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cylon86
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2,0
Publiée le 22 juin 2013
Sur la piste d'un pistolet que l'on dit maudit, un petit truand minable ne cesse de s'attirer des ennuis, devant jongler entre sa dernière chance d'accomplir une mission pour son boss et sa dernière chance de sauver son couple. A priori, Gore Verbinski tient une histoire de comédie idéale mais malheureusement, le scénario ne tient pas la route et n'offre aucun rythme. Il faut dire que Verbinski ne fait pas grand chose derrière la caméra et qu'il ne semble lui-même pas convaincu par les péripéties qu'il filme. Là où le film est le plus réussi, c'est quand il laisse le talent de James Gandolfini s'exprimer, celui-ci se révélant extrêmement touchant en tueur homosexuel dont les discussions avec Julia Roberts sont vraiment très biens. A coté d'eux et bizarrement, Brad Pitt semble un peu en roue libre, faisant ce qu'il peut pour sauver l'ensemble. De la bonne volonté donc mais rien de bien exceptionnel.
Avec Le mexicain, Gore Verbinski s'amuse avec d'amusantes péripéties, action et humour. Brad Pitt, Julia Roberts, James Gandolfini et même Gene Hackman se donnent la réplique dans un bon divertissement, rythmé et drôle. Le film est tout de même un peu long et on s'ennuie un peu sur la fin.
Petit film d'aventures au casting de rêve mais au scénario tellement stéréotypé qu'on se le materait bien ivre mort à six heures du matin. Bref, un couple, un désert et une recherche de trésor (un pistolet), pas de quoi fouetter un chat.
Moyen ! Il se laisse regarder grâce à Julia Roberts (et Brad Pitt à moindre mesure), mais j'ai pas trop accroché au scénario malgré un bon dosage dans son mélange comédie/action. Je dois avouer que je m'attendais à mieux quand j'ai vu le casting, mais même si ça se laisse regarder ça reste assez banal et prévisible comme film. Pour moi c'est sympa, mais sans plus !
Bon divertissement, de bons acteurs assez attachants, notamment Gandolfini. Ca restera pas le film de l'année mais pour passer un bon moment sans prise de tête c'est idéal...
Un peu déçu par la simplicité de l'action, je n'en reste pas moins émerveillée par ces deux magnifiques acteurs et, l'humour et leur naturel. C'est un film distrayant mais décevant car il n'est pas à la hauteur de deux grands acteurs qui nous ont habitué aux grands films, aux rôles impressionnants et aux scénarios originaux. A regarder pour le fun, mais sans plus...
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde... est-ce la morale de ce dicton qui a fait de ce film un incompris ? Effectivement, ce n'est pas très clair pendant un moment, et l'ambiance s'emmêle un peu les pinceaux entre faux western, romance et drame. Mais en est-ce un – un drame – si le rire n'y rentre pas dans des petites cages ?
Il y a quelque chose d'assez lucky lukesque dans la manière qu'a Gore de nous faire rire du crime et de la mort dans un décor de far west ; c'est insouciant, et ça peut déranger certaines consciences. Mais force est de constater que Pitt, à l'aise dans l'américain supérieur moyen, est aussi très bon quand on le déracine pour le mettre dans un Mexique inhospitalier et diablement photogénique. On y voit la xérophilie de Verbinski s'y développer, mais pas l'engouement des foules pour son style pas encore entâché par l'expérience.
C'est son premier film avec de grands noms au casting, et c'est agréable de le voir se défouler avec liberté dans l'amalgame d'une comédie, d'une romance, d'un drame et d'un conte, entremêlés comme dans un brin d'ADN, comme si tout ce qui nous rend humain s'était mis à bondir d'un style à l'autre sans entraves. Et ça marche vraiment bien : pas de perte de puissance, l'histoire coule toute seule, ne puisant dans des ressources plus reconnaissables (le méchant) que le temps de trouver un meilleur tremplin (l'inattendu, souvent).
Sans accomplir le miracle convenu de la catharsis, gardant ses distances avec la pureté de l'empathie, Le Mexicain est un humain lui aussi, comme si le pistolet s'était approprié l'ADN et le dicton cité cette fois-ci par les dialogues : ce ne sont pas les armes qui tuent. Ou bien Le Mexicain était-il la Christine des armes à feu ? Il a de quoi capter l'attention des défenseurs de styles bien variés. Bien tristement, c'est dans son œcuménisme qu'il surprend, et qu'il surprend négativement. Mais pour qui sait apprécier que la scène suivante ne soit pas visible des kilomètres avant, il y a là un divertissement de taille qui est loin de pécher par médiocrité.
"Le Mexicain" est une comédie de Gore Verbinski avec notamment Brad Pitt et Julia Roberts. L'intrigue est assez moyenne puisqu'elle manque d'enjeux et ne passionne à aucun moment, par ailleurs elle n'incite pas non plus le rire. Néanmoins, le scénario est relativement bien ficelé avec des rebondissements amusants. Le principal atout de ce film est sans aucun doute le casting avec un duo forcément attirant formé par Brad Pitt et Julia Roberts. Certaines scènes du film vont parfois trop loin dans l'humour absurde, en particulier les flash-back absolument ridicules. "Le Mexicain" est un film pas très emballant, quoique largement regardable, le défaut qui fait pencher la balance est le manque de fraîcheur de cette comédie.
J'ai bien aimé. Aussi bien Pitt que Roberts dans ce film sympathique et chaud ou les deux acteurs peuvent se lacher. Brad l'indomptable et couillon. Julia rebelle et sauvage. Très agréable. Mais bon, ca reste du cinéma. A voir.
Plus jeune The Mexican ne m’avait déjà guère marqué, aussi me fallut-il une bonne dose de courage pour visionner de nouveau ce méli-mélo fort peu convaincant ; assurément pas la meilleure réalisation de Gore Verbinski, qui connaîtra par la suite son heure de gloire avec un pirate déjanté… mais en attendant, nous voici propulsé au sein d’un récit désertique (dans les deux sens du terme), compte tenu d’une intrigue au rabais : dans le genre galère de petit malfrat on a déjà vu bien mieux (Snatch, Pulp Fiction…), et The Mexican ne brille que de par son bon casting, malheureusement au service de personnages majoritairement indigestes. James Gandolfini s’en sort d’ailleurs le mieux, son rôle de tueur à gage homosexuel étant bien plus intéressant que le reste de la galerie, tout en donnant lieu à une trame annexe un tant soit peu convaincante de par son ton semi-burlesque efficace ; Brad Pitt dans son cas se trouve forcé de cabotiner à n’en plus finir, son loser de Jerry étant aussi peu crédible que foutrement malchanceux… et que dire de la talentueuse Julia Roberts, qui incarne là une Samantha hautement irritante, et ce dès les premiers instants du long-métrage. Bref, ce cocktail comique-romance-polar pour le moins indigent ne nous convainc pas, le scénario dans son ensemble n’étant que trop peu passionnant : ambiance plate, aucune tension ou autre teneur dramatique, rien de plus qu’une intrigue formatée multipliant de prétendues situations cocasses… bien plus à même de nous faire grimacer. Ceci étant dit, il ne faut pas non plus jeter la pierre à The Mexican, qui parvient tant bien que mal à divertir, et ce sans prétentions ; Gore Verbinski nous aura en tout cas habitué à mieux côté mise en scène, mais au regard de la pauvreté du récit cela aurait été du beau gâchis. A voir pour le casting en somme, avec en tête de file un James Gandolfini excellent.
Grosse déception que cette comédie. Avec un tel duo de stars il est étonnant d'être autant à côté de la plaque. L'histoire est sympa, le couple star glamour à souhait et un James Gandolfini qui sort son épingle du jeu. Le vrai soucis du film est un manque cruel de rythme, c'est trop mou. Verbinski tente de cérer une sorte de folie mais il ne réussit jamais à insuffler la dose qu'il faut à ce genre de film... N'est pas Tarantino ou même Ritchie qui veut.
La déception que produit de prime abord The Mexican au spectateur pressé s’avère recherchée par le long métrage lui-même, en ce qu’il s’attache à démonter le mécanisme du polar croisé avec le western pour en dévoiler les rouages et s’amuser d’eux. En effet, Gore Verbinski prend soin de détourner les genres qu’il investit pour constamment surprendre et frapper là où on ne l’attend pas : la détention mute en thérapie conjugale au terme de laquelle les amants malheureux se réunissent, la course contre la montre refuse le spectaculaire et privilégie les chambres d’hôtel tantôt miteuses tantôt luxueuses, les attentes, les coups de téléphone sans réponse, les pauses toilettes à répétition. L’art du cinéaste consiste alors à convertir la banalité des situations filmées en des réservoirs inépuisables de fiction : les routes pourtant désertes s’avèrent mortelles lorsqu’un véhicule grille le feu rouge, un chien galeux se transforme en gardien d’une mémoire mexicaine pleine de mystère, la légende du pistolet maudit se réécrit à chaque rencontre nouvelle avec un « gringo » ou un « bandito ». L’enchâssement de deux récits s’incarne à l’écran par des ruptures de tons et de couleurs, il compose deux microcosmes, presque deux films emboîtés qui ne se rassemblent qu’en clausule quand l’amour triomphe. Jerry et Samantha, les deux paumés fascinés par Las Vegas, marchent ainsi dans les pas des amants d’un Mexique fantasmé qui revêt, malgré l’ironie d’ensemble, la puissance de la plus antique tragédie. Les personnages sont obsédés par une mission, une quête dont l’aboutissement demeure insatisfaisant ; leurs motivations restent floues ; ils ne comprennent pas pourquoi ils agissent, telles des victimes des fictions qu’ils animent. Pourtant, des artifices partout présents surgit une émotion à fleur de peau qu’incarnent d’excellents acteurs, mention spéciale au trio principal formé par Julia Roberts, Brad Pitt et James Gandolfini. La mise en scène de Verbinski regorge d’idées qu’il fait souvent avorter comme pour se moquer de la grandiloquence empruntée aux western bis italiens comme au nouveau polar à la Tarantino ; la partition musicale d’Alan Silvestri s’approprie de façon délicieuse la patte Ennio Morricone. Pourtant, des artifices partout présents surgit une émotion à fleur de peau qu’incarnent d’excellents acteurs, mention spéciale au trio principal formé par Julia Roberts, Brad Pitt et James Gandolfini. Mal aimé et oublié, The Mexican est un petit bijou d’autodérision qui aborde la parodie avec intelligence et audace.
On aurait pu s'attendre à mieux avec ces deux têtes d'affiche où la simple originalité résidera dans la particularité d'une arme à feu. Pas vraiment convaincant.
Critique de "Le mexicain". Zzzzz . Oui j'ai eu sommeil devant ce film qui nous propose une histoire banale qui part un peu dans tous les sens, tirée par les cheveux. Mais qui reste bien épaulée par le duo Brad Pitt - Julia Roberts qui offre quelques moments drôles. Mais à peu près tout. 2/5
C'est une comédie ? Non, c'est pas drôle. C'est un film d'action ? Non, c'est mou. C'est un film de gangsters ? Oui... il y a des méchants... mais bon... C'est un road-movie ? Oui... il y a des voitures qui roulent. C'est un film romantique ? Ben... il y a Julia Roberts, alors... L'histoire est bien ? Non. Elle est franchement nulle. C'est intéressant ? Non, on s'ennuie ferme pendant deux heures. Donc c'est pas bien ? Non, c'est même mauvais.