à regarder. Malgré quelques lenteurs je n'ai pas vu le temps passé. Une aventure spatiale en avance sur son temps qui confirme que monsieur Kubrick était bien un visionnaire. Je comprends pourquoi ce film a marqué l'histoire du cinéma. Cependant, je suis pas trop fan des fins qui laisse la spectateur se faire sa propre analyse de ce qu'il vient de voir. Mais c'est la marque de fabrique de beaucoup de grands réalisateurs et je respecte cela.
Shawn777
Shawn777

614 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 janvier 2017
Ce film réalisé par Stanley Kubrick et sorti en 1968 est vraiment excellent. Je viens de le découvrir, chose que j'aurais dû faire bien avant, et j'en suis ressorti tout bonnement épaté et avec pleins de questions en tête. Le film se découpe en 4 parties mais qui traitent toutes du même sujet : l'intelligence et l'évolution. Lorsque l'on regarde le film pour la première fois ou que l'on n'est pas habitué au style de Kubrick, la scène d'ouverture avec les singes peut-être vraiment déconcertante surtout à l'apparition du mystérieux monolithe noir mais cette scène prend évidemment tout son au cours ou à la fin du film. Je dirais d'ailleurs que la fin est la partie la plus perturbante du film car on ne sait pas trop ce qu'il se passe, on est directement transporté dans un monde édulcoré sans véritable logique pour certains ou au contraire, totalement fondé pour d'autres. Pour ma part, j'ai vraiment été très surpris de cette fin car je ne m'attendais pas à cela mais après mûre réflexion, j'ai compris qu'elle posait de véritables questions philosophiques sur la vie, la mort et l'évolution humaine en général et c'est vraiment intéressant d'aborder le sujet de cette manière. Le fameux monolithe noir est aussi un grand mystère car on ne sait finalement pas trop ce que c'est, ce qu'il fait là et même sa couleur est énigmatique car le noir est un totale contradiction avec la vie qui est souvent représentée par la couleur blanche, ce qui amène donc à encore d'autres questions dont on pourrait y réfléchir des heures. Ce qui est intéressant, c'est que le film n'a pas la même logique et le même sens pour chaque personnes, certains vont l’interprété d'une manière, certains d'une autre et même pour quelques uns, il n'aura pas du tout de sens. Passons maintenant aux sujets techniques du film. J'ai tout d'abord adoré les jeux de caméra qui jouent avec la gravité pour filmer les personnages dans le vaisseau, il y a beaucoup de plans qui arrivent à déconcerter complètement le spectateur. J'ai également beaucoup aimé le fait que l'absence totale de sons dans l'espace soit respectée, effectivement, dès que l'on passe à une scène dans l'espace, il n'y a aucun bruit, ce qui est plutôt angoissant et bluffant de réalisme. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la scène où l'on entend que la respiration du personnage lorsqu'il "répare" la parabole. Les décors sont vraiment très bon, surtout ceux du vaisseau qui sont eux aussi très réalistes et également le super ordinateur. Les effets spéciaux sont vraiment très bon et n'ont pas vieillis tant que ça. Certains diront que le film possède des séquences très longues et très ennuyeuses mais personnellement, j'ai quand même réussis à les appréciées et à profiter de leur beauté, ce qui fait que je ne me suis pas ennuyé durant le film. Pour ce qui est des acteurs, ils sont tous très bons, il n'y a rien à dire. "2001 : l'Odyssée de l'espace" est donc un film excellent qui pose de véritables réflexions philosophiques, qui était très novateur pour l'époque et qui ne cessera d'apporter de l'étonnement encore aujourd'hui.
Raw Moon Show
Raw Moon Show

140 abonnés 836 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 octobre 2014
Vu très jeune 2001 et je ne gardais curieusement aucun souvenir précis si ce n'était le long, l'étrange tunnel de la fin. A vrai dire, en le revoyant hier, j'ai d'abord été estomaqué par le sens du détail qu'apporte Stanley Kubrick à chaque scène qui prend des airs d'installation artistique. La froideur des plans, la lenteur des travellings faisant tournoyer dans l'espace les héros comme de petites poupées désarticulées se marient idéalement à la bande son pour accoucher d'une authentique,expérience sensorielle en guise de Space Opera qui plus est métaphysique. Sans jamais apporter de réponses claires aux questions qu'il soulève intelligemment, Kubrick comme à son habitude laisse nos cerveaux explorer de multiples pistes pour comprendre ce long dernier tunnel qui serait dans l'une des hypothèses le rêve ultime de l'Ordinateur Carl ? Peut-être, peut-être pas... en tout cas le film a l'humilité de ceux qui ne savent qu'une chose... C'est qu'ils ne savent rien. Le seul peut reproche qu'on pourra faire pour finir, c'est peut-être la rapidité avec laquelle l'ordinateur refuse de disparaître, de s'éteindre et cette partie centrale m'est apparue comme un peu "légère" compte tenu par ailleurs de l'aspect contemplatif et déjà cotonneux du film. Mais voilà qui reste un spectacle,, grandiose, hypnotique et qui va chercher en nous des questions essentielles sur l'origine de la vie sans jamais passer heureusement par la case Religion. Ce monolithe noir qui nous aurait précédé serait-i la preuve que les objets inanimés ont une âme ? Je ne suis pas loin de le penser...
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 415 abonnés 4 283 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 mai 2018
Si nous devions ne citer qu’un seul film qui a influencé toute l’Histoire du cinéma, c’est bien le chef d’œuvre du plus grand cinéaste du monde « 2001 : L’Odyssée de l’Espace » de Stanley Kubrick. Cinquante ans après sa sortie en 1968, le film ressort en salle dans une nouvelle copie en 70 millimètres et supervisé par Christopher Nolan qui en fera d’ailleurs la présentation au Festival de Cannes 2018. Mais quelle est donc cette œuvre dont tout le monde connait le nom ? Nous sommes à l’aube de l’Humanité et une tribu primate subit les assauts d’un autre groupe. Un matin, un monolithe parfaitement noir apparaît dans le désert africain et inspire le chef des singes. C’est alors qu’il brandit un os et massacre ses adversaires. Quatre millions d’années plus tard en 2001, le Docteur Heywood Floyd vole en orbite dans un vaisseau spatial pour enquêter sur l’apparition d’un monolithe sur Jupiter. Dix-huit mois plus tard, des astronautes partent en expédition sous le contrôle d’Hal 9000, un ordinateur doué d’intelligence artificielle… Voici brièvement des parties qui ne semblent avoir de commun que cet étrange objet noir. Pourtant le voyage va bien au-delà de ce que vous pouvez voir. Laissez-vous emporter dans cet abyssal étrange et poétique. L’espace y est filmé avec un tel amour que le vide surpasse les effets spéciaux. A la fois visionnaire et chimérique, « 2001 : L’Odyssée de l’Espace » vous transporte dans un imaginaire au réalisme épatant. Aucun détail n’échappe à Kubrick et il prend soin de sa mise en scène jusqu’aux interludes musicales bercées par les notes de Strauss. Stanley Kubrick réalise un objet prophétique inégalable même cinquante ans après et qu’aucune critique ne saurait louanger sa perfection.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
gizmo129
gizmo129

105 abonnés 1 533 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 août 2016
2001 : L’odyssée de l'espace est un film inclassable. Le regarder pendant 2h20 est un véritable voyage, on est subjugué par la beauté de l'espace, transcendé par des musiques incroyables, impressionné par la qualité des effets visuels pour l'époque. Et pourtant, au clap de fin, on reste dubitatif car on ne comprend pas le but du film. Stanley Kubrick, l'un des plus grands réalisateur de l'histoire, nous livre ici un film métaphysique où on explore les pensées complexes du réalisateur. Il y a beaucoup de façons de comprendre le film même si au final ce n'est pas un film qui s 'explique mais plutôt qui se vit ! Il faut le voir probablement une deuxième voir une troisième fois pour comprendre toute la complexité de l’œuvre.
Quoi qu'il en soit ce film est mythique, impressionnant pour du cinéma de 1968, pratiquement muet il souffre néanmoins de passage à vide notamment à cause de scènes trop longues.
Laurent H
Laurent H

48 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 juin 2007
A part peut être pour le mobilier, le film n'a pas pris une ride . Kubrick reste un maitre..
Bearnais64
Bearnais64

38 abonnés 775 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 2 mai 2012
Chef d'oeuvre du 7ème art. Ce film a rénové la SF. Il y a un "avant" et un "après" 2001 : L'odyssée de l'espace. Par contre, ce film est difficile d'accès car la fin du film est très difficile à comprendre. Mais ce film est grand et ne peut être savouré à sa juste valeur par les vrais cinéphile (pas par ceux qui trouve Twillight excellent). 2001 : L'odyssée de l'espace est l'un des plus grand film du cinéma et réalisé par le génial Stanley Kubrick.
Anne S.
Anne S.

20 abonnés 67 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 août 2023
On aime ou on n'aime pas, je mets 3 étoiles car pour l'année à laquelle le film a été produit les images sont sublimes, par contre le rythme m'a un peu dérangé, et je les ai pas été spécialement emballé par l'histoire. Il y a beaucoup de métaphores qui sont faites dans ce film, et l'originalité est apprécié.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 27 novembre 2014
J'imaginais "2001 l'Odyssée de l'espace" assez lent avant de le voir ( ce qui est le cas). Je m'étais préparé ! Mais je n'aurai jamais pensé qu'il puisse être aussi peu captivant.

D'abord, beaucoup trop de temps mort : Quand on visionne ce film il faut avoir la télécommande à la main ! En effet j'ai du accélérer certains passages. Il est apparu qu'à cette vitesse le film était plus convenable !

On peut accorder à Kubrick deux réussites : Le fait d'avoir dégoté quelques bonnes musiques classiques, et les effets spéciaux plutôt remarquables pour son époque. Mais ça ne fait pas tout ! Le problème avec les prouesses techniques, c'est qu'on a tendance à les étaler ! C'est ainsi, que par la suite, le film vielli très très mal ...
De plus, il n'a pas su utiliser la musique à bon escient. Les rares passages musicaux du film sont trop long, alors qu'à côté, d'autres manquent cruellement d'ambiance sonore. L'audio est aussi important que la vidéo ! Il n'y a qu'à comparer avec "Interstellar", film dans lequel on est littéralement plongé grâce à ses ambiances sonores.

Certes, dans "2001 l'Odyssée de l'espace il y a de bonnes réflexions mais cela n'excuse pas la mauvaise qualité cinématographique de ce métrage.

Le film ne m'a donc pas fait ressentir la moindre émotion, ni même fait réfléchir à quoi que ce soit. Ici, Kubrick laisse place entièrement à l'ennui. Conclusion : 1.5/5.

Néammoins je me remets en question et me demande si plus tard je ne penserai pas la même chose pour des films d'aujourd'hui comme "Interstellar" qui pour moi sont de vrais chef d'oeuvre. On peut se dire en effet qu'en 1968 c'était une autre époque. (Mais quand même ! D'autres films de la même époque viellissent très bien !!

Bref c'est mon avis.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
La forme est plus qu'originale, et d'une beauté minimaliste ! Le travail sur les plans (je me demande encore comment Kubrick a fait pour trouver de tels plans )et sur la musique (le son de l'objet noir fait froid dans le dos) frole la perfection ! Mais l'histoire est d'une lenteur perturbante et l'ennui peut alors s'emparer du spectateur, comme ce fut le cas pour moi ! Un film qui fait réfléchir, puisque les explications ne nous tombent pas toutes cuites dans le bec, mais ça part très loin ! Une sorte de rêve éveillé, hélas, ce n'est pas mon rêve, et j'ai eut beaucoup de mal à entrer et à comprendre le rêve de Stanley Kubrick !
bobmorane63
bobmorane63

202 abonnés 1 998 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 avril 2008
Un monument du cinéma de Science-Fiction!!! Ce film a mis quatre ans à se faire et le résultat est époustouflant. Stanley Kubrick, réalisateur tout simplement géniale, adapte dans les années 60 le livre culte d'Arthur C. Clarke, "2001, l'odyssée de l'espace". Le pari était risqué à l'époque, les films de Science-Fiction n'avaient pas la meme technologie de nos jours et l'esthétique parraissait médiocre à cette époque là. "2001, l'odyssée de l'espace" va bouleversé le paysage galactique cinématographique. Ce film comporte trois histoires, l'époque des singes préhistoriques, le futur ou des chercheurs enquetent sur une épidemie extraterrestre dans une planete voisine appelée Jupiter et puis, dix huit mois plus tard avec deux astronautes en conflit avec le robot controlant le vaisseau spatiale, l'inquietant Karl. Trois histoires ou va apparaitre un objet mystérieux qui fascinent l'etre humain, le monolithe dont on se pose la question ce que c'est durant tout le film. Dés la première vision, j'ai posé la question sur ce fameux objet sur Internet, On m'a répondu que la réponse se trouvait dans le livre d'Arthur C. Clarke dont Stanley Kubrick montrait l'interrogation dans le film. "2001, l'odyssée de l'espace", aujourd'hui, quarante ans aprés sa sortie, reste un film fascinant et indémodable. Quand aux magnifiques séquences montrant les vaisseaux volés dans l'espace sur la musique classique orchectrée, je me suis retrouvé en train de visionner ce film avec des yeux d'enfants, comme la première trilogie de "Star Wars", du pur bonheur jubilatoire. Stanley Kubrick prend son temps à nous raconter l'histoire et ce film est un chef d'oeuvre auquel un bon cinéphile se doit de voir au moins une fois dans sa vie.
Kloden
Kloden

131 abonnés 997 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 février 2014
Il n'est pas très difficile de comprendre la marque qu'a laissée Stanley Kubrick sur ses contemporains, en apposant son talent multi-facettes sur des projets d'une totale démesure. Ici, il signe une odyssée spatiale alors même que l'Homme ignore tout d'une concrète visite hors de l'atmosphère, ou presque, puisque Neil Armstrong n'a encore jamais foulé un autre sol que celui de cette bonne vieille Terre. Aujourd'hui, l'impact a nettement diminué, puisque le maître a fait des émules, qui disposant de moyens plus considérables, ont eux-aussi tenté une exploration spectaculaire de l'espace (sans pour autant innover ou surprendre autant que 2001). Cette oeuvre un poil mégalomane se découpe en plusieurs parties, qui se gonflent d'un symbolisme de plus en plus étoffé, jusqu'à devenir la clé de voûte de l'ensemble et en éclipser le récit. Kubrick s'attache d'abord à dessiner une vision équivoque de l'évolution humaine, jusqu'à traiter de ses limites et des défis auxquels l'espèce devra faire face (Gravity tentera succinctement de de réitérer l'expérience, mais de façon nettement plus naïve et auto-protectrice). Si cette moitié est fine et riche en enseignements, la suite devient nettement plus opaque, moyen pour Kubrick de nous signifier qu'il spécule et sans doute d'avouer que lui même n'a pas de réponses. Le trip devient alors hallucinatoire et hallucinogène (bien qu'un peu kitsch, c'est vrai), moment sans doute le plus inoubliable du film, bien que je puisse comprendre qu'il agace. Louis Francisque Lélut, médecin et philosophe du XIXème siècle, parlait de "confins", où, "pour ainsi dire, au point de contact des nerfs et de l'âme, se confondent, dans une solidarité douloureuse, la vie et la pensée". Voilà qui souligne à merveille, me semble t-il, le lien entre perception sensorielle et conceptualisation, réflexion, genèse d'idées, et à travers ça, l'idée d'une compréhension instinctive et par définition incompréhensible mais loin d'être sans effet sur le spectateur. Le genre de trucs qui vous fait dire : "whouah, c'est grand" sans pour autant que vous soyez capable de l'expliquer. Quelque chose entre sensation, sentiment et pensée. Bref, je vais peut-être un peu loin mais quoi qu'il en soit, Kubrick, qui n'a sans doute jamais lu Lélut mais n'en reste pas moins un auteur digne de ce nom, a compris le phénomène. Il se met alors, dans une séquence totalement dingue d'une bonne quinzaine de minutes, à jouer sur les sens pour affecter la pensée, en affichant une image faite de flashs colorés, de traînées lumineuses informes et d'images psychédéliques, pas loin d'être dénuées de signification apparente mais redoutablement suggestives. En définitive, c'est peut-être quand on en dit le moins (explicitement) qu'on peut le plus en dire. Je ne suis pas ici en train de louer bêtement un passage que je jugerai parfait, simplement de pointer du doigt son caractère unique, celui d'une expérience que je n'ai jamais vécu ailleurs, même si me semble t-il, Danny Boyle en a timidement tenté une approche dans Sunshine. Quoi qu'il en soit, elle est sans doute là la plus belle réussite de 2001, faire visiter au spectateur les confins de sa propre psyché et de la nature de son existence autant que ceux du cosmos. Enfin, comment oublier le génie, perceptible de tous, de l'américain quand il cherche à filmer l'absence de certitudes stables et se met en tête (bien évidemment, le sujet s'y prêtait) de les matérialiser par une absence de repères spatiaux. La caméra s'affranchit alors de toute limite, pour un résultat impressionnant, où les décors bougent sans cesse et où on ne distingue plus le sens de la gravité. Même si on ne comprend pas le propos qu'elle illustre, où même si on le comprend de travers (ce qui est peut-être mon cas, mais qu'importe, je m'en fous pas mal) la virtuosité de Kubrick reste marquante. Il est donc dommage que 2001 souffre de longueurs, que l'on ne peut malheureusement pas oublier si aisément. Le film n'est pas nécessairement plaisant, mais simplement marquant. Bref, résumons en un mot ; unique. Car si je cherche par une énumération à retranscrire tout que que 2001 m'inspire, j'ai bien peur de recommencer à pérorer indéfiniment.
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