Après nous avoir bluffé avec Au revoir là-haut (2017), Albert Dupontel était attendu au tournent avec sa tragédie burlesque.
Au final, il en résulte un drame social d'une banalité et d'une platitude désarmante. Pas une seule fois, le réalisateur parviendra à insuffler une quelconque émotion envers ses personnages. Virginie Efira & Albert Dupontel interprètes tous les deux des âmes en peine (un suicidaire & une malade incurable), avec lesquels on ne ressent pas la moindre empathie envers eux, ça se veut mélodramatique et la mise en scène en fait des caisses pour... pas grand-chose au final.
Une intrigue rocambolesque, intégralement (à 99%) tournée sur fond bleu avec des incrustations VFX de décors hideux pour soi-disant "poétiser" les décors urbains, alors qu'un tournage classique de nuit aurait était préférable. Les décors sont d'une banalité sans nom (l'open-space, le rond-point, le quartier d'affaire, ...), on se demande réellement ce qu'il lui est passé par la tête pour vouloir autant enlaidir son film.
En dehors de la prestation de Nicolas Marié, force est de constater qu'il n'y a pas grand-chose à en retenir. La bande-annonce ventait le film en tant que comédie, on a attendu jusqu'au générique de fin pour esquisser le moindre sourire et... on attend toujours. Rythme effréné, gags tombant à plat, photo abjecte, bref on en attendait tout autre.
Quel choc de voir un film aussi moche, l'étalonnage à base de filtre jaune est criard et ne fonctionne pas avec l'histoire qui est racontée, les cadrages sont peu uniformes et l'ajout inutile d'images de synthèse renforce un peu plus l'amateurisme du rendu. Quant au fond, le scénario s'appuie sur de grosses facilités narratives pour faire avancer une histoire fouillis, manquant de structure, et aux gags poussifs.
Vu ce soir en avant première j’ai beaucoup aimé C’est surréaliste, plein d’humour et émouvant Virginie efira est formidable, les autres acteurs également
« Adieu les cons » me réconcilie avec Albert Dupontel dont je n’avais pas trop aimé « Au revoir, là-haut » (2017) probablement parce que trop féru de la Grande Guerre et du drame des gueules cassées. La bande annonce met en place les 3 protagonistes de cette histoire incroyable : Jean-Baptiste Cuchas sans « i », dit « JB » (Albert Dupontel), un informaticien de l’agence de la santé dépressif et mis sous la touche pour placer un jeune sorti d’une grande école ; Suze Trappet (Virginie Efira), une coiffeuse à qui il reste peu de temps à vivre car elle « meurt d’un excès de permanentes » ; et M. Blin (Nicolas Marié), un ancien employé de l’EDF devenu aveugle suite à une bavure policière et recasé car « ça se fait entre ministères », et chargé aux archives des dossiers d’accouchement sous X. Le hasard fait se croiser ces 3 personnages pour retrouver le fils de Suze né sous X il y a 37 ans. L’enquête est menée de façon très soutenue dans cette tragédie burlesque surréaliste avec un humour ravageur, une critique féroce de la police, de la médecine (son langage et son écriture), de notre société connectée mais aussi de la tendresse (l’ascenseur bloqué au 15ème étage) voire de la nostalgie avec le Dr Lint (le trop rare Jackie Berroyer), le médecin qui a accouché Suze alors qu’elle avait 15 ans. La chute est tout à fait percutante et on ne peut que recommander d’aller voir ce film dédié à Terry Jones, un des Monty Python décédé en 2020, c’est dire le ton du dernier film de Dupontel dont les décors, cadrages et effets spéciaux notamment sont vraiment au top !
Pourtant ça commence bien, avec des dialogues et des situations au poil. Le film est assez foutraque et les personnages ne sont pas crédibles, ce n'est pas le problème. Dupontel n'est hélas pas un très bon acteur et devrait s'inspirer de Mocky qui arrivait à faire participer d'excellents acteurs à ses films. Les dernières scènes sont de la guimauve insupportable et interminables, hélas. Le dénouement est assez bien trouvé, par contre.
Jeu outrancier des comédiens, intrigue ridicule et hautement improbable, plans tarabiscotés, lumière jaune pisseuse, musique gluante, réalisation pleine d'effets inutiles... tout est faux, factice, bidon et trop sentimental dans "Adieu les cons". Le film n'est ni critique ni caustique ni politique. C'est juste un petit conte tordu, malsain, bien pensant, assez vain et totalement en phase avec l'époque. Qu'on veuille nous faire passer cela pour le nec plus ultra du cinéma fait presque sourire ...
Dommage j'adore Dupontel et la première partie du film reste moyenne après un démarrage plutôt longuet mais la seconde devient vite pénible et ne parlons même pas de la fin. Peut-être qu'Albert devrait se contenter de mettre en images les histoires des autres tout simplement.
Albert Dupontel signe une ode sinistre et romantique à la fois, faisant parfois penser à du Jean-Pierre Jeunet. Virginie Elfira est devenu une superbe actrice et ce rôle de femme apprenant un cancer est touchant. Certes c'est parfois éloigné d'une réalité, détaché de la vie réelle, mais Dupontel arrive à y glisser de la magie. L'alchimie entre les deux acteurs est parfaite et s'améliore tout au long du film. Les plans visuels sont très réussis notamment sur la fin dans la tour de l'entreprise. Un bon moment de cinéma !
Merci Mr Dupontel pour ce film magnifique , pour votre univers maitrisé et poétique , d'avoir donné à Virginie Effira un rôle ou elle prend l'ampleur des plus grandes". Un dénouement sublime qui scelle un parcours ou nous sommes captés du début à la fin. Quand le cinéma reprend sa dimension...
Souvent le cinéma d'Albert Dupontel divise, mais il faut reconnaître qu'il sais manier la caméra et construire des plans vraiment intéressants. Mettant en scène des personnages toujours improbables et loufoques, Adieu les cons est globalement réussies, bien qu'il ai un peu de mal à décoller et que l'histoire soit totalement tirée par les cheveux. La cavale du trio est teinté d'humour et de mélancolie, la partie par contre du fils bloqué dans l'ascenseur est dégoulinante de mièvreries et es bien trop fleurs bleues alors que paradoxalement les plans de la tour et de cette scène sont très réussies. Un bon film français au dessus de la moyenne du genre, sans pour autant être un chef-d'oeuvre.
Très difficile de partager les bonnes critiques sur ce film qui est loin d'être un chef d'oeuvre. Film très difficile à suivre, ennuyeux, on attend avec peine la fin de la séance en l'absence toute émotion. A éviter
Autant Albert Dupontel m'avait ravi les yeux avec son film 'au revoir la haut' dont j'avais apprécié la maitrise scénaristique et cinématographique, autant j'ai rejeté 'adieu les cons' pour de multiples raisons. Tout d'abord j'ai déploré le scénario débridé, déstructuré, incongrue, simpliste dépeignant les fonctionnaires de façon grotesque et caricaturale à la limite de la 'débilité'. Les scènes se succèdent de façon frénétique, parfois grotesques dans un environnement épuré au strict nécessaire sans vie tel un fond de dessin animé. Les acteurs surjouent quelque soit leur rôle, les textes sont inconsistants, les émotions sont 'forcées' et décalées. La 'mayonnaise' ne prend pas, la magie est absente, la poésie n'est pas au rdv. J'attendais beaucoup de ce film suite aux critiques élogieuses et je me suis ennuyé du début à la fin. Dommage.
Le scénario, l'histoire, l'humour et le jeu d'acteurs sont mauvais. C'était tellement lourd, j'avais envi de fuir (mais je ne pouvais pas). J'enrage de voir le cinéma français s'enfoncer dans cette médiocrité.
Grosse claque que Adieu Les Cons. Dupontel signe un film très ancré dans son style cinématographique, qui joue habilement entre les ressorts comiques et les ressorts émotionnels. C'est drôle, touchant, et extrêmement bien rythmé.